THE DARK KNIGHT
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Christopher Nolan (2008) | 7.5/10
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Christopher Nolan (2008) | 7.5/10
J'ai vraiment un souci avec Nolan. J'adore généralement son univers mais j'ai du mal à être enthousiaste jusqu'au bout quand je regarde ses derniers films, que ce soit ce batman ou son précédent, ou bien inception plus récemment. Je suis happé par des ambiances maîtrisées, des partis pris en terme de concept qui sont justes et habiles, mais à chaque fois je reste sur ma faim quant à l'exploitation même de toutes ses bases pourtant très solides. Ce Dark Knight ne déroge pas à la règle et même s'il est incontestablement à ranger du côté des bons films, il lui manque à mon sens ce qui fait la marque des grands, ceux que l'on prend plaisir à revoir régulièrement.
Le plus gros point noir de the Dark Knight, c'est justement le batman. Jamais il ne parvient à convaincre, Bale n'arrive pas à trouver le ton juste pour interpréter un script qui se révèle bien trop fade pour donner le charisme suffisant à son personnage. Le pire étant la façon dont il se bat, quasiment anecdotique, difficile de faire étinceler nos yeux de gamins devant des pirouettes si peu créatives. Toutes les séquences du films qui devraient nous exploser la rétine finissent en pétard mouillé, nous laissant que nos yeux pour pleurer des passages qui auraient pu être dantesques mais se contentent d'appuyer le film, sans le sublimer.
C'est dommage parce que le reste est de jolie facture. Le métrage est habité d'une noirceur qui fait plaisir, Nolan choisit de faire du mythe de Batman un film pour grandes personnes, ce qui est à saluer. L'histoire est également très prenante et les différents revirements de situation permettent à l'ensemble de tenir la distance sans jamais nous ennuyer. A saluer également l'ultime prestation de Heath Ledger qui réussit enfin à donner vie à un Jocker aussi cruel que magnétique (enfin un personnage qui dégage de la classe !). Dommage que tous ses camarades ne soient pas au niveau, en queue de pelonton on retiendra l'inexpressive Maggie Gyllenhaal qui, associée au sourire nerveux de Bale, nous fait grace des pires scènes du film (cette discussion sur le balcon entre eux à la réception de Wayne, c'est assez lamentable niveau acting).
Finissons sur une touche positive, car il serait bien ingrat de ne pas souligner une dernière fois que The Dark Knight se fait pardonner aisément ses quelques faiblesses en nous offrant une interprétation de l'univers de Batman très réussie, au niveau des ambiances et de la tonalité adoptée sur l'ensemble de l'histoire notamment. Je suis fin prêt pour aller me faire le dernier opus de ce chevalier noir, j'espère qu'il va s'élever avec brio pour trouver la classe qu'il devrait avoir mais qui lui fait cruellement défaut dans ces deux premiers opus Nolaniens.
Le plus gros point noir de the Dark Knight, c'est justement le batman. Jamais il ne parvient à convaincre, Bale n'arrive pas à trouver le ton juste pour interpréter un script qui se révèle bien trop fade pour donner le charisme suffisant à son personnage. Le pire étant la façon dont il se bat, quasiment anecdotique, difficile de faire étinceler nos yeux de gamins devant des pirouettes si peu créatives. Toutes les séquences du films qui devraient nous exploser la rétine finissent en pétard mouillé, nous laissant que nos yeux pour pleurer des passages qui auraient pu être dantesques mais se contentent d'appuyer le film, sans le sublimer.
C'est dommage parce que le reste est de jolie facture. Le métrage est habité d'une noirceur qui fait plaisir, Nolan choisit de faire du mythe de Batman un film pour grandes personnes, ce qui est à saluer. L'histoire est également très prenante et les différents revirements de situation permettent à l'ensemble de tenir la distance sans jamais nous ennuyer. A saluer également l'ultime prestation de Heath Ledger qui réussit enfin à donner vie à un Jocker aussi cruel que magnétique (enfin un personnage qui dégage de la classe !). Dommage que tous ses camarades ne soient pas au niveau, en queue de pelonton on retiendra l'inexpressive Maggie Gyllenhaal qui, associée au sourire nerveux de Bale, nous fait grace des pires scènes du film (cette discussion sur le balcon entre eux à la réception de Wayne, c'est assez lamentable niveau acting).
Finissons sur une touche positive, car il serait bien ingrat de ne pas souligner une dernière fois que The Dark Knight se fait pardonner aisément ses quelques faiblesses en nous offrant une interprétation de l'univers de Batman très réussie, au niveau des ambiances et de la tonalité adoptée sur l'ensemble de l'histoire notamment. Je suis fin prêt pour aller me faire le dernier opus de ce chevalier noir, j'espère qu'il va s'élever avec brio pour trouver la classe qu'il devrait avoir mais qui lui fait cruellement défaut dans ces deux premiers opus Nolaniens.