[Caducia] Mes critiques en 2012

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mar 10 Juil 2012, 14:27

Colin je l'aime bien (ça dépend des films) mais Hayek j'ai plus de mal. :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar pabelbaba » Mar 10 Juil 2012, 14:30

Du coup, d'après tes critères, ils avaient la gueule de l'emploi? :twisted:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mar 10 Juil 2012, 14:33

c'est pour le casting que j'ai regardé ça mais ça ne sauve en rien le film cul-cul au possible. :mrgreen:
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Stop Loss - 5,5/10

Messagepar caducia » Mar 10 Juil 2012, 22:21

Stop Loss

Réalisé par Kimberly Peirce
Avec Ryan Phillippe, Channing Tatum, Rob Brown
guerre, drame - USA - 1h52 2008

5.5/10





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Synopsis

Brandon King, un héros de la guerre en Irak, fête son retour dans sa petite ville natale du Texas. Il essaye de renouer avec sa vie d'avant, de ressérrer les liens avec sa famille et son meilleur ami, Steve Shriver, qui était avec lui en Irak. Mais l'armée lui ordonne de repartir là-bas. Il refuse.



Critique

Au départ on se dit que c'est un film de guerre classique, mais on assiste à peu de scènes de combats (façon "Redacted" et là on s'attend au pire) qui sont le point de départ de la divergence de point de vue des soldats...Certains se sont battus et ont subi les horreurs de la guerre souhaitant faire une croix dessus définitive, d'autres au contraire veulent se venger et y retourne de plus belle, et enfin la dernière catégorie ne souhaite pas y retourner mais y sont obligés. En tous cas personne n'en sort indemne.

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Le long métrage s'intéresse donc au coté psychologique des protagonistes, à leur divergences de point de vue chez des gens ayant été élevés dans les mêmes conditions et surtout le film montre comment leur point de vue sur la nécessité de se battre évolue avec le temps permettant ainsi d'assister à des retournements de situation.
Stop Loss nous met face à l'absurdité des situations en plein conflit avec des pertes humaines nécessaires mais profondément injustes, l'absurdité de l'administration qui fait des promesses mais ne les tient pas, des sacrifices endurés par soldats et familles.

le film offre des personnages plutôt attachants ayant chacun leur caractère, leurs idées campés par des jeunes acteurs débutants ou confirmés : Ryan Phillippe, Channing Tatum, Joseph Gordon-Levitt.
Hélas, le film manque d'un fil conducteur solide et tente d'aborder plein de sujets à la fois d'où de grands moments de flottements. On a droit aux remises de médailles, cérémonies avec drapeaux...mais aussi détour par l’hôpital des vétérans en pleine cavale (pas très discret) et donc certains points du film manque de crédibilité. Et que dire de la fin qui a de quoi déconcerter.

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Néanmoins l'affrontement final entre les deux meilleurs amis est assez bien traitée et redonne un peu de souffle tardif au film. Plutôt ennuyeux et ne se concentrant pas sur un sujet bien précis.
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Midnight Express - 9/10

Messagepar caducia » Mer 11 Juil 2012, 22:02

Midnight express

Réalisé par Alan Parker
Avec Brad Davis, Irene Miracle, Bo Hopkins
Drame, Policier, Biopic -UK - 2h00 1978

9/10









Synopsis

Pour avoir tenté de faire passer du haschich, Billy Hayes est arrêté par la police à la frontière Turque. Condamné à 4 ans de prison, il purge sa peine mais 53 jours avant sa libération, il apprend que le gouvernement a transformé sa condamnation en détention à perpétuité. Billy n'a plus qu'un espoir : parvenir à s'évader...



Critique

Film d'exception d'un équilibre parfait qui met le doigt sur les injustices de la justice et les conditions infâmes de détention en Turquie dans les années 70, mais qu'on peut étendre au système carcéral en général, en espérant que les prisons là-bas aient un peu évolué.
A travers l'histoire vraie de ce jeune américain Billy Haynes qui pour un peu de marijuana est condamné à vie pour l'exemple, un système judiciaire ultra corrompu inefficace.

