[Tarankita] Mes critiques en 2012

[nicofromtheblock]

Il ne te reste plus qu'à enchaîner sur Manderlay qui est tout aussi réussi.

[Mark Chopper]

J'ai vu pratiquement tous ses films et je préfère largement Breaking the Waves.

[Dunandan]

Pas vu par contre j'ai subi Les idiots, ainsi que Dancer in the dark, didactique à mort bien que ponctués de scènes sublimes.

[Mark Chopper]

Les Idiots, c'est le plus mauvais que j'ai vu.

Bien aimé Dancer in the Dark, malgré son côté tire-larmes agaçant. En gros : la B.O. est bien

[Dunandan]

C'est ça, pour moi c'est respectivement grosso modo 3 et 6 , et au moins 8 pour Dogville.

[Dunandan]

Basic Instinct de Paul Verhoeven (1992)

Nick Curran, inspecteur de police à San Francisco, enquête sur le meurtre d'une star du rock, Johnny Boz, tué de trente et un coups de pic à glace par une inconnue alors qu'il faisait l'amour. Nick apprend que le chanteur fréquentait Catherine Tramell, riche et brillante romanciere. Au cours de son enquête, il s’aperçoit que les parents de Catherine sont morts dans un accident suspect, que son professeur de psychologie a été assassiné dix ans plus tôt à coups de pic à glace et qu'enfin, une de ses meilleures amies a, en 1956, tué ses trois enfants et son mari.

Aaaaaaah Basic Instinct....la fameuse VHS qui, lorsque tu découvres la vie dans les années 90, ne cesse de tourner sur les scènes hots, lorsque tes parents sont absents...

Je me rappelle malgré tout, avoir été intrigué par l'histoire, et l'avoir vu en entier...mon premier choque du polar érotique en pleine adolescence! L'ambiance et surtout la musique m'avait marqué énormément. En outre, alchimie parfaite des deux premiers rôles:

1/ Sharon Stone, , en plus de ses magnifiques courbes, son jeu de perverse très intelligente est excellent. Elle se donne à fond et pourrai embobiner n'importe quel homme...

Elle joue donc Catherine Tramell: riche, manipulatrice, séductrice, nympho, intelligente...qui se retrouve (malgré elle?) dans une histoire de meurtre à coup de pic à glace lors d'une position amazone...

2/La prestance de Douglas, je le trouvais vraiment classe dans le style typique des années 90:

Il joue Nick Curran, flic déchue, qui s'embrouille avec ses collègues, ancien alcoolique violent, en manque de sexe...

L’enquête réunira les deux, jusqu'au partie de sexe, le tout sous le doute et les mensonges... L'ambiance retransmet à merveille tout cela...l'attirance sexuelle envers Tramell nous renvoie au premier meurtre dont elle est soupçonnée...on suit Douglas dans son enquête et sa séduction...il joue avec le feu tout au long du film...et on adore cela!

Également deux seconds rôles tout aussi excellent: Jeanne Tripplehorn et George Dzundza:

Un très bon polar mené par une main de maitre: Paul Verhoeven. Tout y est: suspense, musique, mise en scène...On ressent les inspirations chez De Palma et donc Alfred Hitchcock dans certains plans. Bref, sans parler des fameuses scènes de sexe (tout aussi bien réalisé ), ce film montre à quel point son réalisateur maitrise son sujet et le mène de bout en bout...Ce n'est pas pour rien qu'il a lancé la mode du thriller érotique au début des années 90: Sliver & Color of night.

Note: 08/10

Bonus: Extrait musicale de Jerry Goldsmith:

[Tarankita]

Killer Joe de William Friedkin (2012)

2012...un nouveau film de Friedkin, génial me disais-je! Fan absolue de French Connection, l'Exorciste ou To live & die in LA, je suis assez confiant surtout après avoir vu la bande annonce de Killer Joe. Je pense tout de suite à une sorte de Fargo en plein Texas filmé à la Friedkin...

L'introduction du film est assez efficace pour la présentation du lieu, des personnages et de l'histoire à venir: il fait sombre,il pleut, rencontre avec une famille complètement décalée, qu'on pourrait qualifier de famille bouseuse du Texas: une belle-mère bien salope et hystérique, un père sans cerveau qui boit bière sur bière, une soeur naive, dans son monde de bisounours et une mère apparemment alcoolique et chiante au point que le perso principal Chris veux s'en débarrasser et prendre l'argent au passage...

Début du personnage de Killer Joe, sorte de légende urbaine: un flic qui tue pour arrondir ses fins de mois. Très bien interprété par Matthew McConaughey, le personnage est posé, sombre et sent la mort à plein nez...

Jusqu'ici, bon démarrage, on se dit que le film promet...

