par Count Dooku » Mer 11 Juil 2012, 17:10
Les deux premiers chapitres sont géniaux ouais (quoique le passage d'humour scato dans le premier chapitre, dans le genre bien lourd qui flingue l'ambiance ça se pose). Après la deuxième moitié du troisième ça part complètement en couilles, on joue quasiment plus, le scénario devient tellement capilotracté que ça en est ridicule (le terme "nanomachine" doit bien revenir toutes les deux phrases), les méchants sont nuls à chier (franchement les Beauty machins, elles servent à quoi scénaristiquement?) et surtout, SURTOUT, ça devient la foire au fan-service. Le retour à Shadow-Moses, la réapparition de TOUS les personnages des précédents opus (et pas toujours de façon très subtile ni très utile), le combat REX/Ray... Je veux bien deux trois clins d’œil pour faire plaisir, mais là c'est tellement insistant, tellement omniprésent que ça en devient écœurant. Puis c'est sans compter les scènes à haute teneur en nanardise, et que je t'arrête un bateau à main nue, et que je tranche à tout va avec un sabre dans les dents, et que je te demande en mariage en plein combat... La palme revenant sans doute à la scène de la mort de Naomi avec les gémissements d'Otacon sur l'écran du robot, putain là ils se sont surpassés dans le genre scène qui sonne tellement faux qu'elle en devient pathétique, j'avais des frissons de honte sur le moment. Après un SUBLIME MGS3, qui savait être émouvant sans en faire trop, et proposer des séquences spectaculaires sans virer dans le WTF le plus total, comment c’est possible de faire ça? Je sais pas, peut-être que Kojima a voulu réaliser une parodie, a souhaité profiter du dernier opus pour donner libre cours à tous ses délires, mais bordel on flingue pas une telle licence comme ça!
MGS4 n'est pas un mauvais jeu hein, comme je l'ai dit les deux premiers chapitres sont excellents (le côté infiltration en pleine guerre est génial) et le gameplay est le meilleur de toute la série, mais l'ensemble est tellement parasité par un mauvais goût et des choix scénaristique aberrants qu'il en devient presque détestable.