[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 01 Oct 2012, 18:58

Mark Chopper a écrit:
Alegas a écrit:Nan mais de toute façon c'est certain je DOIS le voir un jour, un mec qui fait des études de ciné et qui a toujours pas vu ce film c'est le genre de personnes qu'on lapide à l'université. :chut: :mrgreen:


J'apporte les pierres ?


:oops: :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 01 Oct 2012, 19:08

Pas d'approved ? Je suis déçu :|.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 01 Oct 2012, 19:19

Tout le monde connaît ce film, mais peu l'ont vu.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 01 Oct 2012, 19:23

C'est un de mes gros dossier honteux celui la, je l'ai toujours pas vu mais bon j'ai pas cherché non plus à le voir, la durée me fait peur :oops:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar alinoe » Lun 01 Oct 2012, 19:57

dunandan a écrit:Pas d'approved ? Je suis déçu :|.


Et bien non désolée ! Ta critique est passionnante mais malheureusement je n'ai jamais vraiment accroché à ce film. Je préfère très nettement, les films plus "légers" de Kurosawa, tels que Sanjuro, le Garde du corps et la Forteresse cachée. J'apprécie énormément Toshiro Mifune, mais dans les 7 samouraïs, il m'agace prodigieusement et je trouve son personnage insupportable :oops:.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Lun 01 Oct 2012, 20:07

Pourtant je le trouve aussi léger celui-là :mrgreen:, et les trois autres films que t'as cités en sont un peu le prolongement naturel.

Bon j'avoue que Toshiro il y va à fond dans les grimaces mais je l'aime aussi pour ça tandis que d'autres vont le détester ...
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Flic de Beverly Hills 2 (Le) - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 02 Oct 2012, 15:42

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Le Flic de Beverly Hills 2, Tony Scott (1987)

Résumé : Axel Foley est de retour à Beverly Hills. Cette fois, il vient prêter main forte à ses collègues et amis pour résoudre une affaire de vol de bijoux.

Tony Scott nous sert le même concept de comédie policière légère que dans le premier épisode avec le même script, mais transcendé par sa touche stylistique autrement plus attractive et jouissive. La réalisation a ainsi plus de classe et de goût (même si on retrouve le côté cartes postales dans la présentation des lieux de l'action), les personnages sont icônisés comme dans Top Gun et Jours de Tonnerre avec lunettes de soleil à l'appui (ça tombe bien car les couchers de soleil il y en a pléthore ici). Même si le concept n'a pas changé au fond, et que les ficelles de l'enquête policière sont plus que grosses que jamais ressemblant souvent à du "Castor junior", Tony passe donc à la vitesse supérieure dans le divertissement et nous livre une marchandise de qualité en termes d'enrobage : les scènes d'action sont mieux découpées, rythmées, violentes, et classes. Bref, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer.

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Pour ce qui est de l'évolution des personnages, Eddy Murphy est de nouveau dans son show, mais je trouve ses gags plus drôles et percutants (le vol de la maison, la livraison de la bombe ...), un vrai danger public de la parlote et de la persuasion psychologique. Ensuite, l'humour fonctionne plus en tandem (voir en trio) avant tout avec Billy qui a enfin les couilles qu'on pressentait à la fin de l'opus précédent, un vrai gosse des années 80, à présent fan de Cobra et de Rambo. Et le commissaire de police est un bien meilleur choix pour nous impliquer émotionnellement dans l'histoire. Enfin, le casting des bad-guy est quand même plus sympa, avec cette "grande salope" (Brigitte Nielsen) comme l'appelle Folley, véritable "bad-girl-bond", et son boss, tous les deux bien charismatiques.

Un divertissement sympa qui reprend un fond quasi inchangé, mais en propulsant la franchise à un degré de qualité supérieure en termes de rythme, de réalisation, et de fun.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 02 Oct 2012, 15:45

Tu y tiens à ton Tonnerre mécanique !

Elle t'a traumatisé cette série ou quoi ? :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 02 Oct 2012, 15:52

Merde ... je viens de changer :-P : j'étais archi fan étant gosse ça explique pourquoi :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 02 Oct 2012, 18:11

Rha Tonnerre Mécanique, des vieux souvenirs ça, d'ailleurs l'intégrale sort en dvd à la fin du mois :mrgreen:

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Starting to see pictures, ain't ya?
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Copains pour toujours - 4/10

Messagepar Dunandan » Dim 07 Oct 2012, 07:30

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Copains pour toujours, Dennis Dugan (2010)

