[Pathfinder] Mes critiques en 2012

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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mar 31 Juil 2012, 16:02

ça sera toujours mieux que Domino :eheh:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mar 31 Juil 2012, 16:04

Aussi :super:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mar 31 Juil 2012, 16:06

Ah ben là, on est clairement d'accord.

Sur Domino, Scott pousse beaucoup trop loin son boulot sur l'image. Puis le script de l'autre tanche, M. j'me la pete Nouveau David Lynch, n'aide pas avec des intrigues ultra confuses.

J'ai prévu de le revoir très bientot justement.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mar 31 Juil 2012, 16:10

oublie pas ton sac à vomi pour domino. :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Mar 31 Juil 2012, 16:12

Ce sera la troisième fois que je me l'enfile, ça ira cette fois ci. C'est surtout que je vais essayer de le comprendre...
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Insidious - 8/10

Messagepar Pathfinder » Mer 01 Aoû 2012, 10:23

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Insidious 8/10

Insidious se présente comme un ride de 90 minutes reflétant bien la personnalité de son réalisateur (grosso modo, on peut faire flipper sans faire du [REC]). Déjà auteur de trois péloches hautement recommandables, le jeune réalisateur se fend d’un hommage à Poltergeist dans une réappropriation savoureuse des codes de la maison hanté.

Par le biais d’une réalisation toujours aussi classieuse (amples mouvements de caméras), il malmène une gentille petite famille américaine en instaurant une ambiance suffocante dès le premier plan. Ce visage nichée dans la pénombre fait écho au final de son très réussi Dead Silence entretenant ainsi une filiation claire avec un genre qu’affectionne particulièrement le réalisateur. Toute la grammaire du genre va y passer avec une très solide maitrise des codes. Les grincements, les jeux d’ombres, les voix étranges, les traces suspectes, tout est utilisé par ne laisser aucunes minutes de repos au spectateur. La gestion du rythme frôle le sans faute proposant une succession infernale de scènes de frousse et cela en cédant le moins possible à la facilité du jumpscare. Les apparitions de nombreuses silhouettes énigmatiques restent les effets les plus stress des deux premiers actes (les deux maisons). Le coup de la présentation des photos du père a fonctionné à mort sur moi. Je surkiffe ce genre d’effets. La rupture de ton va se faire avec l’arrivée de l’équipe en charge d’expliquer la menace. La filiation avec Poltergeist est clairement établie pour ceux qui n’auraient encore rien remarqué et ouvre donc une passerelle vers un troisième acte pouvant fortement décontenancer par ses choix artistiques. Passée une oppressante séquence d’hypnose, James Wan opte pour une représentation minimaliste de l’antre du mal (atmosphère fumeuse ponctuée d’apparitions étranges). La gentille famille dessoudée au fusil de chasse crée son petit effet mais l’antre du démon pose quelques problèmes grossiers. Ce visage rouge, ces yeux globuleux, ces déplacements arachnéens font basculer ce diable et de facto la conclusion du film dans un grand guignol dont n’avait pas besoin le déroulement de l’histoire. Cette recherche de spectaculaire couplé à une atmosphère macabre du plus bel effet mixe deux univers qui n’arrivent pas à cohabiter créant la sensation bizarre de voir un autre film. Néanmoins, ces quelques écueils ne suffisent pas à entacher la progression efficace du récit jusqu’à un final jouissif à souhait avec un twist généreusement camouflé propice à un dernier plan sec et abrupte à la Dead silence.

Même si le film ne réinvente pas la roue, je dois avouer que je reste un vrai fan de cet exercice de style et que j’apprécie hautement la volonté d’un réalisateur de revenir aux fondamentaux, de les respecter assez pour ne jamais les malmener et les utiliser à bon escient. Insidious est une belle mécanique qui peut être difficilement élaguée tant elle va à l’essentiel. Elle asphyxie le spectateur pour ne plus le lâcher remplissant aisément son rôle de train fantôme de luxe. Le pari est grandement relevé et j’attends donc le prochain bébé de James Wan avec impatience.
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Conan le destructeur - 5/10

