Pourquoi Trotski, alias Braunstein, voyagea-t-il avec un passeport officiel américain lorsqu’il retourna en Russie en 1917 rejoindre Lénine pour la révolution ?
Pourquoi la mission américaine de la Croix-Rouge en Russie, en 1917, comportait-elle plus d’hommes d’affaires que de médecins ?
Au fil d’une enquête magistrale, qui se lit comme un roman d’espionnage, Antony Sutton établit des liens historiques tangibles entre capitalistes américains et communistes russes. Tirant ses informations de l’examen de dossiers du Département d’État, des archives personnelles de personnages clés de Wall Street, de biographies, d’articles de presse et de livres d’historiens classiques, Sutton nous révèle :
• Le rôle que jouèrent les dirigeants des banques du groupe Morgan dans l’acheminement illégal d’or bolchevique vers les États-Unis.
• Le détournement de la mission de la Croix-Rouge américaine en Russie par les puissants de Wall Street .
• L’intervention de Wall Street pour obtenir la remise en liberté de Léon Trotski, le révolutionnaire dont l’objectif était de renverser le gouvernement russe.
• Les accords passés par de grandes entreprises afin de capter l’énorme marché russe, quinze ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.
• Le soutien au communisme, actif mais secret, par des hommes d’affaires de premier plan, lesquels se faisaient publiquement les champions de la libre entreprise.
Antony Sutton
En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony Sutton révèle l’un des faits le plus marquant, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l’ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l’Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle.
En suivant minutieusement la piste de ce secret bien gardé, grâce à des documents et des témoignages incontestables, Sutton parvient à la conclusion que la catastrophe de 1939-45 bénéficia surtout à un groupe privilégié d’initiés financiers.
Il donne le compte-rendu détaillé, preuves à l’appui, du rôle abject que jouèrent les Morgan, les Rockefeller, les frères Warburg ou les Ford, directement ou à travers leurs entreprises, et tous ceux qui financèrent les préparatifs de la guerre la plus sanglante et la plus destructrice de l’Histoire.
« Wall Street et l’Ascension de Hitler » est le troisième volume d’une trilogie consacrée à l’implication directe des financiers new-yorkais dans la révolution lénino-trotskiste en Russie, l’élection de Franklin D. Roosevelt aux États-Unis et la montée du nazisme en Allemagne.
« La contribution du capitalisme nord-américain aux préparatifs de guerre allemands a été phénoménale et, sans elle, l’Allemagne n’aurait jamais eu la capacité militaire qui conduisit au massacre de millions de personnes innocentes … »
« Non seulement ces banquiers et hommes d’affaires nord-américains avaient conscience de la nature du nazisme, mais il assistèrent le nazisme à chaque fois qu’ils y avaient intérêt – en sachant parfaitement que la conséquence probable serait une guerre impliquant l’Europe et les États-Unis. »