[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Arbre de Noel (L') - 9,5/10

Messagepar caducia » Lun 01 Oct 2012, 18:46

L'Arbre de Noël

Réalisé par Terence Young
Avec William Holden, Virna Lisi, Bourvil
drame - Français, italien - 1h50 1969

9.5/10







Synopsis


Comme chaque année, depuis qu'il a perdu sa mère, Pascal revient à Paris pour passer les vacances avec son père Laurent. Ils partent en Corse, et au cours d'une promenade en mer, un avion explose au dessus de leur embarcation et une bombe retenue par un parachute tombe lentement dans l'eau. Laurent qui était en plongée n'a rien vu. Il décide de ramener Pascal à Paris pour lui faire subir des examens médicaux qui s'avèrent négatifs. Quelques jours plus tard, Pascal revient d'une promenade avec une marque bleuâtre à la tempe.



Critique

Chef d'oeuvre absolu que cet arbre de Noel qui ne peut laisser indifférent, capable de faire passer son spectateur du rire aux larmes en toute simplicité et sincérité qui est bien plus qu'un simple conte mais a une valeur universelle, celle de la fatalité.
Un film qui trouve sa justesse dans son trio d'acteurs qui portent le film sur leurs épaules pour le magnifier.
William Holden campe le père de famille hyperprotecteur envers son fils (Laurent Ségur ), milliardaire, il a au départ une relation plutôt lointaine avec son fils qui vit aux USA mais un évènement va condamner son fils, il choisit de passer les derniers mois auprès de lui, et faire de ses derniers jours les plus beaux moments de sa vie, cédant à tous ses désirs. Prestation admirable de Holden qui reste simple, la mise en scène étant plutôt sobre et fixée sur les relations entre les personnages.
Brook Fuller interprète le jeune Pascal, mais ce gosse qui n'a tourné que dans deux films est absolument exceptionnel, d'une rare spontanéité, hyper crédible, qui garde un coté énervant de l'enfant pourri gâté à qui on cède tout et qui profite aussi de la situation. Bouleversant de vérité que ce gosse au culot monstre.
Bourvil tient un de ses plus beaux rôles dramatiques en celui de Verdun, ami fidèle de Laurent Ségur, il a pourtant un style totalement opposé, d'un milieu plus que modeste, il lui sert d'homme à tout faire et se révèle être bien brave car il accepte lui aussi presque tous les caprices du gamin. Bourvil reste impeccable à la fois dans les moments les plus dramatiques, mais apporte quelques moments comiques pour détendre l'atmosphère dans ce contexte grave en étant complice des jeux du jeune Pascal et une sorte de pantin animé. Son personnage a priori rustre et pas très intelligent nous révélera bien des surprises, restera le meilleur ami de Pascal. Bourvil passe du rire aux larmes de façon déconcertante au sommet de son art.

Le film est une sorte de conte où tous les souhaits du gamin sont exaucés même les plus fous et inutiles, allant de plus en plus loin avec de lourdes conséquences parfois. Son père ne dit jamais non à son fils mourant, ce qui le précipite un peu plus vers la mort. On assiste ainsi à un spectacle fait de joies enfantines d'un gamin innocent qui vit au jour le jour un rêve éveillé aux cotés de sa famille et ses amis, mais en ayant une épée de Damoclès prête à tomber à chaque instant. Pourtant l'enfant part dans des délires de projets d'avenir pour son age adulte alors qu'il sait qu'il n'en sera jamais un.

La mise en scène est plutôt soignée, mais le cadre du château est plutôt froid et impersonnel. Une BO qui met en boucle le thème de Jeux interdits en boucle, peut mieux faire...

Oeuvre sensible incontournable pour une histoire universelle d'une rare intensité, et des acteurs de talent.
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Film: Arbre de Noël (L')
Note: 5/10
Auteur: Alegas

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Hors du temps - 6/10

Messagepar caducia » Mar 02 Oct 2012, 14:28

Hors du temps

Réalisé par Robert Schwentke
Avec Eric Bana, Rachel McAdams, Ron Livingston
Science fiction, Drame, Romance - USA - 1h50 2009

6/10







Synopsis


Clare aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre, même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement du temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène.
Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Clare tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout...



Critique

Jolie comédie qui réunit Eric Bana et Rachel McAdams avec une trame originale fantastique qui permet de montrer que leur amour est intemporel. Long métrage empli de poésie, idéal pour les couples d'amoureux. Le réalisateur Robert Schwentke offrant des images esthétiquement parfaites avec champs de fleurs, mariage en grandes pompes, ainsi on voit s'écouler les années aux coté du couple dont l' amour ne faiblit pas malgré le temps qui passe.



