[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Sam 30 Juin 2012, 13:22

Je vénère l'acteur, j'avais lu quelques bouquins sur lui quand j'ai découvert le film avec l'attribution de son oscar d'honneur j'ai une larme qui a coulé! Un chef d'oeuvre :super:
Faudra que je le revois et que je pose ma critique
zack_
 

Ondine - 7/10

Messagepar caducia » Lun 02 Juil 2012, 11:19

Ondine

Réalisé par Neil Jordan
Avec Colin Farrell, Tony Curran, Stephen Rea
Drame / Fantastique - USA/Irlande - 1h51 2010

7/10









Synopsis

Syracuse, un pêcheur irlandais, découvre un jour dans son filet une femme prénommée Ondine, dont il est persuadé qu'il s'agit d'une sirène. Au fur et à mesure qu'Ondine s'intègre dans la communauté, plusieurs théories émergent quant à sa nature, tandis que Syracuse commence à tomber amoureux d'elle...



Critique

Film assez "spécial" car hors du commun, car il commence par une histoire bien mystérieuse, très poétique assez bien menée et enfin Neil Jordan choisit de casser ce doux rêve et de nous laisser face à la dure réalité.
Le réalisateur souhaite mettre en avant son pays l'irlande, froide et salée, venteuse et c'est réussi avec des plans magnifiques assez simples, de couleurs bleues et grises mettant en avant la nature et le milieu des pêcheurs à travers de portraits de gens simples et à problèmes dont l'arrivée de cette jeune femme mystérieuse va perturber le quotidien.

Image


Le long métrage tourne autour de quelques personnages essentiels permettant une lecture narrative assez claire et servi par un joli casting. Colin Farrell au look proche du clochard marginal qui lui siert si bien nous livre une belle interprétation convainquante. La jeune inconnue Ondine est interprété par Alicja Bachleda-Curus , actrice polonaise inconnue au physique très agréable, prestation correcte. Alison Barry endosse le rôle de la fille de C. Farrell et est une jeune fille prometteuse d'une forte sensibilité, et son personnage de jeune fille mourante qui s'évade grâce aux contes et légendes est bien trouvé . Stephen Rea a un petit rôle de prêtre bien agréable à revoir même si peu présent à l'écran. Une empathie instantanée pour tous ces personnages, scénario maîtrisé.



Le scénario est donc en 2 parties avec un début qui laisse place à l'imaginaire, le mystère qui est très agréable, et vers les 2/3 du film celui-ci bascule et casse le mystère et doit surement diviser le public, une déception pour moi avec ce changement de ton. Ambiance mélancolique, une jolie relation père-fille attendrissante, et une histoire d'amour entre le pécheur solitaire malchanceux rêveur et cette sirène qui incarne un tournant dans sa vie comme un signe du destin de cette pêche miraculeuse.
Un peu de poésie dans ce monde de brute pour un résultat pas extraordinaire mais globalement réussi aux airs de conte fantastique.
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Blade - 7,5/10

Messagepar caducia » Mer 04 Juil 2012, 12:29

Blade

Réalisé par Stephen Norrington
Avec Wesley Snipes, Stephen Dorff, Kris Kristofferson
Fantastique - USA - 1h55 1998

7.5/10










Synopsis

Mi-homme mi-vampire, possédant toutes les qualités des goules et aucune de leur faiblesse, capable de vivre en plein jour, Blade traque sans pitié les suceurs de sang. Aidé de Whistler, son mentor et armurier, il est le cauchemar de la Nation Secrète des Vampires, dont les membres infiltrent toutes les couches de la société. L'un d'eux, Deacon Frost, avide de pouvoir, souhaite asservir le monde et la race humaine en invoquant le Dieu du sang. Un seul homme peut se mettre en travers de son chemin : Blade...



Critique

Film globalement bien fichu qui mélange action, fantastique de façon assez équilibrée mais il faut quand même oublier son cerveau au vestiaire et apprécier le spectacle.
Le scénario est assez original et donne un petit coup de neuf aux films de vampires avec un vent de modernité certain, dans un style précurseur repris un peu par la saga Underworld pour ce qui est du look cuir latex et ambiance urbaine.

