[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Scalp]

Le combo de la mort qui tue là, respect.

[Alegas]

Il manque juste Lockout et le Transporteur 3.

[Heatmann]

n'oublions pas From paris with love aussi

[Scalp]

Et pour finir un petit Frontières et là on tient le high level made in Europa Corp.

[Heatmann]

et dire que les 2 prochain europa c'est avec Bob et l autre avec kevin !!! bon j'y croit quand meme

[Scalp]

Y a un real pour le Costner ? non parce que bon si c'est Megaton, Kevin ou pas même pas je regarde.

[Heatmann]

ouai , c'est McG ( mais je te l'ai deja dit la semaine derniere ca ) , donc c'est bon ca peut le faire , besson doit surement juste ecrire et produire de loin

[Hannibal]

il veut pas "écrire de loin" aussi?

[Scalp]

Ah oui c'est vrai, enfin j'espère que Besson il écrit pas trop quand même parce que bon l'écriture c'est pas son truc

[Hannibal]

The town de Ben Affleck (2010)

The town est un petit polar bien sympathique qui prouve bien que le père Affleck est loin d’être un manche caméra en main. A Boston, il existe un quartier où les gens sont braqueurs de père en fils, on va alors suivre quatre locaux qui exécutent des coups pour le compte du fleuriste véritable parrain local. Malheureusement pour eux, un des casses va mal se passer et ils sont obligés de prendre une otage qui, on l’apprend plus tard, habite à deux rues de chez eux.

Le film est réussi avec une belle galerie de personnages à forte personnalité : Jeremy Renner campe un taré de la gâchette qui ose tout et n’a peur de rien, Le mec du FBI est un bon salopard mais d’une efficacité redoutable, Ben Affleck se donne un rôle un peu trop lisse à mes yeux, il fait vraiment trop gentil dans le film comparé à ses collègues, le duo d’actrice Rebecca Hall en banquière kidnappée et Lively en déchet humain mère de famille sont impeccables, enfin Pete Postlewaite en impose en truand local dans sa boutique de fleuriste. Aucune fausse note donc dans le casting.

Les trois scènes de casse du film sont très réussies avec un rythme effréné et un sens du montage dynamique. La course poursuite du deuxième braquage est au même titre bien tripante. Le petit reproche que je peux formuler concerne toute la première partie du film qui prend vraiment son temps pour établir la relation entre Affleck et Hall, c’est un peu bavard par moment et même si on a besoin de voir la relation se nouer entre eux, c’est un poil longuet jusqu’au deuxième braquage où tout s’enchaine après avec une fluidité et une vitesse impeccable. De ce fait la relation avec le père est un peu expédié et on aurait pu gagner à approfondir le côté "vos pères travaillaient tous pour moi, maintenant c'est vous qui bossez pour moi" comme dit Postlewaite avant le dernier braquage. Voilà juste ces deux petits reproches mais sinon The town est une bonne surprise et Affleck signe là un film soigné et efficace.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Perfect blue de Satoshi Kon (1998)

Je ne suis pas un grand spécialiste de manga (à part Akira) mais je dois reconnaître que ce Perfect blue est plutôt bien foutu tant Satoshi Kon joue avec le spectateur de la première à la dernière image. Il y a là une représentation de la folie et un échange permanent avec le spectateur qui en vient à douter constamment de ce qu’il voit à partir de la moitié du film.

Pourtant le début est plutôt classique avec Mima une star de la chanson qui va tout lâcher pour devenir actrice. Mais le cinéma est un monde impitoyable et elle se rend vite compte qu’elle n’est rien dans ce milieu où elle est obligée de faire ses preuves en acceptant des rôles insignifiants puis en donnant de sa personne physiquement parlant. Parallèlement, il se déroule une série de meurtres directement liés à l’entourage de Mima et relativement gore il faut bien le dire. L’action va clairement crescendo avec un gros virage au milieu du film où la réalité se confond de plus en plus avec les scènes de film qu’elle tourne et même avec ses rêves les plus profonds.

A partir d’un moment on a donc un mal fou à savoir dans quelle réalité on se situe. Satoshi Kon brouille les pistes autant qu’il le peut pour partir dans un gros délire dans la dernière demi-heure où la folie et la schizophrénie emportent tout sur leur passage. Cerise sur le gâteau, le film propose un twist final que je n’avais pas du tout vu venir. Pour l’instant, je ne peux pas mettre plus car j’ai l’impression d’avoir raté des trucs ; mais c’est un film qui vieillit très bien dans ma mémoire et il faudra que je le revois pour mieux l’apprécier tant il possède différent niveaux de lecture et tant sa narration est complexe avec les différentes réalités qui se confondent dans la tête de Mima.