Grown ups est un film de potes vraiment très léger sur le scénario nous délivrant une ambiance vacancière de cartes postales, et avec un humour gras (pipi-caca, blagues sexuelles, gérontophilie ...) basé sur les situations et les dialogues. Ce n'est pas si mauvais en mettant le cerveau off, et ça s'avère même sympathique et drôle en certains moments. Bon par contre on tape dans l'interprétation excessive (on se croirait dans un show-time) et la morale américaine brute de décoffrage ("la nature, les ricochets, l'amitié, et la famille, c'est vachement mieux que les ordinateurs, et la réussite sociale et économique"). En comparaison, c'est quand même deux fois mieux que Couples retreat (ce que j'avais souffert devant ce truc), et puis l'air de rien ça diagnostique certains travers de la société américaine avec le sourire, même si c'est avec la subtilité d'un éléphant. Je préfère clairement le Adam Sandler à ses débuts, là on dirait qu'il filme ses vacances, comme une bonne partie de ses derniers films.
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USS Alabama - 7/10

Messagepar Dunandan » Ven 12 Oct 2012, 04:09

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USS Alabama, Tony Scott (1995)


Résumé : Une bande de nationalistes russes s'empare d'une base de lancement de missiles nucléaires stratégiques et menace le reste du monde. "L'USS Alabama", le sous-marin nucléaire le plus puissant des Etats-Unis, reçoit l'ordre de partir vers les côtes russes. Un premier ordre est envoyé à l'état-major du submersible lui intimant l'ordre de bombarder la Russie, lorsque arrive un second message indéchiffrable.

Se déroulant dans un cadre fictif haut combien original (surprise, des rebelles russes sont les méchants) mais introduit au début de manière crédible par une approche docu-fiction, USS Alabama nous offre une belle variante de la tradition des films de mutinerie à la manière des Révoltés du Bounty. Un film de guerre qui ne cache pas son mépris contre la faillibilité de la chaîne de commandement, sur laquelle se base la quasi totalité de la narration, bien loin de l'apologie de l'armée de Top Gun mais sans oublier de nous divertir, d'une part en instillant une belle dose de tension au cours d'affrontements entre sous-marins dont on nous retrace toute la mécanique technico-humaine, et d'autre part en plaçant des petits moments d'humour venant alléger agréablement l'atmosphère suintante d'ordres et de contre-ordres (comme la discussion sur les meilleurs chevaux ou le meilleur dessinateur du Surfeur d'argent, dialogues visiblement hérités d'une participation de Quentin Tarantino).

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Le succès de ce divertissement intelligent, outre son intrigue plus profonde que les blockbusters habituels, revient au duel d'acteurs, incarnant deux types d'hommes symétriquement opposés. Gen Hackman reprend un peu le genre de rôle qu'il affectionne depuis au moins Impitoyable, un vieux de la veille, un sanguin qui veut respecter jusqu'au bout un ordre donné, sans se poser de questions, en faisant juste son job qui est tout pour lui, un commandant respectueux tant qu'on ne lui chie pas dans les baskets. Le bon militaire lambda limite dictateur. Face à lui se tient Denzel Washington, qui joue au contraire un homme qui n'a pas l'expérience de la guerre, mais veut faire porter ses convictions éclairées par son éducation autant que faire se peut, au moins en préservant la régularité de la chaîne de commandement. Il apprendra malgré lui le choix cornélien qui implique un tel dévouement dans les règles de l'art. Un duel solide et efficace, tissé d'honneur, de loyauté/trahison, et de devoir. Il ne faudrait pas aussi oublier le justement nommé troisième homme du sous-marin, incarné par un charismatique Viggo Mortensen qui a vraiment la classe avec sa cigarette au bec, qui en quelques secondes parvient à nous faire ressentir toute la tension qui l'habite, sa loyauté et son sens de discernement sous pression. Pour terminer, à l'image de ce duel dantesque et du footing que réalise le second sur le navire, on peut sentir le pouls des hommes qui y sont présents malgré leur nombre assez important. Cela crée ainsi un climat intimiste global, essentiel non seulement pour nous attacher aux personnages, mais aussi pour nous sentir présent sur l'aspect exigu du sous-marin.

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A côté de cela, l'histoire en elle-même demeure un peu prévisible malgré la tension mise en oeuvre et l'intelligence qui en découle. Et la réalisation, mis à part le déploiement de filtres de couleur et des angles inclinés qui reproduisent bien l'ambiance inhumaine et oppressante du sous-marin, elle s'en tient plutôt à l'efficacité et la sobriété, et se met ainsi au service des personnages, et exprime aussi un beau sens de l'espace. D'autre part, la mise en scène souffre légèrement de manque d'originalité, surtout suite A la poursuite de l'octobre rouge dont elle reprend les grandes lignes (balade en extérieur sur le sous-marin, course-poursuite entre bâtiments de guerre, choeurs pour galvaniser l'esprit d'unité militaire, ...). Enfin, la musique manque un peu de personnalité et souligne principalement l'action, à part les morceaux de classique qui viennent rompre cette monotonie symphonique, qui sont du plus bel effet en donnant un petit air de messe religieuse durant les scènes intimistes de la cabine du Capitaine.

