[Sylclo] Mes critiques en 2012

[sylclo]

Prometheus: Date de sortie 30 mai 2012 (2h 3min) Réalisé par Ridley Scott Avec Michael Fassbender, Char-lize Theron, Noomi Rapace. Genre : Science fiction, Epouvante-horreur- Nationalité ;Américain.

Fin XXIe siècle une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage qui va durer deux ans. Leur objectif est d’aller sur LV-223 une lune qui se trouve dans un secteur lointain de l’univers. Dix sept membres d’équipages accompagnent cette mission financée par la société Weyland. Là-bas, un affrontement terrifiant les attend, il décidera de l’avenir de l’humanité.

J’attendais beaucoup de la vision de R. Scott sur les origines de l’humanité. Les déclarations dans la presse laissaient présager quelque chose de grandiose. Mais même les plus grands abusent de notre confiance. (Naïf que je suis.). Après 10 minutes de film tout est dit ou presque. En premier lieu le coup de la création, puis le veilleur David, trop rapidement dévoilé ensuite un équipage avec plus de la moitié ayant un QI de 2. Un (une) commandant de bord dont on ne saisit pas la totalité de sa fonction à part celui d’avoir un problème avec son père. L’aventure progresse mais l’ensemble est chaotique, brouillon, limite ridicule quand on connaît le talent du réalisateur. J’ai ressenti, bien qu’il s’en défende, la prise de distance forcée, avec Alien. J’y vais, je n’y vais pas, à trop hésiter il nous donne quelque chose de tiède. Les effets spéciaux ainsi que le côté baroque futuriste sont excellents. M. Fassbender est à la hauteur de sa réputation. N. Rapace fait ce qu’elle peut (pas trop mal d’ailleurs) mais la encore les références avec Ripley sont trop présentes. Idris Elba relativement crédible en capitaine Janek. Ceux qui ne connaissent pas Alien (peu nombreux) seront probablement moins déçus, pour les autres…

[Pathfinder]

Je m'en ferais mon avis mais ça ressemble de plus en plus à un maousse pétard mouillé ce truc!

[Alegas]

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain Réalisation : Jean-Pierre Jeunet scenario : JeanPierreJenet, Guillaume Laurant avec Audrey Tautou : Amélie Poulain. Mathieu Kassovitz : Nino Quinpoix.

De nos jours, Amélie Poulain, jeune fille ordinaire vie et travaille dans le quartier de Montmartre.Elle est serveuse au café les 2 Moulins. Son quotidien va être bouleversé par deux évènements : le premier, la découverte d’une petite boîte métallique cachée derrière une plinthe 40ans auparavant ; le second, la mort de Lady Diana.
Loufoque, baroque, décalé, il faut adhérer à l’univers de J.P. Jeunet pour en tirer la quintessence. Sa vision d’un Paris '' très brochure touristique'' peut déranger car pas réaliste, mais alors nous ne serions plus dans le monde de Jeunet. J’ai mis dix ans avant de voir ce film (pourquoi ?, pas envie…) En quelques jours je l’ai visionné 2 fois. De nombreux détailles et références nous échappent. Ce film aurait pu être indigeste. Son côté boîte à bonbons dans une première approche, ne donne ''pas forcément envie'', mais Jeunet avec son petit grain de folie nous entraine dans un monde qu’il a fabriqué avec ses multiples personnages tous aussi pittoresques les uns que les autres . La caméra est un outil, pour des artistes comme Jeunet c’est aussi un instrument et le monsieur sait admirablement bien en jouer.Un tourbillon d'images dans lequel on vient danser.
On n’atteint pas le Nirvana, mais ce film n’en demeure pas moins rafraichissant.

Vive le cinéma !!!

[Alegas]

The Lady:Date de sortie : 30 novembre 2011
Réalisé par :Luc BessonAvec :Michelle YeohDavid ThewlisSusan Wooldridg Durée :2h25min
Pays de production :France



The Lady est une histoire hors du commun. Un homme, Michael Aris, est l’époux d’une femme d’origine birmane Femme d’exception, Aung San Suu Kyi, va sacrifier son bonheur personnel pour celui de son peuple. Rien pourtant ne fera vaciller l’amour infini qui lie ces deux êtres, pas même la séparation, l’absence, l’isolement et l’inhumanité de la junte politique en place en Birmanie. "The Lady" est aussi l’histoire d’une femme devenue l’un des symboles contemporains de la lutte pour la démocratie.

