Cela ne m'étonne pas...
Deux précisions s'imposent en préambule :
1) j'apprécie Martin Campbell, réalisateur de GoldenEye, Casino Royale....
2) j'ai beaucoup aimé Le masque de Zorro sorti en 1998, du même réalisateur. J'avais à l'époque trouvé que le mythe était revisité de façon originale, moderne même...
C'est dans cet esprit et plein d'espoirs que, m'étant levé de bonne heure, j'ai décidé de regarder cette suite diffusée sur BeTv (le canal + belge).
synopsis allociné :
En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e Etat de l'Union, mais les membres de la mystérieuse confrérie médiévale des Chevaliers d'Aragon sont décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force. Seul Zorro pourrait intervenir...
Joaquin, le fils de Don Alejandro de la Vega et de son épouse Elena, a aujourd'hui 10 ans et ignore tout de l'identité secrète de son père. Elena voudrait qu'Alejandro abandonne ses activités de justicier pour se consacrer enfin à sa famille. Lorsque face à l'urgence, il décide néanmoins d'enfiler le légendaire masque de Zorro, Elena se sent trahie et demande le divorce.
Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme... tout en continuant à diriger secrètement les Chevaliers d'Aragon...
Bon, toutes les subtilités étant posées... Ce film, du premier qui alliait un certain humour à une bonne dose d'action, de violence (assez sinistre même) et même de romance, celui-ci sombre dans le vaudeville.
D'abord, le couple : elle, tout d'un coup, lui reproche de s'absenter au lieu de s'occuper de son fils. Elle : Quel est le nom de son professeur? Lui : euuuuuh Elle : Tu ne connais pas ton fils!!! Bon, voilà un petit peu le niveau. Elena est ensuite enlevée, du moins le suppose-t-on, jusqu'à ce qu'on la retrouve aux côtés d'un Français qui vient s'établir en Californie. Comme dans les James Bond, on comprend bien sûr qu'on a affaire au vilain de l'histoire, avec son petit sourire cynique et son air hautain. Tout cela alors que Don Alejandro noie son chagrin dans l'alcool.
Tout le film ne constitue en fait qu'un collage de tous les poncifs du genre : une grange qui brûle avec un bébé à l'intérieur, Zorro arrivera-t-il à temps? (oui, je vous rassure), elle qui en fait ne le trompe pas vraiment avec le méchant Français mais le fait POUR LA FRANC....euuuh LA CALIFORNIE pardon, le fiston qui réalise moulte péripéties en classe pour amuser les camarades aux dépens de son bourreau de professeur (un méchant curé armé d'une règle, ou d'une cravache, je ne sais plus bien...)... enfin tout cela pour dire que ce film est pauvre, prévisible et même agaçant.
Qu'en retirer?
Une réalisation soignée, des scènes d'action, non transcendantes mais correctes, de l'humour (même s'il est un peu premier degré).
Conclusion : un film qui n'était vraiment pas indispensable, mais qui restera pour certains un bon divertissement "pas prise de tête"... pas grand chose de plus à en dire.