TUER
-------------------------------------------
Kenji Misumi (1962) | 8.5/10
Premier opus de la trilogie de la lame ou comment ouvrir les hostilités avec une classe absolue. Quand Misumi attaque les fondations d'un projet, il ne le fait pas à moitié. Tuer laisse augurer une oeuvre en trois volumes d'une noirceur extrême, tout y est prétexte à enfoncer son héro, un samouraï très attaché à ses principes qui voit le destin s'acharner à son encontre. En moins d'une heure et quart, Misumi boucle une histoire très dense, peu avare en rebondissements, riche en thématiques et passionnante d'un point de vue narratif.
Une très belle réussite qui se ressent également à travers chaque plan, chaque prise de vue, Misumi soigne ses cadres avec une précision infinie pour injecter de très fortes doses de poésie à son film. En résulte une oeuvre d'une beauté plastique qui saura flatter vos rétines autant qu'elle vous remuera par son côté sans compromis, presque sadique. En outre, le cinéaste opte pour une voie du sabre expéditive et donne ainsi à son protagoniste un charisme très marqué. Chaque duel auquel il participe est une mort subite d'une rapidité extrême, de quoi vraiment surprendre dans certaines séquences, je pense notamment à la première fois où il protège son maître, contre une bande d'une dizaine de samouraïs. La scènes est expéditive, mais d'une force remarquable parce que sans aucune once de suspens.
Une entrée en matière qui force le respect et surtout donne une furieuse envie de continuer la trilogie. Pour ma part, j'avais déjà été envoûté par la saga Baby Cart, il va sans dire que mon intérêt va grandissant pour un cinéaste que je devine esthète et perfectionniste.
Une très belle réussite qui se ressent également à travers chaque plan, chaque prise de vue, Misumi soigne ses cadres avec une précision infinie pour injecter de très fortes doses de poésie à son film. En résulte une oeuvre d'une beauté plastique qui saura flatter vos rétines autant qu'elle vous remuera par son côté sans compromis, presque sadique. En outre, le cinéaste opte pour une voie du sabre expéditive et donne ainsi à son protagoniste un charisme très marqué. Chaque duel auquel il participe est une mort subite d'une rapidité extrême, de quoi vraiment surprendre dans certaines séquences, je pense notamment à la première fois où il protège son maître, contre une bande d'une dizaine de samouraïs. La scènes est expéditive, mais d'une force remarquable parce que sans aucune once de suspens.
Une entrée en matière qui force le respect et surtout donne une furieuse envie de continuer la trilogie. Pour ma part, j'avais déjà été envoûté par la saga Baby Cart, il va sans dire que mon intérêt va grandissant pour un cinéaste que je devine esthète et perfectionniste.