Luc Besson a fait le choix de privilégier l’histoire d’amour, fort belle et terriblement douloureuse pour les protagonistes, à celle de la montée en puissance de la popularité d’Aung San Suu Kyi. Personnage public, politique incontournable, elle est le symbole d’une démocratie en route. Besson surfe sur la vague sentimentale. Le drame que vie cette famille ne peut laisser insensible bien entendu mais la décision que prend Aung San Suu Kyi est d’une violence extrême à l’image de ce que subit son peuple et malheureusement cela n’apparait pas suffisamment dans le film. La junte militaire, l’une des plus sanguinaires est présentée de manière grotesque et ridicule même dans la violence. Certes ces qualificatifs lui conviennent. Il aurait été judicieux d’équilibrer ce film pour ne pas passer à côté, du moins en partie du personnage d’Aung San Suu Kyi et de son pays la Birmanie. Cela aurait été un bel hommage. La forme oui mais pas le fond. Film à voir, et + pour celles et ceux qui ont une autre sensibilité que L. Besson.

[Dunandan]

Le labyrinthe de Pan. (El Laberinto del fauno) est un film hispano-mexicain de Guillermo del Toro, sorti en 2006. Il se déroule un peu après la guerre d'Espagne. Son personnage principal, la jeune Ofelia, est désignée par un faune comme la princesse d'un monde souterrain. Elle doit réussir trois épreuves pour le regagner tandis que sa mère, enceinte, est de plus en plus malade et que son beau-père, le cruel capitaine Vidal, traque la guérilla antifranquiste de la région.
Distribution :Ivana Baquero : Ofelia- Doug Jones : le faune / l'homme pâle- Sergi Lopez : le capitaine Vidal- Mari bel Verdú : Mercedes- Adriana Gil : Carmen-Alex Angulo : le docteur Ferrero -Roger Casa major : Pedro -César Véa: Serrano.
Ce film d’une construction remarquable, permet à chaque spectateur d’avoir une lecture tout à fait personnelle du scénario. Les acteurs sont d’une grande sobriété dans leur interprétation, ils permettent ainsi de conserver toute la cohérence de l’histoire. Le panel est complet dans ce film : situation historique, le bien, le mal (le mâle), le libre arbitre, les tentations, la désobéissance…etc. Les références à la mythologie, les contes de fées, un peu de Lewis Carroll, d’Andersen et de nombreux auteurs d’ouvrages fantastiques agrémentent ce film. G. del Toro exprime toute sa culture et son savoir faire dans cette œuvre qui est un peu dans l’esprit, la continuité de L’échine du Diable(2001). Si ce film soulève de nombreuses questions, (pour ceux qui se les poseraient) il n’en demeure pas moins un excellent divertissement et une ‘’lecture’’ au premier degré n’enlève absolument rien à la beauté du film. A voir ou à revoir.

[Alegas]

Éléphant Man. Film américain réalisé par David Lynch sorti en 1980. Ce film est une adaptation romancée, (tiré de la biographie du docteur Treves), de la vie de Joseph Merrick (appelé John dans le film) surnommé « Elephant Man » (« l'homme-éléphant ») du fait de ses nombreuses difformités. Distribution : John Hurt (VF : : John Merrick, "The Elephant Man" Anthony Hopkins (: Docteur Frederick Treves) Anne Bancroft (: Mrs. Madge Kendal) John Gielgud : (Carr Gomm) Wendy Hiller (: Mrs. Motherhead) Freddie Jones : Bytes
On retrouve dans ce second long métrage (Eraserhead 1977 également en noir et blanc) les préoccupations ou les grands thèmes de David Lynch ; la solitude, besoin d’aimer d’être aimé, la bêtise humaine sous toutes ses formes (violence, cupidité, médiocrité etc.…) Son approche très personnelle donne une résonnance particulière à ses œuvres.
La monstruosité n’est probablement pas celle que l’on voit, elle revêt ou se cache d’après Lynch sous des apparences acceptables, convenables. La souffrance du personnage central est tout autant physique que morale. Pour ce film le scénario est assez dépouillé mais le résultat est remarquable. Très différent de Freaks il vient compléter la liste des films qui abordent le sujet de la monstruosité.
Tous les acteurs contribuent à la réussite de ce film.
A voir ou à revoir et ‘’vive le cinéma’’ !