Loin des prisons US qu'on considérera comme des hôtels de luxe comparées aux taules turques, rien ne nous est épargné. Intimité zéro, tout le monde se ballade à poil ou presque, vie en communauté, conflits armés et bagarres entres détenus, dénonciations dans un univers poussiéreux au possible on se croirait au moyen age.



Dans un second temps le héros est carrément mis chez les fous, et est devenu une vraie loque humaine après des années de prison, vidé de toute âme ou envie de vivre, en mode lobotomisé façon nid de coucou.
Poussière, crasse, murs qui tombent en décrépitude.

Coté maton on est servi par des gros turcs huileux d'un sadisme rarement atteint dont le but est de se défouler sur le 1er venu par des tortures diverses et variées ou rafler un maximum d'argent par n'importe quel moyen.
Alan Parker nous laisse assister à quelques scènes violentes mais ne sombre pas dans le spectaculaire mais assure le niveau de crédibilité, et la violence est souvent suggérée, et la tension monte aussi grâce à l'utilisation de bruitages ou de musique qui collent idéalement aux images (palpitations, réveil, pétarades...)
Une réalisation magnifique qui utilise la profondeur de champ, la luminosité des quelques rayons de soleil traversant les cellules, la caméra subjective. Alternant moments de tension cauchemardesques et scènes intimistes tout en gardant le spectateur en haleine.



Enfin, Midnight express assure aussi coté dialogues, et le monologue du héros face à ses juges, avocats corrompus qui hurle son dégoût pour la Turquie, son système, ses matons est d'une rare justesse, très poignant qu'on ne pourrait pas rééditer de nos jours sous peine de censure. Dénonciation forte de l'injustice globale et du système inefficace de bout en bout qui attaque les individus par sa violence psychique et physique.

Le film a l'intelligence de ne pas nous montrer trop de protagonistes mais on suit globalement 4-5 personnages qui ont chacun leur rôle précis dans l'intrigue. On remarquera le rôle de John Hurt comparable à celui de Dustin Hoffman dans "Papillon". Casting remarquable aussi de part ses acteurs locaux gage d'authenticité. Brad Davis dans le rôle principal est étonnant et assure de A à Z.

Une descente aux enfers impressionnante d'un jeune américain qui va chialer dans les bras de son papa au début du film et qui termine en pseudo animal desespréré en fin d'intrigue.
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Player (The) - 5/10

Messagepar caducia » Ven 13 Juil 2012, 15:37

The player

Réalisé par Robert Altman
Avec Tim Robbins, Greta Scacchi, Fred Ward
Comédie, Policier, Drame - USA - 2h04 1992

5/10





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Synopsis

Griffin Mill est un responsable de production dans une Major d'Hollywood. Arrogant et cynique, il va en une journée se disculper d'un meurtre qu'il a commis, se débarrasser d'un collègue dangereux pour sa carrière et séduire la femme de sa victime.



Critique

Réalisé par Robert Altman, ce long métrage a pour intrigue un thriller se passant dans le milieu du cinéma hollywoodien. Par le biais du script policier, le cinéaste nous laisse découvrir les coulisses des studios et en faire une critique montrant que c'est un milieu très fermé et montre que les projets originaux qui ne sont pas conformes aux normes des blockbusters sont mis à la décharge assez vite.

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La mise en scène est particulière, plutôt glaciale alors que toute l'action se passe à Los Angeles où le soleil est omniprésent, les personnages évoluent en milieu confiné avec climatisation, luxe, et sont assistés de A à Z, évoluant entre gens privilégiés, hors de la réalité. Ambiance très sombre, voir pénombre avec des visages qui se détachent à peine du décor d'où une tension constante. Une autocritique du système calibré qui sélectionne les scénarios non pas en fonction de leur apport artistique mais en fonction du potentiel nombre d'entrées. (critique qui prend tout son sens avec la fin). Où comment transformer une idée de génie en bouse infame ? Une satyre dans la même veine que "Barton Fink".



Film parmi les requins vaniteux et suffisants d' Hollywood qui sont hors du temps, hors de la vie.
On remarquera le plan séquence d'ouverture vertigineux.

