[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

y a un 10 de referencer ....

[Logan]

Ouais enfin le pseudo veut tout dire

[Val]

Il est marrant ce Hairspray, pas inoubliable, mais un bon 6/10 quoi.

[Scalp]

Tient toi aussi tu veux remplir ton dossier

[Val]

Je suis plus a ça près.

[Alegas]

Shoot'Em Up de Michael Davis

(2007)

Une plutôt bonne surprise dans l'ensemble, je ne m'attendais vraiment pas à quelque chose d'aussi décérébré et humoristique. Le film avait été vendu à l'époque de sa sortie comme un gros film de gunfights et si ce n'est pas totalement menteur, le résultat final a du en surprendre plus d'un, Shoot'Em Up étant, pour résumer, l'adaptation cinématographique live de Bugs Bunny qui serait passé faire coucou dans un script de John Woo. Le gros avantage du film, c'est bien entendu son rythme qui ne s'arrête jamais, la première fusillade arrivant au bout de trois minutes de film (le temps d'introduire un minimum le personnage de Clive Owen en le montrant manger une carotte), jamais on ne s'ennuie, la durée du film aidant beaucoup (même pas 1H30 avec générique).

Bien sur, Shoot'Em Up est loin d'être un grand film, il faut dire qu'il ne cherche jamais à être plus qu'un film fun et plutôt bien torché. Le script est donc ultra prétexte, avec des trous scénaristiques totalement assumés (Giamatti qui retrouve toujours Owen parce qu'il est super intelligent), de l'action carrément WTF (on tue des gens même pendant l'acte sexuel, et avec n'importe quoi, notamment des carottes, et puis il faut voir cette séquence de chute libre à mourir de rire), des personnages ultra-light (le trauma de Bellucci éclipsé en quelques secondes), le tout sur de la musique cool (Nirvana dès la première scène, la classe) et une mise en scène qui, à défaut d'être géniale, enjolive plutôt bien l'action tout en iconisant à mort le personnage principal. Clive Owen est génial, alors oui, c'est clairement pas un grand rôle, mais accepter de jouer un personnage aussi haut en couleur fait vraiment preuve d'un état d'esprit à tout épreuve, Bellucci est là presque uniquement pour son physique et c'est tant mieux, quand à Giamatti il assure en bad guy timbré (mais intelligent). C'est clairement pas un film que je conseillerais à tout le monde, mais ceux qui souhaitent du spectacle totalement con et assumé seront servis.

NOTE : 6/10

[Alegas]

Bug de William Friedkin

(2006)

Une bonne surprise de la part de ce Friedkin dont je n'attendais pas grand chose. Alors certes, c'est le genre de film qui cède beaucoup à la facilité dans son évolution et je doute qu'il passe aussi bien lors d'une seconde vision, une fois l'effet de surprise passé, mais en l'état ça reste une œuvre louable dans sa volonté de proposer un cinéma différent. Avec Bug, William Friedkin renouvelle totalement sa façon de penser et de faire du cinéma. En adaptant une pièce théâtrale à l'écran, il s'impose un huit-clos poisseux qui s'intègre finalement très bien dans sa filmographie, retrouvant dans la folie furieuse de son récit la vision de l'être humain que l'on pouvait déjà trouver dans un film comme Sorcerer. Bug pourra en surprendre plus d'un dans sa construction scénaristique, car ce n'est seulement qu'après plus d'une demi-heure d'exposition (le temps de poser les personnages pour mieux les transformer par la suite) que l'intrigue décolle vraiment, et même après ce temps d'adaptation, Bug pourra encore rebuter dans son extrémisme qui fait toutefois son charme. En soi, le scénario de Bug n'est pas dénué de tout défauts. On pourra notamment reprocher le personnage de Jerry qui ne possède aucune finalité ou encore le dernier plan grandiloquent, mais force est de constater que Bug brille néanmoins dans sa thématique principale, celle de montrer l'évolution grandissante de la folie au sein d'un couple autodestructeur.

