[Pathfinder] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Mer 17 Oct 2012, 10:55

Je suis toujours passé au travers de celui là alors que j'ai très envie de le découvrir, c'est bizarre. Merci pour la piqure de rappel, je vais essayer de le choper :super: Il n'est pas sorti en BR par chez nous ?
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 11:42

Pas de BR prévu pour le moment malheureusement. Ni en france, ni aux US ni au canada! :x
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 17 Oct 2012, 13:38

Le film consolide sa 2ème place au classement.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 13:40

Et Double Team, il rentre toujours pas? :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 17 Oct 2012, 13:43

Je peux ptet poser un 10 pour voir :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 13:46

Ok, j'attend ta prose avec impatience alors! :mrgreen:
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Désigné pour Mourir - 6,5/10

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 14:53

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Désigné pour mourir 6.5/10

Petite déception là ! Dans mon souvenir, Désigné pour mourir était beaucoup plus dynamique et bien plus badass. J’en faisais mon champion toutes catégories des exploits de « Saumon Agile ».

A la revoyure, je serais moins dithyrambique surtout que je me suis refais cette année l’excellent Justice sauvage, le polar urbain de Steven sentant bon le bitume et la savate. Ici, Seagal est le détective John Hatcher, un homme au bout du rouleau souhaitant prendre du recul avec un job qui lui a bouffé ses convictions, sa vie et accessoirement son coéquipier (comme d’hab !). Il a fait l’amour avec trop de femmes compromises ! La prise de conscience de ce dur métier est à peine esquissée par un bref et très discret haussement de sourcil. C’est le mieux que pourra offrir un Seagal dont l’interprétation laisse fortement à désirer. Plus qu’à l’accoutumée. Ce qui relève de la performance de haute volée. En semi retraite donc, Hatcher décide de revenir au bercail (ah la scène de la chambre !). Il y retrouvera famille, ami du Vietnam et toute une flopée de jamaïcains (dealer de profession évidemment). Pendant 45 minutes, il va se montrer calme, détaché et recentré sur des préoccupations uniquement familiales. Seulement au bout d’un moment, faire l’autruche ne paie pas. Et quand on s’attaque à sa famille, ben le Steven il déboule en Jamaïque avec la ferme d’intention d’éradiquer ce peuple de fumeur de Marijuana. Malgré un certain faux rythme, le film a le mérite de mixer pas mal de genres. Et au-delà des exactions nocturnes du père Seagal, on se paie une bonne petite ambiance à base de mafia ainsi qu’une pointe de vaudou bienvenue profitant au personnage énigmatique de Screwface. Dwight H. Little n’étant pas un novice, il se fend d’une copie rigoureuse et agréablement léchée. J’aime bien sa filmographie à base de Rapid fire, Meurtre à la maison blanche ou encore Halloween 4. On tient là un solide artisan. La photographie est donc très correcte, les cadres sont soignés et il torche même une petite poursuite de caisses aussi carrée qu’efficace. Mais au-delà d’un rythme somnolant (les scènes d’action ont du mal à s’enchainer !), c’est le manque de brisages de membres qui est le plus répréhensible. Même s’il se lâche bien à deux reprises sur la fin, Seagal se révèle un brin radin préférant céder aux bonnes vieilles armes à feu. Par moment, Keith David, en mode réac, lui volerait presque la vedette.

Désigné pour mourir conserve, malgré tout, son statut d’agréable péloche d’action mais je ne peux m’empêcher d’être déçu par la gestion du rythme. J’aime beaucoup l’introduction au Mexique mais par la suite il y a une trop longue phase d'exposition dont n’avait pas forcément besoin ce type de film. Avec une pointe de déception, je le rétrograde donc à la seconde place de mon top Seagal.
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"Hatcher, je te refilerais meme pas la soeur de mes burnes!"
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USS Alabama - 6/10

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 17:28

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USS Alabama 6/10

Le roi des dimanches soirs est de retour !

