[alinoé] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Dernier Train de Gun Hill (Le) - 6,5/10

Messagepar alinoe » Mar 24 Avr 2012, 15:35

Le Dernier train de Gun Hill

    Réalisé par John Sturges

    Avec Kirk Douglas, Anthony Quinn, Carolyn Jones, Earl Holliman, Brad Dexter

    Western, USA, 1h34- 1959

    6,5/10


    Résumé : Le shérif Morgan s'est juré de retrouver les assassins de sa femme. Il découvre que l'un d'entre eux est le fils de son vieil ami Craig Belden. Mais celui-ci refuse de le livrer...


    John Sturges nous propose un western urbain psychologique sur le thème classique de la vengeance, qui repose essentiellement sur l’affrontement entre deux hommes de poigne, autrefois amis. De ce point de vue là, le film est une réussite, grâce à la confrontation du duo d’acteur Kirk Douglas/Anthony Quinn. Même s’il est vrai que Douglas est bien plus convaincant dans son rôle d’homme déterminé à faire justice, seul contre tous, quelque soit les conséquences (son monologue sur la pendaison est terrible), que Quinn qui joue trop sur l’hésitation et l’indécision alors qu’il interprète un personnage réputé intransigeant et impitoyable. Ce qui fait réellement la force du film, c’est l’attachement du spectateur aux deux adversaires, dont il comprend les points de vue et les motivations respectives. Dans ce face à face, il n’y a pas de bon et de mauvais, il n’y a que des hommes de convictions, attachés à ce qui reste de leur famille. Il plane sur ce western un air de fatalisme hérité de la tragédie antique qui atteint son paroxysme dans le duel final.

    La mise en scène n’a rien d’exceptionnelle mais Sturges utilise astucieusement son décor urbain (position des tireurs sur les toits, jeu de miroir…).

    Malheureusement le film manque cruellement de scènes marquantes (exception faite de celle du miroir), de péripéties, de dynamisme et de densité. Si on n’excepte la scène d’introduction particulièrement crue et choquante pour l’époque, il ne se passe pas grand-chose d’intéressant en dehors des moments de face à face entre Douglas et Quinn, la faute incombe à des personnages secondaires qui manquent d’épaisseur et de développement. Carolyn Jones ne m’a pas franchement convaincu dans le rôle de l’ancienne prostituée, elle est transparente. Le second meurtrier est vraiment une caricature ambulante du méchant de service et Earl Holliman dans le rôle du fils pleutre et vil, véhicule tous les plus mauvais clichés du genre qui ont déjà été mieux traités dans d’autres westerns. Sans compter cette scène de récit des exploits du shérif aux enfants, pour faire comprendre au public que celui-ci est une fine gâchette. Franchement trop didactique !


    A voir pour la performance de ses deux acteurs principaux. De John Sturges, je préfère nettement le Trésor du pendu, les 7 mercenaires ou Règlement de compte à OK Corral.
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar jean-michel » Sam 28 Avr 2012, 07:46

    Du même avis! et puis ce film je l'ai vue et revue a la télé.... :super:
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar alinoe » Mar 01 Mai 2012, 10:14

    Bilan du mois d'Avril


    8 films vus dont 5 découvertes
    Moyenne : 7,25


    Découvertes


    Le Flingueur (TV) : 7/10
    Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur (DVD) : 5/10
    Quarante tueurs (DVD) : 8,5/10
    Sur la piste du Marsupilami (Ciné) : 6,5/10
    Avengers(Ciné) : 9,5/10


    Films revus

    L'Aventure du Poseidon (Blu Ray) : 7/10
    Winchester 73 (DVD) : 8/10
    Le Dernier train de Gun Hill (DVD) : 6,5/10


    Film du mois
    Image


    Malgré le peu de films vus, je n'ai même pas réussi à tous les critiquer. Je manque vraiment de temps en ce moment.
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    Aventure du Poséidon (L') - 7/10

    Messagepar alinoe » Lun 09 Juil 2012, 22:33

    L'Aventure du Poséidon

      Réalisé par Ronald Neame

      Avec Gene Hackman, Ernest Borgnine, Red Buttons, Carol Lynley, Shelley Winters, Roddy McDowall, Leslie Nielsen

      Catastrophe, USA, 1h57- 1972

      7/10

      Résumé : 800 passagers fêtent le Nouvel An à bord du Poséidon, lorsque le paquebot chavire sous l’effet d’un raz-de-marée. Pour les survivants, une course contre la montre s’engage pour échapper à cette prison d’acier avant qu’elle ne soit engloutie dans les profondeurs de l’océan…


      Voilà un film que j’ai vu et revu à la télévision et dont pourtant je ne me lasse pas. Ce grand classique du genre Film-catastrophe passe très bien le cap des années grâce à des personnages bien écrits et attachants. Grâce à un scénario efficace rythmé d’une bonne dose de rebondissements qui joue ingénieusement sur l’unité de lieu pour distiller un sentiment de claustrophobie. Grâce également à d’ingénieux décors inversés et des effets sans surenchères de démesure et de grandiloquence, permettant à l’histoire de rester à dimension humaine.

