[Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mer 13 Juin 2012, 17:38

dans replicant deja c'est shooter au states et pis il est mieux diriger JC , moi ca me fait plutot penser a JC qui reaprend la vie en societer et l'interaction dans universal soldier regeneration ( film bien shooter et sympa sur l action mais qui se tape un partie rain man abominable au millieu quoi , et pis la c est du 100% moldavie premium :mrgreen: )
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Retour de Frank James (Le) - 6,5/10

Messagepar Count Dooku » Mer 13 Juin 2012, 20:42

Le Retour de Frank James (The Return of Frank James), Fritz Lang, 1940


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Petit déception que ce western signé Fritz Lang, et qui n'est autre que la suite du célèbre Jesse James de Henry King (1939). J'avais beaucoup aimé ce premier épisode, vision largement romancée mais épique de la vie du célèbre hors-la-loi, avec un très beau Technicolor (auquel le DVD assez médiocre ne rend malheureusement pas justice) et des acteurs excellents (Tyrone Power, Henry Fonda et Randolph Scott). Cette suite, qui reprend exactement là où le premier s'était arrêté (la première scène du film est celle où Power se fait tirer dans le dos en décrochant le tableau), m'a nettement moins convaincu, en dépit de qualités certaines qui prouvent que ce n'est tout de même pas n'importe qui derrière la caméra.



Toutefois, je dois avouer que je n'ai pas retrouvé la patte de Fritz Lang dans ce film. Il est vrai que celui-ci était avant tout un film de commande, une occasion pour Lang de prouver aux studios qu'il était capable de se fondre dans le moule et de livrer des produits conformes aux attentes des producteurs. Dès lors, on sent avec ce film qu'il s'est attaché à livrer une œuvre de façon appliquée, mais sans génie ni coup d'éclat. Je dois dire que pour moi, son style, hérité de l’expressionnisme allemand, convient essentiellement aux films noirs, et s’accommode assez mal au western, et ce bien qu'esthétiquement Le retour de Frank James recèle de belles choses, et que pour son premier film en couleur, Lang exploite admirablement le Technicolor. Ainsi, le film contient relativement peu de scènes en extérieurs, mais celles-ci sont remarquablement photographiées. Bref, formellement, le film n'a pas tellement à rougir face au reste de la filmo de Lang, même si c'est loin d'être ce qu'il a fait de mieux.



Pour moi, la plus grande faiblesse du film, et l'aspect sur lequel cette suite m'apparait bien inférieure au film de King, concerne le scénario et le rythme. L'histoire manque d'intérêt, le fil conducteur (la traque des frères Ford) n'est pas assez présent et on ressent un grand manque d'enjeux, surtout par rapport au premier film qui était nettement plus intense et captivant. De plus, la dernière demi-heure s'enlise dans un procès ennuyeux, où seules quelques répliques amusantes sur l'antagonisme Nord/Sud viennent rompre une certaine monotonie. Côté casting, Henry Fonda est bon mais ne possède pas le magnétisme qu'avait Tyrone Power en Jesse James, et à côté de lui Jackie Cooper est agaçant et on est presque content qu'il se prenne une balle à la fin. John Carradine comme souvent c'est avant tout une gueule, et en dépit de l'importance qu'il a dans le film ce n'est pas pour autant qu'il a beaucoup de répliques. Enfin, signalons encore la présence, et ce pour la première fois à l'écran, de la magnifique Gene Tierney. Pas grand chose à dire sur sa prestation, elle se contente d'être jolie et c'est tout, son personnage est fade et on ne peut pas dire que son jeu relève le niveau d'un personnage mal écrit, mais l'actrice aura heureusement l'occasion de faire ses preuves quelques années plus tard.



Au final, cette première incursion de Fritz Lang dans le western ne se révèle qu'à moitié convaincante. Formellement je n'ai pas grand chose à redire, même si j'aurais préféré plus de scènes en extérieur. Mais le scénario n'est pas très passionnant et cette histoire de vengeance est traitée de façon beaucoup trop molle. Un western mineur, donc, mais qui me donne envie de voir les deux autres westerns que réalisera Lang par la suite (Les Pionniers de la Western Union et L'Ange des Maudits).

