[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Pathfinder]

Critique express


L'attaque du métro 123 5/10

L’attaque du métro 123 est un solide divertissement de feignasse. Avec tout le respect que j’ai pour feu Tony Scott, ça sent fortement le sapin avec ce suspense souterrain basique. Grosso modo, le film ne prend aucun risque capitalisant sur un duo sympathique et une esthétique comme toujours très léchée. Malgré des scripts éventés, Scott avait cette faculté de toujours en sortir un produit convenable. C’est ici le cas avec un film passe partout, ni bon ni mauvais, mais ne tenant jamais la comparaison avec les grandes réussites du réalisateur. Ce dernier repose donc sur les acquis de Scott et sur deux stars qui roupillent gentiment. Leur mano à mano constitue l’ossature de l’histoire avec un Denzel sobre face à un Travolta cabotinant comme un porc. Un soupçon de gunfight, quelques cascades gratos et Jay Z compètent un tableau bien trop lisse. L’attaque du métro 123 n’est pas honteux en soi mais parait un peu indigne au vu du glorieux passé de son réalisateur.

[Pathfinder]

Cutthroat Island 5.75/10

1995, la démesure de Carolco n’a plus de limites. Sortant de quelques monstrueux succès commerciaux, la firme offre 100 millions de budget à Renny Harlin afin de remettre sur le devant de la scène le film de pirates. Le réalisateur est, à cette époque, au firmament lui aussi auréolé de réussites commerciales telles que 58 minutes pour vivre ou encore Cliffhanger. En son temps, j’avais détesté le film et je trouvais, on ne peut plus justifié, le naufrage financier du projet. L’humour débile et le couple star complètement à coté de la plaque m’avait flingué le plaisir.

Quelques années plus tard, je reviens donc à la charge avec le blu-ray de qualité édité par Lionsgate. Il faut quand même bien reconnaitre que le père Harlin s’est complètement réapproprié le mythe du pirate. Si le bougre avait pu y caser des hélicoptères il l’aura fait volontiers. Il va se rattraper en équipant certains personnages de lances grenades et en faisant tout péter. Toute l’équipe du film a donc pris soin de dépenser chaque dollar à bon escient. Le plus bluffant dans tout cela, c’est que tout est réel (les bateaux, le fort, la prison…). La reconstitution est foisonnante de détail. Autre point fort, le rythme tonitruant ne laisse pas le temps de respirer (ni de réfléchir, ce qui est bien d’ailleurs) enchainant les séquences explosives. Si le spectacle est globalement bien assuré, Harlin se tire une balle dans le pied avec un casting totalement loupé. Hormis Franck Langella bien à sa place en bad guy, le reste ne suit pas. Quand je dis « le reste », je pense bien sur au couple vedette. Geena Davis se plait à botter des culs. On y croit pas mais soit. Par contre, je ne comprendrais jamais ce qui est passé par la tête des décideurs pour imposer cette endive de Matthew Modine. Le plaisir (coupable) s’en trouve fortement atténué. Et, le recours aux punchlines débilos finit d’enterrer la crédibilité d’une bonne partie des acteurs. C’est bien dommage car même si l’histoire ne vole pas haut (une chasse au trésor quoi), le spectacle est imposant et bien plus pêchu qu’un POTC blindé de CGI. Tous les codes sont réunis (trahisons, bataille navale, épées, jambes de bois) pour se terminer en apothéose avec un abordage dantesque ponctué d’impressionnantes explosions.

Un budget colossal ne fait évidemment pas un bon film. Mais le savoir faire de Renny Harlin suffit à maintenir à flot un projet torpillé par un humour agaçant et un choix d’acteurs très aléatoire. L’échec retentissant n’est pourtant pas justifié tant le spectacle (au sens noble du terme) est de qualité.

[Heatmann]

Super plaisir coupable pour moi celui la , faudrais que je le revoit en bluray ( ca doit etre Beauuuuuuu :love ) pour lui mettre un peu plus ( parcque enfaite il est mieux que POTC 2 )

[alinoe]

J'ignorais que l'Ile aux pirates était sorti en Blu Ray. Il me le faut absolument. Je n'ai jamais compris pourquoi ce film était critiqué par beaucoup avec autant de virulence. Pour moi, c'est un vrai feel good movie et un gros coup de coeur.

[Pathfinder]

Tout à fait d'accord avec vous!

@alinoe: vas checker sur amazon.ca, tu le trouveras pas cher. C'est allzone avec vraie vf 5.1 mais pas de stf!

[Alegas]

Permis de tuer 7/10

La saga James Bond n’a pas eu à attendre l’émergence du mutique Daniel Craig pour verser dans le badass.