Dommage que niveau casting le niveau n'est pas très élevé. Wesley Snipes tout en muscles, et 2 de tension dégage pas mal mais son niveau de jeu est proche du zéro avec un personnage peu approfondi, robotique impassible et qui manque de profondeur. Stephen Dorff en méchant n'est pas ultra crédible mais on a vu pire. L'actrice jouant l'hématologue est plutôt transparente. Seul Kris Kristofferson en Whistler campe un personnage un peu plus charismatique que la troupe de jeunes vampires branchés.

Image


Le film a assez mal vieilli visuellement, ce sont surtout les effets spéciaux qui pêchent et qui donnent un coup de vieux à l'ensemble du film. Dans mes souvenirs, j'avais une impression de film de haute qualité mais on se rend compte que le long métrage comporte pas mal de défauts : les scènes de baston font parfois pitié, si on retire la musique elles n'ont l'air de pas grand chose. Ensuite, les vampires qui explosent en marre de sang font donc pas très réel et en plus Blade s'en sort toujours sans aucune éclaboussure, donc le travail de retouches d'images est un peu trop visible. Normal c'est le mec ayant bossé sur les FXs de Alien III. Quelques invraisemblances ou faute de goûts sont parsemées et font du film d'ouverture de la saga un épisode en demi teinte. (par exemple, l'hématologue qui voit son ami se faire attaquer et dévorer sous ses yeux qui me bronche pas.)

Image


Néanmoins la réalisation est très agréable assez fluide, avec un montage pêchu et un rythme soutenu souligné par une BO qui donne de l'énergie aux images façon clip. Mais, l'ambiance n'est pas aussi sombre qu'on aurait aimé et celà aurait permis de masquer les effets spéciaux approximatifs. Les dialogues ne misent pas sur l'humour, mais c'est du 1er degré assez mal écrit et basique.



Un film qui envoie niveau action, mais à y regarder de plus près on peut trouver quelques détails visuels et invraisemblances qui font baisser la qualité du film. Le jeu des acteurs est assez limité de même pour les effets spéciaux qui ne font pas dans la finesse et misent sur la surenchère d'hémoglobine et une ambiance qui manque de noirceur.
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Blade 2 - 8,5/10

Messagepar caducia » Mer 04 Juil 2012, 20:49

Blade II

Réalisé par Guillermo del Toro
Avec Wesley Snipes, Kris Kristofferson, Ron Perlman plus
Fantastique - USA - 1h55 2002

8.5/10




Image






Synopsis

Blade, un être mi-homme mi-vampire, s'est juré d'exterminer jusqu'au dernier ces créatures assoiffées de sang qui ont tué sa mère et l'ont contaminé. Epaulé par Whistler, son mentor, il est bientôt rejoint par Scud, un informaticien fidèle à sa cause depuis que Blade l'a sauvé des crocs des vampires. Face à eux, un groupe de vampires d'élite connu sous le nom de Bloodpack. Dirigée par la jeune Nyssa, une experte en arts martiaux, cette équipe s'entraîne dans un seul but : tuer Blade.
Mais les priorités changent. Une nouvelle menace vient de faire son apparition sous les traits de Jared Nomak. Ce dernier est l'hôte d'un virus hautement contagieux et mortel pour l'homme et les vampires. Les deux races vont devoir unir leurs forces pour éliminer Jarek et les Reapers, une nouvelle espèce de créatures qu'il a engendrée.



Critique

Surement le meilleur épisode de la trilogie, qui relève le niveau du 1er opus même s'il n'était déjà pas mal du tout. Guillermo del Toro reprend les rennes du projet et ça se voit car c'est une belle claque visuelle, Del Toro ajoute un travail des lumières extraordinaires permettant de donner le coté sombre qui manquait un peu dans le 1.