L'originalité du film venant des pouvoirs de Henry (Eric Bana) qui arrive à voyager dans le temps de façon plus ou moins maîtrisée. Hélas, ce phénomène n'est pas du tout exploité dans le long métrage, Henry ne s'en sert que pour voir et revoir sa future femme Claire (Rachel McAdams) et sa mère disparue.
Le film est donc assez répétitif avec des bonds dans le temps qui ne servent pas à grand chose, sauf nous offrir de belles images et séquences anecdotiques, mais comme le voyageur du temps ne peut modifier le cours des choses, ses voyages sont inutiles, même si je trouve ses apparitions et disparitions réalisées de façon assez poétiques et vaporeuses.
Le couple d'acteurs est néanmoins crédible avec une alchimie visible et une envie de bien faire. Rachel McAdams est pétillante et ravissante mais affublée de looks étranges selon les années. Eric Bana assure aussi en brun ténébreux mais à voir en VO car la VF lui donne une voix de débile.

Le film étant plutôt enchanteur avec ce couple parfait finit par nous anesthésier car il est très linéaire sans rebondissements, plein de bons sentiments trop lisse. Autant l'esthétisme nous fait rêver, autant le script alambiqué nous laisse de marbre. Réservés aux fans de films guimauve.
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Film: Hors du temps
Note: 6/10
Auteur: jean-michel

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Hot Fuzz - 8/10

Messagepar caducia » Mar 02 Oct 2012, 19:40

Hot Fuzz

Réalisé par Edgar Wright
Avec Simon Pegg, Martin Freeman, Bill Nighy
Comédie, Policier, Action - Français, UK/USA - 2h00 2007

8/10






Synopsis


A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action...



Critique

En général pas trop fan de ce genre de comédie, un peu lourdingue qui n'a pas trop de sens, ici Hot Fuzz est une exception car ce film a un certain charme lié à la campagne anglaise typique où d'habitude tout est si calme. Un petit air de "Bruges", "L'Irlandais" ou "Intermission" avec des locaux irrésistibles et la peur de l'étranger qui sont des piliers de bars, et ont des coutumes singulières.
Hot Fuzz n'a pas un scénario très élaboré, un peu brouillon qui comportent deux ambiances bien distinctes. Une première partie avec la présentation du héros sans reproche, son acclimatation et son enquête qui couvre les 2/3 du film puis la partie révélation et confrontation beaucoup plus basée sur l'action.

Le métrage fait très fort par son humour omniprésent qui fait mouche presque à chaque fois. Utilisant le coté ultra strict et à cheval sur les règlements de Nicholas Angel (Simon Pegg) et le coté hyper relax et flemmards de ses collègues d'où un décalage de ton permanent. Le héros est en lui-même très amusant et atypique, anti-TV, toujours sérieux jusqu'au moindre détail, il se ridiculise sans arrêt par ses pensées et agissements car capable de mettre sur le même plan un meurtre ou un cygne égaré.

Des dialogues plutôt efficaces, même s'ils ne sont pas très fins qui jouent aussi sur le décalage de milieu, l'incompréhension, les références cinématographiques à gogo (films d'action, scream, terminator...), les running gags, blagues quasi subliminales d'arrières plans...
Nick Frost est Danny le coéquipier lourdingue de Nicolas, personnage plutôt touchant amateur de films d'action mais qui au quotidien n'a pas l'occasion de mettre en application ce qu'il voit à l'écran et souhaite transmettre sa passion à Nicholas. Ainsi, les deux films culte "Point break" et "Bad boys II" sont à l'honneur avec un hommage direct en toute fin de film où le tandem de flics de choc reproduit les scènes, et lancent de punchlines bien senties à la Will Smith.

Très bon casting avec des acteurs hétéroclytes so british dont Timothy Dalton assez méconnaissable et truculent.
Tous ces acteurs incarnant les locaux qui gardent une certaine distance et méfiance vis à vis du nouveau flic donnent une ambiance particulière au film, et pour cause...

Le dénouement est donc un concentré d'action façon western au sein du village anglais, pas du tout crédible digne de Robert Rodriguez dans le grand n'importe quoi : gunfights et courses poursuites à la Bruckheimer, montage saccadé à la Tony Scott, et cascades à la John Woo, tout en démesure (ça manque quand même de grosses explosions ! ). La réalisation est de bonne facture et la copie de ces classiques d'action n'a pas à rougir devant ses modèles.

