[Caducia] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Mais notons que ce n'est jamais de sa faute

[Scalp]

Elle est merveilleuse cette excuse

[Alegas]

[Heatmann]

ben oui babylon je dit pas le contraire , mais la c'est pas le sujet ni cque jte dit ( enfin babylon c'est leger quoi , au tout debut ca fait illusion et plus ca va , plus ca s'enfonce dans le ridicule , et sont pauvre documentaire ou il pleure et se pleind y changera rien , si les ricain lui on pris le controle de sont truc c'est que Mosieur s'en branlais de la pre production et arrive le jour du tournage et s'attend a des miracle )

non mais la tu tente quand meme de sauver des truc dans gothika en mettant ca au credit du real le film est pourri et la real c'est d'un banal et anonyme a en crever quoi

[Alegas]

Backdraft

Réalisé par Ron Howard Avec Kurt Russell, William Baldwin, Robert De Niro drame, Action - USA - 2h12 1991

7.5/10

Synopsis

Deux frères, Stephen et Brian McCaffrey, se destinent au métier de pompier après avoir assisté à la mort tragique de leur père, officier d'élite de la 17e caserne des sapeurs-pompiers de Chicago. Vingt ans plus tard, si Stephen est devenu un pompier émérite, Brian vit de petits boulots. De retour à Chicago, il décide néanmoins de reprendre son entrainement sous l'oeil sceptique de son frère.

Mais celui-ci doit également se concentrer sur une nouvelle vague d'incidents criminels qui frappe la ville : des flammes éclairs, des backdraft, ces incendies qui s'éteignent d'eux-mêmes dans le propre souffle de leur explosion, terrassent un à un d'anciens collaborateurs du maire...

Critique

Film d'action signé Ron Howard qui a le mérite d'assez bien vieillir, surtout du point de vue des effets spéciaux mélangeant de vrais effets pyrotechniques et numériques, qui restent très impressionnants et réalistes.
Le long métrage est un savant mélange d'action, enquête policière, drame familial et vie à la caserne.

Bien avant le 11 septembre, Ron Howard souhaite rendre hommage aux sapeurs pompiers, ces héros anonymes qui risquent leur vie au quotidien. Il s'attarde sur l'esprit de la profession, qui essaye de dédramatiser leurs actes avec toujours un mot pour rire, ou une succession de vannes ou encore les bizutages des bleus qui évoque la hiérarchie de la profession et le respect mutuel, et la reconnaissance des siens (qui a une haute importance sur le coté thriller du film).
On évoque aussi la notion d'héritage et de famille en contraste avec les dangers de la profession qui souvent met en péril l'équilibre familial, et c'est à travers la famille McCaffrey , pompier de père en fils prise comme exemple qui a subit pas mal de sacrifices par le passé et d'autres étant à venir.
Constitué de l’aîné Stephen (Kurt Russell) et Brian McCaffrey (William Baldwin) qui ont la passion pour le même métier, mais une vision différente de celui-ci.
Stephen est expérimenté et connait toutes les ficelles du métier, et les règles fondamentales, son job c'est sa vie au détriment de sa famille, il essaye d'en éloigner son frangin qui ne voit qu'un doux rêve et une sorte d'hommage rendu à leur père.

Le casting est un peu boiteux. Kurt Russell tout à fait crédible en pompier vétéran courageux,loyal malgré toutes les trahisons et protecteur. J'ai plus de réserves pour William Baldwin assez quelconque, et qui nous livre une love story bien superflue en plus.
De Niro a un petit rôle et reste sous exploité.

Scènes d'action très spectaculaires éblouissantes, qui montre à la fois la beauté des flammes sans oublier la dangerosité et les risques encourus par les pompiers. (on s'en rend encore plus compte quand on fait l'attraction d'Universal studios et qu'on ressent la chaleur se dégager, on imagine les galères de tournage et les accidents potentiels). Réalisation agréable, mais un abus de ralentis tout de même.

