[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[osorojo]

Ca a l'air bien sympa, tu m'as convaincu dès la première phrase quand tu l'as comparé au 12 salopards

[Jimmy Two Times]

Ça reste un cran en dessous des Douze Salopards (c'est surtout moins drôle) et un peu plus axé infiltration mais c'est du putain de cinéma à papa comme on en fait plus!

[Scalp]

C'est même 3 cran en dessous du Aldrich, en plus y a Richard Burton à la place de Lee Marvin

[Jimmy Two Times]

...mais ça reste un très bon film! Sinon, je vais me refaire les Douze Salopards fissa histoire de le faire rentrer dans le top!

[Scalp]

Un bon film

[Heatmann]

un peu long a demarrer ce Eagles dare , mais ca reste du tout bon hein , parfait pour un dimanche apres midi pluvieux , vas y oso

[Scalp]

Pis c'est sympa de voir Clint flinguer du nazis par paquet de douze, je crois bien qu'a lui tout seul dans ce film il en bute au moins 50

[Jimmy Two Times]

50 ça c'est juste ceux qui se font dessouder à la mitraillette. Si tu rajoutes ceux qui meurent dynamités, tu peux doubler tes estimations. En bonus, quelques coups de poignards sournois dans le dos des brebis nazies égarées...

[Dunandan]

The Thing - Matthijs van Heijningen Jr. - 2011

Carton rouge direct! Mettons les choses au clair tout de suite. Cette nouvelle incursion dans l'univers du chef d'oeuvre de Big John n'est pas le pire film du genre sorti récemment sur nos écrans. Pendant une heure, il se suit même sans ennui particulier mais les producteurs ne sont vraiment pas foulés (mais alors pas du tout) tant le manque d'inspiration transpire de tous les pores de ce faux prequel sans âme. D'ailleurs, le cataloguer comme un prequel, ça a bien du les arranger...car on est plutôt en face d'un remake singeant sans vergogne l'opus de 1982.

Le réalisateur venu du froid (enfin, on le suppose vu son patronyme) fait honorablement son boulot d'exécutant, le casting de norvégiens comporte quelques bonnes trognes (par contre la Winstead ne sert à rien et n'est pas crédible une seconde), le design des créatures est correct (en revanche le côté CGI mal intégrés gêne constamment et nous fait regretter l'extraordinaire boulot de Rob Bottin il y a 30 ans) mais rien n'y fait, le rejet est total.

Ce genre d'initiative mercantile ne réussit qu'une chose: faire du tort à un des meilleurs films de monstre de tous les temps tout ça pour sevrer une génération de spectateurs qui bouffent de la merde formatée à longueur d'année et trop fainéante pour creuser un peu l'histoire du 7ème art. Pour revenir au film, la dernière demie heure est complètement foirée et que dire de l'épilogue qui s'essaie à raccorder maladroitement le récit avec la version de Carpenter. Au final, on obtient un bon gros vomito et tant qu'à faire je vais essayer de me retenir quelques semaines et je déverserai ma bile sur un présentoir Total Recall 2012 dans un hypermarché. Plus jamais ça!

2.5/10

[Jimmy Two Times]

L'Age de Glace 4 : la Dérive des Continents - Steve Martino & Mike Thurmeier - 2012

Déjà le 4ème volet des aventures de Manny, Diego, Sid et Scrat et la qualité est toujours plus ou moins au rendez-vous. Cet opus 2012 n'atteint pas le niveau des deux premiers épisodes mais redresse (un peu) la barre après le décevant Temps des Dinosaures (le 3 pour ceux qui ne suivent pas). Une fois de plus, le succès international est colossal et nous pouvons parier sans trop de risques sur la mise en chantier de futures suites. Il est d'ailleurs amusant de constater à quel point la saga de l'Age de Glace écrase toute la concurrence animée à chaque nouvelle sortie sur le sol français alors qu'aux USA, elle peine à se hisser au niveau de succès des Pixar ou même de Madagascar.

