[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar pabelbaba » Jeu 26 Juil 2012, 15:57

erferf a écrit:D'ailleurs j'me fais plus chier à faire des critiques :mrgreen:

Nan mais c'est pas bien ça, t'as du jap déviant en retard je suis sûr, et y a de la demande dans le coin! :evil:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Facteur Sonne Toujours 2 Fois (Le) - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 26 Juil 2012, 17:12

Le Facteur sonne toujours deux fois

Réalisé par Bob Rafelson
Avec Jack Nicholson, Jessica Lange
Policier, Drame, Thriller - USA - 2h01 1981

6/10












Synopsis


Frank Chambers rencontre, lors de ses pérégrinations, Nick Smith, qui tient un café au bord de la route. Quand il voit Cora, la très jolie femme de Nick, il accepte le travail qui lui est proposé. Il séduit Cora, et les nouveaux amants décident de s'enfuir. Mais Cora répugne à quitter la sécurité que lui procure le café. Elle réussit à convaincre Frank de se débarrasser du mari gênant.



Critique

Remake d'un classique du genre, hélas cette version est une demi réussite.
Frank Chambers (Jack Nicholson) arrive à convaincre la jeune Cora (Jessica Lange) à quitter son mari qui est trop vieux et mal assorti avec elle, et lui promet un amour passionnel.
Le film avait une réputation sulfureuse, et a beaucoup choqué à l'époque par ses scènes plutot osées et sensuelles entre les deux amants qui témoignent de leur coup de foudre, on peut dire que les quelques scènes hot crues ont une certaine efficacité rendant l'idylle plutot crédible et difficile de ne pas succomber devant la belle Jessica Lange.
Le tandem agit en fonction de leurs pulsions en dépit de la raison, transgressant les biens fondés de la société US.

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Casting vraiment bien trouvé avec surtout le role féminin et une Jessica Lange qui arrive à tenir à un Nicholson toujours aussi imposant en séducteur invétéré. Hélas, leurs agissements contre la morale va faire de leur union un couple maudit et les mèneront à leur propre perte, avec une fin assez poignante.

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Après le crime qu'ils ont commis et les imprévus qui se greffent dessus, une certaine tension sur leur destiné s'installe, mais le soufflet retombe, et l'intrigue devient beaucoup moins captivante malgré l'alchimie qui fonctionne bien entre les deux acteurs. Seul le final magnifique permet de cloturer le long métrage correctement mais il y a un problème de rythme général dans son enchainement narratif et assez peu de rebondissements et pas très subtil. Drame passionnel et charnel qui manque de rythme.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar erferf » Jeu 26 Juil 2012, 18:45

pabelbaba a écrit:
erferf a écrit:D'ailleurs j'me fais plus chier à faire des critiques :mrgreen:

Nan mais c'est pas bien ça, t'as du jap déviant en retard je suis sûr, et y a de la demande dans le coin! :evil:


Prisonnière du vice, journal érotique d'une secrétaire, Harcelée!, graine de prostituée, esclave sexuelle et chasseur de vierges... J'ferai ptet une exception pour ceux-là :mrgreen:

Mark Chopper a écrit:Fais chier, tu pourrais au moins critiquer Tokyo Décadence et balancer des screens :mrgreen:


Tu fais ca très bien aussi mon cochon :mrgreen:


Pardon Caducia, j'arrête de causer porno jap' sur ton topic xD
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Juil 2012, 18:47

J'adore les titres de la collec Wild Side :eheh:
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Blood Simple - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 26 Juil 2012, 21:53

Sang pour sang

Réalisé par Coen Brothers
Avec John Getz, Frances McDormand, Dan Hedaya
Policier, Drame, Thriller - USA - 1h36 1985

7/10











Synopsis


Abby se voit offrir par son mari un revolver a crosse de nacre. Mauvaise idée car l'épouse insatisfaite s'empresse de l'utiliser contre lui. Elle s'enfuit a Houston avec Ray.
Marty, dragueur malchanceux abandonné par sa femme, a engagé Visser, un détective privé, pour surveiller son épouse volage.



Critique

Petit polar au coeur du Texas avec une intrigue drôlement bien ficelée qui nous donne droit à quelques retournements de situations bien amenés par les frères Coen de part la multiplicité des personnages. Pas mal de surprises en perspective.
Comme pas mal de personnages rapaces ne s'aiment pas trop, chacun est un suspect potentiel, ainsi l'histoire plutôt banale devient un script d'inspiration Hitchcockienne.

