[Caducia] Mes critiques en 2012

[caducia]

The Lookout

Réalisé par Scott Frank Avec Joseph Gordon-Levitt, Jeff Daniels, Isla Fisher thriller, drame - USA - 1h45 2007

6/10

Synopsis

Pour le brillant Chris Pratt, la vie était pleine de promesses, jusqu'à ce qu'un accident de voiture le laisse avec des graves séquelles neurologiques. Atteint de pertes de mémoire et luttant au quotidien pour contrôler ses moindres gestes et émotions, sa vie s'effondre et il se résoud finalement à accepter un petit boulot au service d'entretien d'une banque.
Gary, un ancien camarade d'école, va l'aider à reprendre pied. Impressionné par son charisme, Chris devient son ami... et se laisse convaincre de l'aider à cambrioler son propre lieu de travail.
Lorsque le braquage tourne mal, Chris comprend qu'il a été manipulé. Mais face à ce nouveau coup dur, il va cette fois réagir et tenter de retourner la situation à son avantage...

Critique

Film qui se laisse gentillement regarder sans faire d'étincelles qui démarre avec une vision plutôt intimiste de la vie de Chris Pratt (Joseph Gordon-Levitt ) qui est handicapé suite à un lourd accident de voiture à la fois moteur et cérébral et se retrouve avec une mémoire de poisson rouge, et une vie de looser alors que son ancienne vie était plutôt sympa et prometteuse mais brisée par ce drame. Le personnage de Pratt est rapidement touchant avec le sort qui s’acharne contre lui, les gens qui tentent de l'arnaquer à cause de son handicap et dont l'avenir reste assez limité.
Puis, le film tourne tout simplement au film de braquage où les malfrats tentent de le faire chanter et de l'impliquer dans leur délit.

Le scénario est assez original mêlant habilement tension dramatique et action, avec une fin bien sentie sanglante mais de la part du scénariste de "Minority report" ou de "hors d'atteinte" c'est un peu léger. Joseph Gordon-Levitt s'en tire de façon honorable par sa prestation sobre qui aurait pu tourner au surjeu de l'handicapé et le long métrage tourne énormément autour de son personnage, rongé par les remords qui essaye de s'en sortir tant bien que mal, c'est ce héros blessé atypique qui donne de l’intérêt au film. Dommage que le reste du casting ne soit pas à la hauteur et fades. La partie braquage reste trop classique et prévisible mal exploitée. Mise en scène trop passe-partout.

[caducia]

Hesher

Réalisé par Spencer Susser Avec Joseph Gordon-Levitt, Natalie Portman, Rainn Wilson drame - AUS - 1h46 2011

7.5/10

Synopsis

Hesher, la trentaine, est un solitaire. Il n'a que mépris pour le monde extérieur et pour ses semblables. Il a les cheveux longs, la barbe hirsute et des tatouages qu'il s'est fait lui-même. Il se nourrit mal et fume clope sur clope. Il est pyromane et adore faire exploser tout ce qui lui passe sous la main. Il vit dans un van, jusqu'à ce qu'il rencontre TJ, un garçon de 13 ans. TJ voit en cet homme un modèle, jusqu'à ce qu'il devienne source d'ennuis. Le passé tumultueux d'Hesher le rattrape... Mais Nicole, épicière, décide de tout faire pour sortir TJ des griffes d'Hesher.

Critique

Un petit ovni cinématographique que ce long métrage australien qui ne peut que déranger par sa singularité qui mêle le gros délire et les drames familiaux. il ne faut pas trop chercher la crédibilité du script mais se laisser porter par l'histoire sans trop chercher à en comprendre tous les aspects.
Le point fort du film est bien entendu le rôle de Gordon-Levitt qui ne cesse de nous étonner, mais ici il tient un grand rôle avec ce marginal plutôt dérangeant qui se tape l'incruste, débarque au débotté mettre son grain de sel et en gros foutre un bordel monstre dans cette société trop rangée. Hesher, rustre et sans-gêne est unique en son genre, look vraiment fendard surtout coté tatouages au style de dessins d'un môme de 3 ans, hirsute, qui peut passer d'un état de calme apparent avec un tempérament de feu qui met une certaine ambiance au long métrage dans la même veine que Jackass. Des scènes de pétage de plomb magnifiques et vachement crédibles pas comme dans Project X.

