[Pathfinder] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Duel - 7/10

Messagepar Pathfinder » Mar 21 Aoû 2012, 10:49

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Duel 7/10

Duel n’est et ne sera jamais le monument d’angoisse et de stress vanté par les hordes de fans aveuglés.

Le téléfilm de Spielberg n’est ni plus ni moins qu’un exercice de style ébouriffant ou la réalisation aura transcendé un pitch volontairement minimaliste extrait d’une nouvelle publiée dans Playboy. Je veux dire par là, qu’au-delà de la légende du téléfilm devenu film d’exploitation, Duel se présente plutôt comme une carte de visite, visuellement inattaquable, ou le réalisateur aura surtout montré qu’il peut être débrouillard et inventif malgré les contraintes d’un budget et d’un planning serré. Etalé sur 90 minutes, le film de Spielberg propose un rythme alerte avec une mise en situation quasi immédiate faisant de Duel l’une des poursuites les plus longues et les plus intenses du cinéma. Sur le papier en tout cas. Car à chaque fois que j’ai enclenché la VHS, le dvd zone1 ou encore le zone 2 (putain de redoublage français), je me suis posé la même question. L’ennui ne va-t-il pas poindre au bout d’un moment ? L’impressionnante maitrise du jeune Spielberg fait que l’on est immédiatement happé par cette histoire démarrant pied au plancher. Il soigne donc sa copie avec une réalisation tout aussi novatrice qu'old school (la façon « horrifique » de filmer le camion et les plans serrés « hitchcockiens » accentuant la pression sur l’acteur). La montée en puissance du suspense culmine à mi parcours lors de la séquence du restaurant, celle là même qui ne met justement pas en scène la Plymouth rouge et le terrible camion rouillé. Echoué dans un dinner miteux, Dennis Weaver tente de découvrir l’identité de son agresseur. La paranoïa ambiante se matérialise par le biais de nombreuses expérimentations, un plan séquence artisanal, une voix off entêtante et de nombreux plans serrés anxiogènes. Passé ce segment que n’aurait pas renié Hitchcock, le film repart sur les mêmes bases entretenant ainsi un début de lassitude. Ce qui est sur le point de devenir le duel annoncé par le main title se transforme alors en poursuite balisée surfant sur les somptueux acquis déployés lors la première partie. L’impression d’assister à une redite des trois premiers quarts d’heures commence à agacer et ce n’est pas la séquence avec le bus scolaire qui changera la donne. Spielberg met donc en place son affrontement final au fur et à mesure que les deux véhicules s’enferrent dans la montagne tout en faisant toujours joujou avec sa caméra. La musique stridente et hypnotique arrive, malgré tout, à entretenir l’intérêt d’une conclusion spectaculaire mais connue depuis les toutes premières secondes du film.

Malgré vingt dernières minutes assez vaines, Duel vieillit donc correctement. L’histoire reste encore et toujours un pari cinématographique gonflé. La réalisation montre que le jeune Spielberg n’était déjà pas un manchot et la chose se confirmera sur l’extraordinaire Jaws. La voie du suspense empruntée par le réalisateur (Duel, Sugarland et Jaws) sera, malgré tout, torpillée par son intérêt pour le merveilleux et les gentils aliens niaiseux.
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Running Man - 6,5/10

Messagepar Pathfinder » Mer 22 Aoû 2012, 09:22

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Running man 6.5/10

Ah Running man ! Voici le film d’Arnie le plus compliqué à revoir. Coincé dans une esthétique déjà jugée ringarde en son temps, il reste assurément le produit de l’autrichien qui titille le plus la fibre nostalgique.

Fortement ancré dans les années 80 (look, rythme, punchlines et burnes comme des montgolfières), il pourrait être considéré comme le brouillon du Total Recall de Verhoeven. J'’entend par là que malgré le manque flagrant de moyens et avec le même leading cast (Arnold+Maria Conchite Alonso :love: ), le film réussit l’épineuse combinaison entre le divertissement bourrin et la SF pas trop conne dans sa réappropriation du mythe du gladiateur. Vrai faux remake officieux du Prix du danger d’Yves Boisset, Running Man décrit un futur miteux (avec les moyens du bord !) et envoie Arnold au cœur d’une machination destinée à le faire participer à un jeu télévisé célébrant les gladiateurs des temps modernes. Dans cette partie, l’autrichien fait ce qu’il sait faire de mieux en balançant de la bonnes punchlines digne d’un Commando des familles. La suite s’active et devient fortement jouissive dès lors qu’Arnie entre de plein pied dans le jeu. Le montage alterne donc avec les péripéties de Ben Richard digne d’un jeu vidéo (avec à chaque fois un boss à dégommer) et les apparitions excessives mais savoureuses de Richard Dawson cabotinant un max en présentateur véreux. Malgré une réalisation à la papa ou il ne se passe jamais rien de transcendant (P.M.G. tire le film vers le bas avec son inexpérience), le film propose un vrai défilé de trognes so 80’s (Jim Brown, Jesse Ventura, Yaphet Kotto…) renforçant son statut d’œuvre testostéronée majeure.