Thriller au scénario alambiqué comme jamais qui mélange noirceur et humour en savant mélange mettant en scène des monsieurs tout le monde sans envergure, pas très intelligents ni courageux, mais corrompus, roublards, pathétiques...donc la vie bascule et ils sont pris dans les rouages de la tragédie, surpassés par les évènements.

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On ressent que les frères Coen ont une certaine sympathie pour les gens simples et aiment mettre en valeur leurs défauts ou chacun peut se reconnaître. Le bêtise humaine qui mène à une escalade meurtrière sans temps mort ni surenchère.
Mise en scène déjà assez minutieuse avec quelques jolis plans, trous causés par des balle dans le mur laissant passer la lumière, mari enterré vivant...Par contre, petit budget oblige l'esthétisme n'est pas toujours au rendez-vous, ce qui tranche avec le reste de leur filmographie, mais il faut être indulgent avec leur 1er film. La BO est en revanche irréprochable.

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Frances McDormand est la "femme fatale" du polar qui fait tomber tous les mecs et cause de toute cette histoire, pourtant c'est plutôt une anti-femme fatale. Je trouve son jeu très inégal, aucune réaction ni mouvement de recul face à une fusillade, regard dans le vide...pourtant elle se rattrape au niveau de la scène finale au climax angoissant.
Dommage que les protagonistes ne soient pas un peu plus développés qu' on n'en sache pas plus sur leurs relations. Un manque de communication constant plane sur ce film.
Emmet Walsh (le détective) est en revanche excellent, parfaitement crédible,charismatique répugnant et cupide. Dommage que le reste du casting masculin soit plutôt raté plombant le film.

Un résultat plutôt distrayant mais pas exceptionnel.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 27 Juil 2012, 08:28

Faut que je le revois çui-là... Sinon t'es pas la seule à faire la faute, mais c'est les frères Coen caducia...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Ven 27 Juil 2012, 09:18

pardon, c'est à force de voir les toubibs et pharmaciens Cohen. :D
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Quickie (The) - 4/10

Messagepar caducia » Ven 27 Juil 2012, 14:02

The Quickie

Réalisé par Sergei Bodrov
Avec Vladimir Mashkov, Jennifer Jason Leigh
Policier, Drame - Allemagne -1h38 2001

4/10





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Synopsis


Oleg (Vladimir Mashkov), un séduisant milliardaire de la mafia russe, entretient une bonne partie de sa famille et de ses amis, même si ses affaires ne sont plus aussi florissantes que par le passé. Dans la grande villa de Malibu qu'il vient d'acquérir, il organise une fête pour le réveillon et annonce qu'il veut changer de vie. Le même soir, Oleg reçoit une lettre de menace.

Le lendemain, alors que la cuisine est envahie de cafards, il fait appel à une société de désinfection. Arrive alors Lisa (Jennifer Jason Leigh), une séduisante jeune femme qui lui propose un quickie, "un petit coup vite fait", pour quelques dollars de plus.



Critique

Polar Allemand qui traite surtout de la mafia russe en toile de fond, hélas tout celà reste hyper cliché et superficiel, belles villas, vodka et flingues à tout va ainsi les tensions familiales complexes au sein de ces gangsters ne sont que survolées. L'histoire est banale peu captivante, pas crédible qui repose sur le fait que parmi les amis parasites du milliardaires ils sont tous pourris et susceptible de le menacer, mais l'atmosphère parano ne prend pas.
Ambiance bling bling au sein de la villa de luxe à Miami, avec un dé filé de nanas à poil au bord de la piscine ou dans des manteaux de fourrure, le cinéaste ajoute cliché sur cliché ....après toutes ces séquences vues et revues, le film tourne au grand n'importe quoi.
Le casting est de bonne facture. Vladimir Mashkov est bien charismatique en milliardaire russe désabusé, Jennifer Jason Leigh se transforme de femme exterminatrice de cafards en femme fatale, et on retrouve un Dean Stockwell en grande forme. Pas mal de flottements dans le script, résultat sans envergure.
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Equilibrium - 6,5/10

