[angel.heart] Mes critiques en 2012

[angel.heart]

Le monde des mort-vivants - Amando de Ossorio ( 1974 )

Hé hé! Bah c'est bien mauvais. Là on est pas loin d'un total renoncement artistique... M'enfin attention, j'y ai quand-même ( relativement ) trouvé mon compte. Bah oui hein, manquerait plus que je crache totalement sur un film indéfendable...
On à donc une meuf qui part à la recherche de son amie disparue, alors qu'elle était en mer pour une séance photo, mais qui arrivée sur les lieux, va vite fait comprendre qu'elle aurait mieux fait de rester chez elle à faire le repassage...

Techniquement très faible, régulièrement parsemé de bonnes grosses incohérences, monté à l'arrache, interprété avec un manque de talent de tous les instant et méchamment mou d'la bite... Objectivement c'est chaud de trouver des qualités au film et pourtant, j'me suis pas fais chier ( bon, j'vais pas vous mentir, j'ai un peu zoné sur le net pendant mon visionnage... ). Bon et puis faut dire que moi tu me mets un bateau en pleine mer avec des mort-vivants et là déjà j'suis content.

D'ailleurs le bateau est plutôt réussi. Si de l'extérieur il a la pauvre tronche d'une ptite maquette merdique tout droit sortie d'un kinder, une fois monté à bord, c'est quand-même assez soigné au niveau des décors et sans être d'une beauté renversante ça suffit à créer une jolie ambiance, c'est peu mais je trouve qu'il y a un petit charme qui se dégage de ce mélange gothique/cheap. Par-contre les mort-vivants dans le genre 2 de tens ils se posent là, sans déconner faut les voir courser les humains ( pas beaucoup plus vifs ) on dirait des courses d'escargot.

Enfin voilà, j'vais m'arrêter là ( c'est peut-être pas la peine d'écrire une thèse sur ce truc!... ), c'est donc un film uniquement réservé aux bisseux les plus endurcis. ( présent ! )

3/10

[angel.heart]

The beast in space - Alfonso Brescia ( 1978 )

La capitaine Madison découvre lors d'une soirée assez remuante un échantillon de Lantalium venant de la planète Lorigon. Après mure réflexions, l'état major décide d'envoyer une équipe conquérir cette planète...

Bah c'est pas la joie..

Déjà je tiens à dire qu'il y a eu tromperie sur la marchandise. On m'a vendu ça comme un porno dans l'espace... euh... porno mon cul oui, bon courage pour te choper une érection avec ce film à érotisme franchement soft... Là sans déconner j'ai été déçu...
J'me vois bien contacter le vendeur lui expliquant que je ne suis pas satisfait de mon achat : Oui bonjour, je voudrais savoir si je peux être remboursé parce-que là ça va pas du tout. J'ai pas pu m'branler avec votre truc..."

Non mais là je déconne mais c'est vrai que le film n'est jamais fun, vraiment beaucoup de blabla pour peu d'action et c'est beaucoup trop lent et pas assez généreux pour prétendre au statut de sympathique plaisir coupable. C'est pas deux pauvres paires de boobs et un combat tout mou au sabre laser qui vont faire mon bonheur. Franchement fallait y aller à fond, on sait que le scénar n'est qu'un prétexte à offrir du fun et du cul, donc voilà, faut jouer le jeux et livrer la marchandise sinon on ne peut pas y trouver son compte.

Un bien mauvais film donc, qui aura bien du mal à trouver son public.

2,5/10

[Mark Chopper]

Bon, on ouvre un topic critiques dans la section X ?

[angel.heart]

Y a une section X sur le forum?!... Ah, je l'ignorais.

[osorojo]

Il a l'air bien gratiné ce Beast in space quand même J'me suis bien marré devant ta critique en tout cas

Bon, on ouvre un topic critiques dans la section X ?

Petite rétro Blue one de la grande époque ? ^^

[Mark Chopper]

Ah Clara, Estelle, Mélanie

[angel.heart]

Pardon, Vous êtes Normal? - Umberto Lenzi ( 1979 )

A Rome, une jeune noctambule délaisse son ami, un travesti jaloux, pour courir après une jeune fille de bonne famille, actrice de porno dans ses moments perdus.

De la comédie sexy à l'italienne par le bisseux Umberto Lenzi, le mec qu'à vraiment fait tout et n'importe quoi dans sa carrière ( comme pas mal de ses confrères me direz-vous... ), on lui doit un peu de très bon ( La rançon de la peur ), pas mal de bons ( Brigade spéciale, Le clan des pourris, Spasmo, Le tueur à l'orchidée... ), beaucoup de bof ( Le cynique, l'infâme, le violent, Les chiens verts du désert, Cannibalis, au pays de l'exorcisme... ), pas mal de nul à chier (Hitcher in the dark, Ghost house, Pistolet pour un massacre... ) et du pure nanar jouissif ( L'avion de l'apocalypse ).

Je classerai ce Pardon, Vous êtes Normal? dans la catégorie bof, mais j'ai envie de dire que c'est un peu le genre qui veut ça, c'est honnête dans ce que ça propose, à savoir un humour potache et des scènes gentiment érotique mais ça trouve vite ses limites, le rythme a beau être assez soutenu, au bout d'un moment ça devient quand-même lassant.

