[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 07 Aoû 2012, 13:52

Même pour un texte de cette taille, quelques sauts de ligne seraient le bienvenue, pour le rendre plus attrayant.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Mar 07 Aoû 2012, 13:53

Il était pas dans ton top 100 ce film (même 10 :mrgreen: )?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 07 Aoû 2012, 13:54

Mark Chopper a écrit:Même pour un texte de cette taille, quelques sauts de ligne seraient le bienvenue, pour le rendre plus attrayant.


Désolé faut vraiment que je prenne l'habitude, avec ma résolution d'écran je m'en rends pas compte. C'est mieux comme ça ?

Logan a écrit:Il était pas dans ton top 100 ce film (même 10 :mrgreen: )?


Euh non il a jamais été dans mon Top 100 celui là. Tu dois confondre avec Zeek.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mar 07 Aoû 2012, 13:55

Oui, bien mieux.

Tu as quoi comme écran, tu utilises ta télé ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 07 Aoû 2012, 13:57

Bah nan même pas, j'ai une résolution de 1920*1080 et du coup ma critique me paraît très courte.
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Footloose (2011) - 6/10

Messagepar Alegas » Jeu 09 Aoû 2012, 13:13

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Footloose de Craig Brewer

(2011)


Un film que j'appréhendais beaucoup, même avec Craig Brewer aux commandes. Il faut dire qu'un remake d'un des films emblématiques des 80's est pas forcément tentant en soi mais au final on se retrouve avec un film doté d'un capital sympathie indéniable même s'il n'est clairement pas mémorable et totalement justifié. Déjà, le gros problème du film vient de son émancipation presque inexistante vis à vis de l’œuvre originale. Brewer étant un grand fan du film, il était évident qu'il allait conserver un maximum d'éléments mais du coup on en vient à se demander si la réactualisation d'un tel récit était vraiment nécessaire, d'autant que les mentalités ont depuis beaucoup changés, même dans l'Amérique profonde, et le côté catho cul-cul qui marchait dans le film original est ici presque ridicule tant on y croit pas une seule seconde. L'autre défaut de l’œuvre, c'est bien entendu son manque de personnalité flagrant, et si cela ne se voit pas trop dans la première heure où l'on sent vraiment la patte de Brewer, la seconde est clairement édulcorée à l'extrême jusqu'à un bal de promo qui accumule les clichés et les bons sentiments, au point que l'on en vient à se demander si Brewer avait réellement la main-mise sur la totalité du projet. Néanmoins, comme dit plus haut, Footloose reste un film très sympathique et agréable à regarder, une sorte de revival des 80's qui plaisir à voir et qui se permet même des séquences plutôt bien foutues (le drive-in qui fait ouvertement référence à Grease, la danse dans le hangar, etc...).

Niveau mise en scène, Brewer torche plutôt bien son film même si on reste loin de ses deux précédentes réussites, on notera surtout une envie de coller au maximum à l'original au point d'en reprendre des plans à l'identique (le car-wash, le générique d'intro) ainsi que des clins d’œils franchement inutiles (le tracteur). Le casting fait plutôt bien le boulot, par contre Kenny Wormald fait vraiment John Travolta du pauvre et manque singulièrement de charisme (forcément quand on privilégie la danse au jeu d'acteur...), c'est finalement Dennis Quaid qui tire son épingle du jeu avec le personnage le plus intéressant du film, l'acteur est ici très bon en pasteur qui perd de vue ses priorités et prouve qu'il peut être un excellent acteur quand il est bien dirigé. Enfin, la BO est loin d'être mémorable, ça accompagne toujours bien les séquences mais jamais ça ne les transcende, et puis on a même le droit à quelques moments WTF avec notamment une reprise next-gen de Bonnie Tyler... Bref, clairement pas un film à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre de la part d'un réalisateur comme Brewer, en espérant qu'il enchaînera sur un projet qui lui ressemblera bien plus.