Messagepar caducia » Ven 27 Juil 2012, 21:41

Equilibrium

Réalisé par Kurt Wimmer
Avec Christian Bale, Emily Watson, Taye Diggs
Science fiction, Thriller, Action - USA - 1h47 2003

6.5/10





Image







Synopsis


Dans les années 2070, dans la citadelle de Libria, les émotions n'existent plus, supprimées par l'absorption quotidienne de Prozium. Cette drogue anti-anxiété rend les gens plus heureux et plus productifs. Les individus ont ainsi accepté de mettre de côté leur liberté pour vivre en harmonie avec leur dirigeant spirituel connu sous le nom de Père. Les personnes qui refusent de prendre leur dose sont considérées comme des rebelles et vivent en retrait de la ville. S'ils sont pris à jeun, c'est la peine de mort assurée.
John Preston travaille au service de Père et applique la loi à la lettre. Un jour, celui-ci brise le flacon de sa dose et n'a pas le temps de s'en procurer une de rechange. Il est alors submergé par toute une gamme d'émotions. Victime d'un revirement spirituel qui le confronte à ses supérieurs hiérarchiques, il mène l'enquête sur ce nouvel état de vie.



Critique

J'avais un souvenir assez fade de ce film...Le long métrage ne réinvente rien qui a première vu ressemble pas mal à Matrix surtout niveau vetements sombres et pour le coté hyper strict des personnages sur lequel repose le film et son concept. Mais à part quelques combats chorégraphiés d'inspiration asiatique, peu de points communs avec le film des frères Andy Wachowski.
On peu aussi y retrouver des influences de "Bienvenue à Gattaca" avec une recherche de la société parfaite, et aussi de "the Island" et les projections façon lavage de cerveau du dirigeant.
Globalement l'univers et le scénario se tient et n'est pas dénué d’intérêt, hélas quelques clichés viennent entacher l'image inutilement (boule tour eiffel, la joconde) comme symboles de création et de bonheur , on retrouve une forte inspiration du scénario de "Fahrenheit 451".
L'image est bien maîtrisée jouant sur les contrastes noirs et blancs de l’environnement formaté en opposition avec les couleurs du monde réel mis en valeur par une belle réalisation faite de mouvements de caméras fluides.
Les chorégraphies de combats sont à mon avis inégales, qui vont d'une grande beauté au ridicule absolu...Les combats au sabre sont d'une grande majesté, mais ceux avec les flingues avec les faux bruitages rajoutés dessus et les mouvements épileptiques sont assez ratés, le réalisateur les entrecoupe de plans noirs pour mieux faire resurgir le héros de l'obscurité. Un résultat qui permet de une linéarité de mouvement dans certaines séquences et un coté manga pourri de l'autre, on y ajoute quelques gadgets planqués dans les manches pour un effet Blade.
Coté casting, le personnage féminin d' Emily Watson ne dégage rien alors qu'elle doit symboliser le joie de vivre.
Christian Bale n'est pas au sommet de son art, nous fait plutôt du K. Reeves mais c'est le rôle qui veut celà, il assure quand même étonnement dans les combats qui visuellement ne sentent pas trop les câbles et effets spéciaux.
On retrouve aussi le beau black Taye Diggs qui est assez bavard et agit peu, rôle plutôt pot de fleur au final.
Sean Bean jamais autant sous exploité dans un film.

Le scénario est limpide, voir basique avec son régime totalitarisme aux vagues allures de nazisme avec uniformes, la résistance, les collabos, les dénonciations et bien sur les héros. Un peuple formaté, dénués de toute envie de quitter le carcan de la société qui doit perpétuer sa race à tous prix. Les immeubles constituants les décors ressemblant plus à des blocos qu'à des habitations classiques, les uniformes et manteaux longs noirs qu'on peut associer à ceux des nazis. par contre, le coté casque de moto fait un peu pitié.

Le coté SF et futuriste pur est dans l'ensemble bien traité puisé à partir d'univers préexistants mais le coté découverte des joies du monde réel n'est pas très spontané et plombe vraiment le long métrage.
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Batman, le défi - 7,5/10

Messagepar caducia » Dim 29 Juil 2012, 13:18

Batman le défi

Réalisé par Tim Burton
Avec Michael Keaton, Michelle Pfeiffer, Danny DeVito
Comics - USA - 2h06 1992

7.5/10











Synopsis


Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d'une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil a retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman.



