[angel.heart] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Trois qui balancent la même blague la même minute

[zack_]

Oh mon dieu, tu m'as tué Mark!

[Mark Chopper]

Ne sois pas susceptible comme ça !

[angel.heart]

Venus in furs ( AKA : Paroxismus ) - Jess Franco ( 1969 )

Jimmy Logan, un trompettiste de jazz est en pleine crise d'inspiration. Un matin, sur une plage déserte il découvre le corps inanimé, presque intact, d'une jeune noyée.

Décidément le cinoche de Jess Franco c'est pas trop ma came. 11ème film que je vois du bonhomme et j'me dis qu'à un moment donnée il serait quand-même plus sage de lâcher l'affaire.
Si ça reste hautement recommandable comparé à des films comme Névrose : la chute de la maison Usher, Bloody juge ou Les nuits de Dracula ( pour vraiment citer le fond des chiottes ) j'ai quand-même vraiment du mal avec le traitement psychédélique/Jazzy à base de zooms et gros plans, le tout servi par une narration chaotique et un montage assommant, qui personnellement me donne vraiment mal au crâne.

Je reconnais quelques qualités ici et là, le Franco arrive par moments à créer une jolie ambiance, filmer quelques jolies plans et puis bon, vous connaissez ma passion pour les boobs... Mais franchement, je peu pas rentrer dans le film, ça me gonfle tellement que je suis rapidement obligé de faire autre chose pendant le visionnage ( comme zoner sur le net ) et au bout d'un moment mater le film de quelques coups d'oeil furtifs.

Il me reste 2 Franco à mater et, à moins de tomber sur une bonne surprise, ce sera pour moi les derniers.

Une ptite photo de boobs quand-même, j'ai un quota à respecter...

3/10

[Jed Trigado]

ouai bon trouver pas terrible pourquoi pas , mais 3.5 ... surtout vue d autre note mise a d autre film dans ta derniere salve la , que je citerai pas . sacrer gout et couleur quand meme . defois toi et jed vous me depasser !!!

Héee je l'ai aimé ce City hall, moi !

[Dunandan]

Hobo with a shotgun - Jason Eisener ( 2011 )

Comment ça arrache, c'est un truc de malade !!!

Je suis vraiment agréablement surpris de constater qu'à notre époque ce genre de film peut encore voir le jour. Pour le coup, le statut Grindhouse de la bête n'est pas volé, car à l'inverse d'oeuvres comme Death proof ou Planete térreur, qui imitent ou rendent hommage à un cinéma qu'on pensait disparu, Hobo with a Shotgun est ce cinéma. Mais vraiment, il l'est de façon naturelle et ça se sent.
On y retrouve l'ambiance urbaine et la violence sec et sans concession d'un William Lustig, le coté crasseux et les débordement gore d'un Jim Muro ( ou d'un Troma ), les persos tout droit sortie d'un post nuke rital associé à la violence déjanté d'un Class of 1999, le tout baignant dans un climat social totalement chaotique. C'est un truc de dingue.

J'avoue qu'en début de métrage, j'y croyais pas, j'avais un peu l'impression de mater le Machete du vigilante, gore, fun et généreux mais un truc qui allait vite trouver ses limites et pourtant, peu à peu la sauce prend, l'intrigue prend du sens, le film acquiert de la substance, la tension monte, ça bouillonne et puis bah tout naturellement ça fini par exploser. Et putain, ça fait pas semblant, y a de ces scènes vénère, mais alors vénère!... L'une des plus marquante d'entre elles restera celle où les bads guys crament un bus scolaire remplis d'enfants, bus qu'on retrouvera d'ailleurs lors d'une autre scène absolument géniale, aussi bien dans l'idée que dans son traitement et qui donnera une dimension supérieur au film, le faisant clairement basculer le fantastique.
Sinon il y a aussi le visuel du film qui envoi du lourd, dominé par les couleurs qui arrachent la rétine, principalement le rose vif qui donnent vraiment au métrage un ton agressif bien amplifié par la bande son synthétique, c'est un peu comme manger un bonbon acidulé, ça nous arrache la gueule mais c'est tellement bon qu'on kiffe ça et on en redemande.

Vraiment, ce film m'a laissé sur le cul et j'étais loin, mais alors très loin de m'imaginer un truc de ce calibre. Du très très lourd.