      L’enchaînement des évènements en temps réel, confère à cette intrigue qui aurait pu virer rapidement au rocambolesque, une certaine crédibilité renforcée par des séquences pyrotechniques très réalistes. Force est de constater que les effets spéciaux à l’ancienne de ce film de 1972 sont encore largement supérieurs aux images de synthèse des films catastrophes d’aujourd’hui. En somme, mieux vaut regarder le film original que le remake plein de CGI tout moches de Wolfgang Petersen.
      Comme dans tout bon film catastrophe qui se respecte, le spectateur sait qu’il aura son lot de scènes de tension, d’actes de bravoure et de sacrifices. On suit avec intérêt le destin de ces quelques rescapés qui fuient à travers les coursives du monstre d’acier pour échapper aux flammes et à la montée des eaux. Des gens ordinaires avec leur détermination et leurs faiblesses, confrontés à l’extraordinaire particulièrement bien interprétés par un casting inspiré. Notamment, Gene Hackman en leader improvisé et rageur, Ernest Borgnine inénarrable en râleur de service, Shelley Winters en mère insubmersible ou Red Buttons dans un rôle touchant de cœur solitaire. Pour la note humoristique, saluons la performance de Stella Stevens qui parvient à escalader tous les obstacles en talons hauts.
      Le film souffre bien de quelques clichés et défauts inhérents à son époque mais ceux-ci n’entament en rien la qualité de l’ensemble (l’inévitable chanson du film, la chanteuse baba cool pas franchement utile, l’incontournable gamin qui sait tout …).

      L’Aventure du Poséidon a lancé la mode du genre catastrophe et reste aujourd’hui un de ses plus beaux fleurons.
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      Winchester 73 - 8/10

      Messagepar alinoe » Mer 11 Juil 2012, 20:14

      Winchester 73

        Réalisé par Anthony Mann

        Avec James Stewart, Stephen McNally, Shelley Winters, Dan Duryea, Millard Mitchell, Charles Drake, John McIntyre, Tony Curtis, Rock Hudson

        Western, USA, 1h32- 1950

        8/10

        Résumé : Lin McAdam accompagné de son fidèle ami High Spade traque un homme avec lequel il a un compte à régler jusqu'à Dodge City, au moment où la ville célèbre le centenaire de l'Indépendance en organisant un concours pour gagner une Winchester 73...


        Voila un western qui s’appuie sur une idée originale, narrer les aventures d’une carabine d’exception qui passe de mains en mains, pour inviter le spectateur à un voyage à travers l’histoire de l’Ouest américain qui se construisit par la loi du colt et du fusil (évocation de la Guerre civile, rencontre avec la cavalerie et quelques figures typiques de l’Ouest – des trafiquants d’armes ou des hors-la-loi - une attaque des Sioux avec en filigrane des allusions à Little Big Horn et Custer). Portrait d’un Far West parfois encore sauvage avec ses trading post mais déjà en pleine mutation avec une urbanisation croissante, les concours de tirs, les remises de prix et les gloires de l’Ouest devenues des figures paternalistes et folkloriques, à l’image de Wyatt Earp. En arrière-plan de l’attaque Sioux, s’impose une évidence, l’arme à répétition (Colt, Winchester…) eut un impact décisif pour la suprématie de la cavalerie américaine dans les conflits avec les tribus indiennes. La Winchester 73 est donc un astucieux fil conducteur qui dynamise le rythme du scénario et permet de multiplier les rebondissements jusqu’au dénouement final.

        Anthony Mann nous propose également une passionnante galerie de personnages guidés par leurs obsessions. Cette Winchester d’exception objet du désir, déchaîne toutes les passions, dévoile faiblesse, lâcheté et vanité. Arme mythique tout à la fois objet de convoitise et de malheur. Mann trouve l’équilibre idéal entre la traque et le développement des personnages, entre les rencontres, les pérégrinations et les fulgurances de violences ou les explosions de brutalités. Sa caméra sublime les paysages naturels, joue sur les contrastes et les éclairages apportant une touche expressionniste très proche du film noir. Ce n’est d’ailleurs pas le seul emprunt à ce genre : les multiples rebondissements donnent à ce western une dynamique de polar.