Critique

Contrairement au tout 1er épisode de Batman qui a pris un sacré coup de vieux, étonnement le 2nd volet signé Burton tient la route aussi bien visuellement que scénaristiquement, n'étant pas du tout comparable au Batman de Nolan.
Certes, le budget est moindre par rapport à Nolan, ça se voit mais Burton arrive de bien jolies choses avec relativement peu de moyens.
Ainsi, à l'aide de quelques décors aux statues imposantes, gargouilles, quelques flocons de neige, une antre du Pingouin plutôt inquiétante, quelques peintures et maquettes, Burton donne une vraie identité à son Gotham qui n'a rien à voir avec une grande cité des USA banale. On y ressent un clivage social entre milliardaires opportunistes qui veulent se faire élire par tous les moyens pour encore plus de pouvoir en contraste avec les classes moyennes qui fonctionnent au système d'où les tensions urbaines.

Image


Burton nous entraîne dans son univers efficacement, avec une intro magnifique où on suit le parcours du berceau du monstre dans les égouts, jeu de mouvements de caméras, d'ombres sombre à souhait.
La BO tient aussi un grand rôle dans le film, même si elle s' avère bien répétitive, elle colle bien aux images.

Le scénariste ne fait pas la part belle à batman ici, mais ce sont les méchants qui se tirent dans les pattes qui ont la part belle, Batman fait de la figuration et nous balance quelques gadgets sans plus.
Christopher Walken incarne Max Shreck, avec un look à la Beethoven illuminé, c'est le personnage le moins réussi mais qui garde une certaine retenue et classe.
Le pingouin (Danny DeVito ) est excellentissime, d'une rare crasse, saleté, le maquillage est plutôt réussi, repoussant à souhait, mange le poisson cru façon Gollum et le plus étoffé psychologiquement, c'est le freak par excellence qui se rapproche le plus de l'univers de Burton. Devito livre une belle prestation.Dommage que le pingouin soit un peu con sur les bords et ne sache pas trop anticiper les problèmes. Intégré puis rejeté par Gotham, sa vengeance sera terrible.
Catwoman a une part importante dans ce film, qui a vraiment un grain suite à son accident, on la sent toujours surexcitée, tendance sadomasochiste assumée, en revanche elle n'est pas gâtée par ses répliques ridicules à souhait mais coté look elle assure, bien délirante, rien à voir avec Miss Hattaway qui joue sur un autre style.
Michael Keaton reprend la cape et le masque, et donc heureusement que Batman n'est pas omniprésent parce que à part les jolis yeux bleus qui ressortent bien derrière le masque, l'acteur n'est pas charismatique, peu expressif, on ne va dire nul mais c'est pas loin.



Le film est donc une claque visuelle surtout par l'ambiance hyper sombre et torturée bien gérée où le coté sombre existe à la fois du coté de Wayne (superbe voiture, la cave, la manoir) et aussi coté bad guys. Même si les décors sont parfois assez visibles, ils restent envoûtants et cohérents. Les méchants sont caricaturaux mais non sont pas trop dans l'excès comme certains le seront dans la filmo de Burton. Assez peu d'effets numériques, et lorsqu'ils sot présents, ils passent assez bien à l'image et restent discrets.
C'est donc plutôt coté dialogues où ça pèche sévère, des jeux de mots douteux, les répliques qui tuent mais ne font pas mouche.
Comme dans de nombreux films de Burton on retrouve le thème de l'enfance par de nombreux accessoires disséminés deci délà, où les vilains qui ont eu une enfance torturée veulent se venger sur les enfants des puissants actuels.

Un résultat tout à fait honorable avec un coté déjanté assumé et un coté poétique qui fait la part belle aux méchants dans un univers singulier.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Dim 29 Juil 2012, 15:09

Revu récemment, et pour moi c'est un pur chef d’œuvre, et le meilleur film Batman à ce jour. Burton impose cette fois profondément sa marque sur le film et ça sent tant visuellement (esthétique gothique particulièrement léchée) que thématiquement (omniprésence des freaks, qui comme tu le soulignes volent la vedette à Batman... ce que Nolan rééditera d'une certaine façon avec TDK où le Joker et Dent éclipsaient Batman/Wayne).
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Faucons de la Nuit (Les) - 5,5/10

Messagepar caducia » Mar 31 Juil 2012, 14:04

Les Faucons de la nuit

Réalisé par Bruce Malmuth
Avec JSylvester Stallone, Billy Dee Williams, Rutger Hauer
Policier,Thriller - USA - 1981

5.5/10





Image







Synopsis


Le policier New Yorkais Deke DaSilva n'est pas satisfait de la proposition de ses supérieurs qui désirent le muter dans une section anti-terrorist car il aime son travail. On réserve le même sort à son collègue de travail et ils seront rapidement obligés de livrer bataille.



