[elpingos] Mes Critiques en 2012

[elpingos]

Vous m'avez pas compris je reformule.

[Scalp]

Bein je trouve que la concision du script est une grosse qualité.

[elpingos]

Ouaip ça peut être une qualité mais paradoxalement un défaut aussi je trouve. Perso vu le scénar et les acteurs, j'en aurai bien pris une bonne demie heure de plus...

[Scalp]

Y a le 2 pour ça, non franchement je trouve que là le script est parfait car ça peut vite tomber dans le trop avec ce genre de film et là c'est condensé mais ça garde quand même une vraie dimension épique.

[elpingos]

Pour illustrer mon propos, un truc sur la fin notamment qui m'a gêné :

Le perso de Tony Leung est au commissariat, il papote avec Andy Lau, il lui donne le mot de passe de son dossier, l'autre part sur un autre ordi et quand il revient il se rend compte que Leung il a grillé l'enveloppe sur son bureau et qu'il a capté qu'il était la taupe. Soit. Ça enchaîne, on voit Lau effacer le dossier, l'autre il appelle sa pote psy, ils se font un hug, l'autre dans sa maison sa femme lui dit que Leung est passé et qu'elle a écouté l'enregistrement. Ça enchaîne Leung sur les toits en train d'appeler Lau pour lui dire : t'as effacé mon identité, viens me voir sinon je fais circuler l'enregistrement... Au final l'affrontement psy entre les 2, le fait que Leung il soit en galère vu qu'il a perdu son identité, tout ça se réduit à une portion congrue qui doit durer 5 minutes à tout casser.. Un peu dommage quoi, d'autant plus qu'on attendait ça clairement depuis le début du film.

[Mark Chopper]

Je te conseille vivement de regarder le 2, qui est l'un des rares exemples de préquelle réussie : l'ensemble te paraîtra plus riche.

Tu peux zapper le 3 en revanche.

[elpingos]

Ouaip pour le 2 c'était prévu.

[Scalp]

Pour illustrer mon propos, un truc sur la fin notamment qui m'a gêné :

Le perso de Tony Leung est au commissariat, il papote avec Andy Lau, il lui donne le mot de passe de son dossier, l'autre part sur un autre ordi et quand il revient il se rend compte que Leung il a grillé l'enveloppe sur son bureau et qu'il a capté qu'il était la taupe. Soit. Ça enchaîne, on voit Lau effacer le dossier, l'autre il appelle sa pote psy, ils se font un hug, l'autre dans sa maison sa femme lui dit que Leung est passé et qu'elle a écouté l'enregistrement. Ça enchaîne Leung sur les toits en train d'appeler Lau pour lui dire : t'as effacé mon identité, viens me voir sinon je fais circuler l'enregistrement... Au final l'affrontement psy entre les 2, le fait que Leung il soit en galère vu qu'il a perdu son identité, tout ça se réduit à une portion congrue qui doit durer 5 minutes à tout casser.. Un peu dommage quoi, d'autant plus qu'on attendait ça clairement depuis le début du film.

Bein c'est que ça sert à rien de faire durer pour durer, chacun veut sauver sa peau le plus vite possible.

[elpingos]

Ben faut faire durer un peu le plaisir quoi... Tu prends un film comme Heat par exemple, le dialogue entre De Niro et Pacino, ça dure et c'est ça qu'est bon.. Mann il ralentit son film à ce moment là car c'est la scène d'affrontement entre les 2 qui est attendue... Pour le spectateur c'est le pied.
Bref on se mettra pas d'accord mais moi ces ellipses m'ont laissé sur ma faim.

[Alegas]

Ouaip pour le 2 c'était prévu.

Tu va l'adorer celui là, obligé.

[elpingos]

U-TURN
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Oliver Stone (1997) | 8/10

Un de ces ovnis dont Stone est capable, U-Turn est un film à la croisée des genres, où la farce vacharde côtoie la satire carnassière, et où le mauvais goût se mélange allégrement à de plus nobles ambitions artistiques. U-Turn c'est ça, un patchwork détonnant porté par des stars cabotines (Sean Penn, Jennifer Lopez, Billy Bob Thornton, Nick Nolte, Joaquin Phoenix, Claire Danes, Jon Voight, ...) le tout dans une belle humeur misanthrope, machiste et nihiliste. Et on s'en délecte avec sadisme et perversité car cet enfer dans lequel est plongé Sean Penn a tout de la loi de Murphy portée à son paroxysme. Commencées avec une panne de voiture dans une petite ville d'Arizona, 2 doigts coupés et un karma qui sent déjà un peu le moisi, les aventures de cette caricature d'escroc minable vont vite ressembler à des gesticulations dans des sables mouvants. Car ses rencontres avec la population redneck locale vont rapidement s'envenimer, accumulant les chausse-trappes et enchaînant les incompréhensions culturelles et la vindicte xénophobe. En plongeant sa caméra dans ce truculent panier de crabes, Stone en tire une œuvre burlesque et méchante qui recycle aussi les codes du western et du film noir. Le rythme n'est pas toujours parfait, certains rebondissements un peu attendus et les clichés bien présents. Mais porté par une folie constante, des fulgurances visuelles et un festival d'acteurs, ce road-trip claustrophobique est aussi un film gentiment malade, sans doute plus assagi et moins subversif qu'un tueurs nés, mais tout aussi diabolique et efficace. Une belle petite réussite.

[Heatmann]

un jolie condenscer en quelque lignes de ce qui fait la singulirater , le charme , et la virulence du film , du pur stone

vivement the savages d'ailleurs

[elpingos]

Ha oui tiens, j'en avais pas entendu parler, mais ça a l'air plutôt intéressant . Y a une date de sortie française ?

[Dunandan]

Oui, TB film, et critique bien dense et complète

[elpingos]

Merci dun..