Le coté intimiste et drame familial est un peu moins réussi et lourdingue, trop appuyé et conventionnel mais Howard réussi un film tout à fait honorable et le coté humour un peu lourd des hommes en uniformes permet de détendre un peu l'atmosphère et nous donner une bouffée d'oxygène tout en rendant un bel hommage à la profession.

[caducia]

Si j'étais toi

Réalisé par Vincent Perez Avec Olivia Thirlby, David Duchovny, Lili Taylor drame - USA - 1h33 2007

2/10

Synopsis

Benjamin et Hannah forment un couple modèle, uni depuis plusieurs années par un amour solide et profond. Ensemble, ils ont une fille de 16 ans : Samantha.
Sensible à la crise que semble traverser sa fille, Hannah décide de partir quelques jours en tête à tête avec elle. Mais au détour d'un virage, leur voiture quitte la route. Aussitôt appelé au chevet de sa famille, Benjamin doit affronter l'indicible : sa femme et sa fille ont toutes deux sombré dans un profond coma. Hannah ne reprend conscience que quelques instants, le temps de serrer une dernière fois la main de sa fille. Au moment même où celle-ci ouvre enfin les yeux, Hannah s'éteint.
Déchiré entre la douleur d'avoir perdu sa femme et la joie de retrouver sa fille, Benjamin s'aperçoit bientôt que l'esprit d'Hannah semble s'être glissé dans le corps de Samantha ...

Critique

Film qui est une resucée de script déjà vus 1000 fois que celui du transfert d'esprit dans le corps d'un/une autre (Remake de Himitsu,film japonais). Ici c'est donc la mère qui se retrouve dans le corps de sa fille. Film sans humour à prendre au 1er degré donc qui enchaîne les clichés les uns après les autres sans originalité : décalage entre sa vie de femme et le retour au lycée. Bourré d’invraisemblances, et qui se veut très psychologique. Sauvé par la performance de la jeune Olivia Thirlby qui est plutôt convainquante, en revanche David Duchovny ne se force pas trop, sans intérêt.
Le film n'aborde pas la relation sentimentale interdite père-fille et préfère abordé le coté ado complexée et une fin très décevante.
Réalisation fade de Vincent Perez pour un film très larmoyant et pesant.

[Alegas]

20000 lieues sous les mers

Réalisé par Richard Fleischer Avec Kirk Douglas, James Mason, Paul Lukas aventure - USA - 2h16 1954

8.5/10

Synopsis

En 1868, un monstre mystérieux s'acharne sur les bateaux naviguant dans l'océan Pacifique. Alarmé par ce phénomène, le gouvernement américain arme une frégate. Ned, un fabuleux harponneur, Aronnax, un homme de science et son assistant partent à la recherche du supposé monstre marin...

Critique

Malgré les années qui passent cette version de 20.000 lieues n'a pas à rougir et reste un formidable spectacle à la fois d'aventures, de rêve, d'humour. Une version signée Disney qui donne droit à l'hymne du film "une histoire de baleine" très entraînante et pleine de sous entendus.

S'appuyant sur l'imagination débordante de Jules Verne, le fillm plonge dans un périple palpitant à bord du mythique Nautilus où à la fois on s'y sent confortable bourré de technologies révolutionnaires pour l'époque mais on éprouve aussi un certain malaise face à l'autorité de son hôte Némo (James Mason qui a des faux airs de S.Connery)
On assiste alors à des scènes sous marines très esthétiques avec des scaphandriers qui vont à la pêche miraculeuse ramassant des poissons et crustacés par centaine n'ayant presque qu'à se baisser pour profiter des merveilles sous marines. Un univers marin qui regorge de ressources inconnues ou méconnues de l'homme civilisé que Némo souhaite préserver et se veut maître de ces fonds marins.

