[Pathfinder] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Jeu 12 Juil 2012, 21:16

Lequel est le pire? Le CGI ou le plastoc?
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 12 Juil 2012, 21:23

Quand c'est moche, c'est du pareil au même pour moi ... A éviter. Ah le bon temps de Cannibal Holocauste où on dépeçait une vraie tortue :mrgreen: (pauvre bête :().
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Timecop - 7/10

Messagepar Pathfinder » Dim 15 Juil 2012, 20:44

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Timecop 7/10

Timecop reste le point culminant du rêve américain de l’inoxydable Jean Claude Van Damme. Après moult succès plus ou moins mérités, le belge volant ouvre enfin les portes du blockbuster, celles même entraperçues sur le solide Universal soldier.

Réalisateur chevronné, budget confortable et histoire pas trop débile, le film de Peter Hyams offre à l’acteur un confort de choix pour mettre en avant un script correct, de gros effets spéciaux, le tout propice à l’épanouissement d’un JCVD virevoltant. Les moyens sont donc considérables et Van Damme score son succès le plus colossal, point d’orgue d’une trajectoire fulgurante. Hyams, en bon technicien qu'il est et doublé d’un directeur photo loin d’être novice, shoote un film carré, mouvementé et sans faille, sortant des sentiers ultra rabattus de l’acteur, grâce à de nombreux allers et venus dans le temps. Le belge balance quelques coups de savate bien sentis et va même se la péter sévère avec son inusable grand écart facial lors d’un fight nocturne plutôt bien torché. Affublé d’une coéquipière, Van Damme affronte un très bon Ron Silver, starifié dans la catégorie bad guy sans pitié depuis sa performance dans le musclé Blue Steel. Timecop est définitivement entre de bonnes mains puisque chaperonné par un Sam Raimi producteur avisé tout droit sorti de son éclatante réussite, Darkman. Ainsi les péripéties s’enchainent à un rythme alerte le tout baignant dans une photographie très classieuse (tout le final sous la pluie est parfait) avec un double Van Damme (récurrence très marquée dans sa filmographie) extrêmement bien utilisé. Contrairement à d’autres ténors de l’époque, le film n’a pas trop pâti du temps qui passe si ce n’est quelques SFX limite rigolo dans leurs incrustations.

Mais regarder Timecop aujourd’hui, c’est avant tout accepter un spectacle de qualité, débridé avec des idées pas trop débiles à la lisière d’un Dead zone tout en conservant sa structure de divertissement de la tatane. JCVD n’en fait pas trop, frime juste ce qu’il faut et alimente son capital sympathie au gré de ses nombreuses empoignades. Le final tendu et généreux sous la pluie reste la meilleure démonstration du talent de son réalisateur et la preuve que de nombreux producteurs couillus ont bien fait de parier sur les qualités physiques de Van Damme.
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Tucker & Dale fightent le mal - 5,75/10

Messagepar Pathfinder » Mar 17 Juil 2012, 11:02

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Tucker & Dale vs evil 5.75/10

N'est pas Edgar Wright qui veux mais l'idée principale de cette nouvelle comédie horrifique est hautement sympathique.

On prend donc deux bon gars (l’empathie est immédiate) qui ont le malheur d’être looké comme de bons rednecks assoiffés de sang. Les mettre aux prises avec un groupe d’ados biberonnés aux slashers représente l’ossature principale du film qui va déboucher sur de très nombreux quiproquos plus ou moins réussis. Sans jamais être aussi fin dans son approche qu’un Shaun of the dead, Tucker and Dale permet de passer un bon moment. On n’est clairement pas devant une grosse déconnade mais les meurtres « accidentels » (le mec dans la broyeuse, les empalements), le mitraillage avec les clous sont suffisamment originaux et graphique pour adhérer à l’esprit. Le duo d’acteurs est globalement sympathique et complice. Le film est court et va à l’essentiel se permettant même une seconde partie maline mixant de bonnes doses comiques (la psychanalyse entre Dale et l’étudiant désaxé) avec des références bien plus visibles, notamment la naissance d’un vrai boogeyman là ou on ne l’attendait pas. L’idée est très bonne en soi, à savoir nicher le vrai malade de l’histoire dans le groupe d’ados. Mais à l’écran, le résultat s’en trouve plutôt mitigé et jamais couillu dans ses choix (bonjour la trauma de merde). Le final sombre même dans la facilité commerciale avec un happy end agaçant, archi rebattu, ou le gros emballe évidemment la bombasse. Ca sent beaucoup trop le manque de sincérité et la concession commerciale pour ne pas flinguer l’esprit général. Comme je l’ai dit plus haut, Tucker and Dale repose sur une vraie bonne idée qui évolue bien tout au long de ces agréables 80 minutes mais il aurait fallu un peu plus de finesse dans tout ça pour que le film reste dans les mémoires.

