[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[Alegas]

La vision de ce type de film outrancier et borderline dans une salle de multiplexe réserve son lot de plaisirs délicieusement malsains. Outre la joie légitime de retrouver ce grand Monsieur qu'est William Friedkin ailleurs que dans des petites salles de quartiers (l'exposition de ce film est assez étonnante vu son contenu), le spectateur aguerri et averti écoutera sûrement avec sournoiserie et délectation les réactions effarées synonymes d'écoeurement des possesseurs de pass illimités qui n'ont pas pris la peine de se renseigner davantage sur ce qui les attendait ("Matthew, pourquoi tu fais ça?" ). Sous couvert d'une bande annonce qui masque habilement la perversité dont regorge ce Killer Joe, nombreux seront ceux à quitter la salle de manière prématurée.

Du haut de ses 77 printemps, Billy continue de regarder l'Amérique droit dans les yeux avec le majeur tendu vers le ciel. Loin des succès de ses jeunes années, il continue de creuser son sillon de manière indépendante 6 ans après son précédent opus, le déjà bien secoué Bug. Adaptés du même auteur, Tracy Letts, les deux scripts/films partagent le même goût pour la provocation et les sujets tendancieux. Dans Killer Joe, Friedkin desserre légèrement l'étreinte géométrique de sa caméra en octroyant quelques lieux de respiration à ses personnages asphyxiés par la puanteur de leur miteuse caravane.

On suit donc une famille recomposée complètement barge, débile et inconsciente qui fomente un plan d'assassinat de l'ex-femme du patriarche (mais aussi mère des deux gamins paumés) afin de toucher l'assurance vie qu'elle a contracté. Pour se faire, ils font appel au charismatique Joe Cooper, détective le jour et tueur à gages la nuit. Mais Joe se fait payer d'avance. Sans exception. A moins que la jeune Dottie ne fasse office de caution...

Sous ses airs de polar, nous sommes bien loin du compte, Friedkin cultive sa farce macabre en évitant presque tous les écueils de la conformité. Malgré une quasi unité de lieu et un parti-pris anti-spectaculaire (aucun coup de feu ne sera tiré avant la dernière minute de métrage), le rythme est parfaitement géré et l'interprétation au diapason. Matthew McConaughey en profite pour broyer son image d'éternel playboy en incarnant le fameux Joe, charismatique et sûr de lui, qui se vautre avec joie dans le quotidien nauséabond de cette famille de Rednecks.

Thomas Haden Church (en patriarche bouseux et écervelé), Gina Gershon (en salope de service qui sous-estime l'adversité) ainsi que les jeunes Emile Hirsh (l'aîné con et inconscient) et Juno Temple (la cadette naïve) profitent tous de l'excellente direction d'acteurs du doyen des réalisateurs poil à gratter pour fournir des prestations enjouées, un peu comme dans un cirque graveleux.

Certaines images de violence sans équivoque (du tabassage en règle) et de sexe déviant (pédophilie) auront raison des âmes sensibles sans oublier quelques séquences qui flirtent dangereusement avec le grand guignol (c'était déjà le cas dans Bug). L'épilogue vite expédié pourra décevoir les survivants de ce film malsain qui, d'un point de vue personnel, n'atteint pas la folie du déjanté et méconnu White Lightnin', mais il est difficile de faire la fine bouche devant ce trip qui ne se refuse aucun excès.

8/10

[Dunandan]

On va faire court, Rien que pour vos cheveux n'était qu'une parenthèse heureuse et décalée dans la filmographie conjointe et paresseuse du duo Dennis Dugan/Adam Sandler. Avec Copains pour Toujours, ils rentrent sagement dans le rang et arpentent une énième fois les sentiers de la comédie moralisatrice et propre sur elle.

Le film fait illusion le temps de quelques gags mais au vu de la brochette d'adeptes du stand up réunis sur l'affiche, c'est plus qu'insuffisant. Seuls quelques seconds rôles (David Spade et Rob Schneider en tête) se chargent de réveiller nos zygomatiques sous anesthésie. Pour le reste, circulez, il n'y a rien à voir hormis du côté du casting féminin (Maria Bello, Salma Hayek...).

