[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[pabelbaba]

Il est très bon dans Johnny English. Il est d'ailleurs le seul à être drôle!

[Pathfinder]

Moi il me fait poiler en bourrin de la gachette dans RED. Par contre dans TF3 au secours!

[Pathfinder]

La colline a des yeux 2 5/10

S’il devait en rester un à l’apprécier alors je serais celui là !

Barré par la réussite éclatante du remake d’Alexandre Aja, la mise en place rapide d’une suite confinait au suicide artistique. Mais les lois de la planche à billets verts étant impénétrables, la Fox se décide donc de torcher une histoire à la va-vite afin de capter une fange, encore vivace, de fans avides des tarés du secteur 16. Bâti donc à la hâte sur une histoire d’un Wes Craven toujours aussi opportuniste et peu talentueux, Hills have eyes 2 a tous les atours du produit mercantile ratant tout ce qu’il entreprend. En effet, j’ai vu une tripotée de films d’horreur et je dois dire que cette suite force le respect dans son manque de considération pour les personnages et dans son enchainements de situations toutes plus connes les unes que les autres (le mec dans les chiottes, la nana qui va pisser avec la menace autour etc…). Le film sent la désorganisation à plein nez. Pourtant, il existe un je ne sais quoi de plaisir coupable qui m’empêche de sacrifier complètement le film. On verse tellement dans le Z, souvent involontaire, que le métrage arrive à passer sans trop d’encombres. 80 minutes durant, on se borne à suivre une escouade d’idiots se faisant dessouder dans une gratuité totalement assumée. Alors, ça met un peu de temps à démarrer (l’entrainement ou pullulent tous les pires clichés de l’armée US) mais après ça enchaine plutôt bien les démembrements en tous genres. On y trouve même quelques petites scènes WTF marrantes comme l’accouchement du début, le gars qui sort des chiottes et surtout le final dans la grotte avec Gran’ Pa’ Triso.

Cette suite reste, malgré tout, beaucoup plus sage que son prédécesseur, la faute à un chaperon ayant certainement moins de couilles que le jeune loup Aja. Mais cet immondice de médiocrité donne lieu à un produit tout à fait regardable, con comme ses pieds mais jamais avare en bisseries et surtout en tripailles. Moi je prends !

[Pathfinder]

Hunt to kill 5/10

Dur dur pour Steve Austin de se faire une place au soleil. Cantonné à des DTV peu glorieux, le mastodonte inexpressif transpire sang et eau pour devenir un action man très fréquentable. N’est pas The Rock qui veut mais avec ce Hunt to kill, il arrive cependant à faire un brin illusion.

Bâti comme un Cliffhanger du pauvre, le film est plutôt sympathique malgré une galerie de bad guys usante par son sur jeu éhonté et agaçant. Autant entrer dans le vif du jeu, Gil Bellows (oui oui le couillon qui jouait dans un amour de sorcière avec Vanessa Paradis) campe, sans grand talent, un chef de file hystérique et grimaçant. Après the Divide, il faut également subir la nouvelle prestation de choix de Michael Eklund (véritable erreur de casting ambulante) grimé en super star de l’informatique ayant franchi les limites du cabotinage outrancier. Il reste donc Gary Daniels en homme de main bas de plafond mais qui a le mérite de se goinfrer la meilleure séquence du film. Et au milieu de tout cela gravite un Steve Austin plus monolithique que jamais en guide de montagne reconverti suite à une trauma introductive largement dispensable (Aie, aie Eric Roberts…). Prisonnier et obligé de protéger sa fille, le bougre enchaine les péripéties « Stallonesque » en pleine foret. On roule donc des mécaniques, on se chauffe puis on se fracasse la gueule à l’image du black de service qui aura les membres pétés comme à la bonne époque du père Seagal. L’ensemble se suit donc d’un œil distrait jusqu’à ce que le film se transforme en bonne petite chasse à l’homme. Laissé pour mort, notre bon gros texan sort son attirail de chasseur et va dessouder un à un ceux qui ont osé l’emmerder. Le bodycount n’est pas énorme mais il se révèle jouissif à l’image d’un Eklund qui déguste comme il se doit. Je dois avouer avoir jubilé sur le sort réservé à la blondasse. Mais le gros morceau est assurément l’affrontement entre Gary Daniels et Austin. Limpide et bien chorégraphié, cette empoignade oppose deux styles bien distincts avec des coups pleuvant de toutes parts. C’est aérien, bourrin, sanglant, badass et jamais expédié. La séquence dure suffisamment longtemps pour que l’amateur de baston soit rassasié. Après ce moment de bravoure, Hunt to kill nous impose un final classique ou le héros fera mourir dans d’atroces souffrances un méchant décidément increvable (le coup du quad m’a bien fait marrer).

