[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Happy Feet 2 - 9/10

Messagepar Alegas » Mar 16 Oct 2012, 05:52

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Happy Feet 2 de George Miller

(2011)


Faire une suite de Happy Feet, malgré son joli succès, était loin d'être la chose la plus évidente. Le premier film se suffisant amplement à lui-même, il était difficile d'imaginer un second opus qui ne tomberait pas dans la redite totale. Pourtant, Happy Feet 2 se révèle être une très jolie surprise et ce, malgré l'effet de surprise passé, ceux ayant déjà vu le premier film se retrouvant en terrain connu. C'est d'ailleurs cet aspect là qui rend le film clairement moins savoureux, car outre le fait que beaucoup de séquences répètent des actes déjà vus dans le premier épisode, sa construction scénaristique, thèmes inclus, paraissent réellement comme des calques du même film, que ce soit par l'ode à la différence, l'habituel message de l'unification ou encore de la remise en question d'une entité dans l'univers qu'elle occupe. Néanmoins, il faut avouer que ce dernier point est bien plus mis en avant dans ce second métrage, au point d'en occuper une place toute particulière, notamment avec l'intervention de deux nouveaux personnages issus de l'espèce krills, une storyline certes pas dénuée de défauts (on tombe un peu trop dans l'humour pour de l'humour à partir du moment où l'on quitte l'océan) mais qui offre une réflexion intelligente sur la place d'une espèce aussi infime dans l'univers, thème principal abordé dès l'introduction où l'on nous souligne en voix-off que même l'espèce la plus avancée a besoin de l'infiniment petit pour avancer (et là encore, on atteint un reflet évident de l'humanité d'aujourd'hui).

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La construction même du film est donc clairement inégale (on frôle parfois l'abus de chansons qui durent à peine quelques secondes et ce, malgré un choix varié et rythmé, le montage alterné avec ses multitudes de personnages secondaires est loin d'être la meilleure idée du métrage, surtout lorsqu'ils ont chacun une storyline pas forcément intéressante) mais heureusement il se rattrape avec brio sur le plan de l'émotion. Ainsi, on se retrouve devant un second opus porteur d'un espoir nuancé, un espoir pourtant plein de détresse qui s'exprime de façon magnifique via trois chansons marquantes dont la puissance évocatrice en fera frissonner plus d'un. Rajoutons à cela une mise en scène toujours aussi inspirée de George Miller quand il s'agit de délivrer des plans aussi beaux les uns que les autres ainsi que des séquences de danse au rythme salvateur et on obtient, malgré un prédécesseur plus convaincant, un film d'animation hors-normes qui ne méritait clairement pas un tel carnage, que ce soit sur le plan financier ou critique.

NOTE : 9/10
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Casablanca - 8/10

Messagepar Alegas » Sam 20 Oct 2012, 00:30

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Casablanca de Michael Curtiz

(1942)


Première vision de ce classique du cinéma américain qui ne fait absolument par mentir sa réputation. Le plus étonnant avec Casablanca, c'est de se rendre compte à quel point il passe l'épreuve des années avec un succès pour le moins surprenant. Une réussite qui doit évidemment beaucoup au scénario du film, débutant par une histoire simpliste d'espionnage pour dévoiler au final une histoire d'amour qui doit forcément mal finir. A ce titre, la totalité du métrage est un sans-faute, un exemple même de personnages pas manichéens (notamment celui de Bogart qui est de très loin le plus intéressant du film de par son ambiguïté), de séquences qui savent s'arrêter quand il le faut (les flashbacks auraient pu durer bien plus longtemps mais cela suffit pour comprendre la tragédie amoureuse qui se dévoile sous nos yeux). Seuls reproches, le fait que quelques personnages secondaires soient trop vite oubliés (notamment Sam le pianiste) et surtout ce final qui sent bon la propagande. Alors oui, le contexte fait qu'un tel choix est compréhensible (49th Parallel de Michael Powell souffrait du même défaut) mais en l'état, ça paraît tout de même de trop, le film aurait réellement gagné à s'arrêter sur l'avion qui décolle car tout le reste, que ce soit l'officier français qui perd toute son ambiguïté, la mort du nazi éclipsée en deux secondes et surtout la pointe d'espoir pour le personnage de Bogart qui s'est pourtant résigné au malheur, sonne vraiment faux vis à vis de ce qui a pu précédé.

