[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Logan]

[Jed Trigado]

J'approuve ton avis sur New York Ripper, l'un des derniers bons giallis et une belle réussite de Fulci.

[Pathfinder]

[padri18]

Un cri dans l'océan 6/10

Ca a du bon de prendre de la bouteille, ça permet de réévaluer de bons petits plaisirs coupables restés en souffrance.

Juin 1998, la fête du cinéma bat son plein et je décide de forcer la main à un groupe de potes pour aller découvrir un certain « Cri dans l’océan ». 100 minutes plus tard, mes nouveaux ennemis me faisait découvrir le remake de la passion du Christ en version plus hardcore. Depuis l’infâme Super Mario Bros, je n’avais pas connu un aussi gros lynchage. Mais il faut quand même reconnaitre qu’à 22ans, tu en tiens encore une sacrée couche et que le second degré est un concept très vague.

Finalement 14 ans plus tard, un Cri dans l’océan se revoit plus que correctement. Jusque là cantonné à des productions pour toute la famille, Stephen Sommers fait preuve d’un solide savoir faire proposant un vrai film de monstres dans les règles de l'art. Le budget est confortable permettant d’accrocher un bon casting, un bon compositeur et un technicien chevronné. Les billets verts sont donc dépensés à bon escient. Le décor du bateau est labyrinthique comme il faut, les gunfights sont loin d’être cheap et le final offre une explosion dans la plus pure tradition. Le réalisateur nous fait doublement plaisir en intégrant dans son histoire le bon petit commando ou l’on retrouve toutes les grandes figures imposés du barbouze badass (mention spéciale à T-ray le sosie officiel de Coli Farrell !). Jason Flemming, Djimon Honsou (le coup de la hache !) Cliff Curtis et Wes Studi, gueule de salopard devant l’éternel (d’ailleurs même dans la tombe, son personnage sera un enculé) composent un casting très correct. Puis le trio principal a presque fière allure avec Treat Williams, l’éternel sous exploité, la très sexy Famke Jansen et un sidekick pas trop relou (le coup de la fille d’Ipanema me fait toujours autant marrer). Coté spectacle, Sommers envoie bien la marchandise, rentrant très vite dans le vif du sujet et au terme d’une exposition efficacement torchée. Après, ca défouraille dans les sens et il ne faudra pas attendre cent ans pour découvrir la nouvelle création horrifique de Rob Bottin. A ce sujet, les SFX sont à clouer au pilori. Déjà dépassés en leurs temps, ils ne ressemblent plus qu’à une bouillie régurgitée de pixels. Malgré cela, l'action est bien gérée et il faut quand même reconnaitre que pour du PG-13, Deep Rising est loin d’être avare en tripailles à l’image du garde manger et surtout du mec régurgité.

Globalement, le film de Sommers ne vole pas bien haut mais dans son créneau il est un produit tout à fait recommandable se positionnant comme l’une des meilleures réussites du réalisateur, la moins assourdissante et assurément la plus fun. Offrant de l’action, du sang, du monstre et de l’explosion, un Cri dans l’océan a de quoi combler l’amateur de produit décérébré ou de séances revigorantes que je suis.

[Killbush]

Bah tout pareil, de toute façon j'aime bien Sommers en général, il est bon dans le divertissement reposant pour l'esprit (sauf sa grosse merde de Retour de la Momie)

[zack_]

Pareil, et même le retour de la Momie j'apprécie

[Heatmann]

Bah tout pareil, de toute façon j'aime bien Sommers en général, il est bon dans le divertissement reposant pour l'esprit (sauf sa grosse merde de Retour de la Momie)

tout comme mon copain killbush et comme souvent pathfinder , Deep rising c est bien , je le remonterai meme un peu en note tient , ca viellit merveilleusement bien , c est badass , et le meilleur sommers , j aime bien sa momy 1 et meme van helsing qui est super beau ( castlevania powa ) par contre ouai mummy returns c est immonde ( et perso j aime bien la mommi 3 )

[caducia]

tiens je vais me le mater celui-ci je connais pas, sinon

deepstar six

[Jed Trigado]

Le truc de Cunningham, c'est pas glorieux.

[caducia]

j'adore !!!