Cousue de fil blanc et se raccrochant à d’illustres références du genre, Hunt to kill livre la marchandise et se révèle, à mon sens, le meilleur produit du catcheur. Les films d’Austin sont souvent immédiatement oublié mais celui-ci restera un peu, ne serait ce que pour le combat bien bourrin avec Gary Daniels.

[Pathfinder]

Contrebande 5/10

Au même titre qu'un Safe house que j'ai critiqué il y a quelques semaines, Contrebande est un bon petit thriller estampillé dimanche soir sur TF1.

Il faut bien comprendre que derrière ce label se cache un produit inoffensif, calibré certes, mais finalement rapidement oublié du fait de sa faible prise de risque. On prend donc un acteur apprécié, un contexte rarement abordé (le milieu de la contrebande) et on balance une équipe de potes en plein milieu d'un coup qui va virer au vinaigre. Rapidement, tout va se télescoper. On suit les péripéties de Walhberg (finalement peu emballante hormis un gunfight urbain qui n'est pas sans rappeler le maitre du genre, Heat) et celles de Kate Beckinsale aux prises avec un bad guy peu charismatique et un ami pas si sympathique que cela. Giovanni Ribisi se paie un look badass mais son rôle est bien maigre à défendre et finalement peu crédible (le mec se tarter en permanence par le héros). Comme toujours, il faudra se tourner vers le toujours très bon et ambiguë Ben Foster. Tout à l'heure, je parlais de prise de risque. Contrebande aurait pu surprendre son auditoire avec le sort réservé à Kate Beckinsale mais la dernière bobine doublée d'un happy end très mal venu nous renvois vers un produit finalement sans couilles. Encore une fois, le film n'est pas honteux, plutôt bien emballé et jamais désagréable à suivre (le personnage de JK Simmons et meme le petit clin d'oeil Donnie Walhberg). Il y a même une petite BO bluesy des plus plaisantes. Mais après, ça se révèle trop souvent insipide et classique pour être considéré comme une bonne surprise du genre.

[Alegas]

Les infidèles 8/10

Film beaucoup plus malin que la pantalonnade vendue par une bande annonce grand public, les infidèles offre une approche très désenchantée de l'adultère. Alternant le comique, le surréaliste, le dramatique et le sympathique, les sketches s'enchainent avec une vraie cohérence de ton et déroulant un parterre de séquences marquantes pour l'ensemble du casting. Les guests sont jouissif (Canet en petit bourgeois suce boules!). Globalement bien écrits, chaque personnage n'échappe pas à la remise en question. Elle se fait de façon très triste pour le segment du séminaire et de "Lolita". Elle sera beaucoup légère dans celui des infidèles anonymes pour devenir complètement dingue dans le simili court d'horreur de Jan Kounen. Même si ce dernier semble en peu en dehors de l'esprit (c'est pourtant le meilleur à mon sens), il y a un vrai liant entretenant cette mélancolie dans laquelle tout le monde pourra se retrouver, enfin tous ceux qui ont un jour franchi la ligne jaune. Et puis que dire du dernier segment qui vaut à lui seul les deux Very bad trip réunis mais avec cette fois-ci un vrai fond à défendre? Je dois avouer que le cinéma français contemporain ne me fait guère bander mais j'ai passé un vrai bon moment avec cette surprise d'intelligence que sont les infidèles. Et moi qui ai très souvent dégueulé sur Alexandra Lamy (qui ne sert à rien dans le paysage cinématographique français!), j'ai pris une petite claque d'interprétation devant ce couple qui se met complètement à poil lors de joutes verbales réellement poignantes. J'ai un peu de mal à croire ce que j'écris mais ce film m'a vraiment remué, enthousiasmé et particulièrement touché par son approche très juste.