Buddy movie déjanté et décalé qui mèle humour anglais ravageur et action à l'américaine sur un ton parodique sanglant.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Mar 02 Oct 2012, 20:03

:super:
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Hardcore (1979) - 7/10

Messagepar caducia » Mer 03 Oct 2012, 10:32

Hardcore

Réalisé par Paul Schrader
Avec George C. Scott, Peter Boyle, Season Hubley
drame USA - 1h49 1979

7/10


Image




Synopsis


Van Dorn découvre que sa fille de quinze ans tourne dans des films pornos. Il décide de la sortir de cet enfer..



Critique

Film qui joue sur le choc des cultures entre un père (Jake VanDorn ) très pieu tourné vers les traditions et le monde du porno dans l'espoir de retrouver sa fille. Le réalisateur Paul Schrader joue sur la confrontation des deux mondes mais aussi sur le coté thriller de l’enquête pseudo policière qui amène Jake à faire de sacrées rencontres.
Hardcore va donc plus loin que du simple voyeurisme mais c'est une remise en question du personnage principal sur ses croyances, l'éducation de sa fille, la place de sa vie dans ce monde qui lui échappe.

Le film dépeint l'industrie du sexe dans les 70's de façon assez large allant des sex shops, tournage de films, boites sado maso, prostituées en tous genres, salons de massage, pédophilie, films amateurs...Jake en voit de toutes les couleurs du ridicule jusqu'aux dérives les plus tordues des films clandestins.
Jake étant seul à mener l’enquête doit se fondre dans ce milieu qu'il déteste, jouer aux caméléons en usant de plusieurs stratagèmes jusqu'à se rapprocher au plus près de sa fille. Le film est intéressant car le mystère plane à savoir si la fille est partie volontairement ou si elle a voulu quitter sa cage dorée familiale pour enfin voler de ses propres ailes.
Le 1er contact de Jake avec ce milieu reste le moment le plus fort du film découvrant l'horreur de la situation et tombant de haut. Le long métrage montre le courage d'un père qui doit aller au delà de ses limites pour affronter les lieux les plus glauques des USA sur les traces de sa fille, et qui reste en plein questionnement intérieur, tourmenté.
Au départ, il déambule au hasard comme un fantôme perdu dans ce monde abject puis son périple lui permet de trouver des pistes plausibles et des contacts comme Niki (Season Hubley). Il doit ainsi se lier avec des gens qu'il déteste profondément pour arriver à ses fins, tout d'abord il rejette tout détail personnel ne se concentrant que sur son but principal, puis se rend compte que cette Niki a elle aussi une spiritualité et des rêves.

Un élément déclencheur fait que le bon père de famille se voit dans l'urgence de sauver sa fille, et le père en perdition doit se salir les mains et bafouer ses propres principes.

Immersion dans un milieu glauque et malsain mais c'est aussi un drame familial qui se joue, des acteurs crédibles.
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Film: Hardcore (1979)
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Auteur: Scalp
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Auteur: osorojo

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Dernier Nabab (Le) - 6/10

Messagepar caducia » Mer 03 Oct 2012, 16:21

Le Dernier Nabab

Réalisé par Elia Kazan
Avec Robert De Niro, Jack Nicholson, Donald Pleasence
drame -usa - 2h03 1977

6/10







Synopsis


Monroe Stahr est directeur de production d'un important studio d'Hollywood. Depuis la mort de sa femme il s'est lance a corps perdu dans le travail, et un jour, sur un plateau, il rencontre son sosie en la personne de Kathleen. Il lui arrache un rendez-vous et passe la nuit avec elle mais au matin elle a disparu. Fitzgerald s'est inspire d'Irving Thalberg, directeur de production a la MGM, pour creer le personnage de Monroe Stahr.



Critique

Elia Kazan plante son histoire au sein des studios hollywoodiens aux cotés d'un producteur à qui tout sourit à quelques détails près...C'est un homme plutôt perfectionniste qui n'hésite pas à refaire les scènes pour trouver une émotion juste, et rejoint ainsi les pensées de certains acteurs de qualité (Jeanne Moreau par exemple) alors que d'autres producteurs tentent de faire des économies du budget au détriment de la qualité.
Une brochette impressionnante de stars : De Niro, Mitchum, Curtis, Angelica Huston, Jeanne Moreau, Donald Pleasance, Dana Andrews, Jack Nicholson.