Le film n'est pas désagréable pour autant mais c'est un peu le même refrain à chaque nouveau film avec Adam Sandler. Dans le genre "je me repose sur mes lauriers parce que je règne en maître sur le segment de la comédie US inoffensive et bien grasse", il se pose là... Un beau gâchis à mille lieux de la démesure du Zohan...

4/10

[Dunandan]

Membre éminent du cercle des réalisateurs ayant contribué à la naissance du nouvel Hollywood, Brian De Palma revisite à sa sauce perverse le Psychose de Sir Alfred. L'hommage est sincère mais il tord aussi le cou à la pudeur qui caractérisait l'oeuvre du maître. Ses personnages deviennent des apôtres de la chair, victimes de l'espièglerie du réalisateur et du regard vicieux des spectateurs conviés au festin.

Dès l'introduction, qui nous présente une Angie Dickinson insatisfaite, on ressent pleinement l'origine 80's du film. Flirtant allègrement avec un érotisme outrancier à la limite du ridicule, De Palma nous ramène rapidement dans la réalité. Toute cette putasserie n'était qu'un rêve et la vie de l’héroïne sonne comme un fantasme inassouvi. Une visite salvatrice chez son psy (Michael Caine, so britsh) suffira cependant à la remettre sur la voix du plaisir, suite à la rencontre avec un bel et sombre inconnu.

En trente minutes, Brian nous assène deux séquences formellement bluffantes (la scène du musée et celle de l’ascenseur), volontairement étirées à l'extrême, comme des préliminaires sans fin. Exit Angie Dickinson, introducing Nancy Allen. La suite, sous influence hitcockienne mais en phase avec son époque, joue divinement avec les nerfs du spectateur et ce, même si l'identité du tueur ne fait très rapidement plus aucun doute (tout est dit à la simple lecture du titre original, Dressed to Kill). En abordant de manière frontale des sujets tels que la transsexualité, en remplaçant la traditionnelle blonde naïve par une jeune femme courageuse, libre et peu pudique, le film fait progressivement abstraction des classiques dont il s'inspire pour mieux affirmer un style qui sera le nouveau standard pour le genre.

Tout aussi ludique que ses aînés, visuellement enthousiasmant et emprunt d'un sentiment de liberté dans ses thématiques (cf la scène absolument géniale entre Allen et Caine), Pulsions régale tous les sens du spectateur. A mi-chemin entre les classiques du suspense et les giallo de son comparse Dario Argento, De Palma impose aux yeux de tous sa marque de fabrique, identifiable entre mille (double focale, split-screen, plan séquence...) et éclaboussera pendant deux décennies l'industrie cinématographique de sa virtuosité. Dommage que le film soit indissociable de son époque car il peinera sûrement à captiver les nouvelles générations de la même manière qu'il provoqua le rejet des critiques de l'époque pour avoir trop choqué (la nomination aux razzies, c'est vraiment un comble...). Un thriller jouissif, tout simplement.

8.5/10

[Tarankita]

Dans mon top de Palma! Hate que le BR sorte pour le revisionner une nouvelle fois. A cette époque, il enchaine 4 putain de film quand même:
1980 : Pulsions
1981 : Blow Out
1983 : Scarface
1984 : Body Double

[Jimmy Two Times]

Plus les années passent et plus le cinéma de genre britannique reprend du poil de la bête et enfonce inéluctablement la majorité des tristes tentatives hexagonales. Premier film de Daniel Barber, Harry Brown est un vigilante dans les règles à la seule exception qu'il met en scène un retraité (ancien des forces spéciales certes). Le rythme du film est donc calqué sur les mouvements lancinants de son personnage principal. Suite au décès de son épouse et à l'assassinat de son vieil ami Leonard par une bande de jeunes qui terrorise les habitants de la cité dans laquelle il coule une amère retraite, Harry décide de nettoyer le quartier du mal qui le gangrène.

