[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Alegas]

[Killbush]

5 pour Bedevilled, je suis choqué, c'est bien coréen pourtant (en plus il est bien celui là)

[Alegas]

Me suis fait chier pendant la moitié du film et à la fin j'étais en train de me dire "tout ça pour ça ?!". Alors ouais c'est bien filmé et le script a des pistes intéressantes mais c'est jamais exploité au maximum. Super déçu donc vu la réputation.

[comICS-soon]

Il a l'air bien ce Front Line

[Heatmann]

si t'as vue freres de sang ( tae gu ki ) tu aimeras sans prob front line et into the fire du bon gros film de guerre koreen , lourd en logistique , mega production spectaculaire, perso bien romancer qui creer bien l'emotion et toujour un bon contexte historique qui a des choses a dire

[comICS-soon]

Je prend Je l'aurais vu cette semaine ou la prochaine

[Alegas]

(500) Days Of Summer ((500) Jours Ensemble) de Marc Webb

(2009)

Un film bien sympathique que voilà. Dommage seulement qu'on me l'ait un peu trop survendu depuis sa sortie en salles et dommage aussi que je n'ai pas pu découvrir ce film au cinéma dans une période où le sujet m'aurait sûrement bien plus touché personnellement. Néanmoins, on est bien là devant un film avec lequel on se prend rapidement d'affection, et notamment grâce à son script qui évite la plupart des facilités dans ce type de métrage. Ainsi, on est clairement pas face à un film d'amour mais bien devant un film sur une relation, ce qui change absolument tout puisque l'on en vient à créer une totale empathie avec le personnage de Joseph Gordon-Levitt en espérant qu'il puisse larguer au plus vite cette femme en qui il place beaucoup trop d'espoirs et d'idéaux. Bien entendu, le script a ses défauts, notamment cette approche des 500 jours où le spectateur se voit transporté d'un bout à l'autre de la relation, et si l'idée en elle-même avait de quoi susciter la curiosité elle se révèle un peu trop gadget et neutralise beaucoup de la tension de l'attente du public. Et que dire de cette galerie de seconds rôles qui, malgré toute la sympathie qu'ils dégagent, se révèlent non seulement jamais originaux (au contraire des deux personnages principaux) mais qui en plus sont sacrifiés par le récit, en témoigne le meilleur ami de JGL ou encore sa petite sœur jouée par Chloé Moretz. Heureusement, le film se rattrape beaucoup sur son approche entre comédie douce-amère et romantisme exagéré (excellent passage de comédie musicale qui est le meilleur du film), le tout soutenu par une mise en scène qui, à défaut d'être totalement maîtrisée, se révèle assez ludique pour transporter le spectateur dans l'histoire qu'on lui raconte. Bref, un film qui doit beaucoup à sa volonté de casser l'image habituelle de la comédie romantique américaine mais aussi à son duo d'acteur excellent. C'est loin d'être mémorable, mais le fait est que l'on passe un très bon moment.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Juste pour info, j'ai revu à la hausse Hustle & Flow, ma note grimpe d'un point (8,5 donc) et c'est décidément un film que je revois avec un très grand plaisir.
Du coup, il manque une note au film pour être très bien placé dans le Top (n'est-ce pas Killbush ).

[B00lz]

Jolie critique de 500 jours ensemble, j'avais aussi beaucoup aimé les idées originales qui abondent dans le film et sa sensbilité plus soignée que dans nombres de comédies romantiques, et même si

le film prend le risque de casser le shéma traditionnel de la comédie romantique en se terminant sans retrouvailles heureuses, j'ai trouvé ça maladroitement exécuté, que ce soit dans le fait que Summer se marie soudainement (wtf ?) ou dans la toute fin banale où le personnage joué par Gordon-Levitt rencontre une nouvelle amoureuse.

[Alegas]

Bedevilled (Blood Island) de Jang Cheol-soo

(2010)

Grosse déception venant de ce film à la réputation plutôt élogieuse et qui, de surcroît, battu I Saw The Devil pour le Grand Prix du Festival de Gerardmer. D'ailleurs, il est assez étonnant de voir à quel point Bedevilled partage beaucoup de points communs avec le film de Kim Jee-woon, notamment dans le fait de proposer au spectateur en récit simple et brut dans ses thématiques. Sauf que là où I Saw The Devil arrivait à surpasser cette note d'intention pour livrer un film ahurissant sur la construction de son script, Bedevilled tente hélas d'en faire beaucoup trop dans la symbolique des thèmes dont il traite et se plante lamentablement malgré des qualités formelles indéniables. Ainsi, la réalisation de Jang Cheol-soo se révèle être, avec le casting (notamment Seo Yeong-hie, actrice déjà excellente dans The Chaser), le gros point fort du métrage, on ressent véritablement l'héritage visuel de Kim Ki-duk (dont Jang a été l'assistant sur plusieurs œuvres) et même si la caméra à l'épaule est un poil trop présente cela ne gâche jamais l'efficacité de la mise en scène, notamment dans la seconde partie du métrage. Pour ce qui est du reste, c'est globalement très décevant, notamment tout ce qui concerne le traitement de la psychologie des personnages qui se révèle très grossier. Autant ce n'est pas gênant pour la plupart des habitants de l'île (d'ailleurs l'ambiance redneck est excellente et ça va quand même assez loin), autant ça devient carrément dérangeant pour ce qui est de la relation entre les deux personnages principaux, relation qui sonne toujours faux à travers des flash-backs pompeux et qui ne font que surligner ce que le spectateur sait déjà. Du coup, c'est véritablement la partie slasher qui est à sauver (encore qu'il y a beaucoup de passages qui font de la peine, où comment des personnages poursuivis par une menace de mort ne font que crier sur un bateau au lieu de chercher à s'enfuir...), le début du film étant beaucoup trop expéditif, et ce n'est pas le twist final qui changera la donne, car s'il se révèle bien pensé (il justifie tout un pan du métrage où l'on oublie totalement l'un des protagonistes) il ne sert finalement qu'à livrer un final très peu inspiré et qui en devient presque ridicule. C'est bien dommage car le film a vraiment de très grandes qualités pour un premier essai, mais en l'état ça reste franchement moyen.

