CASINO
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Martin Scorsese (1995) | 10/10
Masterpiece de Martin Scorsese qui signe ici le film parfait, ample et majestueux, d'une maîtrise totale et portée par des acteurs au firmament.
Après l'échec de son film précédent, Scorsese se redonne les moyens de la réussite : il réunit son équipe des Affranchis, Nicholas Pileggi sur un scénario de mafia, et De Niro et Pesci comme personnages principaux, peut-être le rôle de leur vie, qui trouvent en une Sharon Stone magnifique une alter ego féminine parfaite. Ces 3 là incarnent 3 lions féroces projetés dans une jungle 70s de Las Vegas avec chacun 3 caractères : la majesté pour le 1er, la sauvagerie pour le 2e et la séduction pour la 3e. Scorsese racontent ces 3 destins intimes et dramatiques, entremêlés pour le meilleur et pour le pire dans un schéma d'ascension et de chute; une recette classique certes, mais tellement efficace. Casino est une fresque grandiose de 3h, épopée flamboyante et symbolique, érigée par un orfèvre au sommet de son art qui réussit le croisement des genres : mafia donc, western par moment, documentaire au début (pour coller au plus prés de cette histoire vraie), tragédie, mais aussi radioscopie d'une époque et d'une nature humaine animale et ambigüe. La relative simplicité du récit est donc rehaussée par ce cocktail de styles et surtout est sublimée par la caméra de Scorsese qui enchaîne les scènes d'une beauté hallucinante avec des effets de travellings, de plans séquences et de ralentis. Surtout Scorsese prend son temps, étire ses scènes et magnifie ces décors de lumière, théâtre de fascination.
Grâce à cette perfection à tous les niveaux et à chaque instant, ce film brillant sur la trahison, les jeux de pouvoir et d'amour est un classique immédiat, qui se regarde les yeux écarquillés, le cerveau en ébullition et l' émotion au fond de la gorge. Chef d’œuvre.
Après l'échec de son film précédent, Scorsese se redonne les moyens de la réussite : il réunit son équipe des Affranchis, Nicholas Pileggi sur un scénario de mafia, et De Niro et Pesci comme personnages principaux, peut-être le rôle de leur vie, qui trouvent en une Sharon Stone magnifique une alter ego féminine parfaite. Ces 3 là incarnent 3 lions féroces projetés dans une jungle 70s de Las Vegas avec chacun 3 caractères : la majesté pour le 1er, la sauvagerie pour le 2e et la séduction pour la 3e. Scorsese racontent ces 3 destins intimes et dramatiques, entremêlés pour le meilleur et pour le pire dans un schéma d'ascension et de chute; une recette classique certes, mais tellement efficace. Casino est une fresque grandiose de 3h, épopée flamboyante et symbolique, érigée par un orfèvre au sommet de son art qui réussit le croisement des genres : mafia donc, western par moment, documentaire au début (pour coller au plus prés de cette histoire vraie), tragédie, mais aussi radioscopie d'une époque et d'une nature humaine animale et ambigüe. La relative simplicité du récit est donc rehaussée par ce cocktail de styles et surtout est sublimée par la caméra de Scorsese qui enchaîne les scènes d'une beauté hallucinante avec des effets de travellings, de plans séquences et de ralentis. Surtout Scorsese prend son temps, étire ses scènes et magnifie ces décors de lumière, théâtre de fascination.
Grâce à cette perfection à tous les niveaux et à chaque instant, ce film brillant sur la trahison, les jeux de pouvoir et d'amour est un classique immédiat, qui se regarde les yeux écarquillés, le cerveau en ébullition et l' émotion au fond de la gorge. Chef d’œuvre.