[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Alegas]

MAAAAAATRIIIIIIIIIIIIIIIIIX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Pathfinder]

Me doutais que tu te manifesterais!

[Heatmann]

Revenge, pour lui refaire un p'tit coup de pub, ce serait bien.

jte le fait pas dire , la perle de tony AMHA . THE film de genre 90's

[Pathfinder]

Ce qui m'ennuie, c'est que j'ai une très lointaine impression de film chiant...Cela dit, j'étais dans le meme cas avant de revoir Wyatt Earp. So...

[Mark Chopper]

Je pense sincèrement que tu vas revenir sur cette impression

[Pathfinder]

Je l'espère! Je vais essayer de le faire tomber ce week end.

Bon en attendant, je balance un p'tit trio de critiques express en retard!

[Alegas]

Wall-E 7/10

Mon fils est actuellement dans sa folle période Pixar. En bon père de famille, je me dois donc de lâcher un peu de lest (et mes films d’horreur par l’occasion) en lui accordant du temps pour voir, revoir et même (re) revoir des morceaux de scènes, des fragments d’histoire et parfois (o miracle !) des films en entier. Wall-E a eu grâce à ses yeux me permettant donc de faire un break avec un Buzz l’éclair tournant en boucle depuis quelques week ends. Visuellement bluffant, Wall-E fait partie de ces divertissements à double lecture. Mignon tout plein en apparence, il se permet un regard incisif sur le futur par le biais d’une seconde partie intéressante tranchant avec l’hypnotisme de la première. Andrew Stanton mixe tout cela pour proposer au final une jolie amourette agrémentée d’une belle partition (mention spéciale au générique de fin de Peter Gabriel). Comme toujours, la recette est rodée avec des personnages attachants, un humour finement disséminé et une classe visuelle intouchable. Malgré les références Apple un peu trop relou, Wall-E se regarde bien pour peu que votre enfant ne vous fasse une imitation de « Waaaaallll-iiii et EEEEEvvveeeuuuhh » toutes les deux secondes.

[Alegas]

Toy Story 6.5/10

Nostalgie quand tu nous tiens ! Au-delà de son statut de pionnier technologique, il touche au mythe du jouet vivant qui nous a toujours titillé étant gamin. Partager cette expérience avec son enfant se révèle assez forte. L’un découvre un univers totalement dingue avec des yeux écarquillés à chaque minute. L’autre prend du recul avec la richesse d’une œuvre qui n’a pas pris une seule ride. Pièce fondatrice d’une recette qui va faire ses preuves à plusieurs reprises, le premier volet de Toy Story propose une histoire simple, un rythme d’enfer (qui sera pulvérisé par le 2! sacré exploit au passage) et des personnages hautement emblématiques. En guise de conclusion, je verrais presque le film de John Lasseter comme un buddy movie d’une redoutable efficacité.

[Pathfinder]

De bon matin 6.5/10

Autre genre, autre approche, de bon matin fait partie de ces drames français qui te flinguent le moral pour les quinze jours à venir. Pourtant, le sujet est difficile à esquiver puisqu’il fait régulièrement la une des drames du quotidien. Le film raconte donc la lente chute d’un cadre désavoué, rétrogradé et harcelé psychologiquement par une direction rajeunie ayant décidé de le mettre au placard. Dans la droite lignée du couperet, le film livre une analyse accablante des ravages de la sphère professionnelle sur notre quotidien. Daroussin incarne avec la sobriété qu’on lui connait ce directeur au bord du précipice. Ici, il n’y a pas de gras juste l’essentiel. Les faits et rien que les faits avec un homme lentement cassé qui commettra l’irréparable. La narration déstructurée ne prend pas en traitre sur le destin de cet homme se limitant au constat froid et détaché d’une vie minée et d'une famille brisée. Le film ne réinvente pas la roue puisqu’il passe après de belles réussites sur le sujet. Mais la forme élaguée à l’extrême (peu de dialogues, pas de musique) lui confère une atmosphère oppressante rappelant le suffocant drame de Nicole Garcia, l’adversaire.