[zack_]

Faut que je me prenne le bluray
Ce fut une belle claque à l'époque lors de mon premier visionnage. Un film aussi beau que sur dans la lignée de Freaks.

ps: en plus le film rentre dans le top grâce à toi

[sylclo]

LE PRÉNOM. (Sorti en 2012)
Réalisation : Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte. Scénario : Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte, d’après la pièce du même nom et des mêmes auteurs. Distribution Patrick Bruel : Vincent Larcher, Valérie Benguigui : Élisabeth Larcher, Charles Berling : Pierre, Guillaume de Tonquedec : Claude, Judith El Zein : Anna, Françoise Fabian : Françoise,

Vincent, un agent immobilier, est invité à dîner chez sa sœur Élisabeth et son mari Pierre, tous deux professeurs à Paris et parents de deux enfants : Apollin et Myrtille. Claude, un ami d'enfance, tromboniste dans un orchestre symphonique, est également présent. Vincent doit donner des nouvelles de l'examen prénatal de son épouse Anna. Celle ci toujours en retard les rejoindra pour le repas. Le prénom choisi par les futurs parents déclenche une discussion animée qui tourne rapidement à l’orage. La dispute entre les convives à ce sujet s ‘envenime et donne bientôt l'occasion aux vieilles rancunes de ressurgir et aux secrets enfouis d'être dévoilés…

Cette comédie douce amère nous entraîne dans les arcanes d’une famille de petit bourgeois. Les auteurs de ce tableau nous dépeignent superficiellement, les petits travers de chaque membre qui compose cette famille très contemporaine. Quelques phrases chocs et de bonnes répliques donnent de la saveur et de la pertinence à ce mini règlement de compte familial.

Si personne n’est épargné en effet, le vitriole ne coule pas à flot. Quelques éclaboussures histoire d’irriter un peu, d’agacer gentiment et de faire rire surtout. L’objectif que c’était sans doute fixer les auteurs est atteint. C’est un bon moment de détente et par les temps qui courent cela fait du bien, alors ne boudons pas notre plaisir.

Une mention particulière à P. Bruel, qui donne à Vincent, le personnage central, tout le volume (le relief) nécessaire sans étouffer (bouffer) ses partenaires.

SALUT A TOUS et ''VIVE LE CINÉMA''!

[Alegas]

Bullhead
Sortie 22 février 2012 (2h 9min) Réalisé par Michael R. Roskam ;Genre Drame, Policier Nationalité : Belge : Avec Matthias Schoenaerts, Jeroen Perceval, Jeanne Dandoy …

Jacky Vanmarsenille est propriétaire de bétail de Saint-Trond dans la province de Limbourg. Il a des contacts avec la mafia des hormones. Grâce a sa collaboration avec un vétérinaire débauché il a réussi a avoir une place conséquente parmi eux. Suite à l'assassinat d'un homme, un agent fédéral, les problèmes pour Jacky surviennent. C'est alors que ses lourds et insoutenables secrets rejaillissent le rendant solitaire, imprévisible et par dessus tout violent.

Un film coup de poing dont la puissance se trouve encore une fois dans la prestation de Mathias Schoenaerts, énorme dans tous les sens du terme. Le passé et le présent tissent cette histoire. Ils nous amènent inexorablement vers le dénouement, l’aboutissement du destin d’un homme hors du commun.
Deux particularités (entre autre) à signaler. La première : l’enquête se déroule dans un milieu peu connu (trafic d’hormones) pourtant souvent évoqué mais rarement développé ; la seconde, le lieu de tournage, la région flamande. Loin de desservir le film ces choix lui donnent une certaine crédibilité, une authenticité renforcée par le jeu des acteurs. Petit bémol ‘’l’américanisation’’ des policiers, de leur supérieurs notamment. (Peut être la version française ?). Les belges nous offrent un super film rehaussé par un acteur qui s’affirme, pourvu que ça dur.
Salut à tous et ‘’Vive le Cinéma’’ !