Critique

Polar façon 70's. Un Stallone en mode flic plutôt introverti et cérébral, marqué par la guerre du Viet Nam, au look de Serpico. Assez intéressant de voir un Sly dans un rôle moins bourrin que d'habitude, où il assure pas mal avec un personnage rebelle complexe aux instincts meurtriers refoulés qui peuvent resurgir à tout moment.
Le cinéaste s'attache beaucoup à la psychologie des personnages aussi bien coté flics que coté terroristes.
Rutger Hauer est un bon choix niveau casting avec un charisme imposant en terroriste européen froid qui débarque dans le jungle new yorkaise un peu caricaturale, ambiance ghettos, ou boites de nuit. Dommage que le cast féminin soit assez caricatural et très peu developpé.
Coté scénario la montée tensionnelle vient du coté préparatifs qui prend une place importante du long métrage avec un parallèle forces spéciales et malfrats, on attend le face à face qui promet vu le grand professionnalisme de part et d'autre.
Quelques scènes cascades à l'ancienne et courses poursuites sont assez haletantes, bien réalisées mais assez peu nombreuses...rythme pas assez soutenu malgré quelques efforts de cascades.
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Auteur: Scalp

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Man on fire - 7,5/10

Messagepar caducia » Mar 31 Juil 2012, 16:50

Man on Fire

Réalisé par Tony Scott
Avec Denzel Washington, Dakota Fanning, Christopher Walken
Thriller - USA -2h26 2004

7.5/10












Synopsis


Le Mexique est en proie à une vague d'enlèvements sans précédent. Face au danger, certaines familles aisées engagent des gardes du corps pour assurer la protection rapprochée de leurs enfants.
C'est dans ce contexte lourd de menaces que débarque à Mexico l'ancien agent de la CIA John Creasy. Appelé par son vieil ami Rayburn, ce dernier se voit proposer un job inattendu : bodyguard de la petite Pita Ramos, fille de l'industriel Samuel Ramos.
La fillette, précoce, pleine de curiosité et de vitalité, insupporte John par ses questions personnelles. Pourtant, au fil des jours, Pita parvient à percer ses défenses. Après bien des années, celui-ci retrouve le goût de vivre.
C'est alors que Pita est kidnappée. Bien que grièvement blessé, Creasy se lance à la poursuite des ravisseurs. Inflexible, il remonte la piste, se jurant de retrouver sa protégée.



Critique

Le mieux est l'ennemi du bien, c'est ce qui pourrait résumer le film. On peut dire Tony Scott multiplie les effets visuels à outrance, je pense qu'on les passe tous en revue, saturation des couleurs, ralentis, accélérations, zoom/dézoom, vibrations intensives, surdécoupage d'images...Malgré cette surenchère d'effets, c'est assez maîtrisé et reste tout de même lisible et ne nuit pas trop à l'histoire, mais ça peut en lasser certains.
Tony Scott aime aussi créer des ambiances par un changement de styles au fil du long métrage, ambiance cosy ou plus enflammée lors des scènes d'action. La caméra est presque toujours en mouvements avec des rotations autour des personnages, gros plans sur les regards, une image très stylée.

Image


Scott ne mise pas sur l'action pure, sur les 2h30 de film, il doit y avoir 30 à 40 minutes d'action pure à tout casser, le reste étant consacré à la relation Creasy / Pita, et ensuite sur le complot autour de son enlèvement.
Le coté père de substitution du garde du corps reste assez touchante, et Scott s'y attarde beaucoup offrant de nombreux moments de complicité pour qu'on se mette dans la caboche que leur relation était très forte et que leur séparation est un déchirement. Hélas, on tombe dans des clichés et des anecdotes peu intéressantes, celà ne constitue pas la partie forte du film, un peu plus d'inventivité sur ce plan n'aurait pas été superflue.