        Le film est porté par une distribution brillante (Stephen McNally, Millard Mitchell, Dan Duryea, Charles Drake ou Shelley Winters) quoique parfois surprenante. J’ai ainsi esquissé un sourire en découvrant Rock Hudson dans le rôle d’un chef Sioux. Même si la réflexion sur la vengeance est un brin trop manichéenne, James Stewart est absolument parfait dans le rôle d’un homme déterminé et impitoyable. Oscillant entre cynisme et tristesse, colère et amertume, désenchantement et obstination, il est en somme à l’image de l’Ouest. Le duel final particulièrement réaliste est d’une intensité rare. Deux âmes torturées s’affrontent et libèrent toute leur haine. Le spectateur ressent qu’il n’y aura nul pardon ou rédemption. Dans cet ultime affrontement, Mann donne à son western des allures de tragédie shakespearienne. Il ne peut y avoir de réel vainqueur.

        Le film s’achève sur un homme et sa carabine, une image qui résume si bien la loi de l’Ouest.
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        Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

        Messagepar Dunandan » Mer 11 Juil 2012, 20:45

        Bon décidément ça donne envie ce Mann, je me le ferai bientôt :wink:
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        Prometheus - 6/10

        Messagepar alinoe » Jeu 12 Juil 2012, 14:32

        Prometheus

          Réalisé par Ridley Scott et saccagé par Damon Lindelof

          Avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Charlize Theron, Idris Elba, Guy Pearce, Logan Marshall-Green, Sean Harris

          Science Fiction, USA, 2h04- 2012

          6/10

          Résumé : Une équipe d'archéologues découvre sur Terre, un indice sur l’origine de l’humanité. Cette découverte les entraîne dans un voyage d'exploration aux confins de l'espace...


          Je n’attendais pas particulièrement Prometheus, je n’avais donc pas de grandes espérances ou exigences à l’égard de ce film et c’est fort heureux car Ridley Scott est tout de même parvenu à me décevoir. A la sortie de la séance, je me suis interrogée sur l’intérêt de retourner aux sources de l’univers d’Alien pour proposer une intrigue aussi médiocre et sans aucune âme. Ma première réaction a vraiment été : tout ça pour ça !


          J’ai eu l’impression d’avoir reçu un œuf Kinder avec son savoureux enrobage lait/chocolat qui serait dépourvu de sa surprise à l’intérieur. Un œuf Kinder sans le cadeau, c’est finalement d’une tristesse ! Car Prometheus ressemble assurément à une coquille vide. L’emballage SF est prometteur et visuellement magnifique mais l’intrigue est dénuée de surprises, peuplée de personnages insipides et sans grand intérêt, elle donne une impression d’inachevée, tant les comportements incohérents des différents protagonistes semblent varier en fonction probablement de la réécriture du scénario. Je ne compte plus les moments où des personnages font l’inverse de ce qu’ils pensaient dans la scène précédente. Soit disant un voyage aux confins de l’espace, d’une expédition scientifique pour découvrir le mystère de nos origines. Plutôt une belle brochette d’idiots tellement caricaturaux que le spectateur se désintéresse totalement de leur sort. Aucun personnage ne parvient à nous transmettre le frisson de la découverte. Ils ne suscitent aucune émotion, aucune empathie. On se contente d’observer d’un œil consterné et ennuyé cette triste mascarade de décompte mortel dont la trame générale ne fait que plagier Alien sans aucune once d’inspiration ou d’originalité (exploration du Nostromo désert/David déambulant seul dans les coursives ; l’androïde au comportement ambigu ; la découverte du vaisseau sur LV-426 /des mausolées sur LV-223 ; l’enchaînement des disparitions ; la scène de la césarienne/la scène du repas avec la mort de Kane, etc…). Il n’y a aucune ambiance, aucun sentiment quel qu’il soit, tout est froid et vide, comme le visage inexpressif de Meredith Vickers. Beaucoup trop de personnages inutiles qui ne semblent là que pour accroître le quota de morts. Les interprétations sont franchement limites. A la décharge des acteurs, ils ne semblent bénéficier d’aucune direction d’acteurs, leurs personnages sont mal écrits et sans profondeurs, quant aux dialogues ils sont d’une banalité affligeante ! Seul Michael Fassbender se montre excellent dans son rôle. Il transcrit à merveille une candeur enfantine, toute à la fois désarmante et cruelle, oscillant entre vilénie et sensibilité. Une interprétation qui résonne comme un exploit, tant il n’est pas aidé par un personnage à la programmation et aux motivations girouettes totalement antinomiques d’une intelligence artificielle méthodique.

