[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 21 Aoû 2012, 00:35

Heatmann a écrit:
Alegas a écrit:221 : Doomsday, Neil Marshall, 2008, DVD VOST : 7/10


etonner ! mais en bien :super: ta fameuse ame enfouit de bourrin qui se reveille defois ? :mrgreen:


Après 10 minutes de film je savais que j'allais l'aimer, j'adore le contexte du métrage et l'idée de mélanger les genres de cette façon, la totalité du film jusqu'au combat dans l'arène du chateau, c'est carrément du 8/8,5 sur mon échelle de notation, dommage que le reste soit un peu trop bâclé, la poursuite Mad Max style vire trop dans le gogol et globalement je trouve la conclusion foirée. Et puis j'aurais adoré un versus entre les punks et les chevaliers. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 21 Aoû 2012, 08:35

bien bien tout ca :super: l'evasion de rhona :love:
t'avais aimer centurion ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 21 Aoû 2012, 11:31

Bah justement je l'ai pas vu, le sujet et le trailer me donnent grave envie mais la moyenne générale des notes font un peu peur.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 21 Aoû 2012, 11:34

ben pourtant c'est ce que the eagle aurai du etre :mrgreen:

plus serieusement , c'est un pur film de genre mais a l'epoque romaine , commence comme un peplum pas timide ou cheap , et pis continue en chasse a l'homme/traque/survival forestier , avec un casting et visuel excellent .
ne lit pas les critique de chochotte aigris , y aussi des notes plus haute :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 21 Aoû 2012, 11:36

De toute façon, mauvaises critiques ou pas, j'avais l'intention de le découvrir prochainement. :wink:
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Cours, Lola, cours - 6,5/10

Messagepar Alegas » Ven 24 Aoû 2012, 11:50

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Lola Rennt (Cours Lola Cours) de Tom Tykwer

(1998)


Relative déception face à ce film que l'on présente souvent comme le meilleur de Tom Tykwer, ce qu'il n'est pas. Au final, on se retrouve devant une œuvre assez tape à l’œil et qui est clairement voulue dans ce sens puisque l'on sent bien que le réalisateur souhaite, avec ce film atypique, se démarquer des productions allemandes habituelles. Ainsi donc, comme souvent avec ce genre de films, on est en face d'une idée qui aurait pu se révéler géniale dans un court-métrage mais qui perd hélas de sa force sur un long. Alors oui, le film reste assez court (1H20) mais Tykwer n'évite pas les répétitions dans ces retours dans le temps alors qu'il aurait pu les éviter simplement en les filmant de manière différente, ce qui aurait clairement ajouté un plus au propos du métrage. Mais la grosse déception du métrage vient du fait que le spectateur n'en retire finalement pas grand chose, arrivé au générique de fin on se demande vraiment si l’œuvre avait quelque chose à dire, multipliant des approches de thématiques jamais exploitées (les flash-forwards sont totalement inutiles, idem pour les séquences intimistes entre Lola et son compagnon, et je ne parle même pas des éléments WTF comme le fameux cri de Lola) et c'est d'autant plus étonnant que le concept aboutit finalement sur une conclusion des plus simplistes alors que l'introduction laissait clairement présager un minimum d'études sur l’interaction des êtres humains entre eux. Reste donc une mise en scène qui, malgré un côté clinquant évident, arrive tout de même à dynamiser l'ensemble de façon efficace. Les nombreux gimmicks sont utilisés de façon ludiques (excellents passages en DA) et on a même une utilisation très réussie du split-screen. Clairement pas un grand film donc, l’œuvre manque singulièrement de maturité, un film-concept qui aurait mérité d'être mieux exploité.

NOTE : 6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 24 Aoû 2012, 13:18

Mais la grosse déception du métrage vient du fait que le spectateur n'en retire finalement pas grand chose


Pfff, et le fun alors, non? Pas eu de petite poussée d'adrénaline avec une Lola vénère dans l'intro de la 3e partie?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 24 Aoû 2012, 17:24

Bah même pas. :|
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 24 Aoû 2012, 17:59

Toi je sens que tu ne fais pas souvent de course à pied :(
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 24 Aoû 2012, 19:07

Alegas a écrit:Bah même pas. :|

Et même pas cette narration tout en rythme, originale, gonflée, qui aborde pourtant plein de thèmes ? ... Je comprends qu'il se soit acoquiné avec les Wacho; il y a un côté expérimental bien maitrisé quand même...

dunandan a écrit:Toi je sens que tu ne fais pas souvent de course à pied :(

Et qu'il aime non plus pas les jolies filles qui font de la course à pied ... :wink:

Bref :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 24 Aoû 2012, 20:24

elpingos a écrit:
Alegas a écrit:Bah même pas. :|

Et même pas cette narration tout en rythme, originale, gonflée, qui aborde pourtant plein de thèmes ? ... Je comprends qu'il se soit acoquiné avec les Wacho; il y a un côté expérimental bien maitrisé quand même...