[Alegas]

Panic room 5/10

David Fincher est un mec agaçant. Pétri de talent, il a passé une bonne partie de sa carrière à jongler entre les paris couillus et les commandes formatées de studio. On pourrait parfaitement imaginer que l’homme va préférer baisser occasionnellement son froc pour confectionner de solides succès dans le seul but de pouvoir réaliser des projets plus personnels. La raison est peut être même encore plus profonde. L’homme serait il accro à la reconnaissance du public et des critiques ?

Toujours est-il que Panic room synthétise les nombreux reproches que l’on pourrait opposer au réalisateur. Sans âme, ce produit de dimanche soir s’apparente à un caprice narcissique ou Fincher fait un étalage grossier de sa science visuelle. La photographie est impériale. Les plans sont étudiés à l’extrême. Mais est-il nécessaire de faire passer sa caméra à travers la hanse d’une tasse pour reconnaitre les qualités de cet artiste? Nous savons tous déjà que c’est un génie de l’image. Alors pourquoi ne pas se focaliser sur l’histoire et s’éviter ainsi un humour mal employé, des acteurs à coté de la plaque (le Jared Leto Show!), des situations ubuesques et un final archi vu ? Car Panic room est tout cela à la fois. Et hormis un Forrest Whitaker juste comme il faut, je serai bien emmerdé de trouver un motif de satisfaction dans ce film « à usage unique ». Je suis volontairement sévère. Mais il m’est difficilement concevable d’admettre que le réalisateur de Seven, Fight club, Alien 3 et surtout Zodiac se soit fourvoyé dans un projet aussi vide et policé. « Panic room réalisé par Brett Ratner », j’aurais laissé volontiers filer un petit « ouais c’est vachement bien puis le gars se ressaisi bien là ! ». Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai passé un bon moment! Le générique est magnifique. L’esthétique est encore une fois inattaquable. La musique d’Howard Shore se montre bien angoissante. Mais tout me ramène à quelque chose de vaniteux (« regardez les mecs ce que je peux faire avec du numérique !») et de pas cohérent dans la trajectoire du réalisateur. Les fans pourront me mettre dans les dents que Fincher a voulu se faire plaisir ou faire plaisir. Moi, je n’y vois qu’un retour en arrière et un moyen de se faire du fric facile.

Un auteur tel que lui n’a pas besoin de ce genre de « film cliché » pour alimenter son œuvre. Malheureusement, la suite ne me fera pas mentir (Button, Network et Millenium) justifiant presque les prémices d’une lente déchéance artistique.

le meilleur moment du film avec deux p'tits headshots

[Alegas]

Malheureusement, la suite ne me fera pas mentir (Button, Network et Millenium) justifiant presque les prémices d’une lente déchéance artistique.

Bah merde alors, j'aimerais bien en voir plus souvent des déchéances artistiques comme ça.

[Pathfinder]

Pour Social network, je minimise un brin.
Mais pour Button et Millenium, va au delà de l'esthétique et tu te rendras bien vite compte qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et eu égard à ses pièces maitresses (je réitère Fight club, Alien 3, The game, Seven et Zodiac) ben ouais je maintiens que sa période glorieuse est largement derrière lui!

[Dunandan]

Button, j'ai pas encore pu le voir en entier , mais c'est vrai qu'au niveau du fond je l'avais trouvé un peu creux, parce que bon à part l'esthétique comme tu dis et la drôle histoire d'amour, je savais pas trop où ce film allait. M'enfin faut que je le vois en entier pour en être sûr ...

[Alegas]

Button c'est pas le genre de films qui est pensé pour la tête, mais bien pour le cœur. Un très beau film en ce qui me concerne, que j'ai revu à la hausse à la seconde vision.

[elpingos]

Ouaip pareil...
C'est vrai que la 1ère fois, je m'étais un peu dit : tout ça pour ça... La 2e fois, j'ai pu plus me concentrer sur les images, la narration, tout l'aspect réal qui font que cette histoire atteint une dimension supérieure.