Le cadre des studios est fort agréable, distrayant mais les scènes les plus belles du film sont celles qui se déroulent en dehors, dans les soirées mondaines, sur la plage dans la maison en construction ou dans les villas de luxe.
Monroe Stahr a qui tout réussi entouré sans cesse de groupies ne cherche pas la facilité et tombe amoureux d'une femme inaccessible et mystérieuse Kathleen Moore, avec qui il va voler quelques moments de tendresse offrant au spectateur des scènes attendrissantes au clair de lune.

Hélas, on n'arrive pas à suivre où veut en venir le cinéaste avec de long métrage qui s'égare entre la vie du producteur, et celle de ses collaborateurs des studios. On voit Stahr avoir des heurts avec les studios ce qui va le mener à sa perte parallèlement à une déception amoureuse. Même si De Niro est bluffant, et les apparitions de stars plutôt anecdotiques, le film manque de structure narrative les personnages n'ayant pas de scènes très fortes entre elles, sauf le couple Monroe / Kathleen. Un sentiment de nostalgie se dégage du film avec l'arrivée de nouvelles méthodes de production et une baisse de qualité des films.
Une photographie élégante à l'image de son personnage principal, mais montage plutôt étrange où on perd la notion du temps et on passe du coq à l’âne.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 03 Oct 2012, 16:55

J'ai le souvenir d'un film chiantissime...

Adapté un roman inachevé n'était peut-être pas une bonne idée.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Mer 03 Oct 2012, 17:51

Moi je l'aime bien ce film. Jusqu'à maintenant c'est le Kazan que j'ai préféré.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mer 03 Oct 2012, 17:56

c'est pas très passionant et la fin est decevante.
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Vertical Limit - 5/10

Messagepar caducia » Mer 03 Oct 2012, 19:52

Vertical Limit

Réalisé par Martin Campbell
Avec Chris O'Donnell, Robin Tunney, Bill Paxton
action - usa - 2h05 2001

5/10



Image




Synopsis


Lorsque la cordée a dévissé, Peter Garrett, un jeune alpiniste, a coupé la corde qui retenait son père Royce au-dessus du vide pour sauver la vie de sa soeur Annie et la sienne. Depuis, Annie et lui ne se voient plus.
Trois ans plus tard, le hasard les réunit au pied du K2, où le richissime Elliot Vaughn organise une expédition. Pour la jeune femme, cette montagne réputée très dangereuse constitue un véritable défi. Le destin frappe à nouveau. Suite à une avalanche dévastatrice, Annie, Elliot et Tom, le chef de l'expédition, se retrouvent prisonniers d'une crevasse ensevelie à près de 8 000 mètres d'altitude.
Leur emplacement étant inacessible par hélicoptère, Peter doit rechausser les crampons pour aller secourir sa soeur et son équipe. Avec une poignée d'alpinistes chevronnés, dont l'énigmatique Montgomery Wick et l'impétueuse Monique Aubertine, il se lance sur leurs traces.



Critique

Une sorte de sous cliffhanger, ou une pale copie.
La meilleure scène du film étant la scène d'ouverture à Monument Valley mais qui ressemble beaucoup à celle de Stallone et permet de mettre un personnage dans l'embarras face à un accident qui le poursuit le reste de sa vie.
Un casting plutôt mièvre qui ne fait pas rêver avec beaucoup trop de personnages survolés qui ne seront que des futures victimes à sacrifier pour une séquence d'action spectaculaire. Robin Tunney a la palme du surjeu, c'est une abomination, en plus son personnage manque d'ampleur et de courage, hyper énervante.
Un cocktail plutôt inspire malgré les efforts de réalisation.
La mise en scène reste cependant inégale avec ajout d'effets numériques inutiles et plutôt voyants, les incrustations sont parfois visibles, on en retient quelques beaux paysages enneigés.
Scénario mince qui distille quelques scènes à couper le souffle dans un ensemble peu inventif et vraiment pas crédible avec un nombre incroyables de coïncidences et d'incohérences.
Les punchlines musclées sont totalement absentes, mais le film se veut moralisateur et psychologique avec un panel d'alpinistes bien machos et cons, heureusement qu'ils finissent sous des avalanches et autres péripéties.

