[pabelbaba] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

me souvient meme pas qu'il joue dans ce film ........ tient par contre jme refait sont dillinger ce soir ou demain

[pabelbaba]

Il a pourtant la meilleure réplique du film avec un truc du genre :
"C'est gentil d'avoir fait des frais pour moi..."

Dillinger c'est 100x mieux!

[pabelbaba]

Mr Mumble de Yuen Chun Man - 1996

Après celle de Jackie, voilà la seconde adaptation HK de Nicky Larson!

Pour les fans, il y a de quoi se réjouir. D'abord, Nicky est ressemblant, ce qui est un minimum que Jackie avait largement mis de côté. Ensuite Mammouth est là! Et est tout aussi ressemblant. Le ton est plutôt débilos avec des gags vraiment cons et assez marrant : Nicky qui explose la tronche d'un gangster et le fait voler à travers la pièce en gardant ses cheveux dans la main...

Le soucis, c'est que l'histoire est tout aussi ressemblante. On dirait vraiment celle d'un des épisodes de la série. A l'époque c'était déjà plutôt maigre alors que ça ne durait que 20-25 minutes, mais là, sur 1h40, c'est vraiment ridicule. Du coup il y a pas mal de longueurs. L'autre problème, c'est l'absence de st sur le DVD, donc soit VO pure soit VF et ne comprenant que dalle au cantonais, mis à part "Sifu", VF obligée. Et elle est méchamment nanarde! Ca pique les yeux et les oreilles tellement les voix, les intonations et les lèvres ne correspondent pas...

Dommage, avec un scénario plus travaillé et des ST, ça aurait pu être un très bon film, sachant que le quota de femmes fatales est bien là et l'Austin Mini aussi!

6,5/10

[pabelbaba]

Hero de Corey Yuen - 1997

Rien à voir avec les délires de Yimou, hein! C'est Le Justicier de Shanghai revisité avec un budget qui semble appréciable.

L'histoire n'est pas trop modifiée, il s'agit toujours de l'ascension et de la chute d'un pauvre chinois (Takeshi Kaneshiro) au sein des gangs du coin et qui se comportera un peu à la manière d'un Robin des Bois, tout en foutant le Bronx entre les divers gangs. Mais là où Chang Cheh avait traité cela sérieusement sous forme de kung-fu-drame ultra sanglant de plus de 2h, Corey Yuen a choisi la voie du divertissement.

Par conséquent, la durée en prend un coup (on passe sous la barre des 1h30), on rajoute une grande rasade d'humour gogol mais assez marrant (la partie sur la jonque où tout le monde raconte n'importe quoi à Kaneshiro! ) et les raccourcis scénaristiques sont multipliés par 10 (à ne pas conseiller aux détracteurs du dernier Batman donc... ).

En contrepartie, on gagne du rythme, ce qui plombait royalement le Chang Cheh. Et c'est largement mis à profit par le réalisateur qui enchaîne les scènes sans laisser de gras. Là, Corey Yuen se fait plaisir avec une armada de figurants, une reconstitution assez exceptionnelle et en profite pour proposer des scènes homériques de fights un peu bordéliques mais assez jouissifs. Dommage que Kaneshiro ait le premier rôle, ces scènes auraient pu être meilleures encore avec un Jet-Donnie à sa place. Enfin ça reste honorable, notamment le gunfight final totalement abusé et décomplexé qui finit en fight où Yuen Biao peut nous ressortir son fameux kick sauté aperçu dans Une Flic de Choc...

Malgré Kaneshiro, le cast fait plaisir, Yuen Wah en sidekick qui ne se bat pas mais qui fait le con, Corey himself, Yuen Tak en gros méchant, c'est du lourd. Et finalement, Corey Yuen réussit là où Jackie, Teddy Robin et David Chung n'avaient pas complètement transformé l'essai avec respectivement Big Brother, Les Aventuriers de Shanghai et Magnificent Warriors en proposant un bon divertissement d'époque sans temps mort.

7/10

[pabelbaba]

Alice ou la Dernière Fugue de Claude Chabrol - 1976

Chabrol qui fait du fantastique en adaptant un conte pour gosses et en prenant comme actrice principale Emmanuelle? Même pas peur!

