[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Jed Trigado]

Je te comprends, t'as maté tout les fonds de tiroirs ou presque, ceux qui me font vraiment peur ce sont ceux-là :

[Scalp]

5.5/10

China White de Ronny Yu - 1989

Co-production international, comme le Guerre de l'ombre de Lam ou le Taking Manhattan de Wong, Yu pose ses caméras dans un autre pays que HK et ici le lieu est pour le moins original : Amsterdam et son Chinatown, alors c'est bien la seule originalité du script qui est un mixte entre l'année du dragon ( on a le même petit voyage au Triangle d'or notamment ) et Scarface ( Rise and Fall ), où les chinois se livrent à une guerre des gangs avec les viets et les italiens.

La première demi heure de film ça va à fond on se dit qu'on assister à un monumental polar sanglant où ça défouraille tout au long du film mais passé cette longue intro où on se bute à l'AK47 dans les rues hollandaise le film se calme avec notamment l'histoire d'amour entre le héros et une flic infiltrée, et la vengeance italienne, tout est ultra prévisible mais pas déplaisant car Russell Wong livre une bonne prestation et on s'intéresse à son personnage. Et puis voir un polar HK au Pays Bas ( et même à Paris ) est assez dépaysant, en plus les langues sont respectées ( tout le monde ne parle pas anglais ).

La réal de Yu est dans la moyenne de l'époque, y a pas de gros trucs à retenir, les gunfights sanglants sont pas mal avec une belle ampleur, certaines cascades sympa ( le gars qui s'échappe par l'échelle qui tombe ou bien Andy Lau se pétant la tronche sur du verre ), on regrettera peut être l'emploi du ralenti par toujours judicieux et un climax final n'atteignant pas le niveau des premières fusillades ( bien dans l'esprit Hero Movie )
Les Pays Bas de Yu sont forcément carte postal : moulin, pute en vitrine et petites rivières de même que Paris mais bon c'est pas gênant.

Russell Wong confirme qu'il n'a pas eu la carrière mérité après China Girl il trouve encore un excellent rôle où son charisme explose vraiment, dans les seconds rôles on retrouve une tête habituel de l'époque avec Tommy Wong, on a Ku Feng en vieux parrain, et Andy Lau, Shing Fui On et Carina Lau sont là le temps d'un court flashback, Carina Lau avait d'ailleurs été obligée de tourner ce film par les triades qui avait été jusqu'à la kidnapper et faire des photos nue d'elle ( ah les joies des triades dans le ciné HK, y a surement de quoi écrire un bouquin ) et puis on a le bonus Billy Drago qui ici en fait des caisses dans son rôle de parrain dandy sans pitié, il livre une prestation à la limite du ridicule mais ça fonctionne car c'est Billy fucking Drago un des plus grand badmotherfucker du cinéma alors que le mec a pas une filmo très fournit il a cette gueule qu'on pourra jamais oublier, le reste du casting occidentaux est plutôt correct, pas d'acteur connu mais pour une fois on a pas d'acteur choisit dans la rue comme dans tout les polars avec des gweilos par contre on regrettera que la championne de Muay Thai Saskia Van Rijswijk ne se tape pas plus car c'était cool ses scènes.

Polar comme on en a vu des masses dont la seule originalité est Amsterdam, mais si on aime le polar HK ça reste suffisamment sympathique pour y jeter un oeil.

[Heatmann]

ben moi , ca me donne quand meme bien envie . jkiff tout ce cast pis yu + polar comme ca jvais aller voir ou c'est dispos ce truc tient

[Jed Trigado]

J'avais commencé à le regarder, en qualité de merde hélas (j'ai la vhs française) mais c'est mieux que sa réput de merde laissait présager. Je le reverrais c'est certain.

[Scalp]

Dispo en DVD HK zone all de qualité correct.

[Jed Trigado]

Merci du tuyau.

[Scalp]

Un Flic à Chicago John Irvin - 1989

C'est pas ouf, un peu meilleur que Le Contrat qui était déjà pas génial. C'est dommage car y avait tout pour que le film soit meilleur mais le climax final est vraiment très décevant et laisse un gout amer (j'y reviens plus loin ) mais bon ça reste presque jamais chiant à regarder avec la confrontation des rednecks (qui viennent du même bled que les persos de Justified) et des mafieux, finalement rare sont les films où les rednecks se délocalisent et vont dans une grande ville.
C'est donc l'histoire de P.Swayze flic à Chicago mais aussi redneck ( et quand on voit la tronche de sa famille ca charge bien la mule niveau cliché du redneck, manque juste l'enculeur de cochon ) et son jeune frère ( Bill Paxton dans un rôle très court ) va se faire buter par la pègre locale, du coup le grand frère ( joué par un impeccable Liam Neeson ) réclame vengeance et va débouler en ville pour buter du mafieux, sous ce script qui pourrait partir dans plein de déviance bis, Irvin livre malheureusement un produit bien trop sage, sans surprise, peu rythmé ( heureusement qu'on a Liam Neeson ) et beaucoup trop sérieux.