Nan mais ça ok, je suis sous le charme aussi, ce qui m'embête c'est que c'est juste prétexte au final, ça aborde beaucoup de trucs mais ça ne fait que les aborder sans jamais à chercher plus loin. C'est un film qui s'apprécie sur le moment, mais qui perd énormément en tête.

Par contre, le film m'a permis de deviner que Lana doit être une grande fan du film vu sa coiffure. :mrgreen:
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Koyaanisqatsi - 10/10

Messagepar Alegas » Lun 27 Aoû 2012, 15:08

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Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio

(1982)


Grosse claque, on frôle de très peu le chef-d’œuvre. Koyaanisqatsi fait clairement partie de ce genre d’œuvres à ne pas mettre entre toutes les mains, car à l'instar des films de Ron Fricke (qui a travaillé en tant que directeur de la photographie sur le film et qui s'impose évidemment comme son descendant spirituel direct, notamment avec Baraka qui partage énormément de points communs) ou encore des derniers films de Terrence Malick, on est ici devant une nouvelle démonstration de la toute puissance évocatrice du montage comme le prônait des cinéastes tels que Dziga Vertov. Ainsi, Koyaanisqatsi est un film silencieux, laissant parler de lui-même le montage et la musique par le ressenti du spectateur, et si l’œuvre saura en séduire beaucoup, son côté ultra-expérimental en repoussera un certain nombre. Et si cette forme spécifique divisera, force est de constater que l'entreprise dans sa globalité ne peut être que saluée, ne serait-ce que pour sa volonté d'originalité. Film prophétique par excellence, dans une période de Guerre Froide qui laisse la place aux doutes quand à l'avenir de l'humanité, l’œuvre de Godfrey Reggio étonne par son avant-gardisme crépusculaire, non seulement par son propos prenant son sens lors des dernières minutes du métrage mais aussi par ses images évocatrices d'un futur toujours plus noir et qui peuvent, de nos jours, prendre un sens tout autre avec notamment un plan qui rappelle les attentats du 11/09 ou encore le plan final qui évoque instinctivement la tragédie de la navette Challenger, alors que le film lui-même ne date que de 1982.

ImageImageImage


Et si le film souffre malgré lui de quelques longueurs dans une certaine répétition de son propos, il reste à chaque seconde profondément touchant par son pessimisme constant, condamnant l'humanité qui, par sa volonté de contrôler chaque choses en ce monde, ne sera jamais autorisé à quitter la prison qu'elle s'est elle-même construite. Ainsi, c'est véritablement la séquence finale, lourde de sens, qui marquera les esprits et qui viendra compléter cette mise en image cruelle de l'être humain réduit à un simple composant dans une ville-processeur. Enfin, la musique de Philip Glass, désormais passée à la postérité, vieillit aussi bien que le film lui-même, mention spéciale au morceau-titre qui laisse place à la méditation du spectateur et qui s'avère être l'une des plus belles pistes musicales que j'ai pu entendre dans un long-métrage. Koyaanisqatsi, un film atypique des plus remarquable qui rappelle encore que l'art cinématographique est avant tout basé sur la puissance de l'image et ce qu'elle peut représenter. Ni fiction, ni documentaire, aucun acteur et aucun script, l’œuvre s'impose d'elle même comme une pièce filmique incontournable, tout simplement.

EDIT revision 2017 : Ouais bah c'est encore meilleur à la revision et au cinéma. Le passage que je trouvais un peu longuet à la base passe tout seul, tout dépend finalement à quel point on rentre dans le trip sensitif. Masterpiece.

NOTE : 10/10
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Munich - 10/10

Messagepar Alegas » Ven 31 Aoû 2012, 16:03

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Munich de Steven Spielberg

(2005)


Énième vision de ce qui est, à l'heure actuelle, certainement mon film de Steven Spielberg favori. Après la réussite de War of the Worlds, Spielberg signe avec Munich une œuvre véritablement inattendue et qui s'impose comme la plus mature de sa filmographie avec Schindler's List. Délaissant le spectaculaire qui a fait les beaux jours de ses plus grands succès et choisissant un sujet personnel des plus risqués en guise de thématique principale (à savoir la quête d'identité d'Israël et du peuple juif dans sa globalité), Spielberg prend des risques énormes avec cette œuvre atypique vis à vis du reste de sa filmographie. A la fois film d'espionnage à l'ambiance 70's palpable, réflexion sur la façon de combattre le terrorisme sous toute ses formes et introspection d'hommes dont le seul but est de tuer pour une idée, Munich se révèle être une pièce filmique bien plus dense qu'elle n'y paraît en terme de thématiques, le tout servie par une forme qui rappelle les volontés expérimentales d'un réalisateur qui n'a plus rien à prouver. Le script prend le parti de surprendre totalement son spectateur, préférant se concentrer sur une hypothèse historique (l'assassinat de plusieurs membres de Septembre Noir par un commando israélien soutenu par son pays en quête de vengeance) plutôt que le drame-titre de la prise d'otages de Munich, et si celle-ci fait office de catalyseur dramatique via des flashbacks profondément marquants, c'est véritablement la psychologie du commando vengeur, et notamment celle du personnage d'Avner, qui est au centre du récit.