6.5/10
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Aurore (L') - 9,5/10

Messagepar Count Dooku » Jeu 14 Juin 2012, 16:49

L'Aurore (Sunrise), F. W. Murnau, 1927


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Revu ce chef d’œuvre de Murnau en BR dans sa version dite "tchèque". Celle-ci est d'ailleurs absolument remarquable en terme de définition et de contraste, et rends merveilleusement honneur aux immenses qualités esthétiques du film. Pour tout dire, en jetant par après un œil à la version Movietone, j'avais l'impression de voir une image DVD! :shock: C'est d'autant plus dommage que cette version tchèque ne soit pas complète puisqu'il manque une bonne quinzaine de minutes.



En ce qui concerne l’œuvre elle-même, je crois que je l'ai encore plus apprécié que la première fois. Évidemment, l'exceptionnelle qualité d'image permet de profiter bien davantage des qualités esthétiques du film, qui m'ont semblé encore plus évidentes qu'auparavant. L’Aurore, bien que tourné aux USA pour le compte de la Fox, est bien un pur film expressionniste allemand, et cela se voit dans la composition des plans, dans les contrastes très marqués (opposition noir/blanc symbolisée notamment par les tenues de la femme de la ville et de l'épouse), dans le jeu expressionniste des acteurs (l'attitude de George O'Brien dans la barque, vouté et menaçant) et dans les nombreuses trouvailles visuelles du film (la scène où le couple traverse la rue sans se soucier des voitures, avec le fond urbain se muant en un décor champêtre). L'Aurore est un véritable plaisir visuel, la photographie sublime du film confère aux différents environnements une atmosphère particulière, que ce soient les marécages brumeux, le lac inquiétant, la ville chaotique ou la fête foraine bruyante. La mise en scène de Murnau est d'ailleurs particulièrement moderne pour l'époque, avec beaucoup de mouvements de caméra et même des plans séquences, ce qui dans le cinéma muet n'était pas si courant (beaucoup de plans fixes, en général).



Une des grandes forces du film de Murnau, c'est de livrer un film riche et émouvant sur base d'une histoire simple, voire simpliste. C'est peut-être justement cette simplicité qui permet de revenir aux sentiments les plus purs, et de toucher si profondément le spectateur, et c'est sans doute cela qui explique la postérité du film, ainsi que celle des chefs d’œuvres de Chaplin (qui lui aussi visait à véhiculer des émotions "brutes"), ou, plus récemment, le succès d'un The Artist. Le jeu des comédiens, très expressif, le caractère universel et intemporel de l'histoire, la beauté toute simple des situations vécues par le couple en ville ; tout cela contribue à nous toucher à la manière d'un conte ou d'un poème. Car c'est bien cela qu'est L'Aurore : un conte poétique sur l'amour, et il faut évidemment le prendre comme tel, sinon on risque de passer à côté du film. La première fois que je l'avais vu, j'avais été assez décontenancé par la partie en ville, où de la tragédie, le film vire à la comédie légère. Mais en fait cette rupture de ton est totalement pertinente, car c'est justement grâce à ça que Murnau nous fait nous prendre d'affection pour ce couple qui réapprend à s'aimer, c'est grâce à cette partie que le film nous fait partager les émotions de ses personnages, et c'est grâce à elle que la dernière partie du film est aussi forte. Ce qui me semblait presque un défaut lors de ma première vision, est en fait une des immenses qualités de l’œuvre.



Je ne vais pas m'étendre plus longuement car de toutes façons tout a déjà été dit des centaines de fois sur ce film, qui a été analysé maintes et maintes fois. Je conclurais juste en affirmant que j'ai pris un énorme plaisir à revoir ce film, et qu'il est bien à mes yeux le chef d’œuvre tant vanté. Murnau était décidément un grand, quand on voit les chefs d’œuvre qu'il a livré au cinéma muet, c'est vraiment dommage qu'il soit mort si tôt (enfin à supposer qu'il se soit adapté au parlant, ce qui ne fut pas le cas de tous les cinéastes du muet).