ImageImage


Niveau casting, c'est aussi nettement plus intéressant, on y retrouve le duo Blade / Whistler campés par les mêmes acteurs (W. Snipes / Kris Kristofferson) qui ont une complicité plus affirmée que dans l'épisode précédent et Blade est un peu moins coincé et Snipes est beaucoup plus convainquant dans les phases de combats grace à une mise en scène bien fluides avec des plans séquences et travellings de folie, qui nous plongent au coeur de l'action tout en gardant une visibilité des corps à corps. Ron Perlman est aussi un des points forts du film ajoute une touche de charisme et d'humour, un personnage qui ressemble à celui de alien IV. Des acteurs un peu plus pointus que dans le 1 qui permettent de donner un peu plus de profondeur au récit, même si le scénario est basique, Guillermo le transforme en or. A noter la présence de Luke Goss en méchant vampire mélangé à un predator, qu'on retrouvera par la suite aux cotés de Del Toro dans Hellboy II, tout comme Perlman.

Image


Les effets spéciaux ont beaucoup évolués depuis 1998 - sortie du 1er épisode, et ceux-ci sont assez peu visibles et se fondent aux images notamment grâce à l'ambiance plus sombre crée par le réalisateur, et donc ils sont bonne facture et bien utilisés dans l'ensemble avec moins d'hémoglobine mochedingue mais des explosions de corps façon ghostrider ou Terminator II, c'est à dire en cendres avec un bel effet d'incandescence qui contrastent bien avec le cadre foncé. Une mise en scène maîtrisée qui met en valeur une histoire assez quelconque avec des changements d'ambiance, horrifique, glauque, malsaine, gansta ou romantique selon les décors high tech, industriels ou crados.
Grace aux effets spéciaux qui fonctionnent, aux plans de caméras décomplexés du cinéaste les combats prennent de l'ampleur alors que ceux du 1 pouvaient prêter à sourire par moments, ici ils sont parfaitement orchestrés et d'une grande beauté visuelle et assez variés façon matrix ,arts martiaux avec ou sans arme, gunfights, combat de rue, boxe ou catch selon les adversaires...métissage esthétique qui étonnamment reste cohérent par une maestria technique.

ImageImage


Film 100% adrénaline et testostérone avec un script à rebondissements, des dialogues pas très inspirés mais un peu plus que dans le 1 grâce au coté humoristique, mais le génie Del Toro assure le spectacle en jouant sur les profondeurs de champ, la fluidité des images et leur esthétisme soutenu, un film précurseur qui ressemble à matrix, the descent de part ses monstres, ghost rider, underworld, daybreakers, hellboy II, mimic.
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Lost Identity - 1/10

Messagepar caducia » Mer 04 Juil 2012, 21:56

Lost Identity

Réalisé par Michael Greenspan
Avec Adrien Brody, Caroline Dhavernas, Ryan Robbins
thriller - USA /canada - 1h31 2011

1/10










Synopsis

Un homme se réveille dans une voiture accidentée, bloqué dans un ravin, jambes coincées sans souvenir de l'accident ni de son identité. Ses seuls compagnons sont une radio qui passe un flash info à propos d'un violent braquage de banque qui a mal tourné et un cadavre à l'arrière du véhicule, dont la mallette qu'il tient l'identifie comme l'un des auteurs du braquage. Rapidement, il doit répondre à ses besoins vitaux et tenter de survivre dans un environnement sauvage où il se retrouve seul.



Critique

Ce film est un vrai naufrage ambulant, dans le genre survival où il ne se passe rien et où on attend qu'il se passe enfin quelque chose en vain. A coté, on peut dire que "127 heures" était un film d'action.
Adrien Brody campe le rôle principal, cet acteur peut faire des miracles (Detachment , the jacket) et cachetonner (Predators) donc on ne sait pas trop si Adrien va assurer et transformer ce script en or, mais hélas celà reste vraiment très répétitif, je rampe dans la boue, je vois qu'il n'y a rien aux alentours, je continue mon chemin. Presque aucun dialogue bien entendu, d'une grande lenteur et monotonie avec un Adrien qui essaye de nous convaincre mais qui se débat dans le vide sidéral et va rencontrer tous les clichés de bestioles des bois : ours, puma...la dimension psychologique est aussi assez limitée, et le twist final bien ridicule aussi. Dans la même veine que "Buried" mais en plein air.
Interminable et inutile.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Mer 04 Juil 2012, 22:16