Gamin, j’étais comme un dingue devant Buzzsaw, Dynamo, Fireball et le ringardo-déglinguo Captain Freedom. Dans la cour, on se racontait en boucle la séquence du gars avec la tête qui explose au début. 25 ans plus tard, le discours tient encore la route, le casting est inimitable, l’action est toujours aussi burnée, les bons mots fusent de toutes parts et la combinaison jaune d’Arnie pique toujours autant les yeux. Running man est plastiquement obsolète mais son aura et son interet restent inoxydables!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 22 Aoû 2012, 09:27

D'un autre côté, les costumes portés aujourd'hui par les candidats de Fort Boyard sont à peine moins ringards :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 22 Aoû 2012, 09:32

Effectivement oui!

Ah et j'oublais...

"Je reviendrai !-
Oui mais alors dans une rediffusion..."
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 22 Aoû 2012, 09:35

:eheh:

Richard Dawson est vraiment génial dans ce film.

"Ton Sub Zéro : tu peux l'appeler Zéro tout court.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 22 Aoû 2012, 10:15

"mon pied va se vérouiller à vos culs!"

Toute une époque!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 22 Aoû 2012, 11:01

Après la critique de Mark, ça donne vraiment envie de le revoir, reste plus qu'a le trouver :super:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mer 22 Aoû 2012, 11:09

Centre culturel de Carcassonne (mais faut y aller :mrgreen: ), blu ray à 5.99e avec vf5.1 vostf5.1 et meme quelques p'tits bonus! Sinon il y a le Lionsgate import qui est très fréquentable!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 22 Aoû 2012, 11:16

Merci, faut que je trouve celui sorti en France car je veux aussi la VF (mais ça fait loin Carcassonne :mrgreen: )
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Convoi de la peur (Le) - 9/10

Messagepar Pathfinder » Mer 22 Aoû 2012, 13:58

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Sorcerer 9/10

Fraichement auréolé des succès publics et critiques que sont French connection et l’Exorciste, William Friedkin se sent pousser des ailes et s’atèle à l’un des plus gros parpaings de suspense existant, le remake du Salaire de la peur.

Mais fidèle à sa réputation, le réalisateur va contourner l’écueil du simple copié collé pour s’en accaparer totalement la moelle et livrer un monument de suspense désabusé. Tout d’abord, il va bien prendre son temps pour décrire la destinée de quatre hommes obligés de quitter leur pays respectifs pour de sombres raisons. Le décor est planté d’emblée avec quatre anti-héros qui n’auront rien de sympathique et dont l’empathie du public sera le cadet des soucis de Friedkin. Seul Crémer pourra prétendre à un certain égard. Le casting de gueules cassés participe grandement à l’ambiance poisseuse et lourde. Et même si le rôle titre devait revenir à un certain Steve McQueen, Amidou, Roy Scheider, Francisco Rabal et l’étonnant Bruno Crémer imposent leurs présences tout au long de ces étouffantes 120 minutes. Nichés dans un bidonville sordide, sorte de purgatoire à la mesure de leurs méfaits respectifs, les quatre hommes acceptent une mission suicide, source d’exutoire pour certains et forme de suicide pour d’autres. A la tête de deux camions retapés à la hate (efficace scène de réparation), ils devront convoyer une cargaison blindée de nitroglycérine à travers la jungle.

Nous sommes donc en 1977 et pas l’ombre d’un CGI ne point à l’horizon. Friedkin va donc se fendre d’un tournage dantesque au nouveau Mexique et en République Dominicaine afin de recréer l’enfer climatique et psychologique que vont vivre les hommes du convoi. Et une seule séquence suffit à montrer le tour de force gonflé du réalisateur. Le passage du pont suspendu par les deux camions doit être montré dans toutes les écoles actuelles pour sa maitrise extrêmes de la tension mais aussi pour le réalisme d’une mise en scène au cordeau. La pluie, le courant, le pont qui se balance, il n’en faut pas plus pour l’on se ronge les ongles jusqu’au sang. La séquence est très longue et jamais redondante puisqu’elle explore les personnalités de chacun face à un environnement impitoyable. Mais la seconde partie ne se résume pas qu'à ce monument de bravoure. On va également se prendre en pleine poire l’explosion du tronc d’arbre et sa préparation hypnotique, la fusillade avec les guerrieros, le trip halluciné de Scheider (merci Tangerine Dreams pour une fois !) et surtout le sort réservé à ce quatuor condamné d’avance, surprenant pour certains et marqué au fer rouge pour d’autres.