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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Jeu 14 Juin 2012, 17:38

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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Jeu 14 Juin 2012, 20:06

J'ai vu peu de film de Murnau mais celui ci me tente carrément. :super:
Par contre, il y'a une version "tchèque"? La version sortie par Carlotta récemment est laquelle?

EDIT : je viens de voir que les 2 versions sont présentes sur le BR. :-P
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 14 Juin 2012, 20:26

C'est un film que je voulais voir, autant dire que ça fait grimper mon attente :super:
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Jeu 14 Juin 2012, 20:54

Kakemono a écrit:J'ai vu peu de film de Murnau mais celui ci me tente carrément. :super:
Par contre, il y'a une version "tchèque"? La version sortie par Carlotta récemment est laquelle?

EDIT : je viens de voir que les 2 versions sont présentes sur le BR. :-P

Comme je l'ai dit la version tchèque possède une image beaucoup plus belle, mais propose un montage tronqué, donc pour découvrir le film je conseillerais quand même la version Movietone.
Le coffret BR de Carlotta est vraiment un must-have, d'autant que le deuxième film proposé, City Girl, est vraiment superbe également (et l'image est encore plus belle).
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Drôle de frimousse - 7/10

Messagepar Count Dooku » Ven 15 Juin 2012, 21:08

Drôle de frimousse (Funny Face), Stanley Donen, 1957


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Cette comédie musicale est en quelque sorte la réponse de Stanley Donen à Un Américain à Paris de Vincente Minnelli, puisque les deux films ont pour toile de fond la Ville Lumière. Toutefois, alors que le film de Minnelli nous présentait un Paris reconstitué en studio, Funny Face a réellement été tourné dans la capitale française. Et c'est un Paris de carte postale que nous offre le film, chaque plan de la ville est prétexte à magnifier l'un de ses bâtiments célèbres, c'est vraiment un Paris fantasmé par les spectateurs américains des années '50 que nous donne à voir le film. A noter que contrairement au film de Minnelli, ici tout le film ne se déroule pas à Paris, les personnages ne s'y rendent qu'après une bonne vingtaine de minutes.



Esthétiquement, Funny Face est un réel ravissement pour les yeux : la photographie est à tomber par terre, les chorégraphies sont splendides et la mise en scène de Donen est élégante et délicieusement sophistiquée. La scène entre Astaire et Hepburn (en robe de mariée) dans le parc d'un château est d'une extraordinaire beauté, avec ce décor bucolique, la lumière doucement vaporeuse qui baigne la scène, la danse du couple et la musique de Gerschwin. Ceci est d'ailleurs un autre point commun avec Un Américain à Paris, l'utilisation de compositions de George et Ira Gershwin, lesquelles sont remarquablement utilisées même si le film ne contient pas de chansons vraiment marquantes, à l'inverse d'un Chantons sous la Pluie. Bref, tous les ingrédients des grandes comédies musicales sont présents dans ce film, pour livrer un spectacle de haute volée.



Pourtant, le film n'est pas parvenu à me transporter comme a pu le faire Un Américain à Paris, et il me semble qu'il lui manque quelque chose. Sans doute du charme, car même si j'aime beaucoup Audrey Hepburn (qui est radieuse tout au long du film), je trouve que le couple qu'elle forme avec Fred Astaire ne fonctionne pas, sans doute à cause de la grande différence d'âge entre les deux. On pourra également reprocher le manque d'originalité du scénario, mais ça c'est un reproche qu'on peut faire à bon nombre de comédies musicales et ça ne les empêche pourtant pas d'être de totales réussites. Peut-être tout simplement que toute cette mécanique est trop bien huilée et trop sage, et qu'il aurait fallu insuffler un peu plus de folie à l'ensemble ; d'ailleurs le film ne propose pas de grand ballet comme un Américain à Paris ou Chantons sous la Pluie.



Une jolie comédie musicale, qui ravira les fans d'Audrey Heburn, mais qui est à mes yeux un cran en-dessous des grosses références du genre.

