[Dunandan] Mes critiques en 2012

[Alegas]

Tu veux pas le voir et faire une petite critique ?

[Waylander]

Non. Mais par contre rien que Schwarzy en rôle principal c'est déjà minimum -2 pts car j'ai jamais pu blairer cet acteur, il joue comme un pied dans TOUS ses films (sauf Predator et encore). Et puis bon Verhoeven j'ai vu que 3 films et je met 4 et 5 et 8 exceptionnellement pour le film Moyen-Age. mais c'est juste parce qu'il y a des arbres et que l'époque me plait.

[Alegas]

T'as pourtant une critique de Flesh+Blood référencée à 8.

[Waylander]

Oui j'ai édité.

[Mark Chopper]

C'est un peu dangereux de rédiger des critiques de ce film en ce moment, entre la brigade Pro-Paulo et celle Anti-Paulo, mais tu t'en es très bien sorti

[Heatmann]

Comment il a esquiver l'inspiration total recall / matrix et renvoie encore a K dick ! quelle diplomatie ce dunandan , un vrai centriste tout en finesse pour froisse personne et prendre pas trop de risque

[Dunandan]

Non. Mais par contre rien que Schwarzy en rôle principal c'est déjà minimum -2 pts car j'ai jamais pu blairer cet acteur, il joue comme un pied dans TOUS ses films (sauf Predator et encore). Et puis bon Verhoeven j'ai vu que 3 films et je met 4 et 5 et 8 exceptionnellement pour le film Moyen-Age. mais c'est juste parce qu'il y a des arbres et que l'époque me plait.

Ben voilà c'est l'un de ses 4-5 meilleurs rôles. Mais bon si t'aimes pas ce que fait le réalisateur, tu peux aussi éviter celui-là, tout à fait dans le style de Robocop avec des mutants et un type musclé remplaçant le robot.

C'est un peu dangereux de rédiger des critiques de ce film en ce moment, entre la brigade Pro-Paulo et celle Anti-Paulo, mais tu t'en es très bien sorti

Merci, effectivement, je me sentais moi-même entre deux tirs croisés .

Comment il a esquiver l'inspiration total recall / matrix et renvoie encore a K dick ! quelle diplomatie ce dunandan , un vrai centriste tout en finesse pour froisse personne et prendre pas trop de risque

Ben ouais c'est dur de calculer les inspirations, après on peut bien sûr dire que l'un fait penser à l'autre (et on aurait raison), mais vaux mieux parler d'adaptation et de traitement c'est plus productif et intéressant.

[Dunandan]

Doomsday, Neil Marshall (2008)

L'idée du film est simple : une épidémie, à laquelle répond une mission-suicide pour trouver le remède. Mais bonjour le manque de cohérence stylistique, avec différentes sociétés post-apocalyptiques (cela montre qu'il ne faut pas fermer sa porte aux autres sinon c'est la merde), une idée originale en soi, mais qui vire au bordel tant au niveau du fond que de la forme : société du contrôle total, anarchie avec punks tatoués, cannibalisme et SM, Moyen-Age avec valeurs à l'ancienne. On accumule tellement les stéréotypes que cela devient drôle (exemple : les tatouages faciaux pour moi ce n'est pas un signe d'anarchie comme le montre le film, c'est un art super subtil). Alors sinon beaucoup d'action, avec au coeur la superbe Rhona Mitra qui fait joujou avec son oeil robotisé (dans une seule séquence, dommage), et beaucoup de détails gores et délirants. Entre l'infiltration du début, la séquence du barbecue humain géant, la baston contre les chevaliers, et la scène-poursuite finale, il y a à boire et à manger, et puis on sent que le réalisateur s'est fait plaisir en puisant dans des trucs super différents. Dans le même genre de film bordélique, on pourrait comparer avec Suckerpunch, mais j'ai préféré largement Doomsday, parce qu'au moins les méchants comme les gentils peuvent crever, alors que dans ce dernier, les héros semblaient invincibles dans un univers virtuel et aseptisé.

