[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Waylander]

Quand j'ai vu que t'avais rép je me suis dit "bon c'est parti pour un clash aigri next gen".

[Jed Trigado]

Sur Assaut je peux comprendre de telles notes. Franchement c'est le genre de films où les "cinéphiles" surtout axés vers les films burnés et bruts vont mettre des 10 alors que sincèrement, même avec la plus grande ouverture d’esprit possible que c'est brouillon, mal joué, musicalement atroce et ultra répétitif et très souvent ringard..alors oui ya des qualités mais ça fait vraiment film du pauvre tourné avec un magnétophone et trois notes de synthés. Qu'un 10/10 se pointe c'est pas le problème ni même un 2 mais c'est de lire et de tenter de comprendre ce qui revient chez les fans dans les éloges et chez les détraqueurs pour les défauts. Et là tout parait clair.

Ringard ? Il y a pas plus "classique" et donc par essence intemporel que les films de Big John (autant d'un point de vue technique que thématique, où l'on retrouve les fameux codes du western américain d'une manière où d'une autre dans tout ses films), Assaut plus que les autres, car c'est un film d'étudiant, mais un film d’étudiant parfait. Le mec avait tout compris au cinéma, sans parler du fait que de nombreux réalisateurs ont voulu donner leur copie de ce film matriciel du cinéma d'action au même titre qu'un Die Hard, ce qui dit en long sur l'impact qu'il a eu sur une génération de spectateurs.

Pourquoi te faire chier à faire compliqué quand tu peux faire simple ? C'est volontairement minimaliste, sans bout de gras, économe en plans et en dialogues. Tu fais peu, mais tu le fais bien, voilà ce que je vois quand je mate Assaut, une vraie leçon pour tout les cinéastes en herbe qui ont tendance à en faire trop et finalement foirer la plupart leurs premiers essais.

[Pathfinder]

Sur Assaut je peux comprendre de telles notes. Franchement c'est le genre de films où les "cinéphiles" surtout axés vers les films burnés et bruts vont mettre des 10 alors que sincèrement, même avec la plus grande ouverture d’esprit possible que c'est brouillon, mal joué, musicalement atroce et ultra répétitif et très souvent ringard..alors oui ya des qualités mais ça fait vraiment film du pauvre tourné avec un magnétophone et trois notes de synthés. Qu'un 10/10 se pointe c'est pas le problème ni même un 2 mais c'est de lire et de tenter de comprendre ce qui revient chez les fans dans les éloges et chez les détraqueurs pour les défauts. Et là tout parait clair.

Putain mais toi, je peux te dire que t'en racontes des wagons de merde quand meme (et ça fait quelques topics que tu te dégrades de jour en jour ). Que ça ai pris un coup vieux, c'est ton avis. Mais brouillon, vas t'acheter des yeux quoi!

[Pathfinder]

Sur Assaut je peux comprendre de telles notes. Franchement c'est le genre de films où les "cinéphiles" surtout axés vers les films burnés et bruts vont mettre des 10 alors que sincèrement, même avec la plus grande ouverture d’esprit possible que c'est brouillon, mal joué, musicalement atroce et ultra répétitif et très souvent ringard..alors oui ya des qualités mais ça fait vraiment film du pauvre tourné avec un magnétophone et trois notes de synthés. Qu'un 10/10 se pointe c'est pas le problème ni même un 2 mais c'est de lire et de tenter de comprendre ce qui revient chez les fans dans les éloges et chez les détraqueurs pour les défauts. Et là tout parait clair.

Ringard ? Il y a pas plus "classique" et donc par essence intemporel que les films de Big John (autant d'un point de vue technique que thématique, où l'on retrouve les fameux codes du western américain d'une manière où d'une autre dans tout ses films), Assaut plus que les autres, car c'est un film d'étudiant, mais un film d’étudiant parfait. Le mec avait tout compris au cinéma, sans parler du fait que de nombreux réalisateurs ont voulu donner leur copie de ce film matriciel du cinéma d'action au même titre qu'un Die Hard, ce qui dit en long sur l'impact qu'il a eu sur une génération de spectateurs.

Pourquoi te faire chier à faire compliqué quand tu peux faire simple ? C'est volontairement minimaliste, sans bout de gras, économe en plans et en dialogues. Tu fais peu, mais tu le fais bien, voilà ce que je vois quand je mate Assaut, une vraie leçon pour tout les cinéastes en herbe qui ont tendance à en faire trop et finalement foirer la plupart leurs premiers essais.

Parfait, t'as tout compris à l'essence meme d'Assaut et par extension au cinéma de Big John!