[Alegas]

Les promesses de l’ombre : Sortie 2007 Réalisation : David Cronenberg avec Viggo Mortensen : Nikolai Luzhin, Naomi Watts : Anna Khitrova, Armin Mueller-Stahl : Semyon, Vincent Cassel : Kirill Sinéad Cusack : Helen, Jerzy Skolimowski : Stepan,

Anna jeune infirmière tente de retrouver la famille du nouveau-né dont la mère est décédée en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. Elle ignore que ce document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes. Ses recherches vont la conduire à rencontrer Nikolai, chauffeur et homme de main de Semyon et de son fils Kirill. Ces deux personnages sont prêts à tout pour récupérer le journal. Autour d'un document qui se révèle de plus en plus explosif, plusieurs vies sont en jeu .Alors se déchaînent les meurtres et les trahisons.

Un polar bien ficelé, de la part de Cronenberg rien de surprenant. Ce dernier s’est entouré d’une pléiade d’acteurs en grande forme. Il est simplement dommage que le contenu du journal intime soit révéler si tôt. Le suspens aurait sans doute mérité de duré un peu plus longtemps (point de vue). Il y a un déséquilibre entre l’intrigue crée par l’existence ce journal intime et la dimension de la partie mafieuse. Le côté glauque ne ressort pas assez. Le duo Cassel Mortensen fonctionne à merveille. La scène dans les bains est grandiose, violente et esthétique. Quelques petits clins d’œil à l’ancien bloque soviétique avec l’évocation ,entre autre, du KGB et de la moto Oural pour les amateurs, donnent une touche rétro à certaines scènes. Donc bien ficelé mais pas assez serré. Globalement un bon thriller.
Salut à tous et
''VIVE LE CINÉMA!''

[sylclo]

Blanche Neige et le chasseur. 2012 Réalisation : Rupert Sander avec Charlize Theron la Reine Ravenna- Kris ten Stewart ) : Blanche-Neige -Chris Hemsworth : le chasseur -Sam Claflin : William, le Prince

Inutile de faire un résumé tout le monde connait l’histoire. Ici une nouvelle adaptation du célèbre conte des frères Grimm qui ont eux même puisé leur inspiration dans les vielles légendes du 17é siècle en Allemagne (certaines personnes parlent d’Amérique du nord ?). Pas trop fan de ce genre de film très médiatisé je me suis laissé convaincre (l’excuse est elle valable ?). Le premier ¼ d’heure (un peu plus peu être) est sympa et laisse entrevoir une version gothique de ce conte tant de fois adouci, tellement sucré qu’il en devenait écœurant. Seulement voilà cela ne dure pas. Pour les petits c’est trop et pour les ``grands`` pas assez. Que c’est il passé, mystère. On balance entre L’histoire sans fin, Alice au pays des merveilles et autres gentillesses pour revenir soudain à une scène un peu plus musclée et des effets spéciaux relativement réussis. L’alternance pourquoi pas mais pas ici, non merci. Cela est d’autant plus dommage que les acteurs sont en phase avec leur personnage sauf peut-être Blanche Neige trop consensuelle, faute d’être sensuelle. Ce qui est étonnant c’est que la reine, du début et ce jusqu’à la fin du film, reste dans son cadre et celui de son personnage…Diabolique à souhait. Le passage dans la forêt est un autre moment étonnant. Lorsque j’ai vu les animaux genres Spontex c.à.d. d. avec de la mousse sur le dos, le grand cerf blanc qui se fait dégommer la chanson autour du feu de camp, les petites lucioles et autres phénomènes style forêt magique je n’avais qu’une envie …retrouver la merveilleuse sorcière. O.K. j’arrête. Je n’ai pas accroché tout le monde a compris et pourtant ce film ne manque pas d’atouts mais à tenter le pari ‘‘tout public’’ il est passé à côté de quelque chose qui au départ était prometteur.
Salut à tous et VIVE LE CINEMA !