[Dunandan]

Le Momie 2 c'est regardable quand même (m'enfin vu qu'une fois, mais c'était sympa de mémoire), sinon Le cri dans l'océan, qu'est-ce qu'on s'est marré pendant la fête du ciné, mais ça fait plaisir du blockbuster bis

[caducia]

vu un cri dans l'océan hier, sympa mais dommage pour les FXs pas très élaborés sinon c'est bien fun.

[Pathfinder]

Clair que Sommers a du mal avec les SFX de qualité. C'est un truc récurrent à chacun de ses films!

[Count Dooku]

Le Momie 2 c'est regardable quand même (m'enfin vu qu'une fois, mais c'était sympa de mémoire), sinon Le cri dans l'océan, qu'est-ce qu'on s'est marré pendant la fête du ciné, mais ça fait plaisir du blockbuster bis

Je dois faire partie des rares qui préfèrent la Momie 2 au premier. Il faut dire que la Momie 1 je l'attendais à mort à sa sortie, pensant y retrouver le nouvel Indiana Jones, et j'ai méchamment déchanté en le voyant au ciné. Du coup le 2 j'en attendais strictement rien et je me suis surpris à trouver ça sympa, le côté gros délire qui en fout plein la vue étant cette fois nettement plus assumé.
Pas revu depuis sa sortie ciné cela dit (contrairement au 1 que j'ai revu à la télé et que j'ai toujours trouvé aussi moyen), si ça se trouve maintenant je trouverais ça merdique.

[Pathfinder]

Nico 6/10

La première partie de carrière de Steven Seagal réserve de bien belles pépites décérébrées se revoyant avec un plaisir immense quelques années plus tard. Malgré ce que j’ai pu lire à droite à gauche, Nico est de celles là.

Vendu comme un véhicule à la gloire de son interprète principal, le film d’Andrew Davis est une honnête péloche d’action qui, au-delà du melon surdimensionné de son acteur alors débutant dans la profession, a été pensé comme un polar nerveux. De nos jours que reste-t-il ? La partie « polar » bande moue face à d’autres cadors mais l’intrigue qu’elle défend, à base de CIA et d’anciens barbouzes, est loin d’être ridicule et se révèle même moins conne que la norme, j’entends meilleur que du Norris ou du Dolph par exemple. Nerveux, ça l’était à l’époque mais il faut reconnaitre que le temps ne lui a pas fait du bien. Néanmoins, le rythme est alerte car le film alterne tranquillement poursuites, bastons, gunfights, vieilles gueules (ah ce Henri Silva et le p’tit Daniel Faraldo) et bons mots. Et puis comment ne pas parler de cette introduction qui présente Nicolas Toscani par le biais du vrai passé d’un Steven Seagal si fier de son parcours aussi atypique. Les images de Seagal dans le dojo qui fout des branlées, moi je surkiffe ! Après quoi, le film rentre dans les rangs adoptant une structure plus classique. Là ou par contre, je mets un gros bémol, c’est sur les combats. La promesse de l’introduction est belle mais l’acteur ne confirme jamais si ce n’est sporadiquement. Le fight chez l’épicier indou (au secours le doublage d’ailleurs !), la séquence du bar ou le pétage de gueule des mecs de Zagon dans la rue sont de bien maigres compensations. Et pour voir Seagal casser des membres, il faudra juste attendre la dernière bobine et la branlée monumentale qu’il fout à Henri Silva. Il y a d’ailleurs une chose qui me titille. Un défaut récurrent chez les Seagal, le combat final est toujours biaisé. Jamais personne ne lui arrive à la cheville et il dézingue le bad guy en 3 secondes chrono (Tommy Lee Jones, Everett mc Gill, Screwface et son frangin…). Bon par contre, il lui reconnaitre qu’il y met la manière en les dosant comme il se doit. Là, aucun respect pour le vieux Silva avec un cassage de pif, de bras et de cervicale dans les règles de l’art.

Nico est, encore à mes yeux, un produit de bonne facture réalisé par un yes man chevronné de la baston qui a su trouver une tonalité atypique à l’image de sa star oscillant entre le badass et le zen. En gros, on dézingue du dealer, le sourire en coin et avec une certaine nonchalance. Pas de doute, Seagal a inventé un style qui nous séduira pendant de nombreuses années. Et puis chapeau bas pour cet étalage de qualité de petites moustaches et de nuques longues o combien 80’s.