En fait, c'est même plutôt réussi. Comme souvent avec Chabrol la photo est atroce, mais ça passe. Il compense avec quelques cadres bizarres, ce qui donne un vrai petit côté fantastique. Au niveau de la réalisation, ce qui impressionne c'est l'effet brouillé/taule tordue qui revient parfois. Le rendu est à peine croyable, surtout lorsque l'actrice passe au travers! La réalisation met donc plutôt bien dans l'ambiance.

Ce qui me faisait peur, c'est que les persos soient franchement casse-couille comme dans le bouquin. Et miracle, ce n'est pas du tout le cas. Ils sont plus enjôleurs que taquins et font presque douter du caractère fantastique de leur présence. Il y aurait bien un petit bémol pour l'apparition de Dussolier en mode Cloclo, mais ça colle plutôt bien à l'esprit en fait.

Du coup on nage dans des eaux troubles pendant tout le film, à ne pas trop savoir si c'est du lard ou du cochon, avec de légers sentiments de peur mais pas vraiment. C'est assez agréable. Puis arrive le twist final, pourtant évident, mais auquel je n'avais pas du tout pensé... Du bon boulot en somme.

7/10

[pabelbaba]

Qu'as-tu fais à la guerre papa? de Blake Edwards - 1966

Une comédie militaire avec James Coburn ça sonne plutôt bien. D'ailleurs ça commence très bien, comme un film de guerre traditionnel : débarquement, assaut, explosions, on se croirait dans Au Delà de la Gloire pendant 5 minutes, puis démarrent les conneries. Ca va crescendo pendant une heure, de simples boutades jusqu'au délire complet. Servi par trois acteurs vraiment bons : Coburn, normal, Dick Shawn, inconnu pour ma part et enfin Sergio Fantoni, sorte de sosie rital de Michael Caine qui a une classe folle. Les gags font mouche assez souvent jusqu'au partage en cacahouète complet qui rappelle la bonne partie de 1941 de tonton Spielby.

Sur 1h30, il y avait moyen de faire un truc sympa avec des quiproquos bon enfant. Malheureusement Edwards pousse l'absurde jusqu'au bout et invite les allemands à la fête (alors que l'histoire se passe en Sicile). Là ça vire au nawak navrant avec multiplication de scènes improbables où les soldats alliés assomment les allemands pour prendre leur place en se servant des catacombes de la ville pour se déplacer sans se faire voir... Façon Papa Schultz en gros! Comme par hasard, un des officiers allemands du film joue le même rôle dans la série!

Là on ne rigole plus, d'ailleurs Coburn s'efface complètement dans cette partie, et le temps devient long. Dommage, au final le film ressemble donc plus à un brouillon de 1941 qu'à Mash ou De l'Or pour les Braves alors que le cast aurait permis de faire 10x mieux.

5/10

[Count Dooku]

Je l'ai celui-là, pas encore regardé mais faut que je trouve la motivation. A vrai dire j'ai du mal avec Blake Edwards, Diamants sur canapé est sympa pour Audrey Hepburn et la musique de Mancini mais n'est pas drôle pour un sou et ne raconte pas grand chose, et The Party navigue entre le rigolo et le gonflant (Peter Sellers en fait des tonnes, et pas toujours à bon escient). Reste La Panthère Rose qui est sans doute celui que j'ai le plus apprécié sans pour autant adorer complètement. Bref, un cinéaste quelque peu surestimé pour moi, ou bien ne suis-je simplement pas sensible à son humour.

[pabelbaba]

La Party m'a soulé aussi... T'es pas sorti d'affaire je pense.

Enfin j'ai rien vu d'autre, pas même un Panthère Rose.

[pabelbaba]

Truant Heroes aka School Commandos de Wong Jing - 1992

Une comédie signée Wong Jing... Et ben c'est pas mal du tout!

On suit un flic pas très doué, infiltré dans un lycée en tant que prof afin de retrouver un gosse recherché par un chef de triade. Tout est bon pour essayer de faire rire : quiproquos invraisemblables, humour pipi-caca-prout, décalages, gamelles, Wong Jing nous fait la totale. Celui qui tire le mieux son épingle du jeu, c'est Michael Chan, ancien membre de triade reconverti en prof qui n'a pas perdu toutes ses petites habitudes. Les élèves morflent... Tandis que Ng Man Tat est bien plus en retrait et sert plus de faire valoir.