NOTE : 5/10

[Alegas]

A Better Tomorrow (Le Syndicat du Crime) de John Woo

(1986)

Plutôt surpris dans l'ensemble, alors oui la réputation du film est quelque peu exagérée (et doit sûrement beaucoup au fait que le film est le premier grand succès de John Woo) et c'est clairement loin d'être un chef-d’œuvre, mais en l'état il faut bien avouer que le film ne manque pas de qualités même s'il ne se révèle qu'être un brouillon du style de Woo qui caractérisera pleinement ses œuvres suivantes. La première chose qui étonne avec A Better Tomorrow, c'est bien entendu sa volonté de privilégier une grande histoire tragique à échelle humaine, quitte à délaisser l'action en cours de route. Ainsi, le film est plutôt avare en gunfights et c'est véritablement dans les relations entre personnages qu'il faudra y chercher sa plus grande force, et si le script en lui-même est finalement plus une préfiguration de celui de A Bullet in the Head, il reste plutôt convaincant grâce notamment à cette vision particulière de l'amitié totale qui est au centre de l’œuvre de Woo. Trahison, pacte de sang, vengeance sont les maîtres mots de cette œuvre qui, à défaut d'être parfaite dans sa construction et sa façon de distiller l'émotion, se révèle particulièrement attachante grâce à des personnages caractérisés brillamment. D'ailleurs c'est véritablement les trois premiers quart d'heure du métrage qui resteront en tête (excellente introduction), le reste cédant un peu trop à la facilité de montrer de l'action pour de l'action. La relation fraternelle est d'ailleurs un peu trop sacrifiée dans cette partie et c'est véritablement avec la relation entre Ti Lung et Chow Yun-fat (meilleur personnage du film et certainement son plus beau rôle) qui fait fonctionner l'intensité dramatique. Niveau mise en scène, si Woo n'avait pas encore sa totale maestria pour filmer l'action, il marque durablement la rétine avec une séquence toute particulière, celle de la vengeance du personnage de Chow Yun-fat après l'arrestation de son ami, une scène juste excellente qui s'impose comme l'une des plus classes de la carrière de Woo. A défaut d'être un chef-d’œuvre, A Better Tomorrow peut se targuer d'être l'un des films de John Woo les plus attachants, on lui préférera néanmoins A Bullet in the Head, œuvre bien plus complète sur le fond et la forme, ainsi que sur sa capacité à émouvoir le spectateur.

NOTE : 6,5/10

[Mark Chopper]

Je suis globalement d'accord avec toi (sauf pour la réputation qui serait exagérée : personne ne le croit meilleur que les polars suivants de Woo, il n'est pas considéré comme un chef-d'oeuvre ultime, mais il a le mérite d'avoir posé les bases d'un polar qui se rapprocher des WXP de Chang Cheh) et sans doute que le temps, contrairement à A toute épreuve ne lui fait pas que du bien.

Et oui il s'agit du plus beau rôle de Chow et je lui mets deux points de plus (nostalgie inside).

[Jed Trigado]

Je le trouve assez pataud ce premier A Better Tomorrow, en dehors de la scène des pots, je trouvais encore que l'ombre de Chang Cheh flottait au-dessus de la tête de John, c'est pour ça que j'ai toujours préferé sa suite en mode "fuck them all" et même le Tsui Hark que j'ai toujours trouvé sous-évalué, alors qu'il reste le plus émouvant de la saga et celui qui donne un regard différent sur le premier opus, précisément sur le perso de CYF, lui donnant une aura tragique.

Et sinon Alegas, Woo était loin d'être un parent pauvre du box office quand il faisait ses comédies pour la Golden Harvest, il ramène régulièrement de la thune depuis la fin des 70's.

[Alegas]

Niveau box-office ok, mais c'est bien celui là qui lui a valu une notoriété hors HK, nan ?

[Mark Chopper]

C'est plus The Killer je pense (il faut compter le temps de l'export, de trouver des VHS avec ST)...

Et sinon, évite le 2 hein. Je lui mets la moyenne en surnotant.