Situations incongrues au possible, grossièretés à la chaîne, blagues salaces, répliques décalées corrosives dont on se délecte et on attend avec impatience les prochains délires de Hesher. Personnage anticonformiste en roue libre qu'on aimerait voir plus souvent sur grand écran qui provoque à la fois de l'attirance envers son coté singulier, mais dégoût aussi.
Entre malaise et fascination, le réalisateur aime nous balader entre situations glauque et séquences pus légères.

Le script est difficile à aborder, qui part dans tous les sens, de nombreux thèmes abordés mais surtout sur les relations humaines parents/enfants, le deuil, une petite part de romantisme et de poésie avec l'amourette virtuelle entre le gosse et Nathalie Portman cassée par le dur retour à la réalité.
Hesher n'est pas un exemple à suivre mais permet d’ouvrir les yeux au jeune TJ qui est en pleine déprime suite à la perte de sa mère et cherche en N Portman une mère de substitution. Hesher montre par sa débilité qu'il doit grandir et tourner la page et choisir entre marche ou crève, se lamenter n'est pas la solution.

Film décomplexé borderline, déconcertant qui arrive à nous surprendre en allant de plus en plus loin dans la provocation, un film barré qui nous donne une bouffée d'originalité nécessaire dans le monde du recyclage cinématographique. Un BO assez sympa signé Metallica et Motorhead. Dommage que le passé de Hesher reste mystérieux et que celui-ci ne restera qu'un ami de passage sans histoire perso.

[Dunandan]

Les prédateurs

Réalisé par Tony Scott Avec Catherine Deneuve, David Bowie, Susan Sarandon p horreur - UK - 1h40 1983

7/10

Synopsis

Miriam est une femme-vampire née en Egypte il y a 4000 ans. Elle possède le don de l'immortalité et de la jeunesse. Elle vit,désormais, à New York, avec son compagnon
John depuis 300 ans. John est alors frappé d'un processus accéléré de vieillissement. Afin de tenter de le sauver, Miriam rencontre la séduisante Sarah, docteur spécialiste des
mécanismes du vieillissement, sur laquelle elle jette son dévolue...

Critique

Film culte qui objectivement n'a rien d'extraordinaire du point de vue scénaristique, mais dont les images sont absolument fascinantes de beauté, grace à la réalisation magique Tony Scott qui insuffle différentes atmosphères au long métrage et donner du sang neuf aux vampires et dépoussiérer le genre.
Il suffit de regarder la scène d'ouverture du film pour se rendre compte que c'est un film avant gardiste et osé pour l'époque où Scott alterne des images d'une boite nuit gothique à l'ambiance plutôt hot, un chanteur derrière les barreaux (parallèle avec les expérimentations sur le singe) et des séquences de séduction entre vampires et leurs futures proies, lumières stroboscopique et ambiance froide bleutée de toute beauté. Scène d'ouverture plutôt forte et déstabilisante en contraste avec le reste du film qui est plutôt calme et serein.

De nombreuses scènes ont lieu dans l'appartement new yorkais du couple sophistiqué Blaylock (Bowie/Deneuve) qui est une sorte d'antre avec pas mal d'oeuvre d'art qui sont des souvenirs de leur passé, Miriam ayant plus de 4000 ans et John au moins 300 ans. Cet appartement est loin du loft froid de Manhatan mais ressemble plutôt à un château du 18ème siècle et notre couple de vampire sait s'adapter aux époques selon les situations mais gardent un coté rétro pour leur intérieur : musique classique, lit à baldaquin, statues de marbres et dorures. Une sorte de cocon qui leur fait oublier le monde moderne qui incarne l'hostilité. Ce monde de rêve permet d’accueillir leurs victimes dans un lieu qui inspire le confort et non la crainte.