[Pathfinder]

Troubles 6/10

Voici la quintessence du thriller américain de samedi soir. Farci de rebondissements, assaisonné de kitsch (les scènes de baise avec les vagues !) et bourré de vieilles cochonnes (Greta Scacchi en tête de file), Troubles est représentatif de ce que les 90’s ont offert de plus sympathique et de peu raffiné en matière de thriller. Pour resituer, Shatered ressemble à un éléphant dans un magasin de porcelaine, maladroit mais finalement très attendrissant.

Vendu comme un hommage vibrant aux films noirs et au très souvent cité Alfred Hitchcock, le film de Wolfgang Petersen suit les déboires de Dan Merrick, qui après un spectaculaire accident, enquête sur son passé « trouble ». Coincé entre une amie (très femme fatale, je surkiffais Joanna Walley-Kilmer !) et une très salope Geta Scacchi (je crois que l’on a résumé sa carrière), cette bonne vieille trogne de Tom Berenger tente de rassembler toutes les pièces d’un passé brutal. Petersen, malgré sa forte propension au pathos, reste un technicien chevronné sachant torcher de très efficaces péloches. La preuve en est avec ces 90 minutes filant à vive allure vers un twist sympathique, même si ce dernier est grillé rapidement. Entre temps, les révélations sont légions, même si on frôle souvent le n’importe quoi (le personnage de Scacchi, on y croit pas du tout), le cul est étonnamment édulcoré et la manipulation suinte de partout. Le film capitalise beaucoup sur la présence d’un Tom Berenger au physique imposant mais totalement paumé dans ce nouvel univers. L’associer à un sidekick tel que Bob Hoskins est une très bonne idée puisque les petites injections d’humour ne sont jamais pénibles. Bien évidemment, le film est daté (les mate paintings du bateau) mais conserve un vrai charme qui agit encore malgré les ficèles pachydermiques de l’intrigue.

Il eut fallu un peu plus de cul et que le cast féminin soit juste un peu moins farouche (hormis le quota "nibard de Greta"). Pour l’époque, c’était largement à leurs portées. Néanmoins, le plaisir est encore là, à l’image de la révélation finale qui a longtemps valu au film un statut de vrai thriller noir inattaquable. Faut pas pousser non plus, c’est au max un vrai bon petit plaisir coupable.

Damned son charisme a pris une trempe!

[Heatmann]

ouai ca se regarde bien ce Shattered comme tu dit , un pti thriller mysterieux qui paye pas de mine mais maintient bien sont suspence

[Pathfinder]

Yep, j'ai passé un excellent moment!

[Pathfinder]

L'éventreur de New York 6.5/10

Après avoir fait le tour de la question des zombis et autres portes de l’enfer, Lucio Fulci se tourne désormais vers le thriller crasseux.

Posant sa caméra dans un New York peu fréquentable, le réalisateur transalpin va prendre de cours tous ses fans en proposant sa vision très personnelle du tueur en série. Car si Fulci continue de plus belle dans les grosses séquences sanglantes avec du gore qui tache (mais vraiment !), il révèle sa personnalité de gros coquin (qu’on lui connaissait mais par petites touches). A ce titre, je ne suis pas sur que le film plaise à un grand nombre. Il faudra une bonne dose de second degré pour passer outre les scènes coquines bien longues et bien perverses qui jalonnent le film. Fantasmes assumés ou pas, Fulci les met en scène en prenant bien son temps et parsemant ces « morceaux » de bravoure de nibards, de culs, de chibres et toisons touffues. Il va même se délecter avec ce personnage de bourgeoise s’assumant comme une salope intégrale et bouffant à tous les râteliers (peep show, pieds d’inconnus et pervers). Mais au-delà de cette plastique sympathique, Fulci entend apporter sa vision du maniaque. Alors, il va le faire avec une franchise absolue et sans concession quitte à être bancal dans son approche. Du coté des exactions, il n’y a trop rien à dire. C’est jusque-boutiste dans une violence très graphique (éventration avec du couteau, du tesson de bouteille, coupage d’œil, de téton et explosion de mâchoire). Les maquillages sont une nouvelle fois parfait et relativement bien dégueu. Concernant le tueur, Fulci entretient un suspense maitrisé et il sera bien difficile de savoir qui il est avant la révélation finale. J’ai même suspecté la jeunette, c’est pour dire ! Malheureusement, là ou il flingue un peu son concept c’est dans l’utilisation de cette voix de canard. Ok, cela a une signification bien particulière dans la conclusion mais il faut bien avouer que ça désamorce considérablement la tension de certains meurtres et la crédibilité d’une enquête déjà pas bien bandante. A ce niveau là, le bas blesse également avec un flic peu charismatique et qui se distingue surtout en baisant des putes bien jeunettes. Pour le reste, c’est un cousin bien palot du chiantissime Maigret. Mais là n’est pas l’intérêt principal du film. A l’instar de William Lustig dans Maniac, Lucio Fulci dépeint un New York ou il ne fait pas bon se balader tout seul, exhibant au passage une faune, importante, avide de cul et de sexe facile. Le personnage du rabatteur, aux doigts manquants, incarne bien cette volonté avec sa face de hardeur sur le retour (lui et la musique rigolote m’ont bien fait sourire à plusieurs reprises malgré tout).