On retrouve aussi une richesse au niveau des îles visitées, et un sous marin ultra confort qui est un mini musée et une mini salle de concert quand le capitaine se met à jouer de l'orgue (petit hommage rendu dans le film Pirates de Caraïbes). C'est aussi un lieu d'amusement quand le marin Ned (Kirk Douglas ) toujours prêt à dégainer sa fabuleuse guitare fait maison pour pousser la chansonnette, faire mumuse avec l'otarie Esmeralda, désobéir aux ordres ou tenter de s'évader. On peut dire que Kirk Douglas est parfait dans le rôle, avec une bonne humeur communicative , marin spontané mais une bravoure à toute épreuve.



Mais le film réserve aussi un coté sombre lugubre représenté par le Cpt Némo qui se livre peut mais aime partager ses découvertes et fier de son Nautilus luxueux et raffiné. Explorateur damné interprété magistralement par James Mason.
Il veut préserver ce monde secret des intrus mais à la fois veut léguer un testament sur ses aventures à une personne de confiance.(anticipation sur la peur du nucléaire, message écolo ?)
Le long métrage offre quelques scènes d'action assez efficaces comme la magistrale scène avec le monstrueux poulpe géant (que même Voyage au centre de la terre II a voulu imiter sans l'égaler), la scène des cannibales... Les effets spéciaux et les décors n'ont pas trop vieilli en comparaison avec des films plus vieux, c'est plutôt dans l'attitude coincée des personnages et leur grande politesse réciproque que le film prend un coup de vieux.

Une formidable odyssée riche visuellement et aussi dans la forme, ponctué de petites scènes plus légères dont on se délecte surtout le duo Douglas / Esmeralda. Un univers repoussant mais qui fascine toujours.

[caducia]

Bye Bye Love

Réalisé par Peyton Reed Avec Renée Zellweger, Ewan McGregor, Tony Randall comédie - USA - 1h42 2003

2/10

Synopsis

Dans les années soixante, Barbara Novak, auteur américain, publie son nouveau livre dans lequel elle explique aux femmes la clé du bonheur : le sexe sans amour. Un vent de panique se répand chez les hommes tandis que les femmes prennent le message de Barbara à la lettre : celle-ci devient de ce fait l'icône de la gente féminine et le cauchemar des hommes.
Cependant, Catcher Block, journaliste, star dans son milieu et tombeur de ces dames, décide de séduire Novak pour lui prouver qu'elle se trompe et ainsi rétablir la "suprématie" masculine. Mais qui succombera au charme de l'autre le premier ?

Critique

Comédie romantique qui se passe dans les 60's avec Ewan McGregor et Renée Zellweger (du temps où elle était pas trop moche). Le style sixties pop est assez bien reconstitué avec les décors et accessoires.
Le scénario repose sur les quiproquos multiples avec un twist final bien peu crédible lourdingue avec une ambiance qui rend vaguement hommage aux comédies musicales de l'époque avec des couleurs flashy.
Renée Zellweger joue la fausse nunuche , elle reste vraiment quelquonque (comme d'hab quoi).
Ewan McGregor est le playboy de service qui souhaite manipuler le personnage de Zellweger, et la séduire en jouant un rôle.
Comédie rétro kitch d'une rare bétise, des dialogues peu inspirés malgré un Ewan qui rame pour rendre le film un poil intéressant. Mémé en oubliant son cerveau difficile de trouver dans cette comédie un soupçon d’intérêt avec des personnages caricaturaux et intrigues amoureuses croisées.

[caducia]

Savages

Réalisé par Oliver Stone Avec Blake Lively, Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson thriller- USA - 2h10 2012

8.25/10

Synopsis

Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena. Face à leur proposition d’"association", Chon est partisan de résister par la force, mais Ben préfère tout abandonner. Pour les contraindre à coopérer, le cartel kidnappe O. Elena a eu raison d’utiliser les liens très forts du trio, mais elle a aussi sous-estimé leur capacité à réagir… C’est le début d’une guerre entre l’organisation du crime dont le bras armé, Lado, ne fait aucun cadeau et le trio. Qu’il s’agisse de pouvoir, d’innocence, ou de la vie de ceux qu’ils aiment, tout le monde a quelque chose à perdre.