Le film comporte un nombre de références cinématographique impressionnante, idem pour les caméos (une bonne soixantaine). Certes ces apparitions de stars dans tous les coins est bien sympathique mais ça ne sauve pas l'intrigue policière qui tourne autour du producteur interprété par Tim Robbins qui est une sacrée pourriture, belle interprétation avec ce rôle ambigu à l'allure quelconque qui cache une sorte de zombie d' Hollywood sans scrupule.
Hélas, le coté thriller est peu palpitant, avec un rythme très lent pour un résultat assez décevant qui a mal vieilli , peu captivant.
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Auteur: Alegas

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JFK - 9/10

Messagepar caducia » Ven 13 Juil 2012, 21:44

JFK

Réalisé par Oliver Stone
Avec Kevin Costner, Tommy Lee Jones, Laurie Metcalf
Drame, Historique - USA - 3h09 1992

9/10









Synopsis

Le 22 novembre 1963, l'Amérique découvre avec stupeur que le président des Etats-Unis a été assassiné à Dallas. Très vite, un coupable est désigné comme un tireur isolé. La commission Waren appuie la thèse de l'assassin isolé et ferme le dossier. Jim Garrison, le procureur de la Nouvelle Orléans mène son enquête afin de découvrir la vérité. Il découvre très vite des indices qui montrent qu'il y a eu une conspiration, et que cet assassinat a été commandité et organisé par des gens très puissants. Il va tout risquer pour mener à bien son enquête.



Critique

Oliver Stone réalise un film magistral aux allures d’enquête documentaire mené par Jim Garrison (Kevin Costner) persuadé que derrière l'assassinat de JFK se cache une conspiration menée par des gens puissants telles que les organisations secrètes de la CIA et le FBI. Même si on est pas passionné d'Histoire comme moi, le long métrage garde un rythme de croisière qui permet de rester captiver par les avancées de l’enquête du procureur qui devient de plus en plus poussée et intense, prenant une ampleur dingue.

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Long métrage instructif, richement documenté qui a du demander un travail de recherche et d'archives énorme pour que tout ça paraissent fluide et clair aux yeux de l'américain moyen, ce qui n'est pas un projet facile.
Stone arrive donc à mélanger images d'archives en noir et blanc ou en couleurs et ses propres séquences de façon intelligente et intelligible. En revanche, il faut se rappeler que ce n'est que du cinéma et une interprétation de témoignages , une adaptation de faits et nul ne saura réellement le vrai du faux. Ainsi, Stone a inventé certains personnages pour simplifier la compréhension du récit, il ajoute aussi des séquences qui n'ont jamais eu lieu, transformer certains détails etc...donc pour les non-historiens difficile de démêler le vrai du faux, et il faut prendre du recul et penser que ce n'est pas 100% historique mais qu'il y a une part de fiction même si la forme fait très authentique et démonstratif. "trust no one". D'autant que le cinéaste peut très bien faire des fausses images d'archives et manipuler lui même les images et vous faire passer des vessies pour des lanternes.

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Réunissant des acteurs brillants et avec une minutie de reconstitution dans les décors et accessoires, Stone offre une crédibilité visuelle incontestable. Kevin Costner en procureur déterminé et passionné et cette affaire qui tourne à l’obsession au détriment de sa famille , une famille parfaite vivant dans un décor à l'atmosphère d'une maison de poupée. Role en or pour Costner, difficile de croire que c'est presque la même année qu'il nous sort "Robin des bois", ici il bouffe l'écran par son charisme surtout lors du plaidoyer final. Contraste entre les images cosy de l'intimité de l’enquêteur et les images plus trash et fouillies de l’enquête.

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Gary Oldman en Oswald est aussi d'un talent rare, très sobre mystérieux. Tommy Lee Jones et Joe Pesci sont bien, mais j'ai du mal avec leurs moumoutes respectives, très étranges, un des seuls hics du film.

Stone ménage le suspense et nous propose plusieurs pistes pour la conspiration communiste, mafia, CIA, FBI, groupe pro-Castro, mais au final personne ne connaîtra la vérité tant que le secret d'état ne sera pas levé et que les dossiers resteront top secret. JFK prend aussi une tournure politique et internationale immense quand on cherche à connaitre la raison de cette élimination qui apparemment serait la guerre du Vietnam, avec des enjeux économiques importants.
Le film ne peut que démontrer que Lee H. Oswald est un bouc émissaire, éliminé de façon hâtive pour ne pas laisser de traces, et n'est pas qu'un tueur isolé mais le maillon d'un réseau encore mal identifié.



