Thierry Rolland c'est le mec qui commentais des matchs comme vous, comme nous, comme moi. "Avec son pote autour d'un plat de pâtes" comme l'a dit Drucker sur Fr2 (et j'ai beaucoup aimé cette définition du personnage). Oui il ne faut pas être une lumière Val, il faut juste savoir parler. Et accessoirement connaitre le sport que l'on commente, en être passionné. Les commentateurs de maintenant sont ridicules, ne font qu'énerver le spectateur en enchainant remarque inutile, blague de merde et phrase cliché réutilisées dans Fifa. Tu crois qu'on juge l'émotion que l'on ressent à la mort d'un homme par ce qu'il a accompli ? Si Thierry Rolland avait été un grand chercheur il aurait donc fallu être plus ému ? ...
A côté, quand des mecs comme Moebius ou Ray Bradbury décèdent, quasiment tout le monde s'en fout.
Faut quand même pas être un lumière pour comprendre. Quand Moebius meurt on se dit, merde on vient de perdre un grand, un homme de talent. Mais après ? Rolland quand tu suis le sport c'est comme si tu l'avais côtoyé des heures et des heures. Tu peux comprendre que ça bouleverse plus quand même. Pour la majorité Moebius c'est un homme derrière des feuilles de papier. Rolland c'est une voix, c'est une image, c'est concret.
une tendance aux dérapages racistes et xénophobes
Énorme ! J'adore... Elle est belle cette époque ou dès qu'un blague est faite sur une communauté ou est traité de raciste ou d'homophobe, et en plus on parle de ça sur BoM... La blague... Les mecs du Bomcast faîtes gaffe j'vous préviens.
Petit florilège:
"Il faudrait que ça se débride." (match du Japon)
"Il y a deux Lee sur le terrain, ça fait une chambre." (match de la Corée du Sud)
"Il n'y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu'un autre Coréen, surtout habillés en footballeurs, d'autant qu'ils mesurent tous 1,70 m, qu'ils sont tous bruns, à part le gardien."
Tu m'excuses mais moi ça m'fait rire, j'suis peut-être raciste tiens
Mais excuses-nous Val, nous n'avons apparemment pas les mêmes valeurs. Tu pleures sur les tombes de Moebius et de Bradbury pendant que de pauvres amateurs de sport se remémorent des souvenirs inoubliables dans lesquels un homme, un seul, nous a accompagné avec toute la simplicité et la légèreté qui le caractérise... Qui le caractérisais.