La première partie du film (de l'introduction saisissante jusqu'au décès de son ami), le film est très posé. Michael Caine (impérial comme souvent) nous fait partager le quotidien moribond de cet homme qui va perdre les deux seuls êtres qui trouvent grâce à ses yeux. Ça fait vraiment plaisir de voir un acteur de sa trempe s'investir de la sorte dans un film de genre qui n'aurait sûrement pas pu voir le jour sans sa participation. Son personnage est particulièrement touchant. En parallèle, le background est exposé de manière simple et efficace et les jeunes seconds couteaux semeurs de troubles (dealers et/ou junkies pour la plupart) sont parfaitement détestables.

A partir du moment où Harry entreprend son expédition punitive, le film offre des scènes tendues à souhait avec en point d'orgue une descente chez un junkie producteur de weed complètement allumé. La scène est tout simplement brillante, franchement malsaine et se ponctue par une violence bien sèche. La suite est à l'avenant de ce pic nerveux: torture et jeu du chat et de la souris sont au programme.

Dommage que la dernière partie lève un peu le pied et fasse rentrer tout doucement le film dans le rang. La faute en revient surtout à des flics qui pataugent allègrement dans la semoule et ont toujours un métro de retard. Quand à l'épilogue, il prend le contre-pied des évènements précédents et donne du coup du grain à moudre aux détracteurs de ce type de film qui prône le "do it yourself" à la sauce vengeresse. Ils auront évidemment tout faux, le film cherche simplement à décrier le Swinging London fantasmé par le monde entier. Londres est aussi une ville où il ne fait pas que bon vivre et ses artères périphériques suintent la misère et l'exclusion sociale.

Une bien belle réussite tout de même que cet Harry Brown qui donne envie de suivre les prochains essais de son réalisateur et se savoure en l'état comme un film brut et sans esbrouffe. Tout ce qu'on attend du genre, ni plus, ni moins.

7/10

[Jimmy Two Times]

Je ne sais pas trop si on doit rire ou pleurer de ce Polisse... Quelque part entre un épisode de Striptease, Ça se Discute et Enquête Exclusive, on suit le quotidien de la Brigade de Protection des Mineurs au travers d'une espèce de docu-fiction qui ressemble à tout sauf à du cinéma.Qu'a-t-il bien pu passer par la tête de Robert de Niro (président du festival de Cannes 2011) pour cautionner la récompense reçue par cet étron? Maïwenn a du lui proposer de coucher avec lui (oui, j'ai bien dit lui) et de jouer dans son prochain film et du coup, pris de panique, il lui a refilé le Prix du Jury. Je ne vois pas d'autre explication rationnelle.

Déjà, le film est nombriliste au possible. La réalisatrice se met en scène de manière pathétique via le personnage le plus inutile vu depuis longtemps sur un écran. Elle aurait au moins pu avoir la décence de s'effacer derrière son projet mais c'était semble t-il trop lui demander. Sa prestation devant et derrière la caméra pue la complaisance et le besoin de reconnaissance pendant deux heures. Polisse ratisse large et n'oublie aucun cliché lié à son sujet sensible. De ce fait, il s'assure une audience venant de tous les bords politiques, d'une extrême à l'autre.

Posée n'importe comment, la caméra capture une succession de scènes sans aucun lien et tout le monde en prend ainsi pour son grade (les vieux, les musulmans, les junkies, la jeune mère de famille qui prend son nourrisson pour un shaker, les roms qui se prennent pour des pimps, les bourgeois et sans oublier le prof pédophile). Ah merde, elle a oublié le curé qui batifole avec les petits chanteurs à la croix de bois...

T'as résilié ton abonnement à Charlie Hebdo ou quoi? Marier ta fille de force, c'est du viol!!!!

Des exemples comme celui là, Polisse en regorge et ça n'est guère plus glorieux du côté des flics entre l'alcoolo, la boulimique dépressive, la grande gueule borderline, la divorcée paumée et j'en passe. Devant tant d'idées reçues et de misérabilisme (un des personnages prend d'ailleurs la peine d'expliquer au spectateur de ne pas se laisser envahir par le misérabilisme ambiant...raté, c'est gros comme le nez au milieu de la figure, ça dégouline de partout...), pas d'autre solution que d'éclater de rire. Polisse se veut didactique et témoin de son époque mais ne brasse que du vent et des problèmes connus de tous ( manque de moyens de la police, fracture sociale...)