Sur que même si ce film ne livre pas la vérité absolue il permet de secouer les esprits et de réfléchir sur les faits qui nous sont balancés en version officielle qui permet de décortiquer certains faits historiques et de critiquer certaines institutions.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Ven 13 Juil 2012, 23:33

:super: 8)
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Arnaque presque parfaite (Une) - 7,5/10

Messagepar caducia » Sam 14 Juil 2012, 15:49

Une arnaque presque parfaite

Réalisé par Rian Johnson
Avec Adrien Brody, Rachel Weisz, Mark Ruffalo
thriller, drame - USA - 1h49 2009

7.5/10





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Synopsis

Deux frères sont spécialisés dans les arnaques de haut vol. Rien n'est impossible pour eux et les mises en scène sont toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Lorsqu'ils s'attaquent à une riche héritière excentrique, ils ne se doutent pas qu'ils vont avoir à faire à une charmante manipulatrice qui cache bien son jeu.



Critique

Rian Johnson nous plonge dans une intrigue rafraîchissante, une histoire qui est censée être contemporaine mais qui conserve un coté rétro qui donne tout le charme à l'atmosphère du long métrage plein de rêveries, de poésie et de tromperie permanente par ses personnages élégants et décalés façon Wes Anderson.
Pourtant à travers l'enfance des frères Bloom qui montre comment ils sont devenus arnaqueurs presque au berceau on a le mode d'emploi, on sait que les "coups" tordus vont s’enchaîner, et on sera ravis de suivre les aventures de ces frères aux relations complexes qui finissent toujours par se rabibocher.



Mise en scène de belle facture, aux tons pastels , aux paysages sortis d'aquarelle, un voyage continu à travers le globe. Une vraie course poursuite contre l'ennui, sans temps mords avec de nombreux rebondissements où il est difficile de discerner le vrai du faux. Script plutôt intelligent qui fourmille de détails, de références culturelles.
Ambiance plutôt des années 30, costumes et chapeaux très classes, décors plutôt paradisiaques et luxueux, villas immenses et train rétro façon orient express, un petit air de james Bond. Le cinéaste aime nous présenter les étapes de l’arnaque façon "the prestige" avec des astuces visuelles de bon ton.

Personnages atypiques doté d'une grande intelligence et culture, mais qui gardent tous un coté enfantin et fantasque qui leur apporte le gout du risque et de la découverte.
Adrien Brody est l'un des frères Bloom souhaitant se ranger du monde des arnaqueurs, personnage le plus mélancolique sentimental et le plus sérieux qui forme un tandem de choc avec son frère Mark Ruffalo - pourtant aucune ressemblance physique, on a du mal à croire à ce lien de parenté. Ruffalo est un peu en mode surjeu, je rigole tout le temps, dommage. Un duo complémentaire action / réflection.




Rachel Weisz incarne Penelope, personnage très atypique, riche héritière, une sorte d'ermite qui est si seule qu'elle collectionne les hobbies divers et variés : musique, langues, bricolage...Personnage pétillant, naturel, spontanée et séductrice qui vit dans sa bulle. Dommage que le coté sentimental soit assez peu présent et que le cinéaste n'ait pas été au bout des choses. Rachel Weisz nous étonne par sa maladresse au volant,son excentricité, ses gaffes et pimente l'histoire à chaque apparition.

Rian Johnson alterne gags et aventure avec élégance et poésie, joue avec le thème de l'arroseur arrosé mélangeant les styles, les époques, les situations décalées de façon efficace, même si le film reste un peu poussif.
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Créance de sang - 4,5/10

Messagepar caducia » Sam 14 Juil 2012, 20:15

Créance de sang

Réalisé par Clint Eastwood
Avec Clint Eastwood, Jeff Daniels, Wanda De Jesus
thriller USA - 1h49 2002