Critique

Adaptation d'un roman de Don Winslow, l'intrigue est relativement bien foutue avec alternance de scènes d'action, de tortures plutôt sanglantes et marquantes mais aussi de moment plus "chauds" mettant en scène le trio interdit d'amoureux.
La réalisation signée Oliver Stone est très moderne, avec énormément de gros plans sur les visages, les regards, parfois quelques plans granuleux pour faire "style", mais le tout reste tout à fait fluide et lisible avec des couleurs bien flashy qui sentent bons le sable chaud californien. Stone s'amuse avec l'image et mélange les styles : noir et blanc granuleux, ralentis, couleurs saturées, montage très découpé, clin d'oeil au western, gunfight puissant.

La grande surprise venant de la double fin, celle rêvée par l' héroïne et la vraie, qui n'ont rien à voir, mais c'est une sacrée belle idée.

La Californie, ses plages et ses belles bimbos sont bien mis en valeur, avec un luxe omniprésent en contraste avec les trafiquants mexicains.
Casting plutôt étonnant et détonant.
En voyant Salma Hayek dans la bande annonce, on a de quoi avoir des réserves quant à sa performance dans ce film où elle tient le rôle d'Elena, la chef du cartel mexicain qui essaye de s'emparer du réseau de drogue de Ben et Chon. Salma Hayek est absolument hallucinante , hystérique, avec son personnage bipolaire qui est une vraie ordure sans coeur en affaires avec un esprit bien tordu, et qui craque dès qu'on touche à sa famille. Une scène particulièrement impressionnante est celle du face à face avec Del Toro où elle fout vraiment les jetons.

Benicio Del Toro incarne un des hommes de mains de Elena, personnage lui aussi complexe qui cache bien son jeu, manipulateur, tueur vicieux, bourreau, un rôle qui lui colle à la peau, mais qui donne droit à quelques scènes comiques face à la bêtise de son personnage.

Blake Lively est "O" (Ophelia), qui joue bien sur son physique de blonde, et arrive grâce à celà à obtenir presque tout ce qu'elle veut. Elle vit un amour interdit avec 2 hommes, et reste une fille plutôt paumée qui n'a pas de plan d'avenir. L'actrice est très agréable à regarder et livre une interprétation respectable.

Taylor Kitsch (vu dans "John Carter") est assez impressionnant surtout dans les scènes d'action et joue le gros bras de la bande avec un coté mystérieux, mais qui reste sensible et réfléchi.
Aaron Taylor-Johnson est aussi un bon élément du cast avec un rôle évolutif qui au départ est pacifiste mais qui va devoir se retrousser les manches et faire une croix sur ses principes ainsi que quelques sacrifices.

Dommage que le rôle de Travolta soit assez limité.

Film assez bien mené qui laisse peu de place à l'ennui avec de très beaux plans paysagers contemplatifs, une intrigue captivante sous tension où les forces mises en jeu sont équivalentes donc difficile de prévoir le dénouement. D'un coté le cartel tout puissant mené par la tordue Elena, de l'autre le couple de petits trafiquants débrouillards mais ultra motivés. Contraste aussi entre la modernité des petits jeunes et l'old shool des gangsters latinos qui essayent néanmoins d'adopter de nouvelles pratiques (décapitations, technologies...)
Personnages un peu caricaturaux sur les bords, hauts en couleurs mais servis par des acteurs bluffants (Del Toro, Travolta , Hayek) et des dialogues bien envoyés ...sur un rythme effréné et une ambiance malsaine sans aucun message politique pour une fois.

[Alegas]

Des hommes sans loi

Réalisé par John Hillcoat Avec Shia LaBeouf, Tom Hardy, Jason Clarke drame - USA - 1h55 2012

8/10

Synopsis

1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique. Lorsque Maggie débarque fuyant Chicago, il la prend aussi sous sa protection. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende : une lutte pour rester sur leur propre chemin, au cours de la première grande ruée vers l’or du crime.

