[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

ah bah tient , vla l'autre qu'aime rien qui rapplique

[Scalp]

Hého j'ai mit la moyenne à 2 Dolph dernièrement quand même

[Heatmann]

ben ouai mais la c'etait de vrai bon film , t'avais pas la choix , faut pas s'arreter au prejuges

House 2 c'est bien sympa , pour public avertie quoi , mais ca encule n'importe quelle film de la filmo de boll ( bon c'est une echelle qui vaut ce qu elle vaut )

[Pathfinder]

Bah je pense etre sans probleme dans ce public "averti" et meme ultra open. Mais là je comprend pas. Autant le 1 m'a fait hurler, ce qui m'a poussé à aller au bout. Autant l'autre, j'ai rien trouver à me mettre sous la dent (enfin la demi heure que je lui ai accordé quoi).

[padri18]

The collector 5/10

Cousin proche de la famille des Saw (ça pourrait être un préquel sur les origines Jigsaw !), the Collector est un solide DTV qui fleure bon la barbaque et la torture cradingue. Une fois dit cela, on a presque tout dit. Et, je ne peux, malgré tout, pas m’empêcher de lui faire un énorme reproche, celui de ne jamais vouloir se démarquer des clichetons de la triste saga. Les filtres hideux, les pièges diaboliques (mais comment a t il pu mettre tout ça en branle aussi rapidement ?), les meurtres font immédiatement écho aux sept volets horrifiques et à leurs outrances gores. J’ai donc moyennement adhéré au spectacle. On nage clairement dans cette mode du film de torture qui vulgarise totalement l’horreur. Je suis un inconditionnel du genre mais j’ai toujours de grosses difficultés avec cette approche complaisante. Dans un film comme Hostel et surtout Hostel 2, elle nourrissait un propos malin et c’est bien ce qui manque à cette péloche qui tombe dans le piège si balisé de la gratuité. Néanmoins, the Collector offre une version hardcore de Panic room distillant quelques bonnes idées avec notamment la personnalité plutôt ambiguë du héros (très bonne introduction) et un boogeyman fortement stressant avec son faciès d’araignée. L’amateur de tripailles que je suis a bien évidemment très apprécié le sort réservé au petit ami (l’usage des pièges à loup peut sacrément faire du dégât) mais aussi aux animaux de compagnie si peu souvent maltraités au cinéma (le coup du chat j’adore !). Si Saw n’était pas passé par là, j’aurais certainement beaucoup plus apprécié mais les 7 épisodes de la franchise ont sérieusement écorné et asséché le torture movie. A l’image du found footage, le genre se meurt et the Collector ne fait rien de bien nouveau pour le relancer.

La facture générale est bonne (surtout pour du DTV) mais utilise les sempiternelles ficelles se concluant inévitablement par un final dark et ouvert vers une suite. Ce n’est pas déshonorant en soi mais ça reste du vu et archi rebattu.

[Jed Trigado]

ben ouai mais la c'etait de vrai bon film , t'avais pas la choix , faut pas s'arreter au prejuges

House 2 c'est bien sympa , pour public avertie quoi , mais ca encule n'importe quelle film de la filmo de boll ( bon c'est une echelle qui vaut ce qu elle vaut )

J'espère que t'as pas vu Tunnel Rats et Stoic pour t'avancer ainsi, qui reste parmi les meilleurs DTV sortis ces 5 dernières années. Chez Boll, c'est sur que c'est pas la joie globalement (surtout ses adaptations de jeu vidéo, que lui-même considère avant tout comme des pompes à fric), mais quand il fait du dark, trash, il le fait pas à moitié et on peut pas lui enlever ça, là où d'autres s'auto-censurent pas mal pour plaire au public et contenter leur investisseurs.

J'attends d'ailleurs Auschwitz pour voir ce que ce grand malade peut encore nous offrir.

[Heatmann]

stoic non mais tunnel rats ouai c'etait disont ....... pas mon delire , j ai preferer de lui Rampage ou meme darfur mais mon boll "favoris" serait peut etre Seed , m'enfin ca reste tout des truc pas terrible pour moi quand meme , genre je prefere toujour de loin House of dead 2 sorry

[angel.heart]

The collector 5/10

Moi j'aime beaucoup. Et en terme de mise en scène ça envoi bien quand-même...

Pour moi c'est un bel hommage aux cinoches de Dario et De Palma. Super efficace.

[Pathfinder]

De Palma??? Allons, allons...

[Pathfinder]

Sleepers 8.5/10

Petit miracle dans la carrière d’un réalisateur formaté pour les oscars, Sleepers de Barry Levinson est au carrefour de nombreux genres. Le film se permet d’emprunter l’imagerie de l’enfance d’Il était une fois en Amérique tout en ancrant son histoire de vengeance dans un contexte très Goodfellas avec une pointe de Stand by me. Les références sont illustres, très disparates mais Levinson arrive à se les approprier avec une insolente réussite signant au passage son film le plus dense et surtout le moins pataud.