4.5/10









Synopsis

Terry McCaleb, un profiler légendaire du FBI, traque un tueur en série, retors et obstiné, qui s'amuse à le provoquer en semant sur les lieux de ses crimes des messages codés en lettres de sang. Alors qu'il est sur le point de capturer l'insaisissable Code Killer, le policier s'écroule, victime d'un infarctus. Sauvé de justesse par une greffe du coeur, il entame une longue convalescence, et deux ans après son accident, mène dans le port de San Diego, une paisible vie de retraité.
C'est alors qu'une jeune femme, Graciela Rivers, vient solliciter son aide pour lui demander de retrouver le meurtrier de sa soeur, Gloria, celle à qui appartenait le coeur dont Terry est aujourd'hui pourvu. Pour honorer sa "créance de sang", ce dernier se lance alors dans une enquête ardue, physiquement dangereuse, avec le concours de son ami nonchalant Buddy Noone.



Critique

Un des rares mauvais Eastwood que j'ai pu avoir l'occasion de voir. Thriller qui n'a pas du tout une ambiance noire, pas de suspense, une pseudo amourette peu crédible, un Clint vraiment inoffensif.
C'est un peu le tournant de carrière de Dirty Harry, Clint réalise qu'il a passé l'age pour ces conneries, et nous montre un homme affaibli, beaucoup moins agressif et provocateur que dans ses précédents films. Un homme vieilli,retraité greffé du coeur, assagi qui préfère la réflexion à l'action, on met en avant le coté protecteur et père de famille de l'homme plutôt que celui du flic téméraire.
Le scénario de base est peu intéressant , une enquête façon Columbo, on devine qui est le meurtrier assez vite, le suspense n'est pas ménagé. Les personnages secondaires sont très fades, Eastwood s'entoure d'acteurs de seconde zone : Wanda De Jesus (des experts Miami) peu convainquante, Anjelica Huston en rôle 100% pot de fleur inutile, idem pour Dylan Walsh.
L'intrigue est soporifique au possible, il n'y a presque que des temps morts, sauf à la fin où ça bouge un peu plus.
Des dialogues sans saveur, prévisible banal, mièvre au possible. Rebondissements laborieux, reste le regard glaçant de Clint toujours aussi efficace.
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Dans la chaleur de la nuit - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 15 Juil 2012, 10:23

Dans la chaleur de la nuit

Réalisé par Norman Jewison
Avec Sidney Poitier, Rod Steiger, James Patterson (II)
policier, drame - USA - 1h49 1967

6.5/10










Synopsis

Dans une petite ville du Mississippi, un crime vient d'être commis. L'adjoint du shérif arrête un inconnu assis dans le hall de la gare. Il est directement accusé du meurtre : il est Noir et a beaucoup d'argent sur lui. Après vérification de son identité, il s'avère que cet homme est Virgil Tibbs, un policier, membre de la brigade criminelle de Philadelphie. Il est alors relâché sans un mot d'excuse.
Son supérieur lui ordonne alors de rester à Sparta et de collaborer avec le shérif Gillepsie pour retrouver le meurtrier en question. Tibbs est hostile à cette idée, car il sait que les habitants de la ville se montrent méfiants à son égard. Mais il accepte et commence son enquête.



Critique

Une intrigue policière classique qui cache en fait une dénonciation de la ségrégation aux USA où les tensions entre blancs et noirs sont fortes avec une histoire au sein de l'amérique profonde peu ouverte aux étrangers en général et encore moins aux gens de couleur. Bon équilibre entre polar et messages militants et le face à face entre deux individus totalement opposés au début et qui finissent par s'apprécier en toute fin de long métrage, une belle leçon de vie traitée de face crédible et juste.

Image


Un officier noir Virgil Tibbs (Sidney Poitier) costume cravate,d'allure assez froide, d'un charisme éblouissant, c'est une sorte d'expert balistique, qui arrive à reconstituer le meurtre à partir de quelques indices. Personnage puissant, éduqué issu d'une grande ville en contraste avec les ploucs de flics ventrus des etats du sud au racisme endémique.
Une vraie présence à l'écran, un air grave tout au long du film, et décroche de très rares sourires.
Un bijou d'interprétation quand il doit rester de marbre face aux multiples insultes et allusions raciales et ses relations tendues avec chaque habitant de la bourgade avec lesquels il a des altercations répétées. Partagé entre son envie de fuir ce bourg infâme et sa fierté d’enquêteur.



