Plus tôt cette année Safe c’était fait remarquer par les amateur de cinoche couillue et old school dans sont principe et ces racines, j’avais alors citer en référence fuller pour le coter frontal, direct et sans retenue de la chose, tout en restant bien encadrer dans un genre qu’il éleva grâce a une mise en scène fort maîtriser et une narration aussi limpide que soutenant l’action et la violence.
Et bien ce lawless fait le même effet , en encore plus marquant et ici le parallèle que j’ai envie de faire ce serait avec un artiste comme aldrich qui lui aussi aurait fait un film impitoyable , des personnages extrêmes qui assument complètement leur choix de vie , des bad boy qui affrontent des flics psychopathe ultra violent , les frères bondurant sont pas des "bon" , ok le fait est qu’ils sont les persos principaux mais ils sont pas héroïser , pas d'apologie , un film sans good guy aucun ou les figure modèle sont les parrain locaux , les grands frères ayant mit en place la contrebande ( laboeuf est un peu le seul perso tendre mais il va vite devenir comme ces frangins car plus ambitieux ) et ou la faim justifie toujours les moyens ( et les moyens ici sont bien vénère et expéditif ) , bref , pas étonnant que la critique bien pensante en quête de moral ou message positif soit rester frileuse , ici c’est crépusculaire et un film de mauvais garçon qui font pas dans la demi mesure .
Lawless n’est vraiment pas non plus académique comme on a pue beaucoup lire , un film qui ne répond a aucune mouvance actuelle ni même au format bien classique du film de gangster old school.
C’est bien violent, sauvage même, pas un jolie film de gangster tout papier glacer, car en plus ici c’est du outlaw bien pouilleux , pas de costard et cliches a la Al Capone de chicago , ici c’est des redneck qui vivent dans les bois et leur cabanes , ou la boue et la poussière sont aussi présente que leur vêtements rapiécés .
D’ailleurs la production design est splendide, la reconstitution stupéfiante de crédibilités en plus des paysages assez originaux des forets de la virginie qui apporte une vrai personnalités et joue beaucoup sur l’ambiance et reflète souvent les changement de ton du récit. Le film beigne dans un monotonie mélancolique faite de couleur automnale , chaque coins de marécage , de forets , de campagne semblent avoir été laisser sauvage pendant des décennies avant de venir shooter le film , j’ai vraiment kiffer le décors du film ou tout n’est pas fait pour facilites la belle photo et le jolie plan gratuitement , même si c’est très rechercher dans le cadre et l’esthétique et regorge de screen a faire tant c’est chouette ( penser aussi un peu a Miller’s crossing ) .
On a un coter « sale », les teintes rouge/orange/jaune sur l’images , la période hiver-automne on une réel impact sur les scène , sans spoiler , une scènes clef au milieu du film pour le perso de hardy , sous la neige semble tout droit sortie du grand silence , a tomber . De manière général ça renvois au même feeling que ravenous , moi c’est l’effet que j’en est eu niveau visuel et paysage .
Le décors est rapidement poser et les enjeu sont très simple et limpide , pendant 2h on est juste témoin d’une guerre entre les ploucs qui font leur alcool et business dans le fin fond de la virginie qui est presque encore rester au temps des cow-boy , et les forces de l’ordres qui sont guère plus civiliser avec comme péripéties un retour incessant de représailles , d’ailleurs lawless a plus de thème en commun avec le western que les film de gangster classique , la protection de sa famille, solidarités communal , la vision et maintient de la loi , opposition face a l’illégalité , les valeur du travaille et création de sont destin .
On dirait le passage dans légende d automne ou pitt fait le contrebandier d'alcool , ou alors la scène ou costner et sa bande intercepte la cargaison de whisky a la frontière canadienne dans untouchables mais version Scorsese et étendue sur 120 min , avec un sens de la tradition familial et un petit clash campagne/grande ville ( non seulement le flic de guy pierce qui change la donne pour le frangin qui était en business avec les flics locaux avant sont arriver et aidait a l’économie local avant d’être les ennemies public , mais aussi chastain qui a fuit la ville et qui est la seul qui est maquiller , bien sapper , belle , et qui va un peu dynamiter tout ça ).
La dramaturgie fonctionne rapidement avec un shia qui se détache un peu en lead mais assure vraiment bien , pis il a sont copain un peu consanguin pour attendrir le cœur du spectateur , et les relations entres les 3 frères sont finalement peut explicite et étaler a l’écran ( jason clark a pas grand-chose a dire ni faire mais sont coter gros bourrin est génial , j’adore déjà le moment ou hardy sort : « have you meet howard ? » une scène genial ) , beaucoup de regard et d’autoriser , le traitement est bien adulte , mais ont sent quand même le soutient derrière la poigne de hardy qui mènent sont business et sa famille avec autant de sérieux que de sacrifice . Les 2 nanas viennent bien étoffer le récit , sans jamais le rendre cul cul ni alourdir , rien n’est forcer , un peu grâce dans un monde vraiment terne et qui sent la bouze . La copine a laboeuf ben ça se fait lentement et avec plein de charme et Chastain est encore une foie une vision d’élégance et de classe pis possède un peu de background tout en retenue qui apporte encore plus a la tension général dans lequel le film beigne , 2 relations humble et finalement discrète , le film se déroulant sur une période assez longue avec des ellipse fait qu’on nous raconte pas non plus tout a l’écran en prenant le spectateur pour un demeurer , beaucoup de choses sont assumer , c’est bien .
Hardy livre encore une fois une interprétation très marquante, un personnage qui garde beaucoup de chose pour lui , très pragmatique , hardy a une présence et un regard intimidant , bestiale ( il marmonne comme un viel ours ) un colosse a l’élocution et gestuelle corporel a la brando . Y a presque un petit running gag sur le fait que sont personnage se relève toujours de tout ce qu’il subit , j’ai trouver ça bien cool même si après un gunfight epique pour le climax , et après l’épilogue assez chaleureux et très « fordien » ( ouai j’ai kiffer car lawless on dirait légende d’automne version gore violent et Crépusculaire mais toujours avec une belle humanités , comme le perso de pitt dans le film de zwick , un mec au reaction animal , comportement sauvage , mais qui n'aspire que la vie en famille tranquille ) ben la note final casse le coter « mythe » et la réalité frappe a la porte, pleine d’amertume .
Lawless possède aussi un bad guy déjà inoubliable , guy pierce fait un boulot monstre et même si sur le papier sont perso pas si original , l’acteur le rend complètement démoniaque ! Un dandy névrosé et vicieux qui vole beaucoup le film. Voila , en plus lawless vieillit très bien en tête car plusieurs scènes ne livrent pas toujours sur le coup leur signification ou importance et c’est après en y repensant qu’on se rend compte de leur utilités .