On se marre pas mal quand même, le perso principal a une petite tête d'Anconina qui s'en prend plein la tronche, et ça fait paiz! Quelques regrets cependant, notamment Chingmy Yau qui reste trop habillée et Michael Chan qui ne tatane pas assez. Malgré tout, le dernier fight est bien foutu dans le genre nawak.

6,75/10

[pabelbaba]

Echec à la Gestapo de Vincent Sherman - 1942

Son titre ne le laisse pas forcément présager mais il s'agit d'un film plutôt léger, à la limite de la comédie. Bogart, sorte de caïd du jeu à New York, est mêlé malgré lui à un complot nazi sur le territoire américain. Ainsi, sur un thème d'espionnage, Sherman doit faire marrer le public avec les sidekicks de Bogart, légèrement concons, qui n'en manquent pas une pour balancer un bon mot.

C'est pas désagréable, ça colle bien au côté classe et décontracté de Bogart, qui comme à son habitude crève l'écran avec son flegme. D'ailleurs, mise à part la fille, l'interprétation est assez relevée. Mention spéciale à Peter Lorre, qui a la tronche parfaite du tueur allemand sans pitié.

Les péripéties ne sont pas originales pour un sous, mais ça se laisse suivre tranquillement. Même les passages patriotiques (le film a été tourné pendant la guerre) sont rigolos avec les noirs et les asiates américains qui veulent se joindre à la fête.

6,5/10

[Count Dooku]

Je suis fan de Bogart, mais je n'ai jamais été tenté par celui-là. J'avais vu un de ses autres films d'espionnage tournés pendant la guerre, Griffes Jaunes, et malgré John Huston à la réal' et le charisme de Bogey, j'avais trouvé ça bien poussif et vraiment mineur compte tenu des deux grands noms associés au projet (leur collaboration donnera heureusement des résultats bien plus concluants par la suite).

[pabelbaba]

Pas vu Griffes Jaunes, mais en fan de Bogart il y a de quoi se faire plaisir dans Echec à la Gestapo!

[pabelbaba]

Adieu l'Ami de Jean Herman - 1968

Delon/Bronson dans un film de casse pré-70s!

Ca a de la gueule sur le papier, mais on est douché dès le générique d'intro. Avec un telle musique et une telle typographie on se croirait dans un Bud Spencer et Terence Hill... Ca se rattrape ensuite avec la présentation des persos et du casse tordu. En effet, forcer un coffre pour y remettre quelque chose, au moins c'est original comme pitch.

Mais ça s'arrête là, les ennuis commencent après l'intro. Tout d'abord, c'est quoi cette scène absurde avec Bronson qui fait payer des mecs pour voir une fille singer un poupée... Ensuite les trous dans le scénario s'accumulent. La façon avec laquelle Bronson se retrouve dans le coup de Delon, c'est du grand art, ou du grand n'importe quoi, au choix. Ensuite ça s'enchaîne : les mecs qui se ravitaillent au distributeur, le bouffe qui disparaît, le conduit salvateur... Le scénariste ne s'est jamais relu! Il était dépressif ou il écrivait en pensant à ses vacances, c'est pas possible autrement.

Pareil pour le coup de Bronson qui s'amuse à jouer avec des pièces dans un verre plein à ras bord. Ca revient tellement souvent, qu'on se dit que ça va servir à quelque chose. Surprise! Ca sert à rien! Sans parler des persos féminins, particulièrement mal écrits et forcément mal interprétés. Cerise sur le gâteau, le français de Bronson (ou son doubleur) est catastrophique, on comprend un mot sur deux.

Au milieu de cet amateurisme il reste quand même la classe de Delon et la force tranquille de Bronson, mais même ça ils ont réussi à le gâcher avec un dernier plan WTF!

4/10

[Scalp]

Bronson dans des prods frenchy ça a jamais donner des bons trucs.

[Count Dooku]

Le Passager de la pluie c’est franchement pas mal, j'ai bien aimé le jeu du chat et de la souris que se livrent Bronson et Jobert. Jamais vu Adieu l'ami par contre.