Comme dans le précédent opus, le scénario ne brille pas particulièrement par son originalité. Ça sent même le recyclage éhonté. Toujours aussi poissard dans sa quête du Saint Gland, Scrat provoque la dérive des continents à l'origine du titre. La première demie heure est plutôt laborieuse, l'humour très enfantin et la multiplication des personnages alourdit l'ensemble (toutes les péripéties de la famille de Manny sur fond de crise de l'adolescence ne sont guère passionnantes). Heureusement, une fois les trois personnages principaux isolés, les choses s'améliorent. Le point fort du film est indéniablement le méchant de l'histoire, un singe-pirate particulièrement réussi. L'addage pas de bon film sans bad guy à la hauteur prend ici tout son sens.

Parsemé d'hommages assez drôles (Braveheart, Pirates des Caraïbes...), le film séduit par la force des choses et ressemble plus à un film d'aventures teinté de flibusterie (coups fourrés, trahisons, élaboration de stratégies d'attaque) qu'à un banal film d'animation. Le rythme effréné propre à la série maintient l'intérêt du spectateur et permet de ne pas garder en tête trop longtemps les quelques blagues qui tombent à l'eau. Loin des plus grandes réussites du genre, L'Age de Glace 4 remplit tout de même son contrat de manière honorable, en proposant encore une fois un spectacle familial de qualité, condition sinéquanone pour continuer à faire résonner le tiroir caisse.

6.5/10

[zack_]

Perso j'avais trouvé le 3 bien supérieur au 4.
Sinon de beaux écrits.

[Jimmy Two Times]

Merci Boss!

[Jimmy Two Times]

God Bless America - Bob Goldthwait - 2012

En ces temps de morosité ambiante et de misère sociale, quoi de mieux qu’un bon brûlot subversif sous forme de farce noire ? God Bless America appuie là où ça fait mal et tire à boulets rouges sur la stupidité générale de nos contemporains et sur l’abrutissement provoqué par des médias qui prennent une place de plus en plus importante dans nos vies de tous les jours. Sur le fond, la question reste toujours la même. Quel est l’intérêt des réseaux sociaux et des émissions de télé-réalité plus débiles les unes que les autres ? Comment éviter la psychose générale alors que la peur se vend maintenant au kilo et est devenue une véritable machine à fric ? En tirant dans le tas, tout simplement ! Un nettoyage radical qui vise la connerie sous toutes ses formes.

Dans le détail, tout ce qui a du vous agacer au moins une fois dans votre vie a de forte chance d'être pointé du doigt dans ce film: les voisins horripilants qui ne respectent rien, les enfants gâtés, les casses couilles qui foutent le bordel derrière vous au cinéma, les supers chrétiens, les jeunes imbus de leur image (et cette putain de télé-réalité), en clair tout l'éventail de la stupidité y passe. Franck (Joel Murray), qui se croit atteint d'une tumeur au cerveau décide de passer à l'acte pour le bien des quelques rares semblables qui ont un minimum de respect pour la vie et celle des autres. Il sera vite rejoint dans sa croisade par Roxy (Tara Lynne Barr), une lycéenne qui s'invente une vie de merde pour prendre part à la grande lessive.

Sur la durée, God Bless America tourne un peu en rond mais les scènes jouissives sont suffisamment nombreuses pour permettre au spectateur de rire tout du long, non sans grincer des dents par moment (on est pas des animals, hein! ). On pense inévitablement à des films comme Tueurs Nés, Chute Libre ou même le récent Super de James Gunn. Que des références qui divisent, aussi bien qualifiées de films cultes que d'essais nauséabonds. Conformistes, passez votre chemin. Puritains adeptes de la morale, laissez tombez. Cette excellente surprise ne cherche pas d'excuse pour justifier son carnage mais juste à tirer la sonnette d'alarme sur l'état de notre monde civilisé. En l'état, il y a de quoi avoir la chair de poule... Pauvres de nous...

8/10

[Mark Chopper]

Tu le vends bien !

[Killbush]

Globalement d'accord avec ta critique, mais je suis un peu moins généreux sur la note, je trouve que le coté subversif et les cibles visées par le propos du film sont un peu trop convenues et finalement assez conformistes