Le shérif Bill Gillespie (Rod Steiger) est le prototype du péquenot ,du flic de campagne qui a le don de nous énerver, et aime rappeler qu'il est le chef et traite des adjoints comme des moins que rien. Raciste, rustre, bas du front, peu cultivé, dont l'humanisme se laisse deviner et dont le regard envers Virgil va évoluer devant ses prouesses d’enquêteur et cet homme courageux.

Ambiance poisseuse avec une enquête qui n'avance pas très vite, au rythme des Etats du Sud mais avec une tension oppressante omniprésente poisseuse, avec quelques scènes de haute tension redoutables, et multiplie les suspects potentiels. Le bourg ressemble vite à une zone de non droits où les flics ne pensent qu'à se tourner les pouces, se font manipuler par les habitants et arrivent après la bataille.
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Sherlock Holmes - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 15 Juil 2012, 16:10

Sherlock Holmes

Réalisé par Guy Ritchie
Avec Robert Downey Jr., Jude Law, Mark Strong
Action, Aventure - UK, USA, AUS - 2h08 2010

6.5/10









Synopsis

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...
Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...



Critique

J'avais bien aimé lors de sa sortie ciné, mais une re-vision fait baisser sa note car malgré un capital sympathie certain, le film comporte pas mal de défauts dont celui de n'avoir de rapport avec Holmes que de nom, bien loin du célèbre héros d'origine.



Guy Ritchie aux manettes ne signifie pas réalisation avec de la dentelle, c'est loin d’être aussi catastrophique que le second épisode, mais les effets spéciaux sur fond vert sont assez visibles, peu réalistes par cette ambiance pas très sombre générale (contrairement au Londres de "from hell" par exemple, nettement plus réussi). Ritchie use et abuse de plans voyeurs, mouvements de caméras inutiles, ralentis explosifs à la matrix pour mieux décortiquer les mouvements...et encore celà reste sobre par rapport à "jeu d'ombres".
Ritchie transforme l'inspecteur au coté vieillot en individu normal qui a un sens aigu du détail façon "experts", mais qui arrive à trouver plus fort que lui malgré ses entraînements au combat façon Snatch.

Le point fort du film réside dans la complicité Holmes / Watson qui fonctionne. Robert Downey Jr. colle plutôt bien au personnage fantasque de Holmes, aime se ridiculiser, et possède le sens de l'autodérision qui donne une certaine fraîcheur au film. Jude Law s'en tire pas mal aussi en Watson, toujours très sérieux, rigide,pointilleux mais ami fidèle et collé aux basques de Holmes malgré lui. Un coté buddy movie réussi par sa complicité des comédiens. Rachel McAdams est mignonne, pas aidée par ses affreux vêtements mais on a vu de meilleures interprétations dans sa filmo.
Mark Strong incarne le méchant de façon honnête, sans plus.



Le long métrage possède un bon rythme et l’enquête en elle-même est intéressante et tient la route, contrairement à celle de l'épisode II d'un ennui certain. Mise en scène nerveuse, diversité d'action : chamailleries, courses poursuite, bagarres , énigmes et indices à revendre et touches d'humour. BO plutot lourdingue en revanche.
Divertissant, plein d'énergie mais pas génial.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 15 Juil 2012, 16:23

Je comprend toujours pas les élans de générosité envers ce film moche et mal branlé. A part quelques rares joutes verbales sympatoches, tout est à jeter, bad guy en mousse, combats à côté de la plaque (recyclage des bastons de gitan dans Snatch et donc hors de propos ici), intrigue poussive et bordélique. Une belle arnaque. Je n'imagine même pas le niveau de la suite...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Dim 15 Juil 2012, 16:26

moi, j'ai un point de vue biaisé car j'ai assisté à la promo du film donc j'ai un coté nostalgique, et j'aime bien les 2 acteurs mais je comprends qu'on puisse ne pas aimer.
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Blade Trinity - 4/10

Messagepar caducia » Dim 15 Juil 2012, 23:08

Blade: Trinity

Réalisé par David S. Goyer
Avec Wesley Snipes, Kris Kristofferson, Ryan Reynolds
fantastique, action - USA - 1h46 2004