Pas grand chose à sauver hormis une ou deux scènes (l'ado forcée à sucer des noeuds pour récupérer son portable volé, le film aurait du être une comédie je vous dis) et la prestation de quelques gamins . Au sein de la brochette de stars majoritairement sous exploitée, Joey Starr est le seul à tirer son épingle du jeu pour une scène à peu près réussie (le débat concernant son rôle de flic au vu de son passé de chanteur est ridicule, ça n'est pas le premier ni le dernier acteur à tenter de blanchir une réputation sulfureuse avec un rôle à contre-emploi). Il confirmera d'ailleurs dans la sympathique série B Nuit Blanche qu'il a peut être une place à revendiquer dans le paysage cinématographique français. Sinon, il y a aussi Marina Fois qui nous la joue à la Robin des Bois dans l'épilogue à se pisser dessus.

Putain, Marina qu'est ce que tu fais???!!! Nous sommes les enfants de Charles Villeneuve et de Bernard de la Villardière!!!

En attendant le remake US avec des acteurs du Saturday Night Live, on se console comme on peut devant cet objet qui fascine par sa stupidité...et encore plus quand on voit l'accueil critique et public qu'il a reçu...

2/10

[nicofromtheblock]

on se console comme on peut devant cet objet qui fascine par sa stupidité...et encore plus quand on voit l'accueil critique et public qu'il a reçu...

Excuses-nous d'être trop con pour voir LA vérité sur ce film.

[Jimmy Two Times]

Faut pas tout prendre pour argent comptant. C'est peut être moi l'imbécile dans l'histoire qui ne réussit pas à distinguer les qualités cinématographiques du film. En l'état, je ne vois aucune différence avec la soupe que nous sert la télé à longueur de journée.

Edit: en lisant ta critique, je m'aperçois que tu regrettes le traitement trop rapide de chaque affaire. Tu dis même que le film pourrait faire une bonne série. C'est justement ce qui provoque un rejet total chez moi, cet empilement de clichés m'écoeure.

[Jimmy Two Times]

Il est franchement super fun ce Attack the Block, le cinéma de genre british ne cesse de prouver qu’il est depuis quelques années sur une pente ascendante. Il y a une vraie émulation artistique chez nos voisins d’outre manche à produire des armes de distraction massive garanties 100% sans prise de tête malgré des budgets qu’on imagine sûrement très limités.

Le pitch est enfantin : des lascars de 15/16 ans de la banlieue londonienne contre des aliens mal lunés qui ont fait une overdose de phosphore (on ne voit que leur crocs acérés vert fluo).Quand on pense au gâchis phénoménal que fut la machine de guerre US Cowboys et Envahisseurs (dans le genre je pète plus haut que mon cul et je me prends au sérieux, le film est un exemple de médiocrité)… Mieux vaut se rabattre sur ce concentré de bonnes vibes qui devraient ravir les fans de Shaun of the Dead and co (même si ça reste un level en dessous).

On est direct dans le bain et en moins de 15 minutes, tous les éléments du scénario sont mis en place. Il n’y a certes rien de révolutionnaire mais la gouaille de cette troupe d’apprentis racailles attire rapidement l’empathie des spectateurs pour peu qu’ils soient adeptes du genre SF mixé avec un maximum de bonne humeur. En gros, c'est Lascars meet les Goonies meet Critters.

Hormis Nick Frost (Shaun of the Dead et Hot Fuzz) qui hérite d’un rôle anecdotique mais sûrement crucial dans la concrétisation du projet, pas de têtes connues mais tous s’en sortent correctement même les plus jeunes (deux gamins de 9 ans bien fendards et on sait que les mioches dans les films sont souvent insupportables). Chez les ados, le héros principal tire un peu trop la tronche mais il y a un de ses potes qui envoie bien la sauce niveau humour. A voir absolument en VO pour bénéficier de leurs accents imparables.