Permis de tuer voit l’agent 007 céder, pour la première fois, à la vendetta cruelle. Après de nombreuses années à contrecarrer la folie des grandeurs de diaboliques magnats, James Bond s’inscrit dans une réalité plus accessible. Le méchant de service sera donc un parrain de la drogue. Touché personnellement (enfin une faille dans la coquille de l’agent !), Bond reprend du service, envers et contre tous, afin de mener une croisade vengeresse qui le mènera au cœur des narcotrafiquants. Malgré une approche en marge, on retrouve certains codes immuables de la saga tels que Q et ses gadgets et de bien jolies nanas. Mais James Bond est en mode furax et il n’aura que faire des casinos et des belles bagnoles. Les producteurs vont donc préférer se rapprocher des racines du roman révélant ainsi une certaine froideur, un vrai déterminisme et un penchant marqué pour la violence. Permis de tuer sera justement le seul Bond à être interdit. Coté spectacle, le film est plutôt sage se focalisant surtout sur les coups et quelques gunfights. On oublie donc les cascades souvent nawak de l’ère Moore pour de l’action plus sèche (le stade embryonnaire de l’ère Jason Bourne). Néanmoins, le final offre un morceau de choix avec une imposante poursuite en semi remorque peu avare en explosions et destructions en tout genre. Ce climax reste pour moi l’un des plus excitants de la série.

Permis de tuer est un épisode charnière proposant une vision froide et détachée du personnage. Pas de bons mots, juste un but à atteindre. James Bond n’est jamais aussi bon que lorsque qu’il est malmené et poussé dans ses retranchements. C’est la raison pour laquelle, Au service de sa majesté, Permis de tuer et Casino royale resteront les meilleurs épisodes d’une saga qui subit dangereusement les affres du temps.


Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10

[Pathfinder]

Critique express

X-files le film 6.5/10

Tombé dans l’oubli depuis, X-files le film n’en reste pas moins un produit de qualité. Il entretient même un savant suspense à base de complot étatique et d’invasion extraterrestre. Et comme pour mieux enrichir cette paranoïa ambiante, Chris Carter opte pour une multitude de personnages qui auront chacun une incidence sur le déroulement de l’intrigue. Certains passages (les apparitions d’un Martin Landau halluciné notamment) font directement écho au meilleur des thrillers 70’s. Je m’emballe un peu mais le film en partage vraiment l’ADN. Grace à un budget confortable, il se permet meme de prendre ses distances avec la série pour être le plus ouvert possible. Les néophytes autant que les fans hardcore pourront facilement entrer dans l’histoire. Et finalement, ce sont les piliers du show télévisé qui passeront au second plan. Mulder et Scully avancent à l’aveuglette au gré des nombreux indices glanés. Et, on se rend vite compte que ce sont les personnages secondaires qui font avancer le film. Et malgré une maladroite séquence d’amourette ambiguë, le couple vedette n’arrivera jamais à s’imposer, le mystère étant bien plus intéressant que leurs relations. Le script est, de ce coté, plutôt bien fait, distillant ses réponses au compte goutte. Blockbuster de son état, X-files le film balance quelques séquences SF efficaces à l’image d’une solide introduction, d’un attentat tendu encore spectaculaire et d'un final sympathique bien que très (trop) Alien dans l’âme.

Je l’avais donc bien apprécié au cinéma. Je réitère mon jugement à la vision d’un film malin qui vieillit très bien.

[maltese]

Permis de tuer 7/10

La saga James Bond n’a pas eu à attendre l’émergence du mutique Daniel Craig pour verser dans le badass.

Permis de tuer voit l’agent 007 céder, pour la première fois, à la vendetta cruelle. Après de nombreuses années à contrecarrer la folie des grandeurs de diaboliques magnats, James Bond s’inscrit dans une réalité plus accessible. Le méchant de service sera donc un parrain de la drogue. Touché personnellement (enfin une faille dans la coquille de l’agent !), Bond reprend du service, envers et contre tous, afin de mener une croisade vengeresse qui le mènera au cœur des narcotrafiquants. Malgré une approche en marge, on retrouve certains codes immuables de la saga tels que Q et ses gadgets et de bien jolies nanas. Mais James Bond est en mode furax et il n’aura que faire des casinos et des belles bagnoles. Les producteurs vont donc préférer se rapprocher des racines du roman révélant ainsi une certaine froideur, un vrai déterminisme et un penchant marqué pour la violence. Permis de tuer sera justement le seul Bond à être interdit. Coté spectacle, le film est plutôt sage se focalisant surtout sur les coups et quelques gunfights. On oublie donc les cascades souvent nawak de l’ère Moore pour de l’action plus sèche (le stade embryonnaire de l’ère Jason Bourne). Néanmoins, le final offre un morceau de choix avec une imposante poursuite en semi remorque peu avare en explosions et destructions en tout genre. Ce climax reste pour moi l’un des plus excitants de la série.