Irvin est pas le réalisateur le plus visuel qui soit mais là le temps de 2 courtes scènes il arrive a faire deux plans très beau, le premier c'est le plan où on voit toute la famille de redneck au loin attendre le train dans leur bled paumé du Kentucky, le second c'est le plan nocturne de Liam Neeson s'apprêtant à aller buter du mafieux, le reste du film c'est du Irvin, donc tout plan plan et filmé mécaniquement, aucune idée de comment filmer la ville le mec. Le climax final est super décevant, là où on nous fait miroiter un affrontement sanglant entre toute la famille de redneck et les méchants bein à la place on a Swayze qui élimine un à un les méchants puis ses potes rappliquent pour tuer les 2 derniers, putain y avait moyen de faire une bonne grosse scène bien bourrine et bien bis là ( vu les techniques des rednecks ), enfin ça reste sympa quand même avec Patrick et son arc, mais la meilleure scène d'action du film c'est Liam Neeson qui débarque avec son canon scié malheureusement la séquence ne dure que 2 minutes.

Le gros atout du film est sans aucun doute son casting, Swayze en lead c'était l'époque où il était au top de sa forme et il est très bien, bonne présence, bon accent et coupe de merde mais il se fait quand même bouffer par Liam Neeson génial de bout en bout en redneck pur souche impulsif et bien badass ( quand il débarque à Chicago c'est pas pour visiter la ville ), dans les seconds rôles on a Linda Hunt en épouse qui sert à rien mais surtout un sympathique trio de bad guy : Ben Stiller ( et le mec était déjà nul à l'époque) qui a la tronche cul ( ou de juif au choix ) parfait pour le rôle, Adam Baldwin en gros enculé et Andreas Katsulas ( qui n'a pas fait une grande carrière mais c'est le genre d'acteur qu'on voit une fois et qu'on oublie pas ).

Alors si on peut dire que ce film est meilleur que le Contrat ( ne serait ce que pour le script qui est moins WTF et les acteurs bien meilleur ), on prend quand même plus de plaisir devant Schwarzy butant du mafieux sous fond de rolling stone que Patrick et son arc, enfin ça reste un polar des 80's qui se regarde tranquillement.

5/10

[Heatmann]

me souvient juste de l'intro avec ted levine et le gentil patrick qui veut pas qu'on malmene sont prisonier

[Logan]

Le drive de fin de liste c'est celui de Windin Refn, car y a du retournage de veste j'ai l'impression la?

[Heatmann]

dacascos mec , tu peut pas test .

[Dunandan]

C'était l'une de mes idoles ado

[Scalp]

Le drive de fin de liste c'est celui de Windin Refn, car y a du retournage de veste j'ai l'impression la?

[Scalp]

7/10

Drive Steve Wang - 1997

Trouver un bon film c'est déjà pas facile alors trouver un bon film dans la filmo de Dacascos c'est encore plus compliqué, si on enlève les 2 films de Gans on peut même parler d'une filmo intégralement pétée, mais au milieu de toute cette merde surnage carrément ce petit Drive, un film inespéré quand on sait en plus que c'est un DTV.
Drive au même titre qu'un Rapid Fire est un film dont on ressent vraiment les influences HK ( et oui c'est pas Matrix le précurseur des fights à la HK ) bien plus d'ailleurs que les films de Woo de cette période.