Scott ne choisit pas de mettre le coté vampire trop en avant, mais c'est plutôt le coté séduction irrésistible et mystérieux qu'il choisit de magnifier, les scènes de morsures sont sanglantes mais restent esthétiques et non violentes cadrant bien avec le reste du film.

Le film repose sur le trio de personnages.
Catherine Deneuve que je n'aime guère ressort avec une réelle aura de ce long métrage, elle use de sa beauté froide pour une vampire au look de marquise intemporelle et qui subjugue chaque visiteur qu'elle accueille dans son antre. C'est une sorte de mante religieuse calculatrice qui n'en a jamais assez, la prédatrice par excellente qui collectionne les amants et victimes et s'en sépare du jour au lendemain sans remords. Son personnage reste très mystérieux, le réalisateur nous livre quelques bribes de son histoire via quelques flash backs furtifs.
Bowie interprète avec brio un vampire qui va se mettre à vieillir du jour au lendemain et va se faire mettre au placard par Miriam. A noter un travail de maquillage de vieillissement assez inouï. Dommage que le personnage de John soit si limité.

Susan Sarandon, hématologue à l'esprit cartésien qui malgré tout va se laisser séduire par Miriam et nous donner des scènes érotiques irrésistibles.
Scott sur l'androgynie, Sarandon a les cheveux courts pas très féminine et Bowie, pas besoin d’explications. On comprend mieux pourquoi Miriam passe d'un amant à l'autre sans se poser de question.

Malgré un scénario ultra light, Scott magnifie chaque plan avec une réalisation avant gardiste mélange de genre : lumière éthérée vaporeuse façon à la "Eyes Wide Shut" sur fond de musique classique délicate de Ravel ou Schubert et envol de rideaux blancs et de colombes à la John Woo pour une harmonie entre les corps.

En contraste, Atmosphère de modernité / prison avec de nombreux symboles distillés : cages, barreaux, ombres des stores...Scott n'hésite pas à insérer de micro séquences de quelques images comme des images subliminales qui sont d'une efficacité redoutables et qui montre les arrières pensées des personnages. Lumières diffuses, ralentis, clairs obscurs, montage plutôt déstabilisant maîtrisé.

Personnages envoûtants, esthétisme parfait, mais histoire pas très étoffée.

[Mark Chopper]

Je vais bien finir par me laisser tenter par l'un des rares Tony Scott que je n'ai pas encore vus...

[caducia]

The Experiment

Réalisé par Paul Scheuring Avec Adrien Brody, Forest Whitaker, Cam Gigandet thriller - USA - 2011

4/10

Synopsis

Pour étudier scientifiquement le comportement humain, un scientifique enferme vingt volontaires dans un univers carcéral. Parmi eux, des "gardiens" et des "prisonniers". Mais la situation se détériore. L'expérience dépasse tout ce qui était prévu.

Critique

Un script plutôt intriguant, un peu dans la même veine de "the killing room" ou encore "La Cabane dans les bois" où les humains sont limités à des cobayes observés par une entreprise mystérieuse qui va étudier le comportement humain, ici on place des individus en milieu carcéral et on y désigne des gardiens et des prisonniers d'après leur profil psychologique.
Malgré un casting intéressant avec 2 têtes d'affiche Adrien Brody, Forest Whitaker qui portent le film sur leurs épaules, l'histoire est assez amenée avec un résultat bancal.

Les cobayes savent que tout est faux de A à Z et ne sont là que par cupidité et ont des profils différents, mais au bout de quelques heures une tension s'installe entre faux gardiens et faux détenus alors qu'elle n'a pas lieu d’être.
Le clash est pas convainquant car arrive vraiment trop rapidement dans le long métrage, on ne voit pas une réelle montée du suspense d'autant que les personnages n'ont pas été vraiment présentés mis à part celui de Brody qu'on sait d'un naturel plutôt sain et pacifiste.
Film basé sur le voyeurisme, c'est un peu quand on regarde Loft story et qu'on assiste aux tensions entre les habitants, certains sont passionnés par celà...??? pour moi ça n'a pas d’intérêt.

