[elpingos] Mes Critiques en 2012

[Waylander]

(ça marche plus cet argument).

[Pathfinder]

Bah retournes voir Malick qui filme une feuille pendant 4 heures, car là on peut rien pour toi!

[Waylander]

Malick n'a jamais filmé une feuille plus de 20 secondes. C'est juste qu'il filme 300 feuilles.

[elpingos]

Et puis bon on peut très bien kiffer le cinoche de Malick et la SF de Verhoeven... J'en suis la preuve.

[Pathfinder]

Mais encore heureux tiens!

Moi je fais plus partie du clan qui adore Paulo et qui se fait chier comme un rat mort devant un Malick. Et pourtant je les ai tous essayé mais j'ai dormi à chaque fois...

[Alegas]

Prends des notes, Alegas

Je compte le revoir en plus.

[Mark Chopper]

Tu as un vrai côté masochiste vu la manière dont tu défonces tous ses films...

C'est étrange : si je n'aime rien chez un cinéaste, je m'arrête après quelques essais.

[Alegas]

Nan mais je déconne pour celui là, à la limite je le reverrais à l'occasion si on me le propose mais là en ce moment j'ai beaucoup trop de films dans ma dvdthèque encore sous blister.

[Heatmann]

comme ton joli bluray de ALi par exemple ...

[Logan]

Ca ferait un bon top 5 pour le Bomcast: Cinéaste que j'aime pas, film que je sauve.

[Alegas]

comme ton joli bluray de ALi par exemple ...

Promis je me le fais bientôt celui là. Le pire c'est que j'ai vraiment vraiment vraiment envie de le voir en étant presque 100% sur d'aimer.

[Dunandan]

Super critique

[elpingos]

merci

[Alegas]

A.I. : INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
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Steven Spielberg (2001) | 9/10

Film que j'ai eu la chance de redécouvrir complètement suite à une 1ère vision plutôt décevante, A.I. est pour moi l'une des œuvres les plus atypiques de son réalisateur. Spielberg a voulu rendre hommage à l'un de ses maîtres, Kubrick, qui s'était approché à l'époque de ce projet; son ambition dans la réalisation et dans la profondeur des thématiques en fait pour moi un film magistral.
Œuvre de science-fiction à hauteur de robot, relecture du conte de Pinocchio, hommage aussi donc à la patte Kubrick, A.I. est un film faussement grand-public, au sens où même s'il revêt l'allure d'une fable et d'une odyssée enfantine, il est avant tout une œuvre glaçante, pessimiste et anti-divertissante. Construite en 3 parties distinctes, les 3 actes d'une tragédie, l'histoire souffle le chaud et froid sur des liens familiaux délétères et la notion d'abandon, sur une société qui se déshumanise et qui trouve dans le rejet des autres un exutoire, et enfin sur l'amour comme unique solution au bonheur et à une possible immortalité. Avec une très belle réflexion il aborde aussi bien sûr la notion de cette intelligence artificielle, fantasme prométhéen et concept éthique.
Pour traiter de tous ces sujets, Spielberg ralentit sa narration et soigne ses effets. Sa réalisation est éthérée et la direction artistique, électrique et grandiose, est pourtant anti-spectaculaire. Le film baigne constamment dans une noirceur bleutée, métaphore divine de l'océan des origines et de cette fée bleue, quête désespérée de ce petit héros artificiel (le très talentueux Haley Joel Osment). La fin étirée est audacieuse et parachève avec symbolisme et contemplation une histoire qui en aura déjà perdu plus d'un. Mais il s'agit pourtant d'un épilogue marquant et faussement naïf de ce conte futuriste et philosophique.
A partir de cette histoire, mélange d'intime et d'universalité, Spielberg réussit pour moi un hommage extrêmement dense et inspiré au style Kubrick et l'une de ses œuvres les plus touchantes, artistiques et complexes. Pour moi un très grand film.

[Alegas]

Celui là j'ai prévu de le revoir très vite en BR.