Le cinéaste souhaite cerner la psychologie du personnage principal Creasy avec de nombreuses scènes de réfections, de concentration, de méditation qui ne mènent pas à grand chose, le bodyguard gardant les secrets sur son passé pour lui, alors qu'une petite scène d'épanchement à la Open Range aurait pu apporter une touche émotionnelle. Ici, seul la gosse arrive à lui décrocher un sourire de complicité bateau. Le coté émotionnel est donc plutôt raté où John Creasy garde le contrôle sur ses émotions et fonctionne de façon mécanique sans aucun pétage de plomb. Donc, en fin de récit, on n'en saura pas plus sur lui sauf que ça devait être une machine à tuer, point barre !

Scott ajoute à son scénario quelques personnages secondaires qui sont assez mal traités dans l'ensemble. La maman modèle, potiche au possible. Christopher Walken, le meilleur pote qui a un rôle bâtard aussi. Le couple journaliste/flic qui travaillent en sous marin pour que règne la justice. Personnages présents à l'écran mais qui ne sont pas très aboutis.

La partie la plus réussie du film commence vers le dernier tiers du film, partie vigilante où Creasy doit mener l’enquête et n'a plus rien à perdre. Scott n'y va pas de main morte sur le scènes d'action ou de tortures plutôt sanglantes et bien vicieuses qui contrastent avec le coté nounours du garde du corps. Un bon suspense sur la fin du film, rythmé et captivant.
La BO est un mélange de musiques locales mexicaines et aussi de voix de Lisa Gerrard (il a copié Ridley sur ce coup) pour donner de l'ampleur sur certaines scènes, mais je trouve que cette BO est peu saoulante et surdosée sur la fin.

Dans l'ensemble, le film est réussie avec une réalisation béton impressionnante, mais il y a pas mal de longueurs avec des scènes bateaux qu'on aurait pu éviter ou réinventer. La partie action en revanche est impressionnante et surprenante.

Reste à voir la version d'Elie Chouraqui :eheh:
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Blade Runner - 9/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Aoû 2012, 18:53

Blade Runner

Réalisé par Ridley Scott
AvecHarrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young
Science fiction, Fantastique, Thriller - USA - 1h57 1982

9/10








Synopsis


Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d'un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés "hors la loi". Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent d'une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d'exécution, mais de retrait... Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d'un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés "hors la loi". Quatre d'entre eux parviennent cependant à s'échapper et à s'introduire dans Los Angeles. Un agent d'une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d'exécution, mais de retrait...



Critique

Mine de rien le film date mais visuellement n'a pas tellement vieilli et reste une sacrée référence en terme de SF.
D'ailleurs il n'y a pas énormément d'effets spéciaux, c'est plus un travail d'atmosphère, d'ambiance de R. Scott qui mélange celle des polars noirs et d'un univers moderne futuriste.
Tout comme Alien, le film prend son temps à la découverte psychologique et physique de la bête, qui n'est autre qu'un répliquant, une machine à tuer qui refuse sa condition de machine en fin de vie.

A priori, l'univers Science fiction de Scott n'a rien d'exceptionnel avec le recul, pourtant il a marqué les esprits et inspiré de très nombreux long métrage par son coté précurseur et imaginatif. Ainsi, les écrans géants de pub façon Picadilly Circus ne sont pas omniprésent mais ça en jette, les voitures futuristes volantes aux formes arrondies, les immeubles infinis qui de détachent de l'obscurité, les petits bouis bouis asiatiques qui contrastent beaucoup avec cette notion de modernité gigantesque de mégalopole sans soleil.
Scott ajoute à la noirceur générale pas mal de fumée, de pluie battante, et bosse aussi sa lumière avec l'ombre des stores sur les visages, néons et écrans géants...Malgré son coté ultra-moderne aux 1ers abords, sa ville est plutôt chaotique déglinguée, désertée, pourrie.

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C'est aussi par les accessoires, maquillages et costumes extravagants que Scott rend cet univers crédible, tout en gardant un savant mélange de sophistication et de vintage, avec un gros coté nostalgique des personnages en quête d'identité, pas mal de symboles de rapprochant à l'enfance, aux jeux, aux vieilles photos avec les patins et poupées notamment qui sont délaissés dans les habitations poussiéreuses.
Ainsi, les répliquants Roy et Pris ont choisi la rébellion, avec des looks plutôt improbables dignes des costumes cyberpunk et maquillages de David Bowie, au look androgyne, mais qui cachent une surpuissance dans leurs mouvements et leurs force de frappe, avec des protagonistes froids et déterminés.