Sorcerer peut être considéré à juste titre comme LE film somme de suspense. Je faisais allusion, il y a peu à Duel. Je recommande aux fans aveugles de Spielberg de se pencher sur un vrai truc d’homme et de revoir leur jugement immédiatement après. Le casting, le rythme des séquences claustrophobiques (un comble pour un truc qui se passe dans la jungle !) et une conclusion amère font de ce film un incontournable qui dépasse haut la main le film de Clouzot. Malheureusement, ce dernier resta à quai en 1977, la faute à un public peu réceptif et certainement pas emballé par cette expérience hautement nihiliste, emmené par un quatuor d’authentiques ordures. L’échec de ce film reste une vraie injustice que je peux comprendre malgré tout. Mon premier visionnage (la faute de l’âge peut être) ne fut pas si ultime que cela. Cependant, il convient de donner à nouveau une chance à ce film d’hommes (un vrai, pas du tout galvaudé) qui mettra à genoux n’importe quel spectateur en manque de sensations fortes.
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Dents de la mer (Les) - 10/10

Messagepar Pathfinder » Jeu 23 Aoû 2012, 16:14

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Les dents de la mer 10/10

Jaws…que rajouter de plus à tout ce qui a déjà été dit au sein des critiques les plus dithyrambiques. Pour moi, le film de Spielberg reste une œuvre parfaite. Depuis que j’ai découvert le film, en 1986 à l’âge de 10 ans, je n’ai de cesse de le redécouvrir chaque été. Les deux parties distinctes, le casting, la musique, les raccords temps foirés, le speech de l’Indianapolis, les attaques du requin, Hooper, Brody, Quint, l’attaque du môme, je ne décèle pas le moindre loupé pouvant nuire au bon cheminement de cette mécanique. Le film est au carrefour de plusieurs révolutions. Il sera sans conteste le premier vrai blockbuster estival. Mais attention, Jaws reste loin des produits mercantiles qui véroleront le paysage de l’Entertainment dans les années 2000. En plus d’être une formidable machine de divertissement, le film n’en oublie pas son role de rouleau compresseur du suspense proposant un vrai shoot d’adrénaline lors de la mythique partie de pêche. Mais que penser de la première partie me dirais vous ? Ben Spielberg, à cette époque, conservait encore une belle paire de couilles (il les a, en partie, récupéré avec ses « darkissimes » Minority report et Munich) cédant à plusieurs reprises aux sirènes de l'horreur slasheriennes. La séquence d’introduction, le jeune Kintner, l’attaque dans l’estuaire, Spielberg pense sa menace comme un boogeyman capable de frapper n’importe quelle victime, même la plus inoffensive. Loin de ses délires niaiseux sur les gentils ET, Spielby n’hésite pas à charcuter des mômes plein fer pour arriver à ses fins. Le but affiché est bien de terroriser son auditoire et le bougre aura réussit. Car qui n’a jamais mis les pieds dans la flotte, une fois dans sa vie, en entendant le gimmick musical de John Williams ou en imaginant la gueule ouverte de la bête?

Le grand blanc est une machine parfaite qui nage, mange et fabrique du requin. Jaws aura parfaitement collé à son sujet en devenant, à mon sens, une machine parfaite qui file, happe et prémâche son public pour le laisser en pièce en bout de générique.
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Ennemi d'état - 6,5/10

Messagepar Pathfinder » Ven 24 Aoû 2012, 09:54

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Ennemi d'état 6.5/10

Triste actualité oblige, j’ai ressenti l’irrépressible envie de revoir un film de Tony Scott. Constamment présenté comme le frère de ou un vulgaire tâcheron au service du magnat Bruckheimmer, le réalisateur aura en permanence du à se battre contre des moulins. Après les Prédateurs, il commet d’emblée sa plus grosse erreur en intégrant l’écurie Simpson/Brukheimmer. Cette association lui apportera la gloire et beaucoup de dollars avec des hits eighties de poids (je déteste pourtant Top gun et BH cop 2 en tête de file). Mais la reconnaissance artistique ne suivra guère et l’homme sera très souvent raillé par une partie de la profession. Là ou son frère met Hollywood à genoux à chacune de ses œuvres, le p’tit frère est montré du doigt comme celui qui torche et empaquète de correctes péloches formatées pour le spectacle du dimanche soir.

Sitôt vu sitôt oublié, voilà la casserole qui collera le plus aux basques du réalisateur à la casquette rouge.

