Dragon Ball c'est avant tout un manga en noir et blanc d'Akira Toryama paru entre 1984 et 1995 , inspiré par le roman Le Voyage en Occident de Wu Cheng'en écrit à la fin du 16ème siècle.
Il décrit l'expédition en Inde, au VIIe siècle, du bonze Xuanzang (602-664) qui, dans ce roman fantastique, rencontre toute une série de monstres. Il est accompagné par le singe Sun Wukong Le singe de la montagne), le cochon Zhu Bajie ( le Cochon aux Huit Vœux) et Shaseng , le Bonze des Sables, encore appelé Sha Wujing (Sha Conscience de la Pureté). Ces trois personnages fantastiques se voient obligés de devenir les assistants de Xuanzang ; il s'agit pour Sun Wukong de s'assagir et de réaliser son potentiel, pour les deux autres d'effacer les conséquences de leurs erreurs passées qui les ont transformés en démons. La monture du bonze est un prince dragon transformé en cheval. Ce roman fait partie des quatre livres extraordinaires, avec l'Histoire des Trois Royaumes, Au bord de l'eau et Le Rêve dans le pavillon rouge ou le Jin Ping Mei. source: wikipédia
Manga vendu à plus de 230 millions d'exemplaires à travers le Monde, c'est surtout avec l’arrivée de la série d'animation TV en 1986 (1988 en France) que la saga connut un succès qui n'a d'égal que son statut culte actuel. Qui n'a pas vu au moins un épisode sur TF1, produit par AB et diffusée par le Club Dorothée ? plusieurs éditons existent : les complètes, dans le sens ou non de lecture japonais, des petites version light etc...
153 épisodes au total couvrant les 15 premiers mangas de Toriyama.
Dragon Ball c'est avant tout une histoire bourrée d'humour, d'allusions sexuelles parfois désuètes, parfois malsaines (tortue Géniale et le porno ou son penchant pour les jeunes donzelles) et un mix entre les thèmes les plus universels, le Bien et le Mal, les arts martiaux, le dépassement de soi, la force au service de la faiblesse, le sacrifice etc... La Terre est différente de la nôtre mais il y a des ressemblances, l'univers semble intemporelle, mix de futur et de passé, de fantasy, de créatures et de pouvoirs incommensurables.
Dragon Ball était la version perverse (mais quand même pour enfants) d'une suite bien plus adulte et au succès immense: Dragon Ball Z, d'une ferveur et d'une nervosité sans nom où les personnages ont évolués physiquement et moralement pur faire face à des ennemis bien plus puissants, des aliens de toute sorte venus d'ailleurs our détruire notre planète. L'avènement des fameux "cheveux dorés" fut un des pivots essentiels à l'intérêt que procura la série puisque nous étions tous face aux personnages fictifs les plus puissants mais inventés. Des êtres capables de détruire une planète d'une simple petite boule d'énergie ou de briser une montagne par une simple déflagration d'énergie.
Avec DBZ , la série devenait plus sérieuse et plus violente avec bien moins d'allusions au sexe mais toujours autant d'humour cette fois-ci encore plus attachant. Sangoku le gros mangeur de riz qui malgré sa force et son statut demeure un simple "humain" au sens figuré, profitant d'une vie proche de la nature, d'une femme et de son enfant. L'histoire d'un étranger à la Tere qui malgré ses origines et son rang préfère rester et vivre là où il a physiquement grandit et acquis son savoir et ses racines.
La série a véritablement souffert de sa violence et de ses combats à rallonge ainsi que de sa narration répétitive (l'ennemi arrive i lest trop fort, on se fait niquer, on va s'entrainer, on revient, c'est toujours aussi dur mais il suffit de s'énerver et c'est bon) : en effet, la voix-off qui parlait pendant 15 plombes et le montage très lent permettait à AB de censurer bon nombres de passages diffusés au Japon mais qui n'auraient pas pu être visionné par les enfants chez nous. En plus, le dessin animé était ans cesse remanié. On passait d'un épisode très bien dessiné et bien doublé à un doublage pourri et des dessins horribles. heureusement l'ensemble possédait une aura telle, que chaque fin d'épisode nous scotchait devant notre écran: San Gohan en SS2 face à Cell c'était juste énorme. Les musiques étaient géniales, les combats furtifs comme jamais, télé-transportation, kaméhaméha, et le tout dégageait une puissance démentielle.
Loin de n'être qu'une série de combats, DBZ était porteur de messages aux valeurs importantes (valeurs asiatiques diront certains puisque issu du continent des arts martiaux) et on ne peut que saluer l'auteur d'avoir développer un univers aussi vaste (la terre, Namek, et quantités d'autres planètes, plus d'une centaine de personnages, de storyline différentes etc....) sur autant de générations (DB, DBZ, DB GT forment 3 générations) avec des méchants tous aussi charismatiques les uns que les autres. Végéta, Freezer, , C17 et C18, Cell et Buu sans oublier ceux issus des OAV : Broly, Cooler, Janemba, Bokack...mais les plus grandes réussites hors série TV demeurent L’histoire de Trunks et Baddack contre Freezer , les deux histoires les plus tragiques, les plus émouvantes, les mieux écrites.
La série connut des haut et des bas , des passages mous et chiants mais , parfois, on se serait cru dans un autre univers de Toriayama : Dragon Quest, univers proche de celui de Dragon Ball avec des créatures semblables et le type quête/fantasy se retrouvait totalement dans des parties fragments de DBZ : ceux où la paix régnait. on y voyait les personnages vacants à leurs occupations, chsse , pêche, aventure légère et rafraichissante avant l'arrivée d'un énième ennemi...
A la fin , DB GT est venu tout gâché avec des dessins hideux, une évolution grand-guignolesque avec des transformations à n'en plus finir et surtout une histoire inédite jamais écrite par Toriyama ni par le réalisateur de DB et DBZ....
La qualité n'était plus au rendez-vous.
La musique est meilleure sur cette transformation.
Au menu, artbooks, figurines, cartes à collectionner, les vhs ou dvd des films et les coffrets intégrales (tous fans passent par là
) :
DRAGON BALL KAI est une version remasterisée de Dragon Ball z respectant mieux le manga de Toriyama mais avec parfois de nouvelles musiques, un meilleur son mais quelques censures bidons et des épisodes raccourcis.
Concernant les inédits, les films , en France nous n'avons pas eu celui-ci :
Mais vraiment pas terrible.
Quelques musiques :
)
(d’ailleurs il avait déjà supervisé certain films auparavant ?) avec l'auteur de 20th Century Boys au scénario, ça se déroulerait durant la période Boo.
)