La mise en scène de Friedkin ne cherche jamais à aller dans le tape à l’œil malgré un script qui s'y prêtait plutôt bien. Le cinéaste préfère développer ses thématiques dans une étonnante variété de placements de caméra, et donc de points de vue. Et que dire de cette ambiance visuelle à tomber, car si la capacité du film à déranger le spectateur vient aussi des acteurs, elle découle surtout de la réalisation de Friedkin, que ce soit par certains choix sur le hors-champ (le microscope), la mise en place de l'ambiance (fabuleux premier plan) ou encore le symbolisme de certains objets qui donne, dès le début du métrage, toutes les clés au spectateur pour comprendre ce qui se trame réellement. Mais Bug, c'est avant tout un film qui repose entièrement sur son duo d'acteur phénoménal. Et si Michael Shannon vole la presque totalité des séquences où il apparaît, il serait dommage d'oublier Ashley Judd qui arrive toujours à faire croire à l'évolution de son personnage. Œuvre pour le moins angoissante sur la psyché humaine dans ce qu'elle a de plus dangereux, Bug est un film qui mérite assurément le coup d’œil, ne serait-ce que pour voir comment un réalisateur comme Friedkin peut se renouveler totalement sur la forme en l'espace d'un seul long-métrage.

NOTE : 7/10

[Alegas]

The Hunted (Traqué) de William Friedkin

(2003)

Déception conséquente face à un film sur lequel je basais sûrement beaucoup trop d'attentes. Il faut dire qu'un survival réalisé par Friedkin avec comme volonté de confronter les deux gueules que peuvent être Tommy Lee Jones et Benicio Del Toro avait de quoi faire rêver, et si The Hunted est très loin d'être un mauvais film, il est dommage de constater à quel point il se rate plusieurs fois en cours de route, notamment dans une seconde moitié tellement gourmande qu'elle finit par sacrifier ce qui faisait la force du métrage jusque là. Ainsi, après une introduction étonnante par sa violence crue, une vision presque surnaturelle du personnage de Del Toro (que ce soit dans ses cauchemars ou dans sa traque) et une première rencontre géniale avec son ancien mentor, The Hunted s'enlise dans ce que Friedkin fait pourtant généralement de mieux, à savoir la course-poursuite qui, dans le cas présent, s'étire bien trop en longueur et ce, au détriment de certains personnages (Connie Nielsen honteusement oubliée, relation entre Jones et Del Toro réduite au strict minimum alors que le lien mentor/élève, père/fils pouvait donner lieu à bien plus qu'un duel physique).

Alors oui, la réalisation est maîtrisée (le découpage des combats manque de fluidité mais ça reste efficace), les situations, à défaut d'être révolutionnaires, arrivent à surprendre le spectateur malgré le fait que les rebondissements se voient souvent venir à l'avance (l'évasion, le retour dans la maison familiale), mais il manque toutefois l'intensité et la profondeur pour faire réellement décoller un récit qui, en plus, souffre hélas de nombreuses invraisemblances (on construit des pièges ultra-élaborés en l'espace de quelques secondes) ainsi que de raccords hasardeux (je pense notamment à toute la séquence sous le chantier, où toute une séquence s'intéresse à Del Toro pendant que Jones reste fixé au même endroit). Et je ne parlerais même pas de la fin, qui prouve bien à quel point les personnages manquent clairement de profondeur au point que la finalité de l'un d'eux s'achève sur un point d'interrogation. Un film qui ne mérite pas sa mauvaise réputation (ça reste tout de même un survival franchement honnête) mais en l'état c'est loin d'être un des films de Friedkin les plus marquants.

NOTE : 6/10

[Mark Chopper]

[Alegas]

'tain c'est vrai ça, je deviens vieux.

[Mark Chopper]

Un peu plus tu mettais 5,5 à un Friedkin : ça m'a rappelé quelque chose

[Alegas]

[zack_]

Tu m'as bien regardé! No approved!!!

[Killbush]

Très radin avec Traqué, à l'occasion, je te conseille quand même de le revoir en vo, la vf québecoise doit pas mal entacher la performance des acteurs

[Heatmann]

non mais la c'est ni radin ni aigri , c'est juste facepalm .................