Si j’étais ouvertement objectif, je dirais que tous les vrais bons moments figurent dans la BA et qu’il est bien difficile de trouver quelque chose de vraiment marquant dans ce qui reste. J’aime beaucoup l’esprit que l’on a voulu développer dans la seconde partie qui se voudrait plus « sombre ». Mais là encore, un manque de recul avec le genre pénalise lourdement l’affrontement final. Néanmoins, il est rare de trouver une solide petite comédie d’horreur et je me contenterais bien de ce nouvel essai qui arrive malgré tout à tenir la distance avec de bons moments gentiment gorasses. En tout cas, ca reste toujours plus fréquentable que l’horripilant et le survendu Jack Brooks.
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Justice Sauvage - 8/10

Messagepar Pathfinder » Lun 23 Juil 2012, 10:03

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Justice sauvage 8/10

Dans la galaxie des pépites so 80’s du père Seagal, Marked for death a toujours fait office de leader incontesté. Son coté débridé et ses brisages de membres à répétitions en Jamaique l’ont installé comme LE plaisir coupable absolu de la filmographie de Saumon agile. Pourtant revoir Justice sauvage, il y a peu, permet de nuancer cette échelle de valeur avec ce qui semble être le vrai polar de l’acteur celui qui corrige toutes les carences constatées sur le précédent Nico. L’histoire reste ancrée dans le même environnement urbain mais avec cette fois ci une approche plus solide et une équipe plus chevronnée.

Steven Seagal reprend donc la défroque du flic rital borderline (quel accent en VO !) qui apparait beaucoup plus bourrin que son Nico un peu trop timoré. Sa mise en scène introductive suffit à poser les bases d’un personnage moins cool qui n’hésite à exploser des pifs pour arriver à ses fins. Mais au-delà de la partie action qui est fortement jouissive (la scène du bar !), Out of justice possède une vraie identité de polar urbain (ça sent bon les ruelles cradingues !) en grande partie imputable à son réalisateur qui arrive à composer avec les impératifs commerciaux (Seagal doit casser le plus de nuques possibles) et les codes du film de flics ripoux. Cette fragile combinaison est ici maitrisée à merveille et Seagal s’en donne à cœur joie dans ce qui semble être son film le plus dense et le mieux écrit de sa longue carrière en dent de scie. La réalisation, sans crier au génie, arrive à mettre en évidence les qualités martiales de la star en les intégrant à un enfer urbain bien retranscrit. La bonne idée du film est aussi d’opposer la star à un méchant incontrôlable répondant à des pulsions primaires totalement gratuites. Sorte de Scarface sans la moindre morale, William Forsythe reste la némésis la plus marquante des cohortes de méchant que le père Seagal a pu déglinguer. Ce dernier campe une brute camée jusqu’à l’os sans foie ni loi qui n’hésite plus à flinguer à vue. L’exécution en pleine rue est un modèle de gratuité qui montre à quel point le cinéma d’action des 80’s avait des couilles dans son appréciation de la violence frontale. Pour revenir à l’histoire, Justice sauvage, comme son nom l’indique, nous balance donc la sempiternelle histoire d’équipier mort en service qui va déclencher le courroux de son meilleur ami. Vu et revu, le réalisateur se fera malgré tout un malin plaisir de mettre à mal la croisade punitive de Seagal en écornant le statut intouchable de la victime. Le pote de Steven est présenté comme un flic véreux loin d’être irréprochable remettant en cause toute l’idéologie de la vengeance. Doit-on faire tout cela pour un flic pourri ? Il est vrai que l’on est chez Seagal et cette réflexion, à peine effleurée ne trouvera pas d’échos, l’action devant être privilégiée. Mais la question a eu le mérite d’être posée donnant ainsi du corps à un film qui, à première vue, n’en pas possédait pas. Coté baston, le fan peut se considérer comme gâté puisque le film est un défouloir avec en point d’orgue la grande séquence du bar, gros caprice égocentrique de la star mais si jouissif, à l’image de cette longue branlée mémorable ou tous les mecs vont cracher leurs dents à coup de boule de billard. Autre moment d’anthologie, le siège final se montre peu avare en violence graphique (coup de shotgun dans les guiboles) et c’est un Seagal furibard qui va dessouder un à un les bad guys du film. Moulinets, cassages, gunfights, tout y passe dans un tourbillon de gerbes de sang qui tache.