Un résultat plutôt fade sans acteur charismatique malgré une belle mise en valeur des cimes enneigées avec des cascades peu réalistes.
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Film: Vertical limit
Note: 6,5/10
Auteur: padri18

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar padri18 » Jeu 04 Oct 2012, 12:01

J'ai beau être d'accord avec les mauvais points que tu soulignes, je l'aime bien ce Vertical Limit. L'ajout de la nitro est évidemment un gros +, et il y a quelques scènes bien sympas (dans le saut dans le vide avec les deux pioches). Totalement irréaliste mais fendard quoi :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 04 Oct 2012, 13:19

Vertical Limit y a un truc à sauver et un seul, Scott Glenn.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Jeu 04 Oct 2012, 14:20

rah ouai , c'est miteux Vertical limite , putain les montagne en polystirene et l'helico telecomander c'est affreux quoi , le film est moche et jamais epique et les perso Mega con quoi .
donner les lead a Chris o'donnel et robin tunney c'est fendart :lol: Paxton il a un role de merde quand meme la et pis meme si glenn a la classe , il a aussi un gros role pourrie .
si vous aviez pas compris , oui , j'ai detester au plus haut point ce navet ! K2 avec michael bhein et tellement 1000 fois mieux ....
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Certains l'aiment chaud - 8/10

Messagepar caducia » Jeu 04 Oct 2012, 17:08

Certains l'aiment chaud

Réalisé par Billy Wilder
Avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon
comédie - usa - 2h00 1959

8/10








Synopsis


Deux musiciens de jazz au chômage, mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters, se transforment en musiciennes pour leur échapper. Ils partent en Floride avec un orchestre féminin. Ils tombent illico amoureux d'une ravissante et blonde créature, Alouette, qui veut épouser un milliardaire.



Critique

Un script qui sur le papier ne m'emballait pas du tout mais qui au final passe très bien grâce au scénario très rythmé qui enchaîne les évènements de façon logique, ainsi Wilder arrive à faire tout faire passer, son film restant tout à fait intelligent avec une partie polar et une autre très comique.
Le cinéaste choisit le noir et blanc pour que les deux travestis passent mieux à l'écran, et quel bon choix car ils sont impayables.



Deux musiciens au pied du mur sans le sou qui n'ont qu'une issue de secours partir en Floride au sein d'une troupe 100% féminine. Un scénario de base qui est tiré d'un film allemand, mais qui a aussi été repris en partie par Sister Act.

Rythme effréné avec un début dans le Chicago de la prohibition, avec une guerre des gangs, des endroits malfamés clandestins et des règlements de compte. Puis nos héros se voient embarqués dans une folle aventure jusqu'en Floride avec des rencontres, des coups de foudre,faux-semblants, des quiproquos cocasses.
Le cinéaste use du jeu des apparences, jouant sur le décalage entre ce qui est visible et ce qui est caché à la fois du coté des travestis, de Marilyn, et des gangsters pour montrer l’hypocrisie qui domine les relations entre les individus.
Wilder montre les réflexes machistes et virils avec une brochette d'hommes qui draguent le premier jupon venu le physique important peu. Joe et Jerry vont passer de l'autre coté du miroir et subir un parcours initiatique en tant que femme et les mettre face à leurs anciennes habitudes.
Les deux hommes entourés d'une trentaine de femmes en petites tenues dans un train est un moment truculent où ils sont à la fois voyeurs mais frustrés que ça ne puisse aller plus loin.
Le duo Curtis-Lemmon fonctionne très bien avec un Joe (Curtis) plus macho et stéréotypé et un Jerry (Lemmon) beaucoup plus sensible qui a moins de mal à se fondre à la gente féminine, le cinéaste joue avec le thème de l’homosexualité sans aller trop loin par des allusions légères.
On peut avoir un peu peur du travestissement mais je dois dire que les leur passent assez bien, surtout Jack Lemmon qui adopte les gestes minutieux féminins qu'il mime à outrance alors que Joe garde ses distances.

ImageImage


Marilyn Monroe passe presque inaperçue à coté du duo de choc, jouant de ses formes pulpeuses et robes moulantes et transparente, son personnage est complexe au physique de bombe sexuelle qui enferme une femme-enfant sensible et pas si bête. Elle interprète son fameux poupoupidou, les chansons sont plutôt courtes et pas envahissantes mais plutôt charmantes. Les dialogues relayent avec bonheur et malice un comique de situation parfaitement exploité. Les dialogues font mouche jusqu'à l'ultime réplique restée célèbre : Nobody's perfect.

Film qui mélange polar, romance et comédie de façon plutôt élégante avec un casting sensationnel, l'histoire est plein d'originalité, à la fois transgressif et bon enfant, inattendu avec de nombreux rebondissements.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar alinoe » Jeu 04 Oct 2012, 18:33

Belle critique pour cette géniale et intemporelle comédie :super:
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