Whitaker s'impose comme le leader coté gardien alors que dans la vie réelle c'est plutôt un homme soumis qui vit encore chez sa maman et n'a pas une vie très glorieuse, dans cette fausse prison il est le maître et capable de tout est totalement métamorphosé sans aucune limité, sans pitié ce qui nous donne droit à des scènes de tortures, de viol habituelles dans les films carcéraux. Cette fausse prison est une sorte d' exutoire pour cet être frustré et complexé.
Brody, l'insoumis subit toutes ces tortures, humiliations et pression psychologique et essaye de résister et de ne pas répliquer, mais ça sera vain.

Le film tente à nous montrer que dans de telles conditions d'injustice n'importe qui se transformera en bête sauvage pour sa survie. Une mise en scène pas très recherchée, plate.
Je pense que les amateurs des films de torture Saw, Hostel, I spit on your grave auront leur dose de scènes fortes, même si elles restent relativement soft (pas de sang). Film très voyeur , sadique mais qui manque de crédibilité avec un basculement vers une violence gratuite qui arrive trop vite, et une fin hyper ratée d'un ridicule jamais vu, mais je ne vais pas spoiler. Heureusement que les 2 acteurs principaux apportent des interprétations solides qui permettent de ne pas ranger le film dans la catégorie nanard privilégiant le coté spectacle à celui de la psychologie.

[caducia]

Ordinary Decent Criminal

Réalisé par Thaddeus O'Sullivan Avec Kevin Spacey, Linda Fiorentino, Peter Mullan plus policier Américain, allemand, irlandais 1h32 - 2000

6.5/10

Synopsis

Michael Lynch est un homme affable, moqueur, séduisant et un bon père de famille. C'est aussi un escroc et un maître du cambriolage. Ses actions ne passent pas inaperçues car il défie les autorités dès qu'il le peut, gagnant ainsi les faveurs de la population de Dublin. Il réussit si bien que ce qui, au départ, était une partie de rigolade, se transforme en un jeu plus dangereux. Lynch commence à accorder plus d'importance à son image qu'à l'argent et la police est bien décidée à l'abattre.

Critique

Film de braquage aux allures de comédie assez bien ficelé, qui ressemble un peu aux films de Guy Ritchie avec une bande de copains pseudo malfrats qui se font des coups bas. Film plutôt entraînant basé sur une histoire vraie d'un braqueur Irlandais qui sévissait sous le nez des flics sans jamais se faire prendre. Ici c'est Kevin Spacey qui endosse le rôle de M. Lynch en sorte de Robin de Bois des temps modernes qui monte des coups entre potes et fait tourner en bourrique tous les flics de la ville de façon astucieuse façon "Ocean 11" le bling bling en moins, mais se moque aussi de l'IRA. En général, Spacey m'agace au plus haut point mais ici à part quelques scènes où il en fait des caisses, il reste dans son rôle sans en faire trop.
Le reste de l'équipe de braqueurs amateurs est constitué d'acteurs inconnus mais assez symapthiques, on notera Colin Farrell dans un mini rôle, et Christoph Waltz avec une apparition plutôt fun.

Le film est loin d’être linéaire et nous réserve de nombreuses surprises avec des blagues bon enfant, distrayant, amusant inventif qui montre que derrière les allures détendues de clown de Lynch se cache un cerveau capable de monter des coups impressionnants juste pour l’esbroufe. Le film a donc un certain charme, du culot, un humour certain servi par des dialogues incisifs. Un Bo extra signé Damon Albarn de Blur.
Dommage que certains gags soient un peu gros laissant la crédibilité de l'intrigue de coté, et certains coups sont plutôt prévisibles, néanmoins le film ne se prend pas la tête et reste un pur divertissement.