Un divertissement honnête malgré une histoire quelque peu prévisible et une réalisation en retrait (pas si mal ici), qui sait aussi nous faire réfléchir sur l'art du commandement militaire sans être pesant, essentiellement porté par un duel simple mais tendu et efficace entre deux hommes aux valeurs symétriquement opposées.
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Fleur Pâle - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 13 Oct 2012, 03:38

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Fleur pâle, Masahiro Shinoda (1964)


Résumé : A sa sortie de prison, Muraki rencontre un jour dans une maison de jeux, Saeko, qui joue de façon audacieuse. Elle lui plait et ils font la tournée des salles de jeux. Mais un nommé Yo, trafiquant de drogue et gangster, poursuit Saeko de ses assiduités.

Dans la lignée de Chien enragé, Fleur pâle utilise le contexte d'après-guerre pour faire intervenir un yakuza en pertes de repères moraux. Mise à part cette base commune, Shinoda inaugure une nouvelle page du genre, et préfigure en ce sens les films de Fukasaku, mais sans la révolte violente contre le nihilisme qui les caractérise. En effet, sorti de prison, le monde de Muraki a changé, mais pas lui. Les codes et l'honneur sont à présent agencés en fonction de la gestion de territoire : les alliances ou les luttes d'hier ne sont plus applicables aujourd'hui. Il est alors anesthésié, sans appétit de vie. Même l'amour se réduit pour lui à des parties de jambe en l'air sans aucune passion. La mise en scène froide, ainsi que le rythme lancinant traduisent cet état d'absence d'âme. Il y a aussi de très belles compositions d'image, à la fois aériennes et délétères, reflétant parfaitement son allure de mort-vivant : malgré une voix off accompagnant parfois les désillusions vécues par ce dernier à la manière de la Nouvelle Vague, c'est essentiellement par cette mise en images que se révèle à nous son mal-être existentiel.

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D'autre part, l'histoire se caractérise par son absence de fil conducteur "fort" et son montage qui se distingue parfois des codes "traditionnels", épousant avant tout les errances du personnage principal, essentiellement à cheval entre jeux de cartes et exigences de son clan, tout aussi vidés de sens. Le récit se structure un peu plus lorsqu'il rencontre une partenaire de jeu, grâce à qui il retrouve un peu de chaleur, d'intensité : sa capacité à "flamber" de l'argent lui offre la seule option possible au-dehors de la déchéance morale qui l'attend dans son clan. Cette intensité retrouvée en pointillés atteindra un pic dans une conclusion empreinte de fatalité vers laquelle le personnage principal semble se précipiter inéluctablement. Jusqu'au bout l'identité de cette femme demeure mystérieuse, mais finalement peu importe, seule comptait ce qu'elle représentait pour lui, un désir réactivé et inespéré au milieu de sa vie morne et répétitive. Bref, un yakuza eiga hanté par la présence du féminin, un fait assez rare à l'époque pour être souligné.

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Cependant, ce qui fait la force du film, à savoir la forme qui s'adapte à son sujet, par une ambiance froide et un rythme lancinant, mais aussi les nombreuses parties de jeu - qui m'ont rebuté, tout occidental, que je suis, par leur hermétisme - où visiblement plein de choses majeures se déroulent devant nos yeux, m'ont parfois fait sortir de l'histoire. A revoir un jour pour le digérer "entièrement".

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Un yakuza eiga existentiel déroutant, qui m'a plongé dans un état intermédiaire d'ennui contemplatif et de fascination pour une autre proposition du genre, et qui ne m'a donc pas pleinement conquis.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 13 Oct 2012, 06:23

Puis je rajoute hors critique que mon lecteur DVD a fait un gros craquage sur les sous-titres en n'affichant pas ceux de la dernière scène. En faisant les captures sur mon ordinateur, je m'en suis heureusement aperçu, parce que c'est vraiment un dialogue important quoi :mrgreen: (genre ma note a bondi de 6.5 à 7 ...). Après vérification sur ma télé, les sous-titres se sont affichés normalement, comprends pas :|. Rien que pour ça faudra que je le revois.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Sam 13 Oct 2012, 10:20

Oh, inutile de chercher des excuses : ce n'est pas la peine de revoir tous les films un jour :mrgreen:

Je comprends que le style de Shinoda puisse déconcerter (je n'ai pas trop aimé son Silence, par exemple).

Celui-là, je l'ai beaucoup aimé et tu as bien mis en avant ses qualités et ses possibles défauts.
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