Je suis en partie d’accord avec tout ça. Mais ça reste malgré tout extrêmement réducteur. Tony Scott aura excellé dans le thriller lambda, c’est un fait ! Mais bien au-delà de sa réputation d’esthète de l’image, il y aura insufflé une vraie moelle bestiale en décochant de furieuses bobines telles que True romance, Man on fire, Last boyscout ou encore son crépusculaire Revenge. Mais ce qu’il faut absolument reconnaitre au bonhomme (en plus de son sens inné du divertissement), c’est son apport indéniable au genre. Sans Scott, les séries actuelles qui cartonnent n’auraient peut être pas tout à fait la même tronche, Michael Bay ne serait peut être pas celui qu’il est actuellement et exit tous les pequenots qui utilisent du filtre ou de la shakycam sans aucune logique. Je veux dire que le boulot sur l’image qu’on lui a tant reproché s’est déversé sur des tonnes de réalisateurs clippeurs. Les petites maniaqueries techniques établis par Scott sont devenues petit à petit de vrais standards incontournables s’étendant dans un premier temps à l’écurie Brukheimmer pour ensuite envahir tout le cinéma Entertainment. Ce mec a peut être été la biatch de l’imposant Jerry au début de sa carrière mais il reste le seul avec Bay a s’être affranchi du pape des producteurs pour voler de ses propres et expérimenter en permanence.

Ennemi d’état, c’est sa façon de déterrer le thriller paranoïaque des années 70 en le boostant et en l’intégrant aux normes actuelles. Et même si le film reste mineur dans sa filmographie, il fait étalage d’un sens du rythme incroyable. Je mets au défi qui que ce soit de s’emmerder devant ce film ! On lui pardonnera son humour pataud et quelques Bruckheimmeries d’usage imposées pour se focaliser sur un actionner d’espionnage qui reflète les recettes aiguisées du bonhomme. Le casting pue la classe, les explosions sont monstrueuses, les gunfights sont toujours aussi apocalyptiques et la gestion du rythme est une véritable orfèvrerie. Au-delà de l’homme et de sa générosité, Tony Scott nous manquera aussi pour tout cela tant il a apporté à un genre trop souvent cantonné à de la série B. Il faudra désormais revoir Last boyscout, True romance, Crimson Tide, Spygame, Man on fire, Domino, Déjà vu et même les derniers plus dispensable avec un peu plus de recul afin d’y découvrir l’univers d’un homme pas si basique que cela et qui aura œuvré envers et contre tout pour imposer une patte bien plus fine et maligne que celle rabâchée par ses nombreux détracteurs.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar padri18 » Ven 24 Aoû 2012, 10:06

Nice ta critique :super: .Très sympa cet Ennemi d'Etat, je prend toujours du plaisir à le revoir; je pourrais bien monter entre 7 et 8.
Smith en mode seul contre tous on the run, épaulé par un Gene Hackman qui joue le vieux de la vieille, quelques punchlines qui fonctionnent plutôt bien; et les coupes de cheveux de Jake Busey et Barry Pepper sont priceless. :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 24 Aoû 2012, 10:21

:super:
Moi je peux pas trop monter plus haut, l'humour m'a sérieusement freiné cette fois ci. Sinon après tous les voyants sont au verts, of course!
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Battleship - 4,75/10

Messagepar Pathfinder » Ven 24 Aoû 2012, 14:15

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Battleship 4.75/10

Bon, il s’agit ici d’aller à l’essentiel et ne pas perdre trop de temps sur un blockbuster quelconque. Battleship est un énorme hamburger dégoulinant à 200 millions de dollars qui s’enfile d’un trait mais dont la lente digestion peut procurer de bons gros hauts le cœur. Le budget gargantuesque se justifie à l’écran rappelant ainsi tout un pan de la filmographie d’un certain Michael Bay. Le film livre globalement la marchandise enchainant de très nombreuses batailles maritimes aidées par des SFX de grande qualité. Dans sa catégorie bourrin bas de plafond, Battleship offre un spectacle total même si un coup de serpe n’aurait pas été du luxe. Culminant à 140 minutes, le film de Peter Berg se la joue trop grande fresque de guerre à défaut d’aller à l’essentiel. Ainsi, il faudra se fader un Liam Neeson ridicule, une première demi heure rappelant pourquoi Michael Bay est parfois un connard arrogant, des tonnes de personnages secondaires à buter d’entrée, des vieux qui reviennent d’entre les morts et au ralenti en plus, Rihanna toujours trop habillée, des aliens euh…, une putain d’histoire parallèle avec un enfoiré d’éclopé, une enfoirée de bimbo, un enfoiré de geek scientifique et un bon gros bouffon, sosie de Matt Damon qui fera chier jusqu’à la dernière minute. Je suis conscient que cela fait beaucoup mais la pastille arrive à passer pour peu que l’on soit ultra indulgent et dans un bon jour. Je l’étais visiblement... Mon objectif était de voir un truc pétaradant ou ça explose de toute part. Mission accomplie même si ça pue la connerie à tous les niveaux.

Le coup des vieux, je ne m’en remets toujours pas…
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