[zack_]

Tout à fait d'accord pour cette critique.
Sinon vu le prénom hier soir c'est génial, détonant, efficace, j'ai adoré. Ma critique devrait arriver.

[Jimmy Two Times]

Avec un peu de retard, cool que tu aies apprécié Bullhead. C est mon film de l'année pour le moment!

[sylclo]

TWIN PEAKS : Date de sortie3juin 1992 (2h 15min) Réalisé par David Lynch Avec Sheryl Lee, Kyle MacLa-chlan, Ray Wise etc.


La mort mystérieuse de Teresa Banks dans la tranquille petite ville de Twin Peaks va donner bien du fil à retordre aux agents Dale Cooper et Chester Desmond. Cette disparition nous entraine dans les pas de Laura Palmer, jeune fille complexe à la vie tourmentée. Le drame couve et une série d’évènements vont progressivement le voire éclater.

David Lynch consomme probablement ses champignons hallucinogènes avec des herbes qui ne proviennent pas de Provence pour nous proposer un tel film.
Les fils qui tissent la trame de cette histoire sont beaucoup trop emmêlés pour que l’on puisse l’apprécier pleinement. Le succès de la série a incité le producteur et le réalisateur à nous offrir se film qui aurait pu s’intituler Twin Peaks L’Origine. Malgré une belle distribution et une bonne mise en scène, l’angoisse, la peur, le frisson ne sont pas vraiment aux rendez vous. Les quelques scènes de frayeurs ou de situations étranges sur la totalité des 2h 15 ne suffisent pas à captiver car, une fois encore, ont se perd dans la compréhension de certaines séquences, les dédales de l'intrigue et l’attention du spectateur est un instant détournée. Cette construction fonctionne s’il y a une véritable cohérence sur la totalité de l’ouvrage, ici ce n’est pas le cas, Lynch s’est un peu dispersé. A sa décharge le tournage n’a apparemment pas été simple (problème de casting, réécriture du scénario en urgence, exigence de certains acteurs, défection d’autres vedettes etc.). On peut lui accorder des circonstances atténuantes.
Tous ces éléments font que l’on n’arrive pas à partir dans les ’’délires’’ de Lynch et c’est bien dommage car avec un tel matériel il y avait promesse d’un bel ouvrage, une perspective jamais atteinte sur ces chemins tortueux.
A revoir pour peut-être une meilleure approche ?
Salut à tous et… VIVE LE CINEMA !

[Moviewar]

Dark Shadows : Date de sortie 9mai 2012 (1h 52min) Réalisé par Tim Burton Avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter

En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool avec leur jeune fils Barnabas, pour commencer une nouvelle vie en Amérique. Vingt années passent et Barnabas à la ville de Collinsport à ses pieds. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angélique. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, elle lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…
Le duo Depp/Burton une nouvelle fois réuni ne fonctionne pas trop mal, il y a quand même eu mieux par le pa-ssé. Le choix de rendre Barnabas rigide (comme la plupart des vampires) et quasiment inexpressif (étonnement, colère, joie transparaissent à peine) donne au personnage un côté attachant presque émouvant, un peu à la Buster Keaton. La première partie du film permet de voir évoluer Barnabas, son intégration progressive dans un monde qui lui est totalement inconnu. La seconde partie est plus difficile à digérer, Burton force le trait on ne sait pour quel motif. Quand d on connait le talent de toute l’équipe on est surpris par ce changement dans l’évolution du film. Ce n’est ni vulgaire ni grotesque mais les frasques des deux principaux protagonistes sombres un peu dans le ridicule, l‘histoire romantique est discréditée. Il y a un côté four tout, fouillis, bien loin du gentil désordre d’Edward aux mains d’argent lorsqu’il m’est la panique dans le lotissement. On est à la limite de la surenchère dans les effets spéciaux dans le grand hall et le jeu des acteurs passe au second plan et c’est d’autant plus dommage qu’ils sont à la hauteur, excellents. Malgré cette digression Dark Shadows n’en demeure pas moins un bon divertissement. Peut-être une suite ?

Salut à tous
Vive le cinéma !