8/10

[Heatmann]

tu merite presque un approved la , mais je me souvient encore de city hall donc non

[angel.heart]

Roh, tu vas pas me faire chier 107 ans avec ton City Hall tout moisi...

Si tu préfères ne retenir que nos divergences sur un film une fois de temps en temps plutôt que tenir compte de tous nos goûts en commun, libre à toi. C'est ton choix et je le respecte...

[zack_]

Je t'approuve et pas qu'un peu! Well done!

[Killbush]

Un gros approved pour Hobo

[Alegas]

Hugo c'est tellement mieux que Shutter island...

Faut que j'me motive pour une critique tiens!...

(par contre non, Shutter Island c'est meilleur que Hugo, faut pas déconner)

[angel.heart]

Mais ne nous délivrez pas du mal - Joël Séria ( 1971 )

Bien mais ça aurait pu ( dû ) être mieux. Le film dresse le portrait de deux jeunes adolescentes, qui, certainement saturées par une éducation dans la plus pure traduction chrétienne, trouveront qu'il est plus amusant de se balader vers le coté obscure de la force. L'idée est intéressante et les actrices bien choisies mais pourtant tout ça sonne un peu creux, on reste vraiment en surface d'un film où le sujet nécessitait pourtant une totale immersion du spectateur... Là on ne ressent rien, ni haine, ni compassion... Si on mate ça sans se faire chier, en trouvant quelques qualités ici et là je trouve qu'il est quand-même difficile d'y voir autre chose qu'un beau pétard mouillé.

6/10



Alucarda - Juan Lopez Moctezuma ( 1975 )

Du fantastique méxicain un peu tombé dans l'oublie mais qui bénéficie néanmoins d'une bien belle répute chez les bisseux les plus explorateurs. Et sa réputation est méritée.
Porté par un très bon casting féminin, le film se situe quelque part entre la nunsploitation et le film de malédiction/possession mais propose finalement un traitement plus proche du film d'auteur que de la simple bande d'exploitation. Une oeuvre imparfaite mais souvent fascinante, régulièrement parsemé d'images sublimes.

7/10



Angoisse - Bigas Luna ( 1986 )

Vraiment bon celui-la. Un film vraiment "autre", imprévisible dans son déroulement et qui fourmille d'idée, aussi bien dans son scénar que dans sa mise en scène qui bénéficie d'un scope sublime.


7,5/10



Jonah Hex

Je n'en attendais rien et c'est tant mieux, car j'ai pas eu grand-chose...
Par-contre, Fassbender assure ( comme d'had quoi... ).

3,5/10



Hugot Cabret

Vu deux fois en une semaine et mon diagnostique est sans appel, il s'agit tout simplement d'une des plus belles déclarations d'amour jamais fait au cinéma, plus particulièrement à ses origines.
En livrant une oeuvre aussi puissante visuellement qu'émotionnellement, Marty confirme qu'il fait bel et bien partie du cercle très fermé de ces très rares cinéastes pour lesquels le temps qui passe n'a aucun effet néfaste sur leurs talents ( bien au contraire ).

8,75/10

Le Blu Ray est une tuerie cosmique.

[Alegas]

Tu veux pas rajouter quelques phrases pour le Scorsese ?

[angel.heart]

Ce week-end, peut-être.

J'aimerais bien en faire une critique mais quand j'essaye ça part dans pleins de directions, trop de trucs à dire et moi les pavés ça me saoule.

Mais c'est vrai que quand je vois les notes qu'il se traine je me dis que je devrais me bouger le cul...

[angel.heart]

J'ai également revu Hobo with a shotgun, je change ma note de 8,5 à 9,5. Ce film est une putain de tuerie, en ce qui me concerne il s'agit du meilleur vigilante jamais fait.

En plus d'être un putain de plaisir de cinéma bis, le film propose une vraie réflexion sur notre incapacité à agir pour aidé son prochain, dans un monde où l'individualiste, prime. Chacun ne pense qu'à sauver sa peau.

Et ça titille aussi le fait que notre société est entrée dans une phase de voyeurisme, toujours plus avide de sexe et de violence...

Franchement, ce film est une BOMBE !!!!!!!!!!!