NOTE : 7/10

[Dunandan]

Pale rider de Clint Eastwood (1985)

Pale rider est un petit western sympathique sans être extraordinaire mais ça fait quand même du bien de voir un bon Clint en mode "envoyé biblique" qui vient rétablir l’ordre dans une communauté de chercheurs d’or. Le film commence tambour battant avec un raid de cavaliers qui fond sur le camp des chercheurs d’or pour tout ravager. La tempête passée, Clint arrive tel un envoyé du ciel ; le parallèle avec un envoyé divin est très surligné surtout dans la première moitié du film, où on apprend que Clint est le preacher qui refuse d’utiliser les armes et qui apporte la paix.

Heureusement pour les mineurs et surtout pour le spectateur, cela ne va pas durer car Clint va user du bâton dans une scène maladroitement chorégraphiée et surtout du pistolet dans ce qu’il sait faire de mieux, dessouder des vilains. Et là, on arrive au gros morceau du film avec le marshall et ses six hommes de main qui comme les sept mercenaires sont chargés d’éliminer les chercheurs d’or par Lahood sorte de riche propriétaire tout puissant. Tout comme Clint dans la première moitié du film, les sept mercenaires sont iconisés ce qui renforce leur force aux yeux du spectateur et qui aboutit fatalement à un final jouissif.

Pour le casting, on a le plaisir de retrouver des bonnes têtes connues : Chris Penn en sale gosse de Lahood violent et impétueux ou Richard Kiel, le requin de James Bond dans le rôle de la brute , les mercenaires ont tous de vraies gueules de western et le marshall est très bon car il chie vraiment dans son froc quand il comprend qui est Clint et qu’il voit ses hommes se faire buter un à un.
Pale rider est donc un western sympathique qui pourra en rebuter certains car il prend son temps à dépeindre les personnages pendant plus d’une heure pour ne lâcher la purée que sur la dernière heure du film. C’est d’ailleurs le seul reproche qu’on peut lui faire, un manque d’action mais sinon c’est du tout bon, vive Clint !

NOTE : 7,5/10

[Hannibal]

Cowboys & envahisseurs de Jon Favreau (2011)

Bon ben c’est pas aussi catastrophique qu’on a voulu me le faire croire, ça démarre même plutôt très bien avec les trois premiers quarts d’heures qui se rapprochent d’un 8/10. Daniel Craig se réveille en pleine pampa au milieu de nulle part avec un bracelet accroché au poignet et va vite être alpagué par trois gars qu’il va dézinguer à la vitesse de la lumière. Il arrive dans une ville du far west et tente de comprendre ce qui lui est arrivé. L’ambiance est posée, c’est plutôt sympa et la curiosité du spectateur est suffisamment attisée pour qu’on ait envie de connaître la suite.

Malheureusement, à partir du moment où Craig est emprisonné, il y a un sérieux coup de mou dans le film qui ne le quittera plus jusqu’à l’assaut final qui permet de redynamiser un peu le tout. Continuons sur les sujets qui fâchent : le coup de la nana alien qui réssucite, c’est juste pas possible, c’est ce genre de facilités scénaristiques où on voit bien que les gars ne se sont vraiment pas fait chier et ont dû dire : « ok c’est une alien donc on peut faire ce qu’on veut, on va la réssuciter dans les flammes ». Sérieux les gars, on n’en veut plus des trucs comme ça dans un blockbuster…

C’est vraiment dommage parce que le film n’est pas dégueulasse, le background est plutôt sympa, le personnage de Craig est excellent et badass à souhait avec de la punchline sympathique, Ford fait son âge mais on peut pas le rajeunir sinon on en serait à Indiana Jones 15, Paul Dano a toujours une aussi sale gueule. Côté effets spéciaux, ça tient la route et contrairement à ce qu’on en dit, je ne trouve pas que le combat final soit abusé, enfin pas plus que les ewoks contre l’empire dans le retour du jei . Cowboys & envahisseurs aurait pu être un super film, surtout à la vue du premiers tiers du film mais il s’enlise un peu dans la narration pour n’être qu’un blockbuster moyen : dommage…

NOTE : 6/10

[Scalp]

T'es bien généreux avec ce truc ( alors que t'as été radin avec The Town )

[Hannibal]

mouais peut être, franchement tout le début est prometteur... après je suis d'accord que ça livre pas la marchandise...je suis peut être trop gentil...