Se démarquant enfin du gothico-macabre dans lequel il était en train de s’engluer, Lucio Fulci se fend d’une enquête sordide ou il laisse libre court à moult fantasmes entrecoupés de meurtres o combien hardcore. Ne s’attardant jamais sur le tueur (tout le contraire de Maniac par contre), l’éventreur de New York ressemble plus à un exercice gratuit qui est plus le reflet d’une volonté marquée du réalisateur de changer d’environnement et de thématiques. Loin derrière le bijou de Lustig, ce Ripper est un bon p’tit produit gore et déviant à ne pas mettre entre toutes les mains !

[Logan]

Qu'est ce qu'il est mauvais ce film sérieux, je me suis tapé des barres de rire avec la voix du tueur

[Pathfinder]

Mauvais non! La déviance du truc est sympathique et culotée pour un produit estampillé film d'horreur. Par contre, c'est vrai que le coup du canard c'est vraiment nawak et inutile.

[padri18]

Jeeper creepers 8/10

Belle petite surprise de 2001, Jeeper creepers s’impose comme une vraie tentative de renouveler un genre moribond. Victor Salva avec l’aide de son huppé producteur (Francis Ford Coppola, un nom qui ne veut plus vraiment dire quelque chose de nos jours) va s’attaquer aux fondements même du genre en tentant un brassage des genres très risqué.

Première étape, et pas des moindres, il s’intéresse à ses personnages. Là encore, on retrouve les figures imposées, les étudiants en vacances qui deviendront de la chair à canon pour le fêlé du coin. Cependant, Salva va prendre les fans du genre à rebrousse poil et imposer un bon quart d’heure d’exposition pour faire vraiment connaissance avec ces deux adolescents. L’échange est basique (pas forcément bien écrits) mais la mayonnaise prend. Le fait de proposer un frère et une sœur n’est pas non plus étranger à cette empathie naissante.
Seconde étape, la première séquence choc ne sera pas horrifique, bien au contraire. Elle fait même appel aux premières œuvres du père Spielberg. Victor Salva nous dégoupille donc un mini remake, très nerveux, de Duel avec des cadrages agressifs rendant hommage à un véhicule menaçant et ultra- iconisé. Du portrait d’adolescents de famille monoparentale, on passe au bon suspense bourrin mais toujours pas d’horreur à proprement parler. La mayonnaise prend encore plus.
Troisième étape, ce n’est qu’au bout d’une demi heure de film que le réalisateur se décide à dévoiler un brin la « menace » ou tout au plus l’antre et les victimes de cette « menace » (beau décor même si ça pue le toc pour la mosaïque humaine). Le poids des conventions fait que le film va vite rejoindre les rails de l’horreur mais toujours avec un infini respect pour ses personnages (Trish et Darry car le reste…).
Quatrième étape, la bête est dévoilée mais par un savant jeu d’ombre et au travers d’une séquence nocturne, plastiquement sans faille. Le budget étant ce qu’il est, Salva compose donc avec les moyens du bord pour faire naitre l’angoisse et surtout mettre en valeur son tueur. Et il le fait bien le bougre, si bien que l’on se demande si la menace est humaine, animale ou meme hybride. Sa réalisation joue donc beaucoup sur l’ambiguïté nocturne pour mieux dévoiler son monstre et son fonctionement par la suite. Salva a assurément créé un boogeyman de grande classe qui va bien se lâcher sur les deux seules séquences mouvementées du film (le convoi avec les flics et l’intrusion dans le commissariat).

Pétri de bonnes intentions, le réalisateur ne marque pas l’essai suite à quelques loupés comme ce final qui se traine en longueur et ce personnage de la vieille voyante qui saoule plus qu’elle n’aide l’intrigue. Cependant, le plan final finit d’emporter le morceau et l’on se prend, à ce moment là, à déclarer que l’arrivée de Victor Salva, dans le milieu, est plus que salvatrice avec une approche moins puriste mais avec beaucoup de culot, celui notamment de mixer beaucoup d’univers loin d’être antinomique avec ce que l’on attend d’un boogeyman.

[Killbush]

Ouais, revu y'a pas longtemps et j'aime bien celui là, et la suite est bien sympa même si pas aussi bonne

[comICS-soon]

[Pathfinder]

J'imagine que c'est le creeper que tu "approved" et non le Ripper avec sa voix de canard!

[comICS-soon]

Toutafé