Heureusement, la mise en scène rattrape ces quelques défauts. Car si Michael Curtiz n'est pas forcément le meilleur réalisateur de l'époque, il offre assez de classe visuelle au film pour permettre une iconisation idéale du couple principal, mais aussi quelques séquences mémorables comme cette confrontation musicale avec l'hymne national allemand et la Marseillaise. Enfin, le casting est plutôt bon dans l'ensemble, mais c'est véritablement Humphrey Bogart qui vole le film à lui tout seul, avec un aspect rigide qui cache un homme détruit de l'intérieur (superbe scène où l'on découvre qu'il se saoule la nuit, j'adore aussi sa relation avec le pianiste), un jeu d'acteur simpliste d'apparence donc, mais qui dissimule une véritable subtilité néanmoins. Un excellent film qui conserve encore aujourd'hui tout son impact, sans les deux dernières minutes qui gâchent tout le propos du métrage c'était presque un chef-d’œuvre instantané.

NOTE : 8/10
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Barking Dog - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mar 23 Oct 2012, 12:33

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Barking Dogs Never Bite (Barking Dog) de Bong Joon-ho

(2000)


Un poil déçu devant ce dernier long-métrage de Bong Joon-ho qu'il me restait à découvrir. Il faut dire que Barking Dog fait un peu pâle figure devant des œuvres telles que Mother, Memories of Murder et The Host, le film se contentant finalement d'être un métrage sympathique et rien de plus. Comédie oscillant pendant près de deux heures entre l'humour noir et le burlesque, Barking Dog est avant tout un récit éclaté qui permet de suivre l'histoire de deux personnages (un doctorant martyrisé par sa femme enceinte et une jeune fille en quête de gloire éphémère) qui, pour des motivations différentes, devront faire équipe pour retrouver un chien perdu. Une histoire de base gentillette donc, mais qui cache néanmoins un réel savoir-faire en terme d'ambiance.

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Déjà, Bong Joon-ho préfigure dans certaines séquences du film des passages entiers de Memories of Murder (le clochard, la course-poursuite dans l'immeuble) ou de The Host (la totalité des séquences au sous-sol, avec l'excellent acteur qui interprètera plus tard le père dans The Host), et livre donc, en plus d'une comédie réellement drôle dans son aspect extrême (ça va quand même assez loin par moment, pas étonnant qu'un carton explicatif sur l'utilisation des chiens dans le film soit présent avant même le générique :mrgreen: ), une pièce filmique vraiment étonnante de par sa capacité à mélanger les genres (là encore, Bong Joon-ho montrait un de ses plus grands talent). Alors oui, l'histoire en soi est loin d'être mémorable et perd parfois ses objectifs (notamment lors du final), mais là encore Bong Joon-ho fait rapidement oublier ces défauts via une mise en scène déjà prometteuse, avec des utilisations de plan d'ensemble ingénieuses ou encore une maîtrise évidente de la tension. Bref, on est loin de la qualité générale des autres œuvres de son auteur, mais en l'état ce Barking Dog est vraiment un bon petit film recommandable, que ce soit pour les aficionados de Bong Joon-ho ou tout simplement de comédies coréennes réussies.

NOTE : 6,5/10
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Temps modernes (Les) - 8,5/10

Messagepar Alegas » Mer 24 Oct 2012, 17:29

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Modern Times (Les Temps Modernes) de Charles Chaplin

(1936)


Énième vision de ce classique indémodable et de ce qui est clairement une des œuvres les plus marquantes de son auteur. Un film que je redécouvre, y voyant aujourd'hui, en plus d'une comédie à l'efficacité intemporelle, un véritable testament d'un artiste dépassé par l'évolution de l'art dans lequel il évolue. Avec Modern Times, Charles Chaplin signait son film muet, tout en intégrant le cinéma sonore qu'il rejetait pour des raisons artistiques, mais aussi son dernier présentant son alter-ego Charlot. On est donc ici devant un film qui n'est ni plus ni moins qu'un dernier acte rempli de mélancolie et de nostalgie, le tout sur une critique de la société d'époque sur tout les points : politique, économique, industriel, sociologique et judiciaire. Une œuvre plus complexe qu'il n'y paraît, preuve ultime pour l'industrie cinématographique que le muet pouvait encore délivrer quelque chose d'essentiel et de pur. En cela, les vingt dernières minutes du métrage prennent alors un sens tout autre, le personnage de Charlot appréhendant la prise de paroles pour finalement révéler des paroles incompréhensibles qui préfigurait déjà Lights of the City ou certains discours de Great Dictator, et le plan final devient alors terriblement évocateur du sentiment de Chaplin à l'époque, laissant partir le personnage qui l'a accompagné pendant des années pour se tourner vers une forme de cinéma différente et plus complexe.