Tu peux t'arrêter au second, pour Blade :wink:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mer 04 Juil 2012, 22:20

je sais mais je suis maso, je vais me faire le 3 bientot. :mrgreen:
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Red State - 4,5/10

Messagepar caducia » Jeu 05 Juil 2012, 10:51

Red State

Réalisé par Kevin Smith
Avec John Goodman, Michael Angarano, Melissa Leo
Epouvante-horreur, Thriller - USA - 1h28 2011

4.5/10









Synopsis

Trois adolescents vivant dans le Midwest américain répondent sur Internet à une annonce promettant des relations sexuelles. Ils sont loin de se douter qu'ils vont tomber entre les mains d'une secte d’extrémistes religieux aux intentions macabres.



Critique

Film de série B qui n'apporte rien au genre, et recycle des clichés avec une petite touche de modernité quand au scénario et sa réalisation.
Un film qui cède à la facilité de la violence, du voyeurisme en mettant en scène une sorte de secte menée par un gourou très bavard ultra catholique qu'on a déjà pu voir par ailleurs, sans ajouter aucune idée nouvelle au genre. Un scénario de bas étage d'une simplicité extrême, très linéaire, des personnages qu'on aperçoit à peine dont on a pas le temps de s'attacher, dont on ne connait rien ou presque. Casting assez moyen, John Goodman assure un minimum et a le rôle le plus complexe du film si on peut parler de complexité, ensuite on retrouve le jeune Kyle Gallner qui enchaîne lui aussi les films à tendance horrifique.
Un film qui a assez peu de saveur, on ne s'ennuie pas car il est assez court et ça mitraille pas mal, mais ça ne révolutionne pas le genre. Le cinéaste nous livre une bonne réalisation assez énergique et lisible mais les pseudo messages sur la justice et le système pourri ne passent pas. Film plutôt bâclé de mauvaise facture.
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Vorace - 7,5/10

Messagepar caducia » Jeu 05 Juil 2012, 16:17

Vorace

Réalisé par Antonia Bird
Avec Guy Pearce, Robert Carlyle, Jeffrey Jones
Epouvante-horreur, Western - USA - 1h41 1999

7.5/10





Image




Synopsis

Au cours du violent conflit qui opposa les Etats-Unis au Mexique, une sanglante méprise fit un héros du capitaine John Boyd, homme pusillanime et lâche. Son supérieur hiérarchique n'est pas dupe et l'envoie aux confins enneigés et sauvages du pays, dans une compagnie constituée de singuliers personnages: le commandant Hart, le docteur Knox, Cleaves, le cuistot et Georges, un éclaireur indien. John Boyd est entraîné dans une enquête par l'étrange Colqhoun, qui déclare que ses compagnons de voyage ont été victimes d'un militaire cannibale rendu fou par le froid et la faim.



Critique

Très étonnant de voir qu'un tel film violent et corrosif a été réalisé par une femme, avec un travail de qualité qui met en valeur à la fois les protagonistes mais aussi le coté sauvage des décors qui font échos à leur destinée tragique. Traiter de cannibalisme de façon aussi intelligente, mais de façon crue n'est pas donnée à tout le monde. Mais la cinéaste montre comment des hommes les plus civilisés et droits se transforment en bêtes face à des conditions extrêmes.



Le film au contexte historique est dynamique, la mise en scène carrée basée sur un scénario plutôt réussi avec deux twists bien amenés et un suspens bien géré.
Casting remarquable. Guy Pearce interprète un personnage borderline, qui est montré comme un lâche en début de récit mais qui va évoluer de façon non linéaire, passant de végétarien à pseudo-cannibale, et est complexe difficile à cerner jusqu'à la fin. Un soldat "normal" imparfait qui peut ressembler à celui de Costner dans "Danse avec les loups" sauf que lui avait pas mal de ravitaillement.
Robert Carlyle est pour moi celui qui livre la plus belle performance avec ce rôle à la double personnalité digne d'un Hannibal Lecter qui passe d'un être très courtois et civilisé à une bête féroce sans pitié.