NOTE : 6/10
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Far Away - 7/10

Messagepar Alegas » Dim 12 Aoû 2012, 22:02

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My Way (Far Away - Les Soldats de l'Espoir) de Kang Je-Kyu

(2011)


Un peu déçu étant donné que j'attendais ni plus ni moins que le meilleur film de guerre coréen jamais réalisé. Sept ans après la réussite Taegukgi, Kang Je-kyu retourne derrière sa caméra avec, une nouvelle fois, le plus gros budget jamais rassemblé pour une production coréenne et offrir un spectacle digne de son précédent long-métrage. Et si My Way n'est clairement pas un mauvais film, bien au contraire, il faut bien avouer qu'il souffre quelque peu de la comparaison avec son prédécesseur. Car d'une certaine façon, My Way n'est ni plus ni moins qu'un Taegukgi-bis, que ce soit sur le plan formel ou sur les intentions qui s'en dégage, et si la qualité est toujours au rendez-vous on était quand même en droit d'attendre une évolution visible. Ainsi, le film de Kang Je-kyu répète exactement les mêmes erreurs que son aîné, notamment sur la façon d'aborder l'émotion au sein du récit, jamais faite avec subtilité. Bien entendu, la méthode est efficace, le script prend souvent aux tripes et chaque mort de personnage important saura faire son effet sur le spectateur, mais c'est véritablement ce manque de subtilité qui affecte le film puisque les messages qu'il dégage n'en deviennent que plus rébarbatifs et surlignés, au point de rendre secondaire le choc des cultures coréen/japonais qui était pourtant censé être l'essence même du métrage dès l'introduction.

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Là où Taegukgi étonnait dans son revirement concernant la relation nord-coréens/sud-coréens, My Way ne surprend que très peu dans sa démonstration psychologique de la Seconde Guerre Mondiale avec notamment des séquences qui souffrent de la comparaison avec ce qui a pu se faire auparavant sur le plan international (l'attaque de la ville russe rappelle trop souvent le Stalingrad d'Annaud, quand au Débarquement il déverse beaucoup trop dans le spectaculaire à tout prix malgré une vision intéressante du clan nazi, là où Saving Private Ryan savait doser entre spectacle et réalisme). Quand au récit lui-même, il aurait mérité une durée à la hauteur de son ambition dans le sens où l'on se surprend trop souvent à se dire que tout va trop vite, que ce soit dans l'introduction trop rapide alors qu'elle est censée poser des bases solides ou tout la partie post-Russie qui donne véritablement l'impression d'un gâchis, notamment via une ellipse de mauvais goût dans un récit que l'on soupçonné déjà fortement romancé. Ainsi, c'est véritablement les scènes qui prennent leurs temps, à savoir les séquences en Mandchourie et dans le goulag russe qui retiendront fortement l'attention, travaillant la psychologie de certains personnages au point de questionner l'empathie du spectateur envers eux. Niveau réalisation, Kang Je-Kyu aurait clairement mérité de se remettre sa notion de montage en question, car si la caméra à l'épaule n'est pas un défaut dans une production de ce type (l'hyper-réalisme est bien présent, à ce niveau là l’œuvre est sans concession), le montage ultra cut en est véritablement un, que ce soit dans les combats au corps à corps (la découverte de l'identité du sniper) ou dans les batailles à grande échelle (l'assaut final des forces Alliés).

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Heureusement, le film n'est pas totalement loupé à ce niveau là et comme dans Taegukgi, le réalisateur trouve l'inspiration et livre des scènes inspirées sur le plan formel, notamment dans une séquence de sniping ultra lisible qui se révèle être l'une des plus marquantes du métrage. Enfin, niveau casting, Jang Dong-gun reprend plus ou moins un rôle identique à celui de Taegukgi avec le même talent, c'est donc plutôt vers le japonais Jo Odagiri qu'il faudra se tourner pour repérer la véritable surprise du film, aidé notamment par une écriture très intéressante de son personnage, notamment sur la relation japonaise vis à vis du sacrifice de soi pour sa nation. Bref, à défaut d'être l'un des fleurons du film de guerre coréen comme Taegukgi ou The Front Line, My Way peut se targuer d'être un film ultra-efficace sur le plan de l'émotion ainsi que sur la notion de spectaculaire, arrivant même à supporter la comparaison avec les dernières références du genre via un budget exploité à fond et des CGI étonnants pour une production asiatique. Un beau film à conseiller sans aucune hésitation, il faudrait juste espérer que le prochain film de Kang Je-kyu ne continue pas sur le sentier de la répétition.