En guise de baroud d'honneur de Charlot, Chaplin livre ce qui est certainement l'une des ses comédies les plus réussies (et ce, malgré quelques longueurs que l'on oublie rapidement), ponctuée de moments cultes comme l'excellent passage dans l'usine (avec le coup de la machine à nourrir les employés qui est tout simplement un grand moment de rigolade), des retournements de situations toujours plus absurdes et osés (le héros sous emprise de la cocaïne, il fallait oser) mais aussi d'une histoire d'amitié touchante entre un homme et une femme que l'injustice de la société a fait rencontrer. Œuvre majeure de l'histoire du cinéma américain en plus d'être une des comédies les plus drôles du monde, Modern Times s'impose aisément comme l'une des apogées artistiques de Chaplin. Un très grand film qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.

NOTE : 8,5/10
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Bachelorette - 3,5/10

Messagepar Alegas » Ven 26 Oct 2012, 00:25

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Bachelorette de Leslye Headland

(2012)


Je savais que ça allais être nul et je n'avais aucune envie de le voir. Sauf que quand un pote qui vient de m'offrir un repas au restau quelques minutes avant me propose d'aller le voir avec lui alors que ça me coûte pas un rond, forcément je dis oui. Heureusement, c'était quand mieux que ce à quoi je m'attendais, j'ai rigolé (des fois) mais bon forcément ça reste avant tout un film pour nanas, avec des problèmes de nanas et des psychologies de nanas, du coup ça me parle pas des masses et heureusement qu'il y a des gags avec des mecs pervers (même si ça va jamais très loin). En plus, le scénario c'est du niveau zéro avec toujours les mêmes thèmes qui ressortent, comme quoi il y a un moment dans sa vie où il faut se poser, trouver l'amour tout en restant fidèles à ses amies, etc etc... Le casting est sympa mais rapidement oubliable, Kirsten Dunst confirme que depuis son dernier film avec Coppola elle doit se coltiner un agent pas très doué. Bref, je conseille pas (à moins que vous soyez une nana, on sait jamais).

NOTE : 3,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar osorojo » Ven 26 Oct 2012, 00:36

Jolie ta dernière salve ! :super: A part ce dernier qu'on peut oublier, que des films qu'il faut que je voie un de ces quatre. Avec Mother, j'ai bien envie de voir ce premier film de Bong Joon-ho même s'il semble moyen :)

Quant à Charlie Chaplin, c'est l'une de mes nombreuses failles à combler, je n'ai rien vu de lui ! :oops:

Enfin pour Casablanca, j'aurais du choper le coffret BR quand il était à 12e. Mais je sais pas pourquoi, j'ai toujours eu un mauvais à priori sur ce film qui fait qu'il ne m'a jamais boté malgré sa superbe réputation. Peut être cette affiche qui semble annoncer un plot bien axé romance, ce que je n'affectionne pas particulièrement :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 26 Oct 2012, 00:40

Casablanca tu peux y aller, la romance est le fil rouge de l'histoire mais y'a un petit côté espionnage vraiment sympa.
Et pour Chaplin, c'est effectivement à rattraper, ou alors au moins voir Temps Modernes, Dictateur, The Kid, Lumières de la ville et M. Verdoux, ses meilleurs selon moi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 26 Oct 2012, 07:00

Et t'as conclu avec ton pote au moins ou pas ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Ven 26 Oct 2012, 07:43

Alegas qui donne du conseil sur du Naphta on aura tout vu ici :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar nicofromtheblock » Sam 27 Oct 2012, 11:01

Perso, je préfère Bachelorette à Very bad trip.
En même temps, avec Lizzy Caplan et Isla Fisher, j'étais conquis d'avance !
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Beyond Therapy - 1/10

Messagepar Alegas » Dim 28 Oct 2012, 14:04

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Beyond Therapy de Robert Altman

(1987)