Ouf of justice mérite grandement d’être réévalué comme un Seagal largement fréquentable et qui mérite son statut de polar hard boiled. Son mixage d’action et de polar pur et dur constitue l’ossature de cette vraie réussite ou Seagal arriverait presque à passer pour un acteur correct malgré ses deux expressions. A cela si on rajoute un casting de trognes connues parfaitement géré et un méchant hystérique, cela suffit à asseoir le film de John Flynn dans la catégorie des réussites du genre.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 23 Juil 2012, 10:05

Et oue best Steven ever ( je suis un peu radin avec mon 7 là, vais me le refaire en blu ray et poser un petit 8 je sens ).
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Lun 23 Juil 2012, 10:09

je t'y encourage. Véritable redécouverte! J'avais trop tendance, dans mon souvenir, à le mettre dans le meme sac que le décevant echec et mort!
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Messagepar Heatmann » Lun 23 Juil 2012, 10:15

c'est quoi ce 7 a la alegas scalp :shock: :evil: fait gaffe par contre , c'est next gen celui la , rtl 9 en force .

perso moi il est meme dans mon top 100 maintenant :love: well done path' . path' , un mec qui ne se prend pas la tete :wink:
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Messagepar Scalp » Lun 23 Juil 2012, 10:17

Un film next gen ne passe pas sur RTL 9, fact.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 23 Juil 2012, 10:18

:lol:
on dirait logan , fait gaffe , fact .
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 23 Juil 2012, 10:18

Je lui ai tout appris.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Lun 23 Juil 2012, 10:19

Heatmann a écrit:c'est quoi ce 7 a la alegas scalp :shock: :evil: fait gaffe par contre , c'est next gen celui la , rtl 9 en force .

perso moi il est meme dans mon top 100 maintenant :love: well done path' . path' , un mec qui ne se prend pas la tete :wink:

:super:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 23 Juil 2012, 10:19

Scalp a écrit:Je lui ai tout appris.


et tu est fier du resultat ?
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Messagepar Scalp » Lun 23 Juil 2012, 10:20

Pas trop, il vire un peu trop gonzesse par moment.
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Apparences - 6/10

Messagepar Pathfinder » Lun 23 Juil 2012, 11:16

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Apparences 6/10

Consacré comme intouchable pour le tout Hollywood, Robert Zemeckis s’octroie donc une récréation hitchcockienne avec ce What lies beneath. Reprenant une à une les grandes figures de style du roi Alfred, le réalisateur se fait plaisir avec ce mélange empoté mais efficace de nouvelle technologies et d’hommage maladroit. Le recours agaçant au jumpscare ne plaide pas en faveur du film mais il y a un je ne sais quoi de plaisir cinéphilique qui se dégage de cet exercice. La réalisation montre un Zemeckis en mode expérimentation (même syndrome que Fincher sur Panic room) qui s’amuse à faire virevolter sa caméra au gré de quelques effets spéciaux novateurs mais mal intégrés (cf. toute la séquence finale du pont). Malgré tout cela, le cheminement de l’histoire reste intéressant mêlant le fantastique à la grammaire du thriller classique. Dans l’ombre d’un certain Sixième sens sorti la même année, ce petit film de Robert Zemeckis mérite pourtant un peu d’attention ne serait ce que pour son ambiance maitrisée et sa volonté de revenir à des fondements basiques. Un couple, une maison, un secret suffise amplement à fonctionner sur 120 minutes sans que ces dernières ne soient pénibles.

J’avoue avoir un intérêt tout particulier pour ce Apparence ne serait ce que pour un Harrisson Ford bien ambiguë qui s’amuse à casser l’image de bon père de famille agaçant qu’il se traine depuis des années.
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