A la solde d’un Jerry Bruckheimmer un brin envahissant, Tony Scott réalise, comme à son habitude, un divertissement de qualité. A défaut d’être original, USS Alabama ne s’embarrasse d’aucunes fioritures livrant un spectacle efficace à l’image du mano à mano engagé, dès le début, par un Gene Hackman aussi dangereux que narquois face à un Denzel Washington faussement bleu-bite. Pour le reste, les tics du producteur star ont souvent tendance à prendre le pas sur le travail de Scott. La musique furieusement pompeuse (copié collé de The Rock), la campagne de promotion de l’armée américaine et quelques traits d’humour dispendieux ont tendance à atténuer l’intensité du duel orchestré par le réalisateur à la casquette. Cependant, il est quasiment impossible de trouver le temps long. L’échange de bons mots vire rapidement à l’insurrection pour déboucher sur une mutinerie limite grandguignolesque. Comme toujours avec Scott, on pardonne les débordements de ce type tant le rythme file à vive allure. A coté de ça, les acteurs sont très bons et les seconds rôles foisonnent (Mortensen, Gandolfini et une ribambelle de gueules connues dont on ne se rappelle jamais le nom). Pas de place pour le sentimentalisme et la psychologie, USS Alabama déroule une mécanique de l’efficacité infernale se délestant au passage de la finesse nécessaire à un tel sujet (contexte, relations entre les personnages moins stéréotypés). A titre d’exemple, je vais préférer un U-571 rendant hommage à la richesse historique du cadre mais ne lésinant jamais sur le suspense claustrophobique. Alors pourquoi absolument vouloir choisir entre les deux ?

A l’inverse d’un Red October, le film de Tony Scott déboule donc à toute berzingue, emportant tout sur son passage et oubliant de prendre son temps pour respirer. Néanmoins, ça reste très recommandable et bien au dessus de la moyenne des poulains de l’écurie Bruckheimmer.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 17 Oct 2012, 17:31

C'est un film que je revois avec plaisir (et je surkiffe la musique), donc je te trouve un poil radin, mais je comprends que le côté "film de producteur" peut gêner.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 17 Oct 2012, 17:35

Pour la musique, j'ai vécu le meme traumatisme que The Rock. Trop de notes, trop de pompeux, trop quoi!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Jeu 18 Oct 2012, 09:04

Ben c'est du Zimmer, lui et ses émules de Mediaventure font rarement dans la dentelle :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Jeu 18 Oct 2012, 17:10

C'est vrai que Zimmer c'est l'éléphant dans un magasin de porcelaine. The Rock, je ne peux plus le regarder à cause de la lourdeur de la musique. POTC 1, 2 et 3, meme combat!

Pourtant j'avais bien aimé son job épique sur Dark Knight et Inception.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 19 Oct 2012, 08:40

Revu Prometheus hier soir.

Mon avis ne change pas trop ( ici). Pire, une seconde vision est loin de lui faire du bien. Je ne baisse pas la note mais les failles du scénario sautent encore plus au visage. Le rythme est catastrophique au terme d'une première heure ou il ne se passe rien. Il faut attendre l'arrivée des premières bébettes pour que ça s'active un peu. Prometheus restera donc une belle coquille vide et surtout un résidu de projet maintes fois remanié.

Je vend le steelbook, si ça tente quelqu'un.
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Mémoire dans la peau (La) - 7/10

Messagepar Pathfinder » Mar 23 Oct 2012, 10:24

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La mémoire dans la peau 7/10

Pendant longtemps, j’ai toujours considéré la Mémoire dans la peau comme le maillon faible de la série.