D'un autre côté, les personnages sont vides et sans psychologie (et franchement, le coup de la fin avec la héroïne qui demande comment on l'a trouvée, alors qu'elle avait donné à son pote une lettre avec l'adresse dessus). Et la fin est WTF (bien que logique lorsqu'on sait qu'on a laissé sa mère avec les infectés, mais bon en gros ça part tellement dans tous les sens que les enjeux se dissolvent dans la mayonnaise) avec la policière qui devient chef des anarchistes et dénonce ses chefs (bon en même temps ce retournement grossier de situation résume bien la légèreté du film), alors qu'elle en avait rien à foutre de tout le monde (sauf à la limite un pote). Bref, faut pas trop chercher la petite bête, j'ai eu le même type de plaisir jouissif/SF/WTF que dans Ghost Rider 2 avec cette imagerie manga-live, en plus violent mais tout aussi bordélique. Objectivement ce serait du 4/10 (tant ça accumule les incohérences, personnages en carton, raccourcis ...), mais pour le jouissif, c'est au moins du 6/10.

Un film qui peut se noter aux extrêmes : intrigue bordélique, incohérence de style, personnages en carton. Mais le côté jouissif, bourrin, et assumé, et une série de séquences variées puisée dans l'inconscient de tout geek qui se respecte, permettent d'avoir un bon gros plaisir décomplexé.

[Killbush]

J'adore ta critique de Total Recall mais tu t'en doutais déjà

[Dunandan]

Merci , je vais certainement en revoir pas mal d'ici peu.

[francesco34]

Mauvais souvenir ce Doomsday, j'avais dû lui mettre une sale note à sa sortie

[Dunandan]

Je savais que ça allait être n'importe quoi, j'étais prêt

[Dunandan]

Commando, Mark L. Lester (1985)

Cela promet...

Sérieusement, Commando est l'un de mes petits chou-chou de cette période 80's, un gros plaisir coupable qui justifie cette note peut-être un peu excessive. Un film d'action "over the top" comme l'on dit, avec Schwarzenegger qui se la joue Rambo (qui s'appelle Matrix...) contre une tarlouze qui se croit aussi fort que lui, malheureusement désavantagé physiquement, accusant une forte ressemblance avec Freddy Mercury (et lorsqu'il manie son couteau, on pourrait imaginer autre chose... second degré assumé ?). La première séquence donne le ton, avec notre armoire à glace qui est allé chercher un tronc dans la forêt, puis qui enchaîne des séquences bien niaises avec sa fille (des fois c'est limite inceste ...). La première heure manque un peu de rythme, et accuse un petit ventre mou au milieu (ce qui me fait tenir, ce sont les séquences bien fun, avec une belle brochette de craquage de nuques, et de combats couillus chorégraphiés à l'arrache), et enfin la dernière demi-heure livre bien la marchandise en action, avec des adversaires qui ne savent pas tirer, et notre Rambo autrichien qui tire sans viser mais fait mouche à chaque fois (comme dans un jeu-vidéo), et trouve même un peu de temps pour utiliser quelques outils de jardinage pour labourer ses amis.

Le scénario ? Une succession de ficelles plus grosses les unes que les autres, bien bas du front, qui se prêtent à une franche rigolade (l'une de mes préférées : celle dans l'avion, lorsque notre Commando fracasse son ravisseur et que personne ne le remarque, puis lorsqu'il saute d'une belle hauteur et atterrit dans un marécage peu profond). Typiquement le genre de film à voir en VF, car ça envoie bien en "punchlines" sans doute souvent retravaillés en certains endroits (Ce n'est pas entre les deux yeux que je vais te buter, c'est entre les deux couilles). Bien sûr, le facteur nostalgie joue aussi son rôle. Un film que je préfère largement voir aux Expendables et Machette qui en recycle un peu la recette brainless mais avec certainement moins de sincérité.

En mode film d'action '80s décomplexé. A déconseiller pour ceux qui cherchent un film subtile, intelligent, et contemplatif. Tout simplement l'un de mes "plaisirs coupables" préférés.

[Killbush]

Le parfait complément à celle de Marky Mark et tes screens tuent aussi (ah ce montage quand il s'équipe avant de partir, j'adore ce genre de passage, y'en a un semblable dans Raw Deal)

[Dunandan]

Merci Contrairement à Mark, je trouve qu'il faut le voir comme un superbe nanar, car sérieux ça enchaîne