[Scalp]

Ah tient j'avais pas fait de critique pour celui là quand je l'ai vu l'année dernière, j'avais trouvé ça a chier du début à la fin, un bon petit 2.

[pabelbaba]

Fiorentino elle se paye une filmo bien pourrie quand même!

[Scalp]

En plus d'être moche.

[pabelbaba]

Ca dépend...

[Scalp]

Oue ça dépend de si on a un sac à patate sous la main.

[caducia]

Ah tient j'avais pas fait de critique pour celui là quand je l'ai vu l'année dernière, j'avais trouvé ça a chier du début à la fin, un bon petit 2.

normal, y a un fort coté comique donc pas pour toi , cherche pas.

[zack_]

Le Brody c'est le remake du film allemand (que j'avais adoré au passage)?

[caducia]

Demande à la poussière

Réalisé par Robert Towne Avec Salma Hayek, Colin Farrell, Donald Sutherland p Drame, USA - 1h59 - 2006

3.5/10

Synopsis

Los Angeles a toujours été la ville de tous les rêves. Même dans les années trente, alors que les Etats-Unis sombraient dans la grande Dépression, chacun s'y pressait, venu de tous les horizons, en espérant y saisir une chance de bonheur ou la fortune. Alors que le pays basculait dans la misère, la ville paraissait plus dorée que jamais...
Pour la très belle Camilla Lopez, le seul moyen d'échapper à sa condition est d'épouser un riche américain ; mais sa rencontre avec Arturo Bandini, fils d'immigrants italiens, va tout compliquer. Pour sa part, il rêve de devenir un romancier célèbre et d'épouser une superbe blonde...
Elle, mexicaine, et lui, américain, voient leurs communautés prêtes à s'affronter pendant qu'ils se heurtent, combattant leur époque, la ville et leurs propres limites, à la poursuite de leur destin...

Critique

Film adapté d'un best seller, mais qui manque sérieusement de souffle basé sur l'american dream et l'histoire de deux immigrés rejetés de la société et qui rêvent de la vie banale de n'importe quel citoyen américain.
Long métrage plein de bonnes intentions, mais qui tourne vite à l'eau de rose fadasse sans réelle dynamique, sans envergure et qui se révèle très quelconque.
Malgré son casting intéressant, l'alchimie entre les deux tourtereaux ne prend pas malgré les scènes caliente.
Les deux jeunes gens ont le coup de foudre l'un pour l'autre mais n'osent se l'avouer, le seul coté amusant du film c'est le coté amour vache du début de l'intrigue avec un jeu de la séduction entre le macho italien (Colin Farrell) et la mexicaine sexy (Salma Hayek). Un film qu'on pourra rapprocher de "péché originel" avec A. Jolie et Banderas qui osent se dénuder à l'écran mais pour un film sans intérêt aussi cul-cul que certaines scènes passionnées de "Revenge" ou des feux de l'amour. Donald Sutherland fait quelques apparitions très inutiles. Décors très limités, moches...

Rythme très lent, répétitif, peu crédible malgré ses personnages attendrissants et fiers. Dommage que le film ne tourne qu'autour des deux personnages Farrell / Hayek filmés de façon agréable en lumière tamisée, photographie élégante qui jouent au jeu du chat et la souris.

Digne d'un roman-photo, qui aligne de nombreux clichés avec un script linéaire (étonnant de la part du scénariste de "Chinatown") qui se focalise que sur l'histoire d'amour compliquée et n'arrive pas à mettre en évidence le coté dramatique, et la fin tragique nous laisse indifférent.

[pabelbaba]

Le bouquin est vraiment bien, mais jamais je n'irai voir cette adaptation pour la seule raison que l'histoire est adaptée à un "couple" formé d'un petit mec qui n'a rien de mignon et d'une nana pas vraiment jolie mais qui a un certain charme. Farrel/Hayek, ça ne colle pas des masses...