Et pourtant à y regarder de plus près et malgré ses 10 ans au compteur, cet épisode propose déjà un rythme haletant composant un peu plus avec la dimension complot que l’action infernale imposée par Paul Greengrass. Le film de Doug Liman a le mérite de prendre ses distances avec le mythe de l’agent secret. Exit donc le plagiat à la James Bond pour présenter un homme paumé qui va découvrir par bribes un passé complexe. Ancré dans une réalité bien plus intéressante que la sphère 007, Jason Bourne se sert avant tout de sa tête pour recomposer les fragments de sa vie, de ses poings pour se défendre et d’une carte pour se diriger. C’est assez simpliste mais très révélateur de l’approche. Le réalisateur opte donc pour un personnage dont les actes sont dictés par la notion de besoin et jamais dans le but de faire de l’esbroufe. L’environnement de Bourne est également au diapason. La bimbo de service n’a pas sa place et sera remplacée par une madame tout le monde bien plus en phase. L’action ne se déroulera dans des pays exotiques mais dans une Europe froide, blafarde à la tonalité peu accueillante. Et plutôt que de céder à la folie d’un magnat milliardaire mégalo, le roman a la bonne idée de lancer aux trousses de Jason Bourne une multitude de bad guys. Traqué par de nombreux tueurs chevronnés, il devra également se dépatouiller d’une organisation cherchant à l’éliminer coute que coute. J’aime beaucoup le savant dosage entre l’action et la partie complot. On avance pas à pas sans avoir de longueur d’avance sur le personnage, le mystère restant suffisamment dissimulé. Au centre de belles empoignades et d’une agréable course poursuite, Matt Damon impose un charisme que je n’aurais jamais soupçonné chez lui auparavant. Constamment tiraillé, le visage fermé, l’acteur adopte une posture lorgnant vers le badass avec un soupçon de fragilité.

Bien plus subtile que son étiquette de blockbuster, la Mémoire dans la peau propose une alternative réaliste au tintamarre ronflant des Mission impossible et se distancie considérablement des codes vieillissant incontournables de la saga Bond. Avec un vrai réalisateur chevronné, le film aurait certainement gagné en puissance. En l’état, cet épisode fondateur reste une introduction de qualité se bonifiant considérablement avec le temps.
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Mort dans la peau (La) - 8/10

Messagepar Pathfinder » Mar 23 Oct 2012, 16:02

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La mort dans la peau 8/10

Deux ans plus tard, l’ex journaliste Paul Greengrass reprend les rennes de la franchise. Fort de son intense travail sur Vol 93, il impose directement un style particulier, utilisé à tort et à travers depuis.

Caméra à l’épaule, le réalisateur noie le spectateur dans un tourbillon d’action assourdissant pour le meilleur et pour le pire. Le bon coté, c’est que cette suite y gagne en spectaculaire avec de vrais moments de bravoure et une assise bien plus imposante des méchants. Bourne se retrouve donc traqué par un tueur plus affuté et au centre d’un imbroglio russe bien ficelé. Le pire se symboliserait par un recours trop immersif à la shaky cam. Comme pour mieux faire participer le public, Greengrass prend le pari de coller au plus près de l’action quitte à perdre complètement le fil de ce qui se passe à l’écran. La baston à Munich et, dans une moindre mesure, la course poursuite à Moscou en sont les exemples les plus flagrants. Et pourtant la recette fonctionne. La narration pied au plancher ne laisse aucune possibilité de respirer et tend même à détruire les bases du premier épisode. J’entends par là que l’un des personnages phares se fait dessouder quasi immédiatement. Que Bourne devient encore plus sombre et incontrôlable. Que le besoin ne régit plus ses actes et que sa « quête » se mue en vengeance froide. La composition de Matt Damon va de pair. Il se montre donc bien plus badass et hermétique que dans le premier épisode. Le passé de Bourne se dévoile un peu plus entretenant encore et toujours un voile sur la révélation finale. On trépigne donc à l’idée d’un épisode 3 tout en en se prenant en pleine figure l’ahurissante poursuite de voitures dans les rues de Moscou. Eprouvante, détonante et fortement réaliste, cette séquence s’impose comme l’un des coups de maitre de la série. Les chocs sont spectaculaires et la logistique (malgré quelques incrustations défaillantes) force le respect.

Ce volet cède un peu plus de terrain à l’action mais le background « pas trop con » est maintenu profitant d’un réalisateur malin qui appuie sur l’accélérateur tout en complexifiant l’héritage laissé par Doug Liman. Certains parlent de série déclinante. De mon coté, j’y vois surtout ce qui s’est fait de mieux dans le domaine de l’action depuis 10ans.
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