Messagepar Pathfinder » Mer 01 Aoû 2012, 15:12

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Conan les destructeur 5/10

Même si la fibre nostalgique marche à plein régime chez moi, elle ne pardonne pas tout malheureusement. Conan le destructeur a, dirons-nous, le mérite d’exister proposant une autre facette du flamboyant cimmérien. Désormais affublé d’un sidekick dans les règles de l’art (caution humour pas drôle), Arnie traine donc sa carcasse priant le retour de sa défunte moitié. C’est au hasard de quelques joutes sanglantes qu’il va se faire embarquer dans une mission bienvenue pour tuer le temps. Chargé de retrouver une relique étrange, le barbare forme un commando hétéroclite pour mener à bien sa quête. Epaulé par un basketteur ampoulé (Chamberlain ne sait jamais ou se placer, c’est dingue !) et son faire valoir, Conan escorte donc la plus pénible et la plus « tête à gifles » des princesses. Olivia d’Abo (payes ta prestation aux razzie direct) passe le plus clair de son temps à jouer la pucelle collé au slip d’Arnie tout en nous détruisant les tympans au fil des péripéties. En chemin, le groupe va même récupérer une Grace Jones adepte du bâton hurlant tout autant que notre affreuse princesse. Beaucoup plus focalisé sur l’heroic fantasy, cet épisode propose un vrai bestiaire composé de magiciens, d’aigles de fumée, de monstres et de créatures affamés. Les coups d’épée pleuvent avec de légères giclées de sang mais sans jamais retrouver la barbarie « épique et hypnotique » du premier opus. Au détour d’un duel (à la 50ème minute), le film retrouvera un brin de souffle épique avec un Conan iconisé à mort par un Poledouris qui prend enfin la mesure. Ce sursaut sera immédiatement annihilé par une séquence à mourir de rire avec un Conan complètement bourré. Cette suite de Richard Fleischer entretient, malgré tout, quelques liens avec le premier (Mako, le running gag du chameau et…c’est tout) et va proposer un spectacle en rupture avec ce que l’on connait du personnage. Conscient de ne pas jouer dans la même catégorie que John Milius, le réalisateur bricole un spectacle poussif et nanardesque ou le z se dispute le morceau avec la série b à tendance rigolote malgré elle. En cela, je ne peux crucifier le film qui pourtant le mériterait. On y trouve les bases d’un bon plaisir coupable avec des monstres, des nanas, un peu de sang, des sfx loupés et même des maquillages de Gianetto de Rossi (en mode flemmard). Il suffit juste de désolidariser ce Conan du chef d’œuvre de Milius et se laisser porter par une légèreté mignonette à la limite du con-con. Tiens, ça me fait penser qu'il faudrait que je revois Kalidor!
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Re: Insidious - 8/10

Messagepar Kakemono » Jeu 02 Aoû 2012, 22:48

Pathfinder a écrit:Même si le film ne réinvente pas la roue, je dois avouer que je reste un vrai fan de cet exercice de style et que j’apprécie hautement la volonté d’un réalisateur de revenir aux fondamentaux, de les respecter assez pour ne jamais les malmener et les utiliser à bon escient.


Insidious c'est totalement ca. :super: Certains crient au plagiat quand d'autres, plus avisés, parlent d'hommage. 8)
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Jeu 02 Aoû 2012, 23:01

Un bien bel hommage, tant sur le fond que sur la forme! :super:
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Nerfs à vif (Les) - 8/10

Messagepar Pathfinder » Ven 03 Aoû 2012, 10:37

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Cape fear 1991. 8/10

1991, je me prends le nouveau film de Martin Scorcese en pleine figure. A la sortie de la séance, je le place direct dans les trucs les plus fous que j’ai vu, arguant à qui voulait l’entendre qu’il s’agissait du film le plus stressant que j’avais jamais vu. J’avais 15 ans…

