[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Pathfinder]

Visiblement, c'est une franchise qu'il aime bien le Zack.

[Alegas]

8/10 au dernier quand même.

[Pathfinder]

C'est plutot le 7/10 au 4 qui me choque. Car celui c'est une vraie boursoufflure!

[zack_]

8/10 au dernier quand même.

Et? (Elle est pas trop courte aussi?)
Tu penses avoir le bon gout sur tout, bravo! Je t'en félicite.

[Alegas]

Zack, sérieux, tu devrais apprendre à comprendre le second degré.

[zack_]

Rajoute-le dans ta signature comme helldude. Mais là non j'ai pas envie surtout quand je vois votre débat qui tourne en rond et qui vaut 0 sur le réf. des critiques.

[Pathfinder]

En ce moment, ça s'enflamme vite et pour pas grand chose. Va falloir apprendre à se détendre quand même.

[caducia]

non, mais c'est bon je vais créer le "destination finale" bitch club.

[Pathfinder]

L'or se barre 7/10

Lorsque l’on évoque "Italian Job" dans une discussion, deux choses bien distinctes viennent à l’esprit. Premièrement, on entend, assez souvent, des trucs du style « N’importe quoi, ce n’est pas avec Michael Machin ! C’est un Statham qui savate pas bordel ! ». Et d’autres nous assènent des souvenirs du genre « ah ouais le truc avec les minis cooper et Charlize Theron c’est ça ?! ».

Evidemment, il faut reconnaitre que le film de Peter Collinson n’est pas le plus connu du genre mais il véhicule un humour british de qualité tout en étalant les clichés les plus fun et les plus cool de la fin des sixties. Le succès de l’entreprise est globalement imputable à un Michael Caine qui porte le film sur ses épaules et qui utilise à merveille son sens du comique pince sans rire. En substance, l’Or se barre peut se voir comme la matrice des Ocean’s eleven et autre Austin Powers rameutant une bande de cambrioleurs sympathiques à la veille d’un énorme casse en Italie. Le film prend donc son temps durant une bonne heure présentant Charlie sous toutes ses coutures (homme à femme et chef à poigne mais pas trop quand même !), l’équipe ainsi que les bad guys attitrés (j’aime beaucoup le défonçage de voitures à pelleteuse dans les montagnes !). L’ambiance générale est totalement décontractée, cool et jazzy permettant d’apprécier des looks improbables, un Benny Hill qui kiffe les grosses et des ficelles classiques savamment nimbées d’un humour so british. Grosso modo, ça se vanne et ça se menace mais toujours avec style. Le défaut majeur du film concerne surtout un rythme clopin clopant symbolisé par le personnage très dispensable de John Bridger dont on se fout éperdument. Il est au centre du casse mais n’apporte rien à l’avancée de l’intrigue. Malgré ça, la réalisation se révèle "jamesbondienne" rendant hommage aux magnifiques paysages et arborant une approche très bd au travers de certains plans (iconisation de personnages, voitures mises en valeur et méchants savamment cadrés). Puis, arrive le gros pavé du film avec la longue et généreuse poursuite avec les trois fameuses minis. Avec de nombreuses caméras embarquées, la séquence se révèle étonnamment nerveuse mettant en valeur les équipes du très à la mode, Remi Julienne. Les moyens de sortir de la ville sont plutôt originaux et variés (égouts, rivières, toits etc…) permettant donc de trainer en longueur sans jamais lasser. Cerise sur le gâteau, le final réserve une bonne surprise comique dans les montagnes justifiant (peut être ?) le titre français du film.

Pour peu que l’on adhère à l’approche volontairement humoristique, Italian Job impose un fun et une coolitude de bon aloi tranchant avec les codes classiques du film de cambriole. Certains comme Soderbergh tenteront de renouer avec l’esprit mais il n’y a qu’un seul Michael Caine et le bougre symbolise à lui seul la réussite de cette très sympathique péloche.