Niveau action, pas de scène dantesque mais beaucoup de bonnes séquences de course poursuite (à pied, en vélo, en booster) et une dose de gore inattendue avec à la clé des gamins qui crèvent, ce qui n’est pas si courant. Techniquement, le réalisateur Joe Cornish fait le taf et tire un maximum d’efficacité de sa barre HLM. Au niveau de la gestion de l’espace, il gère parfaitement son affaire et s’offre même, cerise sur le gâteau, une scène au ralenti qui lui permet de bien iconiser son personnage principal dans l'épilogue. Et en plus la BO claque comme il faut (KRS One )

Attack the Block ne plaira vraisemblablement pas à tout le monde, mais pour peu que vous aimiez de temps en temps vous offrir 90 minutes de détente devant une bonne série B, le résultat est au rendez-vous. Simple, efficace, fait de bric et de broc par des amoureux du 7ème art qui n'ont pas oublié la qualité première du cinéma de genre: être divertissant.

7.5/10

[Scalp]

[Jimmy Two Times]

Ça file bien la pêche après une harassante journée de taf!

[Scalp]

Ca aussi c'est bien fun

[Dunandan]

N'étant pas un grand fan de cinéma d'épouvante/horreur, la découverte 30 ans après sa sortie de ce Poltergeist fut une bonne surprise. Le film tient une place de choix sur l'échiquier du cinéma fantastique et fait office de date clé dans l'évolution du genre. Visuellement débridé par rapport à ses ancêtres et maintes fois copié par ses successeurs, cette rencontre improbable entre l'univers de Spielberg (ici producteur et scénariste) et celui de Tobe Hooper (Massacre à la Tronçonneuse) propose un tour de train fantôme d'une efficacité redoutable.

L'apparition de phénomènes étranges dans la bicoque de banlieue de la famille Freeling amuse dans un premier temps (la scène avec les chaises est vraiment excellente) avant de basculer progressivement dans une ambiance malsaine avec la disparition de la petite dernière, Carol Anne. L'introduction est parfaite, et dans la première partie du film, on sent clairement la touche Spielberg, lui qui n'a pas son pareil pour capter l'attention des spectateurs et pour nous faire aimer ses personnages, bien aidé par des acteurs qui prennent visiblement plaisir à jouer la famille modèle à qui tout sourit (enfin par pour longtemps). Le téléviseur, objet de discorde dans de nombreux foyers devient ici un vecteur de communication avec l'au delà. Alors qu'on a l'habitude de taper sur ce pourfendeur de relations humaines dans le cinéma contemporain, il est amusant de voir de quel oeil il était vu dans les années 70/80.

Plus l'intrigue progresse et plus on ressent la patte de Tobe Hooper qui s'est plié avec discernement à la mission de simple exécutant qui lui a été confiée. Si Poltergeist joue dans un premier temps avec les clichés des peurs enfantines (monstre du placard, arbre et clown effrayant), à partir de l'arrivée des chasseurs de mauvais esprits (introducing le personnage grand guignolesque de la naine médium à la voix nasillarde), le film passe la seconde et multiplie les scènes choc (pour l'époque mais toujours aussi efficaces de nos jours pour peu que l'on soit indulgent au vu de l'âge du film). On a même le droit à quelques touches de gore inattendues, à un effet de style bien senti (un travelling compensé) et surtout à un final échevelé qui prolonge le plaisir avec un deuxième effet Kiss Cool plus que généreux alors que l'on croyait le récit terminé.

Depuis sa sortie, Poltergeist n'a cessé d'inspiré des clones hybrides, les derniers en date n'étant autres que le sympathique Insidious et le très réussi Jusqu'en Enfer mais aussi toute une légion de pompages et de parodies honteuses. Qui aime bien, châtie bien après tout...

7.5/10

[Jimmy Two Times]

BILAN AOUT/SEPTEMBRE 2012

FILM CINE DU MOIS

DECOUVERTE DU MOIS

FOREVER YOUNG

... DU MOIS

9 FILMS VUS - MOYENNE 6.66/10

[osorojo]

Killer Joe !

Il sera mien en Blu Ray ! A ce propos, je viens de voir que Pulsions sort en BR au mois de novembre, je me laisserai certainement tenter pour le redécouvrir avec des yeux d'adultes. Je ne l'ai vu qu'adolescent, j'avais adoré mais peut être pas pour les bonnes raisons