Série B ultra rythmée du début à la fin, le script tient sur une ligne : tout le monde veut choper Dacascos car il a un truc dans le corps qui le rend super balaise et il faut pas le tuer (détail important) et c'est parti pour 1h30 de course poursuite explosive, Wang est tellement généreux dans l'action et débrouillard qu'on oublie son bad guy en carton plutôt minable, le look qu'il se tape le pauvre ( heureusement le super bad guy c'est Masaya Kato et il a la classe ), les quelques passages léger dans l'action sont marrant ( tout le passage avec Brittany Murphy dans le motel est vraiment cool ) et puis Dacascos au karaoké c'est fun.
Steve Wang ( dont le titre de gloire est d'avoir bossé sur Predator à la section FX ) livre une putain de péloche énergique, inventive et jouissive.
Les premières séquences sont sympas mais pas bluffantes, on ressent un peu le coté cheap du truc et ça peut faire peure, on est pas loin du Steven roumain puis plus le film avance plus c'est meilleur, le coté no thune est de moins en moins visible.
Le gros morceau du film est la scène d'action central dans un motel qui doit bien durer 15 minutes et où Wang nous sort plein d'idées sympa, ça commence avec un combat où Dacascos prend ses appuis sur un lit puis ça enchaîne avec Dacascos qui se fight avec des pompes sur les mains pour se protéger de matraques électriques et on conclut avec un fight à la Jackie dans un garage où tout le mobilier est mit à contribution, ensuite on un combat avec Dacascos contre des gars en moto dans une discothèque, là aussi c'est vraiment bien foutu.
Le fight final entre Dacascos et Masaya Kato c'est du Matrix avant l'heure ( sans le budget qui avec ), une chorégraphie inventive ( pour rendre visible la super rapidité des combattants ) et lisible ( et malgré la nationalité japonaise du chorégraphe on est en plein fight made in HK ), franchement le combat final pour un film US y déchire sa race.

Dacascos fait le boulot, crédible en action héro ( même si il se fait doubler sur quelques sauts ) et à l'aise dans un registre plus léger, Kadeem Hardison dans le rôle du sidekick black est pas mal ( mais bon le coté buddy movie est pas la grosse réussite du film ) et surtout il est pas saoulant comme Chris Tucker (il a pas de voix de canard déjà, ça aide=, Brittany Murphy est parfaite pour le rôle, bon par contre comme je l'ai dit le bad guy ricain est bien pourri ( on essaye de lui faire dire pleins répliques cools mais ça tombe toujours à l'eau ).

Dans le petits trucs négatif on a des choix musicaux un peu douteux par moment et on est en plein dans la ringardise à ces moments.
Une vraie bonne série B qui ne nous arnaque pas sur la marchandise, et voilà j'ai réussi à parler d'un film qui s'appelle Drive sans parler du truc boursouflé avec un bouffeur de cure dent aussi charismatique qu'une footballeuse de l'équipe de france.

[Scalp]

La Corde est prête Charles F.Haas - 1956

Western urbain à la Train Sifflera 3 fois avec un shérif quasiment seul contre tous. Ici on a donc un shérif ( joué par un insipide John Agar ) qui doit faire pendre un tueur pro ( joué par le malheureusement sous exploité Richard Boone ), tueur pro recruté par les gros éleveurs pour buter des petits fermiers, alors d'un coté on veut faire libérer ce tueur pour qu'il ne parle pas et de l'autre on veut le tuer, à partir de ce postulat on se tape un western avec un héros qui fait des aller retours tout au long du film en parlant à tout le monde, malheureusement c'est pas bien dialogué avec très peu de rebondissement ( on sauvera une baston entre femelle sympa ), la réal est pas bonne du tout, et le climax final pue du cul.
Western de série avec très peu de points positifs ( à part Boone et le vieux tout content d'être shérif ).

2/10

[Scalp]

Shadow Federico Zampaglione - 2009

Bein c'est tout nul ce truc, ça fait vaguement illusion pendant 15 minutes ( grâce aux paysages naturels shooté correctement en scope ) puis dès que la partie survival commence ça part en couille direct, déjà comme souvent nos 2 héros ( les 2 acteurs sont pas trop mauvais par contre ) sont des abrutis, pourquoi rester sur le chemin alors que leur vélo leur permet de couper à travers les bois et donc de semer les 2 gros connards, enfin passons si y avait que ça, les 2 rednecks sont a ranger direct dans la catégorie pire redneck de l'histoire du survival, ils ont rien pour eux ( acting, charisme, personnage, rien ne sauve les 2 personnages ) mais le pire est a venir car après ce premier acte le film va changer 2 fois de direction, donc après 30 minutes de survival basique et pas bon on s'oriente vers du torture porn tout moisi où on voit rien et où ça se limite vite au méchant chelou qui fait des têtes bizarres mais le pire est a venir avec l'évasion des 3 lascars puisqu'on à le droit a de la belle mort hors champs, à une longue séquence nocturne de recherche bien chiante mais surtout à un twist d'une nullité abyssale.

3/10