par Count Dooku » Ven 08 Juin 2012, 00:55
Le Faucon maltais : 8/10 L'acte fondateur du film noir, tout ce qui fera le succès du genre y est. C'est aussi le début du mythe Bogart.
Griffes jaunes : 5/10 Petit film d'espionnage parfois intéressant, mais souvent ennuyeux et trop verbeux.
Le Trésor de la Sierra Madre : 9/10 L'un des plus grands films de Huston et l'une des, voire la meilleure interprétation de Bogart. Un portrait particulièrement noir de la cupidité humaine.
Key Largo : 8/10 Un huis-clos étouffant, où l'on retrouve le couple Bogart/Bacall et surtout Edward G. Robinson qui livre une performance exceptionnelle.
Quand la ville dort : 7/10 Bon film de braquage, mais que je trouve inférieur à The Killing ou Du rififi chez les hommes.
La Charge victorieuse : 6/10 Pas grand chose à en dire, le film est trop court pour ses ambitions. Quelques scènes de bataille fort réussies néanmoins.
L'Odyssée de l'African Queen : 8.5/10 Une référence du film d'aventure, un duo formidable et des péripéties trépidantes dans des décors magnifiques.
Moby Dick : 7/10 Grosse prestation de Gregory Peck, qui porte un film globalement un peu mou.
La Nuit de l'iguane : 8/10 Des acteurs exceptionnels au service d'un scénario brillant qui aborde plusieurs sujets audacieux pour l'époque. Les personnages sont tous des névrosés, ce qui confère au film un cachet vraiment particulier.
La Dernière Chance : 6/10 Un film de boxe qui lorgne plutôt vers le drame social, mais auquel je n'ai pas trop accroché.
Le Piège : 6.5/10 Un Huston en mode mineur pour ce film d'espionnage plutôt plat, où surnagent quelques séquences plus réussies. Newman et Mason au casting, ça aide beaucoup aussi.
L'Homme qui voulut être roi : 9/10 Génial film d'aventure d'une grande ambition, servi par un duo de comédiens exceptionnels et une ampleur visuelle peut-être sans égale dans la filmo de Huston.
Le Malin : 5.5/10 Un film très spécial, auquel je n'ai pas accroché. Excellente prestation de Brad Dourif toutefois.
Au-dessous du volcan : 8/10 Un film qui ne raconte pas grand chose mais qui est pourtant d'une rare force, notamment grâce à la performance exceptionnelle d'Albert Finney.