L’androïde Rachel est leur opposé avec une coiffure digne des années 40, et au style rétro, elle a coté poupée parfaite et est en relation avec le coté rétro et vintage de l'univers de Scott.
Scott n'embrouille pas son scénario de personnages secondaires inutiles, mais il aime ajouter quelques habitants disparates qui ajoutent un peu d'authenticité qui sont imparfaits contrairement aux répliquants, ainsi les bars malfamés ont une ambiance starwars avec quelques corps dénudés pour ajouter une tension sexuelle et mystérieuse malfamée.

Scott crée donc un univers d'anticipation unique jamais égalé qui fuse de détails intelligents pour un résultat crédible, et il gère l'action dans cette atmosphère pesante et suintante. Son scénario est assez peu alambiqué et a pour thème l’être humain : la limite de la création, le droit de vie et le mort sur l'autre, le rapport avec le passé, les limites de la conscience humaine. L'histoire repose sur la quête d'identité qui hante tous les personnages, même le héros qui se pose des questions mais on aura jamais la réponse. Harrison Ford fait moins le malin que dans ses rôles précédents, garde un coté introverti, et pensif.

Le film n'est pas riche en dialogues, tout comme son personnage principal plutôt discret et au caractère peu expansif et communicatif, néanmoins les répliques sont marquantes intelligentes et servent admirablement l'histoire sans jamais donner 100% des réponses, laissant planer une part de mystère.

Les moments forts reposent sur la confrontation Rick Deckard et Roy qui offre un dénouement magistral intense qui contraste avec le rythme général du film qui reste assez lent et suit le fil de l’enquête. Polar et romance bien équilibré, univers fascinant, proche de la perfection.
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Kalifornia - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 02 Aoû 2012, 21:32

Kalifornia

Réalisé par Dominic Sena
Avec Brad Pitt, Juliette Lewis, David Duchovny
Thriller, Drame - USA - 1h58 1993

6/10







Synopsis


Deux étudiants passionnés par les comportements extrêmes décident de faire un livre choc sur les meurtres les plus sanglants de l'histoire américaine. Au cours de leur périple, ils vont rencontrer Early Grayce, tout juste sorti de prison, et son amie Adele. Nos deux étudiants vont pouvoir entrer dans le vif du sujet.



Critique

Un road movie, qui comme tous les road movies comportent des longueurs, et ici c'est ce qui plombe vraiment le long métrage malgré quelques scènes bien déjantées, avec un Brad Pitt en psychopathe comme il est rare de voir.
Le scénariste souhaite faire une présentation des personnages, celle-ci est plutôt détaillée et aurait être pu abrégée car au bout de 5 minutes on les a cerné.
Le casting est globalement bon, petit bémol sur Juliette Lewis qui est assez pénible à force.


David Duchovny / Michelle Forbes interprètent le couple "normal" qui au final n'est pas si rangé que ça, ce sont tous deux des artistes attirés par le morbide, le sexe, le gothique, la psychologie.
Juliette Lewis est la femme enfant, assez tourmentée et à la fois provoquante,soumise, influençable et à l’intellect limité.
Brad Pitt est Early Grayce avec son accent à couper au couteau et son air constipé de "Inglorious bastards". Son jeu n'est pas très fin, il suffit de picoler des bières et jouer au lourdeau, il s'avère plus étonnant dans les scènes plus violentes et sanglantes qui offre un vrai trip au spectateur mais qui restent plutôt tardives. Un Pitt à contre emploi qui reste le seul intérêt du film qui ose casser son image.

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La réalisation n'est pas mal du tout, un assez beau rendu dans l'ensemble qui s'attache énormément aux protagonistes plutôt qu'aux paysages. Le scénario fait un parallèle entre les vraies recherches du couple pour pondre leur bouquin sur les serial killers et la psychologie de celui qui est à leurs cotés mais dont ils ignorent le passé. On a aussi un contraste concernant l'amour qui existe entre les deux couples, l'un est passionné brutale, l'autre est plus durable moins fougueux. Le thème de l'amitié aussi revient à plusieurs reprises, mais tout ça reste indigeste avec pas mal de clichés...
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