Pour finir, vu l'ambiance plus que maitrisée, Jan Kounen est pret pour nous lacher un petit slasher bien déjanté avec Le Banner en boogeyman!

[osorojo]

Bin mince, tu m'intrigues du coup, alors que c'est bien un film qui me fait à priori ni chaud ni froid. Je le note dans un coin.

[Pathfinder]

Ouais j'en attendais rien et c'est finalement loin d'être con et pas du tout axé grand public!

[ViCo]

[Pathfinder]

Hey Vico, comment tu vas? Tu te fais très rare dis donc!

[Scalp]

Tu sais tueur en série c'est plus ce que c'était, t'as plus autant de temps libre.

[Pathfinder]

L'effaceur 2.5/10

Bon, celui-ci, j’aurais mieux fait de le laisser là ou il était !

Découvert lors de sa sortie en 1996, j’en gardais le souvenir d’un Schwarzy, certes, mineur mais jalonné de quelques prouesses pyrotechniques assez revigorantes. A la revoyure, le constant est plutôt sans appel et l’Effaceur se révèle être un gros pétard mouillé qui n’a pas grand-chose à défendre. Loin, très loin des chefs d’œuvres de l’autrichien, Eraser fait figure de baroud d’honneur dans lequel Governator prend son chèque tout en subissant un script mou du genou. Le bougre réitèrera sur le médiocre Collatéral damage et surtout sur l’odieux à l’aube du sixième jour. En ce qui concerne le film de Chuck Russel, on est clairement face à l’un des films les plus mou de l’autrichien. L’acteur se dépatouille au beau milieu d’une histoire de protection de témoin tel un bon gros parpaing qui ne sait rien faire de ses dix doigts. La direction d’acteur prend ici tout son sens lorsque l’on se rappelle le boulot colossal d’un Mc Tiernan, d’un Milius ou d’un Verhoeven pour rendre crédible Arnold. Et comme pour mieux ménager son acteur principal, Chuck Russel préfère nous abreuver de fonds verts merdeux et d’incrustations foirées. Budgété à un bon gros paquet de billets verts, il est quand même assez dingue de subir des errements esthétiques aussi hideux. Car si le rythme ne suit pas (on s’ennuie sévère entre chaque séquence d’action), la technique en fait de même désamorçant ainsi tout le coté bigger des scènes mouvementées. Le fight dans l’avion, le shooting de crocodiles dans le zoo ou encore la destruction des docks, tout pue le factice et l’expédié. Dommage car l’introduction est globalement sympathique et il y a toujours un plaisir non dissimulé de voir Arnie déambuler avec deux gros guns dans chaque main. Dommage aussi que James Coburn vienne prendre son chèque sur un film aussi dispensable. Son apparition dans Payback était autrement plus salutaire. James Caan se goinfre le rôle du bad guy et s’amuse à toiser cette vieille trogne de Patrick Kilpatrick mais après ça va pas chercher plus loin.

Il n’y a définitivement pas grand chose à sauver sur ce film. Ce dernier se montre meme étonnement fainéant sur la longueur (115 minutes tout de même). C’est un peu le chant du cygne du roi des action men qui n’aura jamais paru aussi absent. N’en déplaise aux pucelles qui lui vomissent dessus, il faudra donc se retourner vers sa première partie de carrière pour y débusquer les plus beaux fleurons de l’action aux antipodes de ce produit beaucoup trop lisse et bien trop sage.

[Pathfinder]

Tu sais tueur en série c'est plus ce que c'était, t'as plus autant de temps libre.

Il va avoir un max de taf là. Ce sont les vacances scolaires!

[Killbush]

Pareil pour l'Effaceur, y'a des films qu'il ne vaut mieux pas revoir

[Dunandan]

Et ce fameux croco en plastoc