Permis de tuer est un épisode charnière proposant une vision froide et détachée du personnage. Pas de bons mots, juste un but à atteindre. James Bond n’est jamais aussi bon que lorsque qu’il est malmené et poussé dans ses retranchements. C’est la raison pour laquelle, Au service de sa majesté, Permis de tuer et Casino royale resteront les meilleurs épisodes d’une saga qui subit dangereusement les affres du temps.

N'oublions pas Goldfinger, la véritable matrice de la saga! Tous les autres films depuis, ou presque, n'ont fait que copier sa formule, pour le pire plutôt que pour le meilleur.

[Alegas]

Et puis il y a aussi L'Espion qui m'aimait et Bons baisers de Russie à sauver.

[John Lawrence]

Très longtemps que j' ai pas revu de Bond, les Craig mis à part mais j' ai un excellent souvenir d' Octopussy, aventure assez exotique et une très bonne BO. J' aime bien aussi les deux Dalton, surtout Permis de Tuer. Le reste, j' ai que de vagues souvenirs.

[alinoe]

Je suis une inconditionnelle de la saga James Bond dont j'aime tous les épisodes, mais je classe Permis de tuer en tête de liste avec effectivement Au service de sa majesté, Goldfinger et Casino Royale. J'ai aussi un gros faible pour Dangereusement votre, car c'est le premier James Bond que j'ai découvert au cinéma.

[Pathfinder]

Il était une fois en chine, la secte du lotus blanc 9/10

Suite des aventures de Wong Fei Hung, la secte du lotus blanc confirme les intentions du premier volet. Le contexte historique reste donc fort. L’occidentalisation de la Chine prend de plus en plus forme avec une montée des extrêmes en contrepouvoir. Bien plus riche sur le fond que son prédécesseur, cette suite arbore un rythme posé prenant son temps dans les relations et laissant plus de place pour tous les personnages. Dans sa première heure, Tsui Hark se concentre sur les évènements en gestation et sur l’emprise grandissante de la secte. Finalement assez noir, le film entretient une certaine violence avec un humour largement atténué. Hark accorde un peu moins d’importance au statut iconique de Fei Hung pour se focaliser sur un nombre important de personnages emblématiques, introduisant au passage un Donnie Yen fort et une dimension plus politique. Et les combats dans tout ça ? La seconde partie se révèle dantesque avec notamment un affrontement à un contre mille au sein même de la secte ainsi qu'une façon particulière (spectaculaire!) de sécher son linge. Puis reste le cadeau de Hark à tous ses fans prenant la forme d’une empoignade démentielle et généreuse entre Jet Li et Donnie Yen. De façon générale, on mise moins sur l’inventivité (quoique le coup des chaises !) pour en accentuer le réalisme des combats.

Cet épisode est au moins aussi bon que le premier volet car il réussit un équilibre parfait entre l’histoire avec un grand « H » et le fun débridé de séquences martiales hautement jouissives. Je lui retire un point néanmoins car les combats sont moins nombreux que dans le premier.

[Dunandan]

La cabane dans les bois 2/10

EDIT DU 03/07/2015
Revu hier la cabane dans les bois. Pourquoi revoir ça une seconde fois me diront certains. Parce que j'avais balancé un 7 bien tassé il y a quelques mois et que j'étais chaud bouillant pour une séance fun. Ben putain mon con... Je suis tombé de haut... Zéro plaisir, zéro fun et la sensation d'avoir été promené par deux gus qui regardent de très haut le genre et son film emblématique (evil dead, pour ne pas le nommer). Pas de trip de nostalgique à l'horizon, la Cabane dans les bois se veut etre une entreprise de destruction des codes. Sur le principe ok... Lorsque Rob Zombie fait ça avec Michael Myers, cela donne un Halloween 2 déviant du plus bel effet. Mais ici, les deux bougres traitent leur script avec un fun de façade ressemblant fortement à un simple doigt d'honneur aux plus nostalgiques d'entre nous. Du coup, l'ensemble devient très vite insupportable dès lors que l'on nous vend le concept, soit 7 secondes après le générique de début... Alors comment ai je kiffer et autant détester à quelques mois d'écart? Difficile de répondre. Toujours est-il que ce genre de connerie (qui se veut insolente) méprisante n'est pas pour moi surtout de la part de deux putes venant de la TV et qui bossent pour le plus grand mac d'Hollywood (Marvel, hein on s'est compris?). La Cabane dans les bois, c'est un peu le Birdman du scary movie, beaucoup d'esbrouffe, beaucoup de méchanceté et pas grand chose dans le ciboulot...

7,5/10 ======= 2/10

[Dunandan]

Captain America 5/10

J’aime bien Joe Johnston. Formé à l’école Spielberg, il a souvent prouvé par le passé son sens aiguisé du spectacle. Le voir à la barre d’un projet Marvel était plutôt excitant surtout avec un personnage haut en couleur tel que le Cap et son contexte historique fort.

120 minutes après, le constat est amer. Le mal qui ronge les dernières productions Marvel a encore sévi. Malgré une esthétique remarquable et une partition épique d’un Alan Silvestri retrouvé, la déception est au rendez vous. On assiste une nouvelle fois à une longue introduction, souvent sympathique mais jamais spectaculaire. Le réalisateur prend son temps avec les origines de son héros aidé en cela par une technique sans faille. Il se permet même d’injecter une pointe de cynisme dans la récupération du personnage par l’état major. Il s’agirait, presque là, de la meilleure séquence du film. Car le reste se révèle un brin fadasse. C’est joli certes mais ça ne bouge guère, un peu comme si toute l’équipe s’était contenté du minimum syndical. On cherche encore la grande scène emblématique qui ne viendra jamais. Le Cap roule en moto façon Indy 3, prend le train, explose des tanks le tout en expédié en 5 minutes chrono. L'environement extrêmement riche du comics ne pouvait se contenter d’un traitement aussi timoré. Il en va de même pour le bad guy. Ultra charismatique sur le papier, le Crane rouge devient un simple pantin, peu présent, au look trop lisse campé par un Hugo Weaving que l’on a connu plus impliqué par le passé.

Bien meilleur que Thor et Iron man 2 réunis, Captain America se contente d’être plastiquement agréable, d’un casting très solide (hormis toute une flopée de méchants transparents) et d'un score galvanisant. Le rythme n’est pas désagréable. Joe Johnston a suffisamment de métier pour ne pas perdre son public. Mais j’aurais beau tourner le film dans les sens, il manque une vrai touche de spectaculaire et un brin de couilles pour exploiter le formidable background du Cap. Un crane rouge plus terrifiant, plus cruel aurait permis d’équilibrer avec un super héros un brin trop lisse.

[padri18]

The amazing Spiderman 6.5/10

Je continue donc mon exploration des super héros cru 2012 avec le reboot de Spiderman. En ce qui me concerne, j’ai toujours détesté la trilogie de Sam Raimi. Tobey Maguire, Kirsten Dunst, des SFX bâclés et un humour familial au ras des pâquerettes m’ont systématiquement sorti de chaque épisode. Pourtant lorsque je replonge dans mes vieux Strange, je suis forcé d’admettre qu’il s’agit d’une adaptation fidèle. Le héros est un ado amoureux qui va devoir face à de nouvelles responsabilités. Sur le papier, le concept passe. A l’écran, on se retrouve face à un spectacle niaiseux, foutraque et beaucoup trop long (je pondère mes arguments sur le 2).

2012, une nouvelle tentative sort donc sur les écrans pour d’obscures raisons mercantiles. Au-delà de la vaste fumisterie survendue qu’est la « untold story », Marc Webb crée la surprise proposant un spectacle rythmé prenant quelques libertés avec le matériau de base. Il crée un équilibre correct entre de belles séquences d’action (pourtant ce n’était pas gagné avec cet hideux lézard en CGI) et l’avènement du futur super héros. Largement moins tête à gifle que Maguire, Andrew Garfield s’en sort avec les honneurs proposant une approche plus dark légèrement teintée d’humour. On sent que Webb a fait ses gammes sur de la romcom puisque l’amourette s’avère agréable sans jamais verser dans des torrents de guimauve. Le casting est globalement bon. J’ai pris plaisir à retrouver Martin Sheen. Dennis Leary est un choix quand même plus couillu que James Cromwell et même Rhys Ifans arrive à s’en sortir malgré un jeu un poil caricatural. Le choix de s’éloigner de la bd semble cohérent permettant de contourner l’écueil du traitement familial. C’est donc un Spiderman plus adulte qui nous est proposé (commercialement plus en phase avec les exigences du box-office actuel). Les ressorts dramatiques sont beaucoup moins pachydermiques que chez Raimi (la mort d’oncle Ben par exemple) arrivant même à masquer les failles du réalisateur lors des phases d’action. Le vrai plus de ce nouvel opus est le soin apporté à chaque personnage et le soucis permanent du rythme évitant ainsi de trop longues plages de réflexions insignifiantes sur le poids des responsabilités, blah, blah, blah…

Je ne l’aurais jamais cru mais finalement j’ai bien apprécié ce Spiderman qui me réconcilie fortement avec le personnage au cinéma. J’en arriverais presque à oublier le gloubi-boulga visuel et sentimental de Sam Raimi. Et rien que pour ça, ce Spidey nouveau est une bonne chose.