A noter la présence de Jeremy Davies (Rescue Dawn, Lost..) et David Arquette qui sont plus anecdotiques qu'autre chose.
Ce sont les deux premiers acteurs qui vont tenir leur film sur les épaules avec ces 2 personnages en quête d'identité et d'élévation de leurs âmes à travers la légende indienne du Wendigo. Les deux acteurs ont un charisme équivalent et restent mystérieux ce qui donne beaucoup d’intérêt à l'histoire en attendant de savoir lequel va prendre le dessus. Confrontation de deux soldats que tout opposent tentés par l'appart du sang.

Le film bien ficelé nous offre une montée en puissance du suspense, le contraste entre la beauté de la nature (montagnes eneigées, forets) et cruauté humaine façon "Duellistes". La réalisatrice choque, ose montrer du sang en gros plan avec de l'hémoglobine noircie et non pas fake rouge fluo, attention aux âmes sensibles. Barbaque en gros plans, des bouts de cadavres à droite, à gauche rien ne est épargné, de quoi devenir végétarien.

Image


Réalisation maîtrisée et déstabilisante par sa BO qui change le ton des scènes de façon soudaine en décalage avec les images, une BO signée Damon Albarn de Blur, of course !
Histoire captivante qui cherche à créer un certain malaise face à des images ragoutantes, des personnages inquiétants dont on cherche à connaitre pourquoi ils basculent du coté sombre de la force.
Film déroutant et quelque peu sanguignolant qui vaut le détour.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Jeu 05 Juil 2012, 19:00

Je me sens un peu seul sur Red State, même si je pense que mon poto va le revoir à la hausse à la seconde vision.
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 06 Juil 2012, 20:15

T'es pas du tout tout seul!
Moi c'est du 7/10, l'un de mes films préférés de l'année!
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 06 Juil 2012, 22:14

ouai ma review a l'epoque juste apres la vision j'etait un peu mitiger surtout a cause du long passage mou avec le sermon , mais avec le temp , le film viellit bien grasse a sont ton et tout le passage du siege et la real et pis le message et ce final , en effet , un film que je reverrai avec plaisir et surrment a la hausse ( mais je previent , c est vrai qu il faut perceverer apres les 30 premiere minute pas genial )
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Ven 06 Juil 2012, 22:31

c'est vrai que niveau action c'est bien fichu, mais le reste est trop caricatural et déjà vu, dommage.
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Ed Wood - 9/10

Messagepar caducia » Ven 06 Juil 2012, 23:53

Ed Wood

Réalisé par Tim Burton
Avec Johnny Depp, Martin Landau, Sarah Jessica Parker
Comédie dramatique, Fantastique, Biopic - USA - 2h06 1995

9/10









Synopsis

Evocation de la vie d'Ed Wood, réalisateur considéré de son vivant comme le plus mauvais de tous les temps, aujourd'hui adulé et venéré par des milliers d'amateurs de bizarre et de fantastique à travers le monde.



Critique

Film excellent, surement un des meilleurs de Burton avec cet hommage au cinéma de genre, aux réalisateurs tocards et fauchés qui mettent la meilleure volonté du monde a faire un film pour un résultat merdique (sauf que la plupart du temps Burton a de gros moyens de nos jours et arrivent à sortir des bouses).



Burton fait le film quasi parfait, une alchimie d'ambiance rétro, casting parfait, mélange d'humour, ridicule, poésie et de moments émouvants rendant ce cher Edward Davis Wood Junior très attachant dans ses déboires de production, passionné par les films de monstres, pseudo SF. Hommage aux films de série Z et aux mythes classiques du cinéma. On verra défiler tous les accessoires des films d'horreur et SF : tombes,cimetières, zombies, soucoupes volantes en plastique, pieuvre géante, squelettes, cercueils, corbillards de pacotille pour notre plus grand bonheur. Tournage qui ressemble à celui des gosses dans "super 8 " niveau moyens techniques.