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NOTE : 7/10
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Serious Man (A) - 9/10

Messagepar Alegas » Ven 17 Aoû 2012, 15:02

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A Serious Man de Joel & Ethan Coen

(2009)


Clairement un des meilleurs films des frères Coen à mes yeux, mon préféré avec No Country For Old Men, Miller's Crossing et Barton Fink, c'est dire donc à quel point j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi A Serious Man est considéré par beaucoup comme une œuvre mineure de la filmographie des frangins, d'autant qu'il est de très loin celui qui a le plus de choses à dire sur un sujet hautement personnel. Après un succès critique et public international et une comédie qui s'enlisait beaucoup trop sur les acquis des précédents essais, les Coen signait avec A Serious Man un film clairement atypique dans leur filmographie. Souvent présenté à tord comme une énième comédie, le film est pourtant bien plus que cela puisqu'il est avant tout un reflet autobiographique jusque là jamais représenté par les Coen au sein de leur travail, et là où chacune de leur comédie virait généralement dans l'humour présenté à l'extrême, A Serious Man se rapproche bien plus d'une œuvre comme Fargo, travaillant dans l’ambiguïté entre les situations comiques et désespérées. Métaphorique, le film l'est très clairement de bout en bout, ne serait-ce que dans sa storyline principale qui n'est ni plus ni moins qu'une réécriture contemporaine du Livre de Job, on suit donc ainsi le parcours de Larry Gopnik, professeur de mathématiques pour qui la logique règne sur le monde, dans une succession de malheurs qui ne feront que provoquer son désarroi vis à vis de tout ce qu'il considérait établi. Que ce soit le virement affectif soudain de sa femme avec son meilleur ami, la tentative de pot-de-vin d'un élève qui pourrait causer sa chute professionnelle ou encore le doute par rapport aux fondements religieux auxquels il a toujours crus, A Serious Man est véritablement un film à ne pas prendre pour une simple comédie qui tenterait basiquement de faire rire son spectateur, mais bien pour une œuvre complexe qui cherche à faire réfléchir sur l'éternelle quête d'un lien possible entre l'humain et l’inexplicable, entre le hasard et le destin, le tout en faisant sourire via des situations cocasses dont seuls les Coen ont le secret et portés par un casting de gueules irrésistiblement drôles.

D'une profondeur étonnante, A Serious Man fait aussi partie de ces films qui, au bout de plusieurs visions, arrivent encore à surprendre via un contenu qui se révèle au fil du temps et qui donnent un véritable sens aux deux séquences les plus perturbantes du film, à savoir l'introduction qui en aura déboussolé plus d'un, qui énumère déjà les principales thématiques du film, ainsi qu'un final surprenant qui fait directement référence à l'Apocalypse, une fin du monde qui arriverait directement après la première faute d'un Larry qui cède à la facilité là où tout ce qui précédait lui inculquait que le droit chemin, malgré toutes les embûches, restait le seul qui méritait d'être suivi. Œuvre évocatrice sur la nature humaine et ses doutes, sur la difficulté apparente de l'existence qui peut être simplifié par des simples paroles d'une chanson des Jefferson Airplane, portée par une mise en scène toujours aussi efficace des Coen ainsi que par une galerie de personnages aussi touchants que désespérants (mentions spéciales à l'Oncle Arthur ainsi qu'aux trois rabbins), A Serious Man s'impose véritablement comme une pièce maîtresse de l’œuvre des Coen. Un très grand film ni plus ni moins qui, je l'espère, saura être considéré à sa juste valeur dans un futur proche.


NOTE : 9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Aoû 2012, 15:07

OK, je résume : un film qui a le cul entre deux chaises.

Avec des coréens
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 17 Aoû 2012, 15:07

Donc pour toi Fargo aussi a le cul entre deux chaises ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 17 Aoû 2012, 15:08

En fait je viens de comprendre, Alegas il est juif mais il assume pas, tu sais c'est pas une maladie, assume.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Aoû 2012, 15:12

Alegas a écrit:Donc pour toi Fargo aussi a le cul entre deux chaises ?


C'est toi qui fais le rapprochement avec Fargo, pas moi.

Dans Fargo, ils gèrent leurs ruptures de ton. Rien à voir avec une comédie pas drôle basée sur une interrogation poussive de la foi.

Avec des coréens.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 17 Aoû 2012, 15:17

Well done Alegas, je l'ai vu qu'une fois, mais il m'avait forte impression (en plus de bien me faire marrer).
Ne jamais prendre un film des Coen à la légère, voilà ce que je dis.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 17 Aoû 2012, 15:36

qui n'est ni plus ni moins qu'une réécriture contemporaine du Livre de Job


Ben voilà j'ai envie de le voir maintenant, c'est malin ...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Aoû 2012, 15:36

elpingos a écrit:Ne jamais prendre un film des Coen à la légère, voilà ce que je dis.


Surtout leurs films lourdingues comme Ladykillers, Intolérable Cruauté et Burn After Reading.
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