[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Scalp]

ah oue quand même.

[elpingos]

Ben ouaip...

[Hannibal]

The company men de John Wells (2010)

Sympathique film sur la crise économique et ses effets, ce Company men dispose en outre d'un casting triple A. Et c'est là la force principale du film : des excellents acteurs, toujours juste et un ton sobre qui est de mise sur ce genre de sujet. Nous avons droit ainsi à Ben Affleck en trentenaire arrogant qui va tout faire pour récupérer un emploi. Il va finalement comprendre qu'il n'est pas aussi incroyable qu'il le pense et va évoluer tout au long du film pour gagner tout simplement en humanité; Tommy Lee Jones en vice président d'un grand groupe qui ne peut plus tolérer la course aux licenciements pour satisfaire les actionnaires; Chris Cooper impeccable en cinquantenaire fini qui a perdu tout espoir de retravailler après son licenciement et va sombrer petit à petit; Kevin Costner en artisan au grand coeur, amoureux des plaisirs simples, qui va ouvrir les yeux de son beau frere (Ben).
Vous l'aurez compris ce casting de grande classe, auquel on peut rajouter la toujours sympathique Mario Bello nous embarque en plein coeur de la crise des subprimes aux US et surtout nous montre la façon dont chacun va l'affronter.
Pour revenir au film et à son sujet, le tout est correctement présenté et emballé mais sans surprise. Le ton est juste et sobre mais sans ce petit plus qui pourrait le faire passer à un niveau supérieur. Au final on passe un bon moment mais c'est un film qu'on oublie assez rapidement hormis pour le casting qui reste sa plus grande force.

NOTE : 6,5/10

[Hannibal]

Triangle de Christopher Smith (2009)

Ce triangle est la confirmation que je suis loin d'être un fan inconditionnel de Christopher Smith même si je lui reconnais d'indéniables qualités que ce soit en terme de narration ou de réalisation.
Je passe volontairement sur l'aspect un peu cheap des effets car je comprends que le budget fut des plus réduit et je m'arrête plus longuement sur le scénario qui est clairement l'aspect le plus intéressant du film. Il réserve son lot de surprise, c'est indéniable mais son côté boucle répétitive est aussi sa faiblesse car on se tape finalement à chaque fois la même histoire un peu modifiée. Ca passe pendant une heure mais alors après ça devient long et finalement j'ai trouvé la dernière partie assez ennuyeuse, d'autant que j'ai grillé le truc assez rapidement donc ça perdait forcément en intérêt...
Dommage car l'idée de départ est sympa et on nous gratifie d'effets sanglants plutôt bienvenus, la tension étant correctement dosée. Mais j'ai du mal à y voir plus qu'un film moyen en raison de cette répétition de scènes à outrance et de la fin qui traine en longueur pour pas grand chose.
Une belle prestation d'actrice tout de même pour Melissa George qui passe par tous les stades possibles (peur, dépression, folie, vengeance, etc...) avec un certain brio. Le reste du cast est plus anecdotique.
Smith est donc un bon réalisateur mais j'ai du mal avec ses films malheureusement.

NOTE : 5/10

[Scalp]

Tu commences à dangereusement cumulé toi.

[Alegas]

Frankenstein de James Whale (1931)

Je continue mon travail d'exploration en exhumant un nouveau morceau d'histoire avec ce Frankenstein de 1931 adapté du roman de M.Shelley qu'elle a tout de même écrit à 19 ans! Bors Karloff incarne ici le monstre de Frankenstein emblématique au visuel si reconnaissable qui sera repris maintes fois au cinéma.
Le travail sur le monstre et ses sentiments tout en sensibilité est vraiment remarquable. On pourra juste regretter le fait qu'il apparaît très tard dans le film tant il donne une vraie dimension au tout dès qu'il est là.
Pour le reste le film pose les bases du mythe avec un Frankenstein torturé par ce qu'il a créé et qu'il ne peut détruire (Colin Clive : parfait), des villageois aux abois qui ne peuvent que constater les dégâts et en guerre contre le monstre et un final destructeur mais qui laisse la porte ouverte pour les suites qui ne vont pas tarder à déferler. Le monstre tue sans le vouloir, il déclenche l'hostilité de tous alors qu'il ne demande rien de plus qu'être oublié. Le film arrive à faire sentir au spectateur toute l'émotion et l'ambiguité du personnage.
Du bon travail pour cette adaptation du début du siècle dernier.