[Pathfinder]

Death race 2 5/10
Cette suite se bonifie avec le temps. Qui l'eut cru? Je ne modifie pas ma note initiale mais le plaisir est bien présent! Le première heure n'est finalement pas le simple remplissage que je reprochais il y a quelques temps offrant un spectacle barbare, testostéroné, manichéen et outrageusement mysogine! Le pack idéal pour un solide DTV!

[Pathfinder]

House of the dead 0/10 pour le film et 9/10 pour les barres de rire!

2003 voit l’arrivée sur la scène internationale d’un truculent réalisateur répondant au doux nom teutonique d’Uwe Böll. Après une carrière bien fournie dans une Allemagne dont il célèbre à tout bout de champ le système fiscal, le gentil Uwe se révèle à la face d’un monde artistique, visiblement, pas encore prêt à encaisser une telle révolution cinématographique.

L’œuvre du bonhomme se nomme donc House of the Dead qui n’est autre que l’adaptation du hit vidéoludique de Sega qui aura mis à mal nos Dreamcast, nos manettes et accessoirement nos nuits. Long métrage célébré par beaucoup comme le nanard des années 2000, le film déroule un parterre de séquences shootées en dépit du bon sens et ne cachant jamais ses ambitions on ne peut plus sérieuses. A coté de la plaque en permanence, Uwe Böll empaquete un produit dans lequel il injecte des références (wow, on y parle de Romero !), du second degré (wow, le capitaine Kirk !) et beaucoup d’action (wow, du Bullet time à foison !). Le film nous gratifie également d’une troupe d’acteurs encore plus mauvaise que la moyenne (je recommande absolument de regarder le film en VQ, le plaisir en sera décuplé) et surtout d’un (non) sens artistique global des plus troublants. La foret est éclairée façon boite de nuit, les dialogues ne dépassent jamais le stade du cours élémentaire et l’histoire rassemble des morceaux de pleins de films sans la moindre logique. Böll pousse même le concept nonsensique à son paroxysme en intégrant des séquences du jeu vidéo en guise de transition WTF. Fabriqué à la Underworld (genre je vais tout révolutionner), House of the Dead se plante dans les grandes largeurs mais offre, malgré lui, des moments à se tordre que l’on peinera à revoir de sitôt. Bien plus pourri qu’un Beowulf ou encore Vercingétorix, cette comédie involontaire enchaine à grande échelle les conneries. On y trouve pèle mêle du flashback sépia raté, des morts « bulletimesques », une rave Sega, des trampolines à peine dissimulées, des boobs refaits, des strings pas beaux, du vomi, des zombies qui nagent hyper vite, la mort de "Liberté" (la zik, le montage, le flash back accéléré ouch! ) et un gunfight célébrant et martelant les « bienfaits » de cette technique devenue vite obsolète qu’est le bullet time. J’en passe des tonnes et il faut vraiment avoir le courage d’aller au bout pour le croire. Evidemment, le film ne survit que grâce au regard moqueur que l’on peut avoir sur l’entreprise. Cependant, il distille de telles barres de rires (pour peu que l'on soit réceptif) qu'il est bien difficile de ne pas le terminer (et meme de ne pas y revenir...).

Böll avait pensé son film comme un actionner sérieux. A défaut (de talents !), il aura torché l’une des comédies involontaires les plus efficaces des années 2000. Je mets un zéro anecdotique. Car pour la grosse marrade occasionnée, ça mériterait presque un 4 ou un 5!

Et ouais la rave Sega, au cas ou on aurait pas compris le concept.

[Heatmann]

par contre faut pas se fier au titre et a ce sale 1er episode , mais le 2 est plutot sympa , si si il est pas de Boll et ressemble bcp a ce qu un vrai film resident evil aurait du etre

[angel.heart]

J'ai pas vu le 1 mais effectivement le 2 est vraiment sympa.

[Pathfinder]

Le 2 sympa???? Vous m'intriguez la. Je l'avais mis d'un œil distrait et j'avais pas tenu la demi heure...

[Scalp]

Sympa faut le dire vite quand même