Je continue ma lancée dans le cinéma de Robert Altman et le moins que l'on puisse dire c'est que ça va de pire en pire. J'espère vraiment que des films comme The Player et The Long Goodbye remonteront le niveau parce que là on touche indéniablement le fond. Déjà sur la forme il y a tout ce que je déteste dans son cinéma, à savoir cette théâtralité omniprésente et jamais intéressante. Là encore, ça se veut être un film choral embrassant le plus de thèmes possibles mais le scénario est tellement laborieux que ça devient très vite un calvaire, et ce n'est pas le casting qui va faire changer d'avis, même Jeff Goldblum arrivant à être insupportable dans une sorte de jeu où l'on cherche à en faire le plus possible dans l'humour pathétique. Clairement le pire film d'Altman que j'ai pu voir jusque là.

NOTE : 1/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 28 Oct 2012, 14:41

Ca sert à rien de continuer, crois moi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 28 Oct 2012, 14:42

Bah ce que dis Logan sur Le Privé me tente quand même et puis j'ai The Player en stock. Après ouais, si ces deux là me conviennent pas j'arrêterais définitivement.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 28 Oct 2012, 14:48

Ne pas oublier la réplique de Kevin Spacey dans Swimming with Sharks, dans un rôle de producteur à qui l'on suggère Altman pour mettre en scène un script auquel il tient : "Altman ? Ce tacheron ? Il ne trouverait même pas l'ouverture d'un sac en papier."
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Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal - 4/10

Messagepar Alegas » Lun 29 Oct 2012, 14:11

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Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull (Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal) de Steven Spielberg

(2008)


Pas de redécouverte miraculeuse ni de réhabilitation filmique ici, ce quatrième opus des aventures d'Indiana Jones est identique aux souvenirs que j'en avais depuis sa sortie cinéma. En revanche, et de façon étonnante, je revois le film avec un avis bien plus extrême que ce soit dans ses qualités ou dans ses défauts. En l'état, rien que l'idée d'une suite à Indiana Jones, plus de quinze ans après le troisième épisode, était une idée idiote dans le sens où la trilogie se suffisait à elle-même. Néanmoins, on pouvait tout de même se permettre d'attendre un minimum de qualité de la part de Spielberg, qui avait depuis énormément mûri en terme de mise en scène. Il y avait donc moyen, au minimum, d'obtenir un divertissement sympathique tout en retrouvant l'essence particulière de la saga. Alors oui, sur la réalisation, le film est souvent génial. En témoigne ces vingt premières minutes bourrées de plans iconiques magnifiques, de mouvements de caméra dignes de ce que nous avait habitués Spielberg (notamment un gros travail sur les reflets et travellings), bref un début de métrage qui avait de quoi lancer les espoirs les plus fous. Mais voilà, un mauvais scénario a rarement donné suite à un bon film, et ça se vérifie ici de façon particulièrement troublante. C'est à se demander comment Spielberg a pu laisser passer un script pareil, tant il se révèle être prétexte et grossier que ce soit sur les facilités scénaristiques (qui sont les indiens ? Comment Jones arrive à sortir du territoire américain avec le FBI à ses trousses ? Depuis quand il y a des routes dans la jungle ?) ou tout simplement les idées à la con (chien de prairies numériques, singes numériques, fourmis numériques, un fils à Indiana Jones, un triple agent, etc etc...).

Alors oui, les Indiana Jones n'ont jamais été des scénarios parfaits en tout points, mais ils avaient le mérite d'être raccords et respectueux avec le spectateurs, ce que ne fait jamais ce troisième film, qui ose même transformer une ambiance réussie (tout ce qui tourne autour du mythe extra-terrestre est réussi jusqu'à ce qu'on les voit) en gag involontaire qui enterre définitivement le sérieux du métrage. C'est d'autant plus dommage que le film avait du potentiel, l'ambiance nostalgique est plutôt bien construite en début de récit, la musique de John Williams, malgré des répétitions (on entend même un thème de War of the Worlds), tient la route, et le casting fait plaisir à voir (sauf Shia qui a un personnage raté et John Hurt qui ne sert strictement à rien). Bref, c'est loin d'être une bouse intégrale, c'est même loin d'être le Spielberg le plus raté, mais en l'état c'est franchement indigne de ce qu'on pouvait en attendre. Merci Lucas.

NOTE : 4/10
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