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Ambiance onirique en noir et blanc unique donne un contraste splendide, Burton nous plonge dans les coulisses des tournages des films en carton avec des pseudo acteurs castés plutôt pour leur physique peu ordinaire et leur coût financier limité que leur interprétation. Les moyens ultra limités de tournage nous mène à des scènes ridicules à souhait où le système D prime, et la passion et l'imagination font le reste. Ed Wood est presque prêt à tout pour vivre de sa passion, mentir, se convertir, se travestir, embobiner n'importe quel gogo friqué et a toujours réponse à tous ses détracteurs, avec un J.Depp qui a le sourire " de circonstance" niais de la Chocolaterie du début à la fin. Une interprétation excellente avec ce réalisateur caricatural loufoque optimiste habité par son art qui fait du playback en tournant les scènes en même temps que jouent ses acteurs.
Le film se pose la question : Génie en avance sur son temps ou ringard ?



Burton montre aussi le coté enfantin de Ed Wood qui fait écho au notre qui avons tous flippé devant des films d'horreur de mauvaise facture avec des monstres peu crédibles mais qui nous ont hanté pendant quelques nuits ou plus. Un genre qui déclenche des étincelles dans les yeux de certains et font pousser des hurlements à d'autres.

Martin Landau interprète Bela Lugosi en pleine décrépitude qui reste néanmoins tout aussi passionné que Wood par son art et est en quelque sort le miroir du futur du réalisateur.
Personnage très touchant qui permet de creuser un peu plus derrière le Wood de façade, pudique qui arrive à se livrer un peu plus face à cette légende du cinéma qu'à un quidam. Landau est extraordinaire, méconnaissable, personnage talentueux mais maudit tout comme Wood, qui malgré sa passion sera voué aux échecs successifs et aux illusions du rêve américain. Un vieil homme fragile affaibli qui essaye de nous faire peur derrière un maquillage et une cape, personnage touchant au possible qui voit s'envoler une page du cinéma avec lui dans sa tombe.



Ed Wood reste fasciné par cet acteur dont le talent est très diminué et a une fausse vision de ses prouesses d'acteur, on ressent une vénération pour le personnage qu'il tente d'imiter et il scrute le moindre de ses mouvements.
Les scènes où apparaissent Lugosi - star déchue, habité et rongé par le cinéma, apportent à la fois une touche mélancolique et dramatique mais il est aussi tourné au ridicule dans certaines séquences avec un humour gothique assez plaisant. Le passage avec la pieuvre est extra, Landau arrive à donner vie à ce truc en plastique avec 3 fois rien.
On sent une métamorphose de Lugosi dès le 1er clap qui redevient Dracula le temps d'une scène et dégage une aura formidable.

Le film nous offre aussi une galerie de personnages plutôt décalés, déjantés, Ed Wood recherchant des acteurs aux allures de freaks qui collent bien à ses rôles : champion de catch obèse, chiropracteur reconverti...pas mal d'acteurs peu reconnus et quelques plus bankables :Bill Murray, Sarah Jessica Parker, Patricia Arquette, Vincent D'Onofrio.

Ambiance envoûtante dans les coulisses du bricolage hollywoodien en marge du système avec une inventivité extrême qui ne peut s'attirer que la sympathie du spectateur. Le film nous prend par la main, nous faisant passer par des moments de rire intense à des moments plus intimes tristes pour mieux rebondir et nous livrer un hommage réussi au cinéma kitch des années 50.
Un générique qui continue sur une note humoristique donnant tour à tour l'évolution des différents personnages , qui ont tous fini comme de vrais loosers, une note plutôt pathétique conforme au ton général du film.
Film qui a le mérite de nous faire voyager dans le temps avec un bel hommage à un genre cinématographique particulier.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 07 Juil 2012, 01:30

:super:

Probablement l'un de ses meilleurs films, puis j'adore l'introduction, un grand moment de cinéma.
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