7/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Sam 16 Juin 2012, 09:18

Tout à fait d'accord avec ta critique.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 16 Juin 2012, 09:23

Alegas, tu t'es trouvé un ami :love:
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Sept jours en mai - 8/10

Messagepar Count Dooku » Lun 18 Juin 2012, 18:28

Sept jours en mai (Seven Days in May), John Frankenheimer, 1964


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Adaptation d'un best-seller de Fletcher Knebel et Charles W. Bailey II, Sept jours en mai est un film assez surprenant quand on le resitue dans le contexte son époque. Réalisé en 1964, au plus fort de la Guerre Froide, le film a l'audace de prôner le désarmement et le dialogue avec l'URSS, ce qui à l'époque était assez courageux. En outre, c'est un film qui traite d'une tentative de coup d'état militaire et de renversement du président, un sujet évidemment particulièrement sensible, un an après l'assassinat de Kennedy. A noter d'ailleurs que Kennedy lui-même avait lu le livre et, l'ayant apprécié, avait contribué à la mise en place du projet en autorisant l'accès à la Maison Blanche pour l'équipe de tournage (ironie du sort, il n'aura pas pu voir le film...).



Thriller politique tout comme Un crime dans la tête, réalisé deux ans plus tôt par le même Frankenheimer, Sept jours en mai est très différent de ce film du fait que le danger ne vient plus de l'extérieur, mais du cœur même des institutions américaines, et non des moindres : son armée. Alors qu'en cette époque de Guerre Froide, elle fait office de garante de la sécurité du peuple américain et de la sauvegarde de ses valeurs, cette armée, et plus particulièrement son État-major, sont très nettement égratignés par le film de Frankenheimer. Certes, leurs desseins peuvent paraitre nobles, puisqu'ils ne souhaitent que le bien de leur patrie, à leur façon, ce qui est bien illustré par l'attitude et les déclarations du général campé par un Burt Lancaster impérial. Face à lui, Fredric March campe un président particulièrement crédible, qui épouse la dignité de sa fonction tout en réclamant le soutien de ses alliés, sans qui il ne pourrait rien. Kirk Douglas quant à lui incarne un personnage entre les deux camps, colonel adjoint de Lancaster, mais qui en découvrant le complot, décide de se ranger dans le camps du président. C'est clairement le rôle le plus complexe du film, le personnage décidant de faire passer sa loyauté envers les institutions devant ses convictions (il est du même avis que Lancaster et dénonce le traité de désarmement), ce qui l'amènera à devoir jouer un double-jeu (face à Lancaster, et surtout face au personnage d'Ava Gardner dont il utilisera les sentiments à ses fins). C'est donc le personnage qui a le plus d'épaisseur psychologique, et celui qui est le plus mis à l'avant-plan puisque c'est grâce à lui que le complot sera mis à jour, et Kirk Douglas livre une prestation impeccable, peut-être l'un des meilleurs rôles de sa carrière. Ava Gardner quant à elle est relativement peu présente à l'écran, mais son personnage est essentiel et amène une certaine sensibilité dans un film globalement très froid par son sujet et le ton adopté. C'est aussi l'occasion de voir que l'actrice avait déjà bien vieillit en 1964, et qu'elle n'était plus la sex-symbol qu'elle était une décennie plus tôt... Enfin, notons encore en second rôle des acteurs comme Martin Landau et Edmond O'Brien. Bref, un casting d'une grande classe.



La réalisation de Frankenheimer est d'une grande sobriété, le film ne comporte pas d'action et est quasi exclusivement constitué de scènes de dialogues en intérieur, excepté la scène d'introduction assez marquante, où l'on voit des manifestants devant la Maison Blanche se faire brutaliser par les forces de l'ordre. On est vraiment face à un thriller feutré, où le réalisateur distille un par un les éléments du complot, cherchant à faire naitre progressivement une certaine tension, ou tout du moins une menace. Bon, on n'est pas encore à l'époque des thrillers paranoïaques des années '70, il ne faut pas s'attendre à un quelconque suspense, le rythme est lent, l'histoire ne regorge pas de péripéties, bref on est vraiment dans un film politique visant à une certaine authenticité, et qui se repose beaucoup sur ses dialogues et ses personnages (d'où l'intérêt d'avoir opté pour des bons acteurs, encore une fois chapeau pour le casting). Perso je n'ai pas trouvé qu'on s’ennuyait pour autant, mais il est possible que ceux qui sont totalement réfractaires à la politique aient plus de mal. Le film culmine en une mémorable joute verbale entre Lancaster et March, où les deux personnages défendent leur vision, chacun ayant de bonnes raisons d'agir de la sorte (pas de manichéisme, il n'y a pas de bon ni de méchant) même si, évidemment, le film se range plutôt du côté du président.