Le film tourne vers un autre registre: il passe du polar à un film presque d'horreur...Friedkin accentue son film sur Killer Joe, et le montre en psychopathe pervers pédophile...et les scènes malsaines démarrent. Personnellement ce tournant m'a déplu: à partir de là, je me suis demandé ou était l'intérêt du film à dévier dans ce registre? Alors oui, le réalisateur à bien eu les spectateurs et filme des scènes qui peuvent choquer beaucoup de personne mais le scénario n'est pas captivant pour autant. Le fait de passer en mode malsain tue l'histoire: le scénario reste plat jusqu'à la fin.
L'arnaque est trouvable assez rapidement donc on attend énormément de la suite...mais rien. Le film reste plat, aucun stress, pas de rythme captivant...on reste coincé avec Killer Joe et ses déviances sexuels...ok mais c'est tout? Tout ça pour cela? Bref, déçu...

Je veux bien admettre que l'interprétation des personnages est au top, que c'est bien filmé, que certains dialogues ou situation font rigoler ou au contraire dérangent mais je n'ai pas forcement trouvé d'intérêt à l'histoire... c'est facile de faire des scènes qui rendent mal à l'aise les spectateurs mais encore faut-il avoir une histoire captivante ou un peu plus passionnante...

En conclusion, plusieurs solutions:

- J'en attendais trop du dernier Friedkin,
- Je me suis vraiment fait avoir par la BA et pensais voir un Fargo,
- Je suis passé complètement à coté au vue des notes et critiques que j'ai pu lire...

Ps: même la fin brut et loufoque ne m'a pas plus étonné que cela au point ou j'en étais...

Note: 06/10 essentiellement pour la réalisation et l'interprétation des persos.

[Jimmy Two Times]

Avais-tu vu Bug? Killer Joe n'est que la prolongation encore plus déviante du précédent long de Billy. Il ne faut effectivement pas s'attendre à voir un polar. On est plus dans la farce bien macabre.

[Tarankita]

Non pas vu...c'est pour cela peut-être que j'ai pas adhéré...je suis resté sur le Friekdin année 70/80...

[Dionycos]

C'est clair que si tu étais parti pour voir un polar à intrigue bien ficelée, tu ne pouvais qu'être déçu. L'histoire de l'arnaque n'est qu'accessoire ici. Friedkin se sert de cette histoire pour mettre en scène une farce glauque, qui prend un malin plaisir à démonter toute convention, toute morale. Pris comme cela, les scènes malsaines (et franchement dérangeantes) prennent tout leur sens et ne sont pas là juste pour produire un effet racoleur (mais un peu quand même, pour le fun ).
La cellule familiale en prend plein la gueule, jusqu'à voler en éclat dans un final aussi gore que réjouissant.

[Dunandan]

Robocop de Paul Verhoeven (1987)

A l'aube de l'an 2000, Detroit est la proie du crime et de la corruption. Pour pallier ce terrible état, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme...

Ouf! Une lacune en moins! Né en 1983, oui, je l'avoue, je découvre ce film culte en 2012...Et franchement quelle claque! Même avec le temps, les effets à l'ancienne, je trouve Robocop excellentissime.

Paulo se fait plaisir à décrire un futur absolument pas réjouissant...Détroit est une ville devenue merdique avec ses meurtrier, ses voleurs ses dealeurs...et la police est en galère pour regler les problèmes au point de vouloir faire grève! Les flash infos sont là pour nous faire un point clair et net sur la situation chaotique mondiale...Les pubs sont a gerbés, bref le réalisateur dépeint un ce qui nous attends, et tout cela de son point de vue de 87!

J'ai été également très surpris par la violence du film (interdit au moins de 12 à l'époque? ).

Je ne reviendrai pas sur l'histoire mais plutôt sur l'esprit du film: engagé, que malheureusement les ricains on tourné en franchise commerciale par la suite...

La création de Robocop est excellente, Paulo nous montre le point de vue machine. Il donne âme à au robot dès sa première mise en marche et ce qu'il voit n'est pas très glorieux: des scientifiques tous euphoriques, fêtant le nouvel an, vendant leur produit comme un vulgaire grille pain...

Une vive critique donc d'une société capitaliste ou l'argent et surtout la réussite (type écraser l'autre coute que coute) est vraiment présente: le pauvre employé criblé de balles lors de la démonstration du dernier prototype. Verhoeven veux dénoncer et pour cela, il choque: une scène extrêmement violente ou il n'y a pas de véritables réactions ou sentiments de la part des empoyés prêts à tout pour réussir au sein de l'entreprise. A la sortie de la réunion, ils se soucient plus de leurs avenir plutôt que du mort...

La mise en scène & la réalisation est excellente: les plans avec Robocop roulant la nuit dans son véhicule à la recherche du moindre délinquants...

En conclusion: juste un putain de film!!!

Note: 09/10

[Killbush]

Comme quoi le facteur nostalgique n'a rien à voir dans l'appréciation du film. En tout cas, à chaque fois qu'une nouvelle critique tombe, j'ai envie de tuer Alegas

[Alegas]

J'ai hâte que Logan voie le film.

[Logan]

Non mais tu me prends pour un inculte, je l'ai vu depuis longtemps le film et je suis entre les 9/10 et les 3/4 (donc un petit 6 )

[Alegas]

Tu veux pas faire une de tes critiques habituelles dénuées d'arguments pour celui là ?