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Ainsi, Munich est un film sur l'illusion de la vengeance, sur la fâcheuse tendance de l'homme à devenir ce qu'il tente de combattre mais aussi et surtout une profonde réflexion sur la place du peuple juif dans la seconde moitié du vingtième siècle et qui, à défaut de rechercher une Terre Promise, se met en quête de sa propre identité morale. En tant que juif lui-même, Spielberg aurait clairement pu tomber facilement dans le piège de la prise de position, ce qu'il évite toujours avec habileté. Car si le personnage d'Avner est, au début du métrage, un arriviste idéaliste considérant son pays comme une mère à part entière, son cheminement psychologique au fil du métrage se révèle être le véritable sujet de ce récit où la folie israélienne se révèle face à Septembre Noir, aux tueurs à gages ou encore aux souvenirs fascistes français. L'homme convaincu devient alors porteur d'un doute qui ne disparaîtra jamais, que ce soit envers ses supérieurs (excellents dialogues avec le personnage de Geoffrey Rush) ou tout simplement envers l'avenir de son peuple qu'il décide de quitter. Œuvre profondément pessimiste, Munich est clairement un tournant majeur de la filmographie de Spielberg car se révélant être la finalité de la plupart de ses réflexions, l'enfance devient alors, à travers un jardin d'enfants à l'abandon, le témoin d'une rupture entre un homme et ses idéaux, la jeune fille rouge de Schindler's List réapparaît subtilement dans une séquence de tension révélatrice. Quand au plan final du métrage, il rappellera via la présence des Twin Towers que la déshumanisation par la violence est finalement un élément éternel propre à l'être humain, chose que Spielberg n'avait, jusque là, jamais totalement avoué.

ImageImage


Sur la forme, Munich est clairement l'un des plus beaux travaux du cinéaste. Enjolivé par une photographie sublime de Kaminski, le film jouit d'une maîtrise de chaque instant, que ce soit sur les scènes dialoguées toujours bien mises en valeur ou tout simplement sur les séquences de tension que Spielberg filme à merveille, et que dire de ce montage alterné final qui s'inscrit comme l'apothéose dramatique du sujet traité, où l'acte de créer la vie rencontre celui de provoquer la mort. Dire que Munich possède une classe visuelle indéniable serait un euphémisme tant le film se place parmi les plus grandes réussites de Spielberg sur ce point là. Quand à la direction d'acteur, Spielberg reste fidèle à lui-même en offrant à Eric Bana le rôle de sa vie (la scène où il entend pour la première fois son enfant est à pleurer), Mathieu Kassovitz n'a jamais été aussi bien dirigé (sa dernière séquence dialoguée est sublime), quand à Daniel Craig, Geoffrey Rush et Ciaran Hinds, ils sont, comme d'habitude, excellents de bout en bout. Cerise sur la gâteau, John Williams offre une de ses plus belles compositions, se renouvelant totalement via un thème principal qui reste très longtemps en tête après la vision du film. Munich, clairement l'un des chef-d’œuvre de Steven Spielberg, son œuvre la plus mature qui prouve encore une fois l'éclectisme expérimental d'un réalisateur qui n'a pas finit de nous surprendre.

NOTE : 10/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 31 Aoû 2012, 16:05

:super: :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Dim 02 Sep 2012, 00:02

BILAN AOUT 2012


Films vus :

210 : The Host, Bong Joon-ho, 2006, Blu-Ray VOST : 7,5/10
211 : My Way, Kang Je-kyu, 2011, Blu-Ray VOST : 7,5/10
212 : Baraka, Ron Fricke, 1992, Blu-Ray VO : 9/10
213 : A Serious Man, Joel & Ethan Coen, 2009, DVD VOST : 9/10
214 : Cast Away, Robert Zemeckis, 2000, Blu-Ray VOST : 8,5/10
215 : Lola Rennt, Tom Tykwer, 1998, Truc HD VOST : 6,5/10
216 : El Secreto De Sus Ojos, Juan José Campanella, 2009, Blu-Ray VOST : 8/10
217 : Koyaanisqatsi, Godfrey Reggio, 1982, Truc HD VO : 9/10
218 : Munich, Steven Spielberg, 2005, DVD VOST : 10/10
219 : 21 Jump Street, Phil Lord & Chris Miller, 2012, Ciné VF : 7/10
220 : Save The Green Planet, Jeong Jun-hwan, 2003, DVD VOST : 8/10
221 : Doomsday, Neil Marshall, 2008, DVD VOST : 7/10
222 : The Lord Of The Rings : The Return Of The King, Peter Jackson, 2003, Blu-Ray VOST : 10/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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