Les Raisins de la colère de John Ford: 8/10
Road movie de 1940 réalisé par John Ford, Les raisins de la colère écrit par Steinbeck dépeint la crise économique majeure qui toucha les Etats-Unis dans les années 193 suite au premier krach boursier de Wall Street en 1929. A cette époque un tiers de la population se retrouva au chômage, et comme en ces temps moderne avec la crise des subprimes, les banques saisirent les terres des fermiers endettés et provoquèrent l’expatriation de ceux-ci, fuyant leurs terres délaissées de l’Oklahoma pour aller chercher du travail en Californie.
On suit donc une famille de fermier, dont le fils Tom Joad (Henry Fonda) rejoint la ferme familiale après avoir purgé une peine de 4 ans de prison. La situation à son arrivée bien changé et ils prennent donc à 8 la route sur un vieux camion acheté 70 dollars à l’époque, dans lequel ils entassent tous les biens matériel qu’ils ont et prennent la route vers de meilleur jours en direction de la Californie.
Cette Californie représente un carrefour des civilisations entre la modernité de la ville et de ses urbains et les pauvres fermiers qui y arrivent. Mais ce carrefour ressemble plus à un stop aux yeux de Steinbeck et Ford, pour qui tous ces ruraux se retrouvent délaissés et mis de côté.
Le récit et donc le film se focalisent donc sur les laissés pour compte de la société qui subissent les aspects négatifs de la modernité sans pouvoir jouir un seul instant des bénéfices que celle-ci apporte. Le seul espoir entrevu est la persistance de l’unité familiale malgré la morosité et une perspective d’avenir peu rassurante. Cette famille de 4 générations est unie principalement grâce à la mère de Tom Joad qui, malgré l’adversité exhorte la famille à aller de l’avant en laissant le passé derrière. L’amour maternel et la force qui en découle est un moteur qui permet à la famille d’avancer.
La photographie est excellente pour l’époque, les espaces arides et la sécheresse de l’Ouest contribuent à augmenter la souffrance qui accompagne ces paysans. Henry Fonda est absolument magistrale dans le rôle du leader de la famille en quête de rédemption qui change au fil de la route parcourue. Très grand rôle qu’il habite avec perfection et plein d’humanité.
Drame très touchant, où le mal n’a pas de visage mais est omniprésent, la crise met à mal l’American Dream qui ici n’existe pas.
On suit donc une famille de fermier, dont le fils Tom Joad (Henry Fonda) rejoint la ferme familiale après avoir purgé une peine de 4 ans de prison. La situation à son arrivée bien changé et ils prennent donc à 8 la route sur un vieux camion acheté 70 dollars à l’époque, dans lequel ils entassent tous les biens matériel qu’ils ont et prennent la route vers de meilleur jours en direction de la Californie.
Cette Californie représente un carrefour des civilisations entre la modernité de la ville et de ses urbains et les pauvres fermiers qui y arrivent. Mais ce carrefour ressemble plus à un stop aux yeux de Steinbeck et Ford, pour qui tous ces ruraux se retrouvent délaissés et mis de côté.
Le récit et donc le film se focalisent donc sur les laissés pour compte de la société qui subissent les aspects négatifs de la modernité sans pouvoir jouir un seul instant des bénéfices que celle-ci apporte. Le seul espoir entrevu est la persistance de l’unité familiale malgré la morosité et une perspective d’avenir peu rassurante. Cette famille de 4 générations est unie principalement grâce à la mère de Tom Joad qui, malgré l’adversité exhorte la famille à aller de l’avant en laissant le passé derrière. L’amour maternel et la force qui en découle est un moteur qui permet à la famille d’avancer.
La photographie est excellente pour l’époque, les espaces arides et la sécheresse de l’Ouest contribuent à augmenter la souffrance qui accompagne ces paysans. Henry Fonda est absolument magistrale dans le rôle du leader de la famille en quête de rédemption qui change au fil de la route parcourue. Très grand rôle qu’il habite avec perfection et plein d’humanité.
Drame très touchant, où le mal n’a pas de visage mais est omniprésent, la crise met à mal l’American Dream qui ici n’existe pas.