Critique

Inspiré d'une histoire vraie, celle des frères Bondurant les rois de l'alambic. Hillcoat nous plonge dans l'Amérique profonde au temps de la prohibition avec la guerre des gangs, la corruption des forces de l'ordre, donc une zone de non droits absolue car tout le monde sait que le trafic existe et tout le monde touche sa part du gâteau.
Jolie reconstitution des années 30 niveau costumes, voitures et accessoires, par contre certains décors font un peu trop studios mais ça reste tout à fait honorable dans l'ensemble, avec une ambiance western guerre des clans sur un script sans réelle surprise restant plutôt prévisible qui entretien le mythe américain.

L'un des thèmes principaux du film est la famille avec les 3 frères aux caractères bien distincts mais invincibles selon la légende et inséparables malgré les nombreuses disputes successives. Néanmoins ce clan ne reste pas si fermé que ça et accueille Maggie (Jessica Chastain ) un peu comme un cheveu sur la soupe, en toute simplicité.
Parmi ce monde de rustres qui crachent, qui picolent à longueur de temps et flinguent à tout va, voilà une dame plutôt classe qui vient chercher du rêve et de la tranquillité au sein du clan : on peut dire qu'elle s'est trompée de crèmerie.
Casting assez prestigieux faisant la part belle aux messieurs. Tom Hardy est extra avec son personnage de patriarche protecteur solitaire qui grogne, brute impassible qui dégomme tout ce qui passe sous ses poings. Il vole la vedette aux autres acteurs par son charisme, malgré des fringues façon papy improbables.

Jason Clarke (Howard) est aussi une bonne surprise dans le rôle de gros bras un peu bas du front, déjà vu dans "Public enemies", habitué aux seconds rôles ici ça fait plaisir que son personnage ne soit pas qu'un second rôle.
Shia LaBeouf est la 3ème frère (Jack) est un vrai boulet, celui qui apporte un peu d'animation au script avec ses bourdes successives, son personnage est intéressant de part son évolution au cours du film passant de lâche à un héros légendaire mais son interprétation n'est pas extra.
Jessica Chastain (citadine sophistiquée) et Mia Wasikowska (fille de pasteur) sont malheureusement deux potiches, l'une qui pleurniche l'autre qui est indifférente, mal écrits sans intérêt.
Guy Pearce (Rakes) est extraordinaire même s'il en fait un peu trop, quasi méconnaissable avec des allures plus ou moins nazi, avec un regard habité, à la fois raffiné et hyper violent qui offre des scènes mémorables.
Hillcoat offre aussi une belle galerie de seconds couteaux appréciable (façon Cohen Bros.)

Un script qui respectent les règles du film de genre sauf le cadre rural qui est assez rare dans les polars (d'où les difficultés du réal à trouver des sous pour produire le film), on y retrouve donc les héros marginaux hors la loi qui feront tout pour se protéger les uns les autres contre les flics véreux qui n'en n'ont jamais assez. Hillcoat ajoute tout de même un peu plus d'hémoglobine et de sauvagerie que d'habitude mais l'histoire et sa mise en scène reste très classique entre le western et le film de gangsters viril.
La bande originale est soignée, faisant penser aux péripéties de O'Brother.
Pourtant Hillcoat ne met pas trop en valeur son cadre rural, à part quelques plans d'arbres et flocons de neige au 1er plan parsemés deci delà, il n'utilise pas excessivement le cadre bucolique pour apporter un peu de rêve et de poésie à l'histoire mais cette campagne ne constitue qu'un abris au clan Bondurant (façon "Bonnie and Clyde") et apporte un coté Roots au long métrage.

Film qui ne révolutionne pas le genre mais reste très efficace mais peu réaliste. Je pense que le descendant de la famille a bien enjoliver les choses. Casting percutant et résultat plutôt puissant, réjouissant à base de gunfights dévastateurs, passages à tabac avec une montée en puissance de la violence brute.
Une vision plutôt noire de cette période de l'histoire des USA d'un monde sans pitié où c'est la loi du plus fort qui prédomine.