Revoir Cape fear de nos jours permet de nuancer ce jugement un peu hâtif tout en considérant qu’il s’agit toujours de l’une des réussites flamboyantes de la dense carrière du réalisateur. Néanmoins, lorsque je reviens sur les grandes lignes de ce remake, j’en ressors quelques commentaires assez paradoxaux. 20 ans après, le film n’a rien perdu de son impact visuel et émotionnel. Mais…à y regarder de plus près, ce ne sont pas les composantes de l’histoire qui en ont à l’origine, loin de là. L’intrigue reste simpliste et rebattue. Nous sommes, à ce moment là, dans la pleine frénésie des psychos-killers starifiés. La famille Bowden est loin de susciter l’empathie, la faute à une Jessica Lange froide (choix hitchcockien j’imagine) mais lourdement agaçante, à une Juliette Lewis horripilante (ok son rôle d’ado veut ça) et à un Nick Nolte qui abat le boulot mais plombé par ses trop nombreuses erreurs grossières (la séquence du tabassage nocturne reste le plus gros raté du film). Le réalisateur tentera même d’écorner cette image de famille parfaite en y glissant des problèmes de couple et de relations. Mais rien n’y fera, je n’éprouverais aucune sympathie pour ces trois là. De son coté, le grand Bob se délecte maladroitement du rôle de Max Cady, alternant prestation diabolique et cabotinage limite (tout le final). Et pour finir, tout ce p’tit monde se retrouvera au centre d’une conclusion grandguignolesque propice à un spectacle presque comique dans sa reconstitution d’un procès en pleine tempête. Même si le film se plait, par moments, à flirter avec les codes du boogeyman j’avoue avoir moyennement adhéré à ce dernier acte. Cape fear cumulait donc tous les ingrédients pour sombrer dans le thriller de samedi soir largement oubliable.

Cela aurait été le cas si le film avait été confié à un gros tâcheron sans talent. Mais derrière la caméra se trouve le grand Scorcese. Le maitre se fend d’une réalisation d’une classe absolue avec des plans directement sortis des sixties, faisant de Cape Fear le plus grand hommage qui soit à l’œuvre du grand Alfred. De Niro est iconisé à mort, les plans serrés montrent un Nick Nolte de plus en plus flippé et aculé. La maison deviendra même un personnage à part entière, notamment dans l’extraordinaire séquence du piège nocturne (avec l’ours). On est clairement face à un exercice de style affolant ou la forme arrive à bouleverser un fond jugé trop classique. Le sort réservé à Kersek est, à ce titre, l’une des séquences les plus jouissives du film. L’impact des images ne serait rien sans l’apport de l’une des partitions les plus marquantes des années 90. Grace à ce chef d’œuvre musical d’angoisse, le film n’est plus le même alimentant une peur et un stress constant dès les premiers instants. La sortie de prison de Cady est juste monumentale. Scorcese pourrait montrer une feuille pendant 2 heures avec ce score que la scène en deviendrait oppressante. Mais quand on parle de cette magnifique combinaison entre la musique et la caméra, il me vient, tout de suite, un plan qui symbolise cette réussite. De Niro qui s’extirpe de la voiture des Bowden et qui fixe une dame médusée. La musique envoutante magnifie ce moment au carrefour du thriller et du film d’horreur, iconisant un de Niro encore plus diabolique et magnétique. Je parle de cette séquence mais il y en a tant d’autres tels que l’agression de la collègue de Nolte, le feux d’artifice nocturne, l’échange de bons mots entre Cady et Kersek, la séquence avec Grégory Peck qui renoue avec sa grandiloquence d’antan, le magnétisme de Mitchum ou encore la mort de Kersek.

On dit souvent que la forme sert à cacher la misère. Ici, elle sauve littéralement un background maigrichon permettant à Cape Fear d’être considéré, malgré tout, comme un bijou du genre meme si ampoulé par une histoire et des personnages bien fadasses (la famille).
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Dim 19 Aoû 2012, 20:24

Vacances terminées! Chui de retour avec en prépa un p'tit Sorcerer des familles!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Dim 19 Aoû 2012, 20:28

C'est un 10 rassure moi? :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Dim 19 Aoû 2012, 20:43

Rien que la séquence du pont suspendu c'est 9 bien tassé alors en y ajoutant le reste, je te laisse imaginer!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Logan » Dim 19 Aoû 2012, 21:13

Ca réponds pas à ma question :mrgreen:

(J'ai pour ambition de le mettre numéro un celui la :eheh: )
Logan
 

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Dim 19 Aoû 2012, 21:18

Alors wait and see... :mrgreen:
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