EDEN LAKE
James Watkins (2008) | 8/10
James Watkins (2008) | 8/10
Pfiou, grosse surprise que ce survival ténébreux qui envoie du bois bien comme il faut. En le lançant, je m'attendais à un énième film du genre, un peu gentillet, surtout qu'en général quand il y a du moutard c'est toujours plus ou moins lisse. Ici il n'en est rien, la bande de gamins est mené d'une main de fer par un gosse qui n'a rien à envier aux plus grands enfoirés de ce genre de film. Présenté dès sa première scène comme un petit branleur exécrable, il se révélera être bien plus que ça, à savoir un cinglé de première qui n'a pas la même conscience que l'humain lambda. Avoir eu l'audace d'écrire un personnage du genre est à saluer, c'est en effet ce qui fait que le film se révèle être très convainquant. Toute la partie survival pure est terriblement nerveuse et mise en scène avec créativité. La photographie est très belle et on sent une vraie recherche dans de nombreux plans, notamment dans les quelques scènes clés, celles qui verront Jenny puiser dans son instinct de survie pour coller une trempe à quelques uns des morveux qui veulent son scalp.
Jenny incarnée avec fougue par une Kelly Reilly surprenante, dans un rôle où on ne l'attend pas forcément. On est loin de la petite bombe des poupées russes, enfin si, son charme est toujours présent, au début du film tout du moins. Mais elle surprend totalement dans toute la seconde partie du film lorsqu'en tant que proie acculée, elle sort les griffes pour essayer de s'en sortir.
Non, vraiment une jolie surprise cet Eden Lake, surtout quand on le lance sans en attendre grand chose. C'est juste dommage que le début du film soit un peu poussif et que le rôle du mari ne soit pas un peu plus badass. On regrettera aussi que la chasse soit si vite interrompue, alors même que Jenny commençait à se changer en guerrière badass qui n'a plus rien à perdre. Exit également les quelques leçons de morale sur l'éducation que le réalisateur vient marteler avec le père de la jeune ordure à l'origine des hostilités. M'enfin, je n'ai pas envie de bouder mon plaisir, j'ai vraiment apprécié le film, et ils sont rares dans le genre à être bien torchés et couillus dans leur traitement. Le final en est l'illustration même, complètement WTF et immoral. Je surnote et j'assume.
Jenny incarnée avec fougue par une Kelly Reilly surprenante, dans un rôle où on ne l'attend pas forcément. On est loin de la petite bombe des poupées russes, enfin si, son charme est toujours présent, au début du film tout du moins. Mais elle surprend totalement dans toute la seconde partie du film lorsqu'en tant que proie acculée, elle sort les griffes pour essayer de s'en sortir.
Non, vraiment une jolie surprise cet Eden Lake, surtout quand on le lance sans en attendre grand chose. C'est juste dommage que le début du film soit un peu poussif et que le rôle du mari ne soit pas un peu plus badass. On regrettera aussi que la chasse soit si vite interrompue, alors même que Jenny commençait à se changer en guerrière badass qui n'a plus rien à perdre. Exit également les quelques leçons de morale sur l'éducation que le réalisateur vient marteler avec le père de la jeune ordure à l'origine des hostilités. M'enfin, je n'ai pas envie de bouder mon plaisir, j'ai vraiment apprécié le film, et ils sont rares dans le genre à être bien torchés et couillus dans leur traitement. Le final en est l'illustration même, complètement WTF et immoral. Je surnote et j'assume.