Pourtant lorsqu’on le dissèque, l‘histoire fait une nouvelle fois l’apologie d’une justice coute que coute avec des protagonistes qui n’hésiteront pas à utiliser tous les moyens (la justice mais aussi celle de la rue) pour arriver à leurs fins. Sur la forme, le réalisateur évite l’écueil du « vigilante » en donnant beaucoup plus d’importance au drame et à ses conséquences. Chacun vivra et gèrera à sa façon le poids de la honte et leurs destinées respectives en seront changées à tout jamais. Le réalisateur prend donc son temps fractionnant son film en 3 parties distinctes. Et malgré la caution (très discutable) d’histoire vraie, Levinson ne cède jamais à la guimauve (et pourtant il est coutumier !) mixant de nombreux univers au gré de la chronique mafieuse, du film de tribunal et du drame humain. Avec un profond respect pour ses personnages, le réalisateur décrit en détail le quotidien de ces quatre gamins, distillant une pointe d’humour Scorcesien dans sa description d’un quartier italo-américain avant de livrer le ressort dramatique. Le faux rythme cool se brise proposant une transition abrupte vers un univers carcéral adolescent sans pitié. Sans jamais céder à la violence graphique inutile, Levinson entretient donc un climat poisseux et pesant dominé par un Kevin Bacon diabolique et toujours aussi excellent dans les rôles de fumier. A ce stade, on notera la partie de football contre les gardiens, bouffée d’oxygène qui restera le vrai moment épique du film. Le revers de la médaille sera d’autant plus violent psychologiquement et contrebalancé par la magnifique et onirique séquence du cachot.

La conclusion est aisément prévisible mais la troisième partie livre du bon film prétoire avec un Dustin Hoffman en mode pince sans rire qui arrive à voler la vedette à l’ensemble du casting. A ce sujet le parterre de stars est globalement bien géré et chacun va bénéficier d’une vraie scène (Patric et Pitt sont bizarrement plus en retrait). Je pense notamment à cet intense regard d’un De Niro face à un immense dilemme allant à l’encontre de ses croyances. Le spectateur prend donc bien conscience de l’importance du père, le replaçant de facto au centre du climax final. L’espace de quelques longues secondes, il rappelle à tous pourquoi il a été un immense acteur. Le final livre donc son verdict. Les victimes se vengeront de leurs bourreaux. La justice se fera dans le sang pour chacun d’eux. Je passerais donc vite sur cet aspect là pour me focaliser sur le vrai point fort du film, ses personnages. Tantôt brisés, tantôt tiraillés, tantôt bourreaux, tous ont bénéficié d’une écriture soignée donnant ainsi une vraie âme à cette énième vendetta adaptée au cinéma. Ils arrivent meme à détourner l’histoire de sa fonction première pour en faire une vraie chronique humaine, une tranche de vie sans aucune forme de sensationnalisme hollywoodien. Je mettrais juste un bémol sur la dernière scène (le repas) absolument pas cohérente. On connait le devenir de deux d’entre eux. L’empathie était déjà énorme pour chacun d’eux et nous n’avions pas besoin de ce simili happy end.

A part ça, le film se revoit toujours aussi bien et mériterait même d’être plus connu du grand public.

[Scalp]

Moi j'aime bien la scène du repas, je la trouve importante, on passe un dernier moment avec eux sans que ça sombre dans la niais, belle scène pour moi.

[Logan]

Lui manque un note pour le top, Heatmann en tant que De niro Biatch il est de ton devoir de poster un truc

[Pathfinder]

C'est une belle scène effectivement (musique et tout ça...) mais elle fait too much surtout par rapport au passif des deux. Levinson avait crée suffisament de sympathie pour tous auparavant. Donc, pour moi elle ne se justifiait pas.

Néanmoins, c'est une jolie séquence tire larmes. Levinson y a cédé finalement. Il avait résisté environ 115 minutes.

[Pathfinder]

Lui manque un note pour le top, Heatmann en tant que De niro Biatch il est de ton devoir de poster un truc

Tain il est toujours pas dans le top celui là???? Go go Heat' en plus c'est l'avant dernier grand role de big Bob!

[Scalp]

C'est une belle scène effectivement (musique et tout ça...) mais elle fait too much surtout par rapport au passif des deux. Levinson avait crée suffisament de sympathie pour tous auparavant. Donc, pour moi elle ne se justifiait pas.

Néanmoins, c'est une jolie séquence tire larmes. Levinson y a cédé finalement. Il avait résisté environ 115 minutes.

Bein ça a un coté dernière fois utile je trouve car passé leur bon moment de l'enfance après leur vie c'est pas la joie et là une dernière fois ils partagent un moment tous ensemble.