NOTE : 6/10

[Alegas]

La fiancée de Frankenstein de James Whale (1935)

Ce "bride of Frankenstein" est la suite directe du précédent Frankenstein de 1931 critiqué plus haut, à savoir qu'il reprend à la minute même ou le précédent s'arrête. Trêve de suspense à deux balles, le monstre n'est bien entendu pas mort et il va un peu plus s'ouvrir à la civilisation dans tout ce qu'elle comporte, du meilleur comme du pire. Encore une fois il montre ici toute sa sensibilité, sa naïveté et son incompréhension face au monde qui l'entoure.
On assiste véritablement à l'éducation du monstre par un vieil ermite aveugle qui ne peut donc pas le juger. Mais les pulsions animales du monstre referont surface, poussé par la cruauté des villageois qui redoutent et craignent ce qu'il ne connaisse pas.
Frankenstein (le créateur donc) est ici dans un déni complet de l'être qu'il a créé et il faudra toute la ténacité d'un savant mal intentionné pour qu'il reprenne ses travaux et crée une compagne à son monstre (avec le fameux "She's alive, aliiiive!!!!" lorsque cette dernière prend finalement vie).
Pour l'instant le meilleur film de monstre de cette époque car on suit vraiment le monstre du début avec toute son évolution et finalement le malheur qui l'accompagne partout même si la fin laisse une lueur d'espoir...

NOTE : 7/10

[angel.heart]

Perso je préfère le 1er, dénué d'humour et sans musique ( il me semble ), j'aime son atmosphère plus froide.

Et sinon moi non plus je ne suis pas fan du Dracula de Tod Browning.

[Hannibal]

Les Tuche de Olivier Baroux (2010)

Bon bon bon bon bon... Alors pour moi on atteint la degré zéro de la comédie française, pourtant j'ai de l'affection pour Olivier Baroux mais là j'ai vraiment pas pu... Le film reprend le concept habituel de prendre un groupe d'individu et de les mettre dans un milieu totalement opposé au leur mais le problème c'est que c'est pas du tout drôle. Pourtant je pensais qu'on avait atteint le fond avec Camping 2, eh bien non les Tuche, c'est encore pire...
L'autre problème c'est que tous les acteurs essaient de prendre un accent du nord très prononcé et ça le fait pas du tout. Je vois bien le potentiel comique qu'ont dû y voir les producteurs mais je suis resté complètement insensible à cet étalage d'humour gras, raté et bourré de clichetons surlignés et resurlignés... On touche même le comble du pathétisme avec le fils qui fait exprès de se prendre des mauvaises notes à l'école pour ne pas décevoir ses parents qui ne pourraient pas comprendre qu'il soit intelligent.
Je met un point pour la tronche de Rouve qui a réussi brièvement à m'arracher un demi-sourire mais je ne peux décemment pas mettre plus à ce film qui ne le mérite pas.

NOTE : 1/10

[Dunandan]

Minuit à Paris de Woody Allen (2011)

Loin d'être un spécialiste de Woody Allen, j'ai appréhendé ce "Minuit à Paris" sans attente particulière. Après la vision, on peut dire que le film a glissé sur moi sans y laisser une empreinte plus marquante que ça. C'est un petit film sympathique mais ça va pas beaucoup plus loin. L'idée de départ est plutôt intéressante : un écrivain américain en voyage à Paris remonte le temps toutes les nuits et rencontrent ses idoles des temps passés. Il se rendra finalement compte que ce n'était pas forcément mieux avant et que ceux qu'il admire aujourd'hui, se sentent des ratés comparés à ceux de l'époque précédente, et ainsi de suite. On a donc plus une sorte de morale ou de réflexion sur le fait de se satisfaire de l'époque dans laquelle on vit car finalement c'est pas si mal que ça.
Après, le film regorge de seconds rôles intéressants qui incarnent les grands artistes du début du XXe siècle : Adrian Brody en Salvador Dali, Tom Hiddleston en Scott Fitzgerald, notre Marion Cotillard nationale en muse de Picasso et le quota comique assuré par Gad Elmaleh. Finalement, le film a ses temps faibles lorsqu'il se passe de nos jours avec des intrigues poussives (la scène des boucles d'oreille) et prévisible même si Rachel McAdams s'en sort vraiment bien.
Tous les passages dans le passé s'apprécient si on dispose d'une bonne culture de cette époque là, que ce soit en littérature, peinture ou sculpture, ce qui donne au film un petit côté bobo qui en refoulera certains.
Un film intéressant avec une bonne histoire de départ mais qui aurait mérité d'être un peu plus travaillé.

NOTE : 6/10

[Dunandan]

Ah les Tuche, faut être chômeur je crois pour apprécier ce type de film (presque aussi bien que Bienvenue chez les Ch'tis )

[Heatmann]

genre pour de vrai , hannibal , tu t'est dit : ah tient je vais me mettre un Woody allen starring owen wilson ??

[Scalp]

Moi je me dis ça tout les jours, tient si je me matais un téléfilm de Allen.

[Mark Chopper]

genre pour de vrai , hannibal , tu t'est dit : ah tient je vais me mettre un Woody allen starring owen wilson ??

Mieux vaut Owen Wilson dans le rôle principal que Woody Allen himself.

[Heatmann]

en plus l'affiche elle vend le truc direct quoi , dur de resister surtout que ils disent qu'il y a aussi adrien brody , rachel macadams et marion cottilard !!1