4/10









Synopsis

A l'aide d'une manipulation d'image aussi géniale que machiavélique, les vampires ont réussi à piéger Blade : sur un document vidéo, on le découvre en train de massacrer... un humain. Pour le FBI, Blade devient l'ennemi à capturer.
Pourchassé par les hommes et condamné par les vampires, Blade va devoir se battre sur tous les fronts. Les vampires, qui multiplient les alliances secrètes avec des humains renégats, sont sur le point d'utiliser son propre ADN pour ressusciter celui qui, il y a bien longtemps, fut le premier et le plus puissant d'entre eux.
Entre course contre la montre et les pièges qui se multiplient, l'affrontement est total. Cette fois, Blade aussi va devoir montrer les crocs...



Critique

Clairement l'épisode de trop. Pourtant David S. Goyer est à la fois scénariste et réalisateur et était déjà dans les coulisses des épisodes précédents, et a travaillé sur de nombreux films d'action assez honorables.
Ici, le pari est de faire mieux que celui de Del Toro ce qui est loin d’être gagné, la barre étant placé très haute, mais la magie ne prend pas car elle est totalement absente, c'est à renfort d'une surenchère contraste que Goyer mène sa barque et va droit au naufrage.



Il souhaite donner un coup de jeune au vieux Blade en lui collant deux acolytes "djeuns" branchés qui ont tout pour plaire !!! Jessica Biel en petites tenues est donc la vraie potiche de service. Ryan Reynolds au look improbable est surement le protagoniste le plus énervant, humour envahissant à deux sous en toutes circonstances, ridicule, à se demander s'il est pire dans "Green lantern", "Wolverine" ou dans celui-ci. Blagues vaseuses et graveleuses qui plombent un peu plus le film.




Un souffle de modernité dans cet opus, on souhaite apporter une touche James Bond avec des gadgets Hi-tech présentés à la Q. qu'on nous balance à la gueule : portables, GPS, Ipod, ordis portables...qui sont d'une utilité toute relative. Jeter un ordi portable à la tête d'un vampire est donc inefficace, par contre se battre contre eux avec un ipod, c'est tendance. Un coté bling bling superflu plutôt nuisible au long métrage car mal utilisé : skate , motos, bmx...
Les costumes sont aussi assez laids et ressemblent à des fringues de superhéros, peu stylés moins sombre que dans les épisodes précédents.
Le film manque de noirceur, pourtant la réalisation est assez punchy, et a certaines trouvailles visuelles plaisantes entre 2 scènes de pyrotechnie de bas étage.
La photographie n'est pas conforme au reste de la saga, l'esthétisme est oublié et des effets spéciaux voyants. Pour aller encore plus loin le cinéaste veut qu'on puisse voir en stéreo ou plus, avec un abus de split screens, ralentis, accélérations superflus ou un montage épileptique qui permet de suivre 3 combats en même temps, très incompréhensible mais ça fait djeuns.



Coté méchants, on n'est aussi mal lotis. Des vampires branchés tendance aux lentilles underworldiennes, protagonistes qui parlent plus qu'ils ne se battent. Dans le rayon "nouveautés" on a aussi le petit chien chien vampire qui colle bien avec l'ensemble du film souhaitant aller au délà des préjugés sur dracula.
Le pompon revenant au pauvre Dominic Purcell alias le big boss inexpressif qui fait rire plus qu'autre chose,au look de catcheur avec une voix déformée, des armures à la thor d'un autre temps, sous stéroïdes.

Scénario plutôt mince, peu captivant qui pourtant élimine un personnage fidèle dont tout le monde se fout apparemment.

Niveau séquences d'action, le réalisateur a aussi souhaiter en mettre plein la vue et elles sont pas du tout crédible, du combat qui mélange le plus de styles possible et qui brassent du vent à la walker texas ranger. Snipes est réduit au strict minimum, ne ressemble à rien, n'est plus dans le coup. Un épisode proche de "Buffy contre les vampires", bon pour les ados.
Film fourre tout qui défouraille pour pas grand chose, purement marketing, racole les ados par son humour au ras du gazon. Blade a vendu son âme à Hollywood.
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