[caducia]

Captain America : First Avenger

Réalisé par Joe Johnston Avec Chris Evans, Hayley Atwell, Sebastian Stan action- USA - 2h03 2011

4.5/10

Synopsis

Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.

Critique

Aimant bien en général les films issus de comics, c'est une grosse déception que ce Captain America.
Ambiance rétro à gogo, bourrée de clichés en tous genres (Oncle Sam, Pins Up...), cette ambiance est plutôt agréable même si c'est un peu lourd ces bannières étoilées à gogo. Dommage qu'esthétiquement des couleurs marronnasses viennent salir le long métrage pour un résultat laid, à croire que quand c'est rétro c'est forcement grisâtre et poussiéreux qui manque de luminosité.
Une grande partie (1/4) du film est consacré à la transformation du nabot en Captain bodybuildé. Certes, cette transformation est plutôt bluffante mais ça prend quand même beaucoup de temps à démarrer, pas mal de remplissage.
La partie propagande avec les shows du captain est aussi d'un grand ridicule et répétitif.

Concernant les scènes d'action, les effets spéciaux ne sont pas spécialement visibles, mais les sauts de voiture en voiture, ou les scènes de baston ne font pas du réalistes, le mouvement n'est pas beau, c'est globalement peu impressionnant (même celles de Thor étaient mieux) et les pouvoirs de Captain America restent plutôt basiques.
Le personnage en lui-même n'est pas bien exploité, même si Chris Evans apporte un capital sympathie certain le Captain reste avant tout un soldat avec un balais dans le ***, qui manque cruellement de personnalité, d'émotivité, de sensibilité, de défauts, un bon petit soldat sans personnalité et je trouve son costume ridicule au possible.
Le caractère du héros est le reflet même du long métrage, naïf, désuet plein de bons sentiments, et ultra-patriotique.
Beaucoup de dialogues inutiles, et l'amourette platonique avec Peggy Carter bien inutile aussi et des scènes d'action décevantes et un script qui manque de crédibilité (genre la troupe de soldats à peine libérés qui sont prêts à revenir au combat sans discuter)
Hayley Atwell incarnant l'agent Carter est d'une transparence rare.
Un Tommy Lee Jones venu en mode touriste pour cachetonner.
Hugo Weaving incarnant Red Skull, un tyran nazi caricatural à l'égo démesuré dont le seul but est de tout détruire sur son passage, bien peu développé dont la tanière nous rappellera des décors de 007.

Un film au patriotisme dégouliant à la "pearl harbor" qui manque sérieusement d'ampleur, un ton humoristique digne des blagues carambar, un héros ringard et dépassé, trop gentil et coincé on est loin du héros sombre et torturé tendance. On voit défiler l'histoire sans jamais s'attacher à aucun personnage, qui sont tous trop lisses et attendus (sauf peut être Howard Stark qui apporte un peu de piquant) sans scène marquante. Un héros si parfait qu'il nous ennuie sans âme , caricatural. Un pur produit commercial sans une goutte de sang versée qui satisfera les enfants uniquement car le film frôle la bouffonnerie et le grotesque par moments.

[Mark Chopper]

Le meilleur film du projet Avengers pour moi : un vrai cachet dans sa première partie. Je regrette juste le manque d'action dans la seconde, sinon, pour une fois, je n'ai pas eu l'impression de voir du cynisme dégoulinant.

Un film plus intelligent qu'il n'y paraît.

[caducia]

2ème fois que je le vois et que je trouve ça hyper decevant limite ridicule.

[Mark Chopper]

Bon, en même temps les autres films Avengers sont assez nases dans l'ensemble.

[caducia]

iron man 1 encore ça va. Autant faire carrement dans le kitch assumé avec Thor qu'on se marre un peu.