          Tout comme pour Star Wars ou Jaws, ce qui fit en partie d’Alien un chef d’œuvre, ce sont finalement les limites techniques inhérentes à l’époque. En masquant par nécessité, son xénomorphe dans les coursives obscures du Nostromo, Scott avait su insuffler angoisse et sentiment d’oppression. Il avait, avec un franc succès, joué avec notre peur viscérale du monstre du placard. Libéré des contraintes techniques pour Prometheus, par la grâce de l’évolution numérique, il se noie dans la grandiloquence des décors, s’amuse avec ses nouveaux jouets pourvoyeurs de magnificence visuelle, oubliant qu’un film se doit d’être un subtil équilibre entre la technique, le propos et l’interprétation. Dès lors sa quête des origines de l’humanité se suit sans susciter une once de fascination. Son film devient un joli voyage visuel parfois spectaculaire mais scénaristiquement bancal qui provoque finalement l’ennui. Pourquoi s’intéresser à une énigme, dont on a deviné l’essentiel dès l’introduction
          (la création de l’humanité accident de parcours ou expérience scientifique).
          Scott commet la même erreur impardonnable que Georges Lucas avec Darth Vador. Sa préquelle démystifie complètement la figure emblématique du Space Jokey. Etre énigmatique et gigantesque, titan majestueux endormi pour l’éternité dans Alien qui devient dans Prometheus
          un simple généticien (bien plus proche de la dimension humaine que de la dimension divine) dépassé par ses créations volontaires ou non et ses erreurs scientifiques.
          Somme toute, l’intrigue est résumée dans le titre du film, Prométhée était bien un Titan déchu.


          Une esthétique, un peu de sensationnel mais pas de cœur, ni d’émotions ou de fascination, c’est là toute la désillusion provoquée par Prometheus. J’espérais de Ridley Scott un peu plus que les grosses ficelles d’un simple Blockbuster estival. Donc 3 points pour la direction artistique (mise en scène, SFX, paysages, décors et musique) et 3 points pour Michael Fassbender (aussi un peu pour Noomi Rapace et Idris Elba).
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar elpingos » Jeu 12 Juil 2012, 15:00

          Bon je ne suis bien sur pas du tout d'accord avec ta critique :mrgreen: Mais c'est pas grave... Que ça ne t'ait pas fascinée et que ça t'ait laissée de marbre, je peux tout à fait le comprendre, après que tu le compares à un blockbuster estival, là j'ai un peu plus de mal à te suivre... Enfin bon...
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Juil 2012, 15:05

          Eh bien moi je suis en tous points d'accord, sauf avec la note encore trop généreuse :mrgreen:
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar alinoe » Jeu 12 Juil 2012, 15:07

          Plus d'importance accordée aux effets visuels qu'à la construction d'une intrigue solide, une pléthore de personnages peu développés et très clichés, on est franchement pas très éloigné des travers de certains blockbusters.

          La note est sûrement trop généreuse par rapport à l'impression générale que m'a laissé le film, mais je l'ai vu lors de la Fête du cinéma, après 3 autres films qui étaient beaucoup plus médiocres. Ceci explique cela. :wink:
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Juil 2012, 15:08

          Peut-être qu'Elpingos a vraiment adoré le chocolat Kinder et se moquait bien de la surprise.
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar Alegas » Jeu 12 Juil 2012, 15:09

          Bah de toute façon les surprises KInder se ressemblent toutes et sont oubliées en quelques minutes. Bien sur que le chocolat est plus important. :mrgreen:
          "Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar Mark Chopper » Jeu 12 Juil 2012, 15:10

          Je trouve qu'il n'y a pas assez de bon chocolat pour le prix trop élevé :wink:
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar elpingos » Jeu 12 Juil 2012, 15:13

          Mouais, après on va pas être d'accord, j'ai tenté Transformers 3 l'autre jour (après avoir lu des critiques plutôt bonnes sur ce forum, la tienne notamment), et à l'apparition de la bombasse et de son mec au plumard, j'ai lâché l'affaire direct tellement ça faisait pitié... Là oui on peut parler de cliché je pense et de blockbuster. Et je ne comprends pas comment on peut préférer ça à Prometheus... Ca restera toujours un mystère pour moi..

          Alegas a écrit:Bah de toute façon les surprises KInder se ressemblent toutes et sont oubliées en quelques minutes. Bien sur que le chocolat est plus important. :mrgreen:

          Exactement et je m'en suis même délecté tellement ça faisait longtemps que j'en avais pas goûté...
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          Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

          Messagepar alinoe » Jeu 12 Juil 2012, 15:24

          Quand je regarde Transformers 3, je sais que j'aurai droit à du pur Michael Bay : Blockbuster, action++++ et cerveau au placard. Du coup le virage "guerre urbaine" vers la fin du film fut plus que surprenant et positif.

          Quand je vais voir un film de Ridley Scott, au delà de la prouesse visuelle, j'espère surtout une histoire passionnante et des personnages solides, ce qui fut le cas pour Alien, Blade Runner, Les Duellistes, Gladiator... mais par pour Prometheus.

          La mésaventure de l'oeuf Kinder vide m'étant arrivée, je peux vous dire qu'a cet instant là, la surprise devient aussi importante que le chocolat :lol:
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