Un très bon film politique, très bien écrit et solidement interprété et réalisé.

8/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 18 Juin 2012, 18:38

Si tu peux regarde ces autres films de la même époque de Frankenheimer c'est que du bon :super:

(Surtout un meurtre dans la tête et le prisonnier d'alcatraz)
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Count Dooku » Lun 18 Juin 2012, 20:22

Un Crime dans la tête je l'ai vu il y a quelques années et bizarrement j'avais pas accroché, alors que j'aime plutôt ce genre de film. Il faudrait que je lui redonne une chance.

Le Prisonnier d'Alcatraz j'ai jamais vu mais il me tente bien! Là encore, grosse interprétation de Lancaster d'après ce que j'ai cru comprendre. C'est con, à une époque je tombais fréquemment sur le DVD MGM dans des bacs à 5€ mais j'ai jamais pensé à l'acheter. :|
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Incroyable destin d'Harold Crick (L') - 7/10

Messagepar Count Dooku » Lun 18 Juin 2012, 22:10

L'incroyable destin de Harold Crick (Stranger than Fiction), Marc Forster, 2006


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Une comédie agréable reposant sur une idée loufoque : un homme se retrouve du jour au lendemain le personnage principal d'un roman, mais ce qui était intriguant se révèle carrément alarmant lorsqu'il apprend que ce personnage est sensé mourir à la fin du livre. Le gros point fort du film réside donc dans l'originalité du scénario, avec un pitch complètement improbable (d'ailleurs faut pas chercher la moindre explication, et heureusement d'ailleurs car ça aurait sans doute été plus risible qu'autre chose) mais qui fonctionne bien et on y croit. A travers cette idée de départ pour le moins saugrenue, le film nous présente la transformation de son personnage principal, campé par Will Ferrell, qui affiche ici un jeu très sobre pour un personnage très effacé. Fonctionnaire du fisc introverti menant une vie monotone et réglée comme un papier à musique, Harold Crick va du jour au lendemain voir son quotidien perturbé par cette voix de narratrice qu'il entend partout et qui semble tout savoir de lui. En cherchant à résoudre son problème, il fera la connaissance d'un professeur de littérature campé par le toujours excellent Dustin Hoffman, lequel lui fera prendre conscience que cette expérience serait l'occasion de reconsidérer sa vie afin d'en profiter au mieux. Dans le même temps, Harold fera la connaissance d'une charmante pâtissière, incarnée par la pétillante Maggie Gyllenhaal, et dont il tombera amoureux. Enfin, figure encore au casting Emma Thompson, excellente en romancière névrosée qui découvre qu'elle a le destin de Harold Crick au bout de sa plume.



La mise en scène de Marc Forster habille correctement ce scénario mais sans briller particulièrement, c'est efficace mais sans plus. Ce n'est clairement pas une comédie où il faut s'attendre à rire toutes les cinq minutes, l'ambiance et les personnages sont sympathiques, et les scènes d'amour sont particulièrement bien traitées, c'est touchant sans être niais. Vu l'originalité du sujet, je trouve quand même que l'ensemble manque un peu de folie, et qu'il y aurait peut-être eu moyen de dynamiser un peu tout ça, en apportant plus de scènes délirantes par exemple. C'est typiquement le genre de sujet que j'aurais bien vu traité par Tim Burton, peut-être qu'il aurait proposé quelque chose de plus ambitieux visuellement (enfin le Burton de la grande époque, bien sûr). Là en tout cas on a un peu l'impression que le film n'exploite pas toutes les possibilités de l'idée de départ, alors qu'il y avait moyen de faire quelque chose d'énorme, on reste dans des considérations et dans des péripéties très terre-à-terre.



Reste que ce film est très frais et très agréable à regarder, j'ai passé un bon moment!

7/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Lun 18 Juin 2012, 22:13

Tout à fait d'accord avec cette critique ! :super:
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