Cela-dit il faut signaler qu'ici il y a quand-même un semblant d'intrigue ( ce qui n'est pas toujours le cas ), un ptit coté satirique assez sympathique, notamment envers le monde de la censure, quelques dialogues et situations bien savoureuses et puis bah c'est vrai qu'au niveau du cast féminin, ils ont pas pris les plus moches... Tout cela suffit à trouver, ici et là, quelques trucs à se foutre sous la dent, et c'est déjà pas mal...

5/10

[Jed Trigado]

Mais où tu vas chercher tout ça ?

[angel.heart]

Ils viennent à moi naturellement.

[angel.heart]

Petit avis express :

The big racket - Enzo G. Castellari ( 1976 )

Renvoye de la police Criminelle, l'inspecteur Palmieri finit par decider que le racket doit definitivement cesser dans la ville...

Souvent considéré comme un des meilleurs poliziotteschi et parfois même comme l'ancêtre italien du À toutes épreuves de John Woo, ce The big racket n'a pas volé sa réputation, le film de Castellari faisant effectivement partie de ce qui s'est fait de mieux dans le polar rital des 70's.

S'il n'est jamais ennuyeux, le film ne passionne pas dès son début, on suit les évènements avec intérêt mais c'est vraiment en proposant peu à peu une ascension de la violence ( où viol et immolation seront de mise ) que la tension va de plus en plus se faire ressentir, montant crescendo jusqu'à un final explosif, à l'action superbement chorégraphiés, donnant au film une dimension presque baroque où les gun's fights prendront des allures de ballets de la violence ( d'où la comparaison ( quelque-peu exagéré ) avec John Woo, je suppose... ).

En ce qui concerne la réal de Castellari, je l'ai senti totalement instinctive. Le mec tente, il a pas mal d'idées, certaines très bonnes, d'autres qui fonctionnent moins bien mais dans l'ensemble il est quand-même bien inspiré pour le coup et nous livre son meilleur travail juste après Keoma ( en tout cas pour ce que j'ai vu de sa filmo jusqu'à présent ). Dans le rôle principal, Fabio Testi est encore une fois très convainquant, shotgun en mains, il représente une certaine idée de la classe.

8/10

[Scalp]

T'as quoi comme dvd ?

[angel.heart]

Le blue underground ( qu'on trouve pour vraiment pas cher sur le net ).

Par-contre c'est version anglaise sans aucun sous-titres, cela dit c'est pas gênant, le film est très facile à comprendre ( y a les gentils et les méchants, c'est bien ça?... ) et soit certain acteurs jouaient en anglais, soit c'est très bien doublé.

[angel.heart]

Paprika - Tinto Brass ( 1991 )

Une fille de la campagne monte à la ville et devient pensionnaire d'une maison close, pour entretenir son amant.

Bah putain, c'est vachement bien!

La première chose qui surprend c'est le traitement. Jamais les maisons close ne sont montré comme un milieu miséreux, s'il est évident qu'aucune de ces femmes ne fait ce travail par passion, elles ne semblent pas non plus détester leur boulot et lui reconnaissent d'évidentes qualités comme la solidarité et les liens d'amitié entre les employés, le plaisir occasionnel que peut procurer ce travail et un salaire très confortable.

Niveau sexe le film film se situe entre le porno soft et le film érotique, si on y voit aucune scène de pénétration on a quand-même droit à quelques gros plan sur le sexe féminin, notamment lors de nombreuses scènes de masturbation mais c'est étonnement de façon très simple et souvent en retenu que le réal de Caligula arrive à créer du désir, à ce titre une simple scène où un verre d'eau renversé sur un T-shirt, nous dévoilant un jolie téton qui pointe, suffit à stimuler le spectateur.

Un autre truc qui m'a également bien surpris dans le film, c'est la qualité et le piquant des dialogues. Franchement, y en a quelques-uns qui arrachent bien. J'aime bien la scène où une journaliste venu sur les lieux dans le but d'écrire un article sur le milieu mais qui, une fois sur place ne résistera pas à l'envie de gouter aux spécialités local, le perso de Paprika lui sortant pour l'occasion une ptite phrase bien sympathique :"Je le savais. Vous-autres les intellectuelles êtes finalement plus salopes que nous les vraies putains". Et puis il y a aussi des scènes très forte, comme celle où une prostitué mourante demande la présence d'un prêtre, la patronne de l'établissement se tournant vers un des nombreux clients accouru sur les lieux à moitié à poil et lui sortant un : "Mon père, par pitié, aidez-la."...

Très bon film donc que ce Paprika. Une oeuvre belle, fortement féministe et qui sonne comme une dernière célébration avant la fin d'une époque ( fini les maisons close, place à la prostitution dans les rues... ).

8/10

[angel.heart]

Mes dernières séances :

Hyper tension : 7,5/10
Hyper tension 2 : 8,25/10
Hollow man : 7,5/10
Hugo Cabret : 8,75/10
Désigné pour mourir : 6,5/10
L'armée des morts : 7,75/10
Ninja : 6,5/10
The toolbox murders ( 1978 ) : 5/10
Flavia the heretic : 7,5/10
City hall : 3,5/10
X-men fist class : 8/10
The prowler ( Rosemary's killer ) : 7/10

